Stop à la catastrophe de l'équipement sur goujons !

Le fabricant de la colle ?

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Oui, c’est la misère à re équiper car il faut les disquer, mais c’est la même chose pour les broches….
Mais honnêtement des plaquettes inviolables en inox, tout comme des branches en inox, c’est pas le genre de matériel qui moisi rapidement et qu’il faut remplacer rapidement… je dirais même que c’est plutôt l’inverse…

De ce que je comprends, il y a mieux : tu perces à côté en biais. Et le trou peu être réutilisé pour un scellement. Pas besoin de camouflage.
En tout cas, ça se vend plus, donc c’est pas une solution :wink:

Chapeau pour cette exigence de qualité.

Avez-vous un avis aussi tranché pour l’ouverture en calcaire ? Je n’ai pas l’impression que les plaquettes se fassent la malle aussi facilement (je les compte sur les doigts d’une main après des milliers de points clipés en GV, dont certains des vôtres :wink:)

Le prix est aussi un facteur important, non ? En goujon-plaquettes on peut trouver à prix bas des goujons de « fin de chantier » (hilti,spit,wurth, en inox316, avec résistances adéquates) et les plaquettes inox de grandes marques s’achètent neuves à moins de 2euros. Alors que les broches c’est vite 6/7€ et les colles pratiques à mettre en œuvre coutent aussi assez cher. Au pistolet la consommation de canules n’est pas anodine dès qu’il fait chaud et les capsules souples qui rendent le scellement « enfantin » coutent chers (exemple hilti=120euros TTC le paquet de 20 pour un quidam).

Alors la dizaine de points dans une voie « Piola » déjà parcourue type « c’est mozart qu’on assassine » fatigante à entretenir c’est une chose mais pour l’ouverture d’une potentielle semi-bouse en calcaire ça fait 70 points à 100€ en GP galva, 200€ en GP inox, 700€ en broches.

Nota :

(épargne moyenne de 278€/mois INSEE-2022)

(Semi-bouse = terrain de jeu des ouvreurs nés après épuisement en cours des belles lignes.)

La bouse des uns peut être la plus belle voie du monde pour les autres
PS : J’ai des exemples si certains sont dubitatifs …

En TA, y’a pas de goujons, donc c’est HS me semble t’il ?

J’ai bloqué des équipement complets de voie sur plaquettes ( et goujon) au frein filet ( fort😎) il y a 30 ans aux Gillardes ( avant 1990) .
Les Gillardes c’est pas « la montagne » c’est vrai. Donc nous étions moins « pressé » :wink:
Celui qui a rééquipé récemment s’est tapé la corvée de démonter ces plaquettes et donc le dévissage laborieux de dizaine d’écrous bloqués au « frein filet ». Il s’en souvient encore et m’a maudit paraît il :wink:
Donc le « frein filet » ( de qualité) est une ( des) bonne option.
L’histoire ne dit pas si les nouvelles plaquettes ont reçu un traitement adéquat pour parer au dévissage inévitable sur au moins un certains nombre d’entre elle.
On verra bien dans 30 ans ce qu’il en sera ! :wink:
D’ici là un courageux aura peut être tout remplacé par des scellements ! :hot_face::sunglasses:

Ps je crois savoir que la voie ( Asso de bienfaiteur ) après son ré- équipement à vue la plaquette du crux de la troisième longueur rejoindre le plancher des vaches . Elle a été remplacé depuis et peut être sécurisé …

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y’a des rondelles autobloquantes aussi qui existent.
'fin bon les solutions simples manquent pas.

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Ba tu met ça et on se revoit dans 70ans :wink:

sans1_nm

Par contre je donne pas cher de certaines colles d’ancrage en milieu « hostile »…
Là aussi on se dit dans 70ans mais pas avec les mêmes problématiques que ton goujon inox qui lui aura pas bougé.

