Stagnation - Problème de taille ? Entrainement?

Posté en tant qu’invité par P’tit’ étoile:

Ah le problème de la taille :smiley: . Moi aussi, je peste toujours contre ma petite taille (1m53 aussi), quoique, avec le temps, je deviens capable de reconnaître quand ma petite taille est un avantage sur certains blocs à Bleau et juste retour des choses, je me moque des grands tout recroquevillés qui n’y arrivent pas :stuck_out_tongue: .

Mais Flo73 a bien pointé les vrais problèmes.

1°) En mur, il faut compenser par du dynamisme et des blocages. Hélas, à partir d’un certain âge (auquel tu n’es peut-être pas encore Fabienne mais qui arrive vite) ce n’est plus possible: plus de dynamisme et trop de blocages = tendinites assurées (et on a plein de tendons dans les mains, je vous assure!).
Bref, je ne fais plus de mur :frowning: .

2°) Et le second problème, le plus critique selon moi: le mousquetonnage et l’engagement que cela suppose quand on est de petite taille. J’ai en particulier un très mauvais souvenir de la voie Muriabelle dans les pointes de Burlan: à la suite d’une terrasse en traversée, il fallait repartir sur un pilier légèrement déversant (c’était une longueur de 5sup, je crois). Il y avait évidemment un point pour protéger ce passage critique au départ du pilier. Malheureusement, il me manquait quelques centimètres pour ateindre ce point et mousquetonner. J’ai finalement décidé d’engager malgré le risque en cas de chute de penduler et d’aller me fracasser sur le rocher qui précédait la terrasse. Actuellement, avec quelques années de plus et une fracture suite à un vol en escalade, je ne le ferais plus.

Il parait qu’il existe des systèmes de rallonge pour mousquetonner les points un peu loin: je vais peut-être voir à investir là-dedans.

Bref, la seule chose qui me reste pour atteindre un vrai niveau de 6a (i.e. passer en tête 80% des 6a Bourgogne), c’est la technique, et là pas de secret, il faut grimper souvent (et sur du rocher, pas en salle!). Mais malgré ma petite taille et mon âge avancé :wink: , je ne désespère pas!

Et puis, on peut se faire tout à fait plaisir dans du 5c (Et pour l’ego, aller dans les falaises du sud pour ses premiers 6a :rolleyes:).

Mais n’abandonne pas, Fabienne, l’escalade, c’est justement un sport pour tout le monde, où tout le monde peut prendre du plaisir: les jeunes (et les enfants), les vieux, les petits et les grands :smiley: .

P’tit’ étoile.

Posté en tant qu’invité par lebgi05:

L’escalade c’est 70 % de moral, 30 % de technique et physique.
Comme tu sembles avoir la gniaque, tu devrais y arriver - au 6a - sans trop tarder. Les exemples de nanas petites comme toi ne manquent pas, pareil chez les mecs, R. Cortijo ne doit pas être bien plus grand que 1 m 60 et pourtant c’était un des meilleurs du côté de Volx et du Verdon à une certaine époque.
Donc utilise ta motivation, ton « fighting spirit » façon Lynn Hill, augmente ta force et accroit ta souplesse, et surtout va grimper en falaises naturelles, le calcaire propose souvent de multiples prises.
Moi-même je suis petit pour un mec, 1 m 65, et bien entendu en salle je ne vaux rien par rapport aux grands maigres bossus des épaules montée sur des gambettes ridicules.

Posté en tant qu’invité par couscous:

Je pense que tout le problème tient là:

Pas possible de progresser avec une séance par semaine.

Posté en tant qu’invité par qreuck:

Pour le mousquetonnage, sauf cas particulier (évidement que si tu es posé les deux pieds à plat sur une bonne vire avec un bac dans la main tu vas mousquetonner le point s’il est à portée), je préfère toujours me forcer à mousquetonner avec le point quasiment au niveau du baudrier, parce que ça a franchement beaucoup d’avantages:

  • on perd pas 3heures à récupérer le mou, à mettre la corde pleine de magnésie entre les dents pour la récupérer encore un peu plus bas, à faire un blocage de débile pour atteindre le mousqueton (le tout avec 30m de corde qui pèsent à tirer + un assureur qui doit filer rapidement 2m de mou, youpi!).
  • si jamais on zipe au moment de cliper, on tombe peut-être d’un peu plus haut, mais y’a pas 2m de mou dans la main, ça compense largement
  • Y’a une bonnes partie des voies qui sont de toute façon équipée pour que ce soit cette façon de faire la plus sécurisante et la moins énergivore. En plus c’est impossible de trouver qu’un mousquetonnage est morpho dans ces conditions (ou alors c’est que tu passes à côté de la voie). Il faut bien se dire qu’en sportif, le but de l’équipeur est de protéger les pas exposés (vire, rocher dépassant, etc…), ce n’est pas de mettre le grimpeur en quasi moulinette dans les crux ou de l’empêcher de voler. Vouloir à tout prix mousquetonner dès qu’on peut, c’est rarement la meilleure façon de grimper une voie en tête.

Posté en tant qu’invité par P’tit’ étoile:

[quote=qreuck]Pour le mousquetonnage, sauf cas particulier (évidement que si tu es posé les deux pieds à plat sur une bonne vire avec un bac dans la main tu vas mousquetonner le point s’il est à portée), je préfère toujours me forcer à mousquetonner avec le point quasiment au niveau du baudrier, parce que ça a franchement beaucoup d’avantages:

  • on perd pas 3heures à récupérer le mou, à mettre la corde pleine de magnésie entre les dents pour la récupérer encore un peu plus bas, à faire un blocage de débile pour atteindre le mousqueton (le tout avec 30m de corde qui pèsent à tirer + un assureur qui doit filer rapidement 2m de mou, youpi!).
  • si jamais on zipe au moment de cliper, on tombe peut-être d’un peu plus haut, mais y’a pas 2m de mou dans la main, ça compense largement
  • Y’a une bonnes partie des voies qui sont de toute façon équipée pour que ce soit cette façon de faire la plus sécurisante et la moins énergivore. En plus c’est impossible de trouver qu’un mousquetonnage est morpho dans ces conditions (ou alors c’est que tu passes à côté de la voie). Il faut bien se dire qu’en sportif, le but de l’équipeur est de protéger les pas exposés (vire, rocher dépassant, etc…), ce n’est pas de mettre le grimpeur en quasi moulinette dans les crux ou de l’empêcher de voler. Vouloir à tout prix mousquetonner dès qu’on peut, c’est rarement la meilleure façon de grimper une voie en tête.[/quote]
    C’est peut-être vrai en voie sportive moderne, mais pour les voies plus anciennes et surtout les grandes voies ou les voies en montagne le mousquetonnage est parcimonieux et fait pour protéger les pas exposés. Dans l’exemple que je citais (la voie Muriabelle aux pointes de Burlan), il est clair qu’il fallait mousquetonner le point depuis la vire pour protéger le pas. D’ailleurs, si je me souviens bien, je n’ai finalement pas pu mousquetonner du tout ce point, car une fois engagée, la seule solution était de me sortir au plus vite de ce point critique, d’autant plus que la voie continuait à contourner le pilier, légèrement déversant au départ.

Et l’autre exemple est les vires. Et là, je vois bien le problème: pour empêcher le retour sur la vire, il vaut mieux mettre le point assez haut (et le suivant pas trop loin), mais alors, les petits ne peuvent pas l’atteindre depuis la vire.

Sinon bien sûr, quand on est petit, on mousquetonne le plus souvent à hauteur du point, voire au-dessus parfois. Mais beaucoup de voies (surtout dans les niveaux inférieurs) ne sont pas équipées pour mousquetonner de cette façon.

P’tit’ étoile.

Tout à fait on ne peut nier qu’il existe des pas pour grands et même si il y a au moins autant de situation où les petits sont avantagés les mousquetonnages en font rarement parti. Parce que dire qu’il faut monter au niveau de la dégaine c’est bien joli mais quand on n’est mal, pas sûr de trouver mieux au dessus et que c’est expo mieux vaut parfois ne pas avoir le bras trop court quand on mousquetonne à l’arrache. Mais ça ne concerne pas la salle où le mousqueton de la dégaine touche parfois presque le point d’en dessous :stuck_out_tongue:

salut à tous !

Partie pendant quelques jours pour le Roc Trip de Millau, je viens de voir que j’avais eu plein de réponses, merci !