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Les ancrages posés avec des produits conformes à DEE 330087-00-0601 c’est plutôt entre 50 et 100 ans …

https://evaluation.cstb.fr/fr/evaluation-technique-europeenne-ete/download/ete-20-0125-2020-03-23/en/

Hilti, les résines HIT de qualité, c’est bon. Encore faut-il effectuer les préparations selon les recommandations en terme de diamètre d’enrobage, de nombres de taillants sur le forêt, d’état de surface du trou, d’hygrométrie, de température, de durée de stockage et de temps de mise en oeuvre. Jetez-vous les trois premiers coups de pistolet ? Puis faites-vous un échantillon début de cartouche/fin de cartouche pour enregistrer que la polymérisation de la résine s’est effectuée ?

Les tests à l’arrachement sont inutiles, les résultats sont garantis, contrairement au produits de scellement à liant hydraulique (mortier, EN 1506).

Un billet de blog instructif sur le sujet : https://ask.hilti.fr/article/scellement-darmatures-rapportees-mortiers-hydrauliques-et-resines-de-scellement/owlqik

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Si on recentrait la discussion sur le problème : c’est quoi en définitive ?
Ecrous qui se dévissent, corrosion, vandalisme ?

Pour la corrosion, il me semble que des goujons-écroux inox A4 doivent répondre à la question.
Desserrage : il existe des solutions mécanique (genre nylstop, fendus, rondelles spéciales… coup de pointeau sur les filets, écrous inviolables, etc. )
Quelle serait la contribution de la résine (à prouver que cette dernière soit pas plus pérenne que du métal ?)

le problème évoqué dans ce sujet est le dévissage et donc perte écrou/rondelle/plaquette.

dévissage non pas par vandalisme, mais du à la « vie » du point : frottements, cycles météo etc

(les pbs de corrosion sont aussi réels, mais c’est pas le sujet ici. et on sait déjà quels sont les bonnes solutions à appliquer en fonction du milieu, du galva au titane, en passant par l’a2, l’a4 et ses variantes etc)

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Pour en revenir à l’origine du sujet et des problèmes soulevés, je vois pour ma part 2 autres origines des problèmes :slight_smile: :slight_smile: :

Le « pognon » : comme évoqué déjà ci-dessus : l’inox c’est plus cher, et les broches inox (avec les cartouches/ampoules de résine + consommables canules,…) c’est encore plus cher… Et les broches Titane, j’en parle même pas…

La « compétence » et les règles de l’art concernant la pose correcte des amarrages scellées : c’est pas non plus « sorcier », mais pas aussi « enfantin » que de d’expanser un goujon (il n’y a pas eu des histoires dans le Tarn il y a quelques années ou je ne sais plus ou??).

C’est pour ça aussi que les goujons (inox) auront, tout comme les broches, encore un bel avenir je pense…

Du moment que dans les 2 cas c’est bien posé :+1: :+1:

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Une digression a été déplacée :

Pour ce qui est déjà installé il est loisible soit de remplacer par des écrous spéciaux… Chaque répétiteur peut aussi « moucher » les goujons au fur et à mesure de sa progression et les rendre ainsi indesserrables :wink:
(un petit coup sur le sommet du filet suffit : attention de resserrer au préalable et de ne pas taper sur la tige dans le sens de la profondeur, ce qui risquerait de remédier à l’expansion du goujon)

Mais pourquoi changer radicalement de méthode pour quelques boulons manquants sur je ne sais combien de millions d’autres toujours en place ?

Ne devrait-on pas davantage se soucier du problème de la corrosion par exemple (emploi des matériaux non pertinents) voire de vendre davantage de topos pour se payer de l’inox ? :wink:

Aparté pour évoquer accessoirement le « vandalisme » et dire qu’il existe bel et bien ; exprimé notamment dans des voies à l’origine TA et « rééquipées » moins TA par exemple, mais c’est un autre sujet.