Effectivement, j’ai retrouvé pas mal de mes ptits soucis dans vos posts, comme le fait de ne pas pouvoir mousquetonner alors que je vois bien que c’est LA qu’il faut le faire et pas ailleurs. Je suis souvent obligée de monter plus haut pour me rendre compte que la position est merdique pour mousquetonner et comme je débute, c’est la cata de se retrouver dans cette situation, bonjour le coup de stress, je compte pas les désescalades que j’ai pu faire… et toujours à mousquetonner du bout des doigts, c’est crevant et pour garder l’équilibre, c’est moyen… même en salle, je vois un tas de gens protéger des pas que moi, je ne peux pas protéger, enfin bref, faut que je bosse mon mental quoi !

Ce week-end, j’étais donc à Millau, et c’est clair que j’ai beaucoup moins souffert de ma taille, parfois, obligée de contourner car impossible d’attraper la prise salvatrice pour sortir d’un bombé (et ça aussi, je peux dire que la petite taille, sur les bombés, c’est l’enfer :smiley: ) mais au moins, j’ai pu me débrouiller autrement et j’étais super contente !

Sinon, j’ai pris un coup de vieux avec tous ces jeunes grimpeurs super forts, oulala !!! et finalement, c’est un gars de 15 ans qui a sorti la voie ultime Pro !! je l’ai vu grimper, et y a pas à dire, c’est un alien…

Moi qui y allais pour voir Lynn, Graham ou Charma, bah aucun n’est venu pfffffff !!! dommage !

En tout cas, merci à tous pour vos réponses, je reste motivée et je vais faire avec, en arrêtant de me prendre la tête sur des voies en salle qui ne sont parfois vraiment pas pour moi…

Fabienne.

Je pense que tu mets vraiment tes échecs sur le compte de ta taille, et c’est pas bon pour progresser si tu te dis que c’est morpho et que tu n’y peux donc rien. La preuve de ta mauvaise façon de voir les choses est que si en salle il y a des pas morphos il n’y a pas de mousquetonnages morphos compte tenu de l’écart très faible entre les points. Ok, en falaise ça peut être expo d’aller mousquetonner des points mal placés trop hauts, mais pas en salle !
Il y a quelque chose dont tu ne te rends pas compte à mon avis c’est que même pour les grands les prises sont toujours trop hautes (ou trop basses) et les mousquetonnages acrobatiques, ce n’est pas réservé aux petits. Combien de fois j’ai posé une dégaine du bout des ongles en espérant que le balant sur le point fasse revenir le mousqueton du bas vers moi pour que je puisse y clipper la corde…

Adam Ondra ? Oui, un alien… mais un bon exemple de petit gabarit que la taille ne semble trop gêner.

Posté en tant qu’invité par gromyko:

[quote=Pucca]salut à tous !

En tout cas, merci à tous pour vos réponses, je reste motivée et je vais faire avec, en arrêtant de me prendre la tête sur des voies en salle qui ne sont parfois vraiment pas pour moi…

Fabienne.[/quote]
de toute façon, quand tu as gouté à la falaise, la salle n’a comme seul interet de se maintenir en condition et de reviser ses gammes… c’est tellement nase par rapport à du vrai rocher

Posté en tant qu’invité par pucca:

petit gabarit ? euuuh, pour moi, c’est pas la définition d’un ptit gabarit, super maigre, pour sûr mais je l’ai trouvé plutot grand pour 15 ans (genre 1m70). Il a dû avoir une poussée de croissance :smiley:

Sinon, je ne mets pas mes échecs sur le compte de ma taille, mais comme justement, je suis encore peu expérimentée, je n’arrive pas à distinguer si je n’y arrive pas, parce que c’est morpho, ou parce que je ne fais pas le mouvement qu’il faut, et je crois que c’est vraiment le plus chiant pour moi. Je m’escrime sur un pas et je ne sais plus si j’ai raison ou tort de le faire. C’est pénible pour un débutant comme moi car on sait pas si on doit mettre l’échec sur la taille ou la technique. C’est quand même super important de diagnostiquer pour progresser et pas se démoraliser sur un pas morpho qu’on ne pourrait en fait jamais faire ou à l’inverse, abandonner en se disant qu’on pourra jamais alors que c’est un problème de technique. Tu vois le truc ? C’est aussi pour ça que je vais tenter des cours, histoire qu’on me dise ce qui me manque et ce qui cloche dans ma technique :slight_smile:

Les seuls moments où je sais qu’une voie est morpho, c’est quand la cotation change en fonction de la taille du grimpeur du genre 5c/6a. Au moins, quand il y a un slash, je sais qu’il y a des pas « de grands ».