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Je pense que de toute façon le ring scellé sera toujours plus pérein et sans maintenance à l’usage.
Par contre ouvrir en grande voie en equipant direct en scellement tel que le suggère MIPi c’est une vision de l’ouverture ,Tel que tu l’as bien expliqué aussi .
Entre le coût, la compétence et tout simplement la mise en.oeuvre besogneuse que représente une voie à équiper en scellement : aller /etour sur la stat, matos de scellement à prendre en plus ,etc ca casse l’ aventure. Et tous les ouvreurs ne font peut-être pas ce choix de style dès le départ. A moins justement de faire ce choix dès le départ, il faudra encore pendant longtemps des Mipi et autres motivés pour entrenir notre patrimoine …

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Bêtement parce que, en 1994, on ne savait pas du tout ouvrir du bas en scellements ! En 2003,pour y parvenir, j’ai acheté à prix d’or mes premiers « removable bolts » et, depuis 2005, j’équipe donc exclusivement en broches, toujours du bas (sauf Barberine => la falaise de la mousse), en mouli, en expé, en hte montagne.

Sur ces 20 ans, j’ai bien été l’un des rares à pratiquer ainsi. J’ai quand même réussi à convaincre quelques amis turcs et ils le font de façon parfaite. Mais tous les cours de pose de scellements que j’ai donné ont vu les participants, pourtant tous enthousiastes… revenir aux goujons.

Aujourd’hui, avec les Pulses, c’est à la portée de tous et c’est un jeu d’enfant d’équiper du bas en scellements (en plus : un jeu réellement valorisant).
Il suffit de repercer dans le trou pour placer le scellement, à la descente par exemple et, bonus, si l’on a envie de modifier un peu l’emplacement, on peut le faire facilement.

NB: A la montée, aux relais, je place une broche avec capsule chimique. Le second, en arrivant, peut déjà s’y poser et on l’utilisera alors pour les rappels.

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Du coup, deux perçages à chaque point ?
Je me souviens avoir utilisé une sorte de ball nut cylindrique (genre Pulse), ci-dessous. Assez pratique !
https://climbtech.com/products/1-2-removable-anchor/
ou ici :
https://pmirope.com/product/pmi-1-2-rb-anchor-removable-anchor-works-in-horizontal-vertical-overhead-ceiling-surfaces/

1 seul perçage = tu perces plus profondément dans le même trou (= c’est du 1/2" pour les removable anchor, soit env 12,7mm = tu poursuis le trou avec une mèche de 12mm et c’est parfait pour une broche de diam. 10mm).

Sinon, c’est exactement cette référence, les removable anchor : très bon matériel.

Mais maintenant, tu as aussi les Pulses, de Petzl, en 8mm ou 12mm, c’est bien pareil et plus facilement achetable.

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Je ne connais pas la tenu au choc des Anchor , certainement étudié pour résister à une force de choc importante mais par contre j’ai malmené mes pulses et c’est vraiment très fragile. Comme conseillé par Petzl il.ne faut pas voler dessus .
Il y a quelque temps j’ai ouvert des lignes à l’intérieur d’ une écaille énorme ( La Volière à Buoux) .Pour accéder à l’endroit où ça s’élargit pour pouvoir grimper sur une face , j" accèdais par le haut en écart entre les 2 faces. J’avais un Pulse sur une face en point de renvoi et pour me mettre sur la stat, je faisais un petit vol de mon écart vers le pulse . En me.laissant tomber ainsi j’ai mis une dizaine de micro vol sur le Pulse. Ca l’a démonté très rapidement. La plaquette c’est désolidarisée de la partie goujon amovible.
Dernièrement je ne perce pas assez profond et par flemme je mets mon Pulse qui dépasse du trou d’un bon tiers. Malgré un effort très.proche de l’arrachement je l’ai tordu.
Je me suis flingué mes 2 pulses ( et 100 euros au passage ) avec une mauvaise utilisation .
Faudrait qu’il fasse des Ancor de 12 en norme française ca serais plus solide je pense