Rien de tel que la falaise en effet ! au moins, je me débrouille à ma manière mais en habitant Paris, difficile d’éviter les SAE :confused:

faut faire avec !

Fabienne

Ah oui, c’est vrai, il n’a sans doute plus la taille qu’il avait quand il a passé sont premier 9a il y a 2 ans.

Ne te pose pas la question, c’est parce que tu ne fais pas le bon mouvement puisque tu peux être sûre qu’un bon grimpeur de ta taille passerait. Et puis qu’importe ? Trouve des voies qui te plaisent, que tu penses être capable de passer et travaille les.

5c/6a ça ne veut pas forcément dire que c’est 5c pour les petits et 6a pour les grands, non seulement ça peut être l’inverse mais c’est le plus souvent parce que les ouvreurs n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur la cotation sans que ce soit une question de taille. C’est peut être 5c, peut être 6a, peut être 5c+.

Posté en tant qu’invité par pucca:

moui, mais pour passer, il faut qu’il ait un niveau sup à la voie en question je dirais parce que les mouvements à effectuer ne sont du coup pas les mouvements attendus et sont surement plus complexe. Faut quand même être capable de compenser ?

oui, c’est un peu ce que je voulais dire, ne pas forcément me buter sur des voies qui ne m’apportent aucun plaisir car chaque prise est inaccessible et que c’est plutot pénible de faire des jetés à chaque fois :lol:

Et puis j’ai discuté avec un gars au roc trip (la honte, je connais même pas son nom, c’est celui qui fait la pub pour le reverso 3ème génération avec les big cheveux) et il m’a dit que la salle où j’allais était sympa mais que les ouvreurs savaient pas ouvrir et se foulaient pas. Il était pas étonné que j’ai du mal à prendre plaisir. Et c’est vrai, c’est rare que je me dise « ah, c’était sympa ce mouvement que je viens de faire ! » et je me dis plutot en redescendant que c’était du bourrin à fond et donc bof bof… je crois que ce type m’a donné aussi un bon début de réponse. L’ouverture, c’est quand même important surtout en salle, t’as meme pas le rocher et le super beau paysage, alors bon, c’est tout ce qu’il te reste mince !

Fabienne

Posté en tant qu’invité par K’ascade:

Salut Fabienne,

je fais 1,51 m et j’ai des petits bras, je suis donc plus petite que toi (et tu peux demander à Petit Glaçon, elle se trouve grande à côté de moi ! :wink: ).

Je suis assez d’accord avec ce qui a été dit, le mousquetonnage, le mental, les voies morpho et le reste.

Mais il y a une chose qui n’a pas trop été évoqué et qui pourtant me semble importante :
ne grimpe pas pour la cotation, mais GRIMPE POUR LE PLAISIR ! de la gestuelle, de l’effort, d’arriver en haut, de ce que tu veux, mais pas pour un chiffre avec une lettre !

Cela fait un moment que je grimpe, j’ai eu un niveau supérieur à mon niveau actuel qui est d’ailleurs très irrégulier.
Pour des raisons étudiantes puis médicales, j’ai beaucoup perdu, eu pas mal de doutes et ai même essayé d’arrêter complètement de grimper (à cause des douleurs à l’épaule). Mais j’ai repris la grimpe parce que j’aime vraiment ça. Je grimpe tranquillou, à mon rythme, je ne grimpe pas pour la cotation mais si la voie m’inspire et je cherche surtout à me faire plaisir.
C’est sûr, ça fait plaisir de réussir des voies d’un niveau plus élevé, mais ce n’est pas le but en soit (je peux sortir un 6a et psychoter dans un 4 sur le même caillou dans la même journée !).
Pour moi, le secret pour sortir des voies « dures » est souvent de ne pas regarder le topo : ne regarde pas la cotation avant de partir dans la voie. Si elle t’inspire, vas-y, essaye. Tant mieux si ça passe et que c’est côté « dur » et tanpis si ça ne passe pas.
Ne cherche pas forcément à grimper comme les autres (sous-entendu les « grands ») et à imiter leurs pas. Trouve tes méthodes à toi, regarde bien toutes les prises et cherche les bons placements (pour toi !)

Comme disait Lynn Hill (1,57m, tout comme Robin Ebersfield ex championne du monde aussi) : « Passion creates possibility » alors lâche toi !

Ne te décourage pas, GRIMPE GRIMPE GRIMPE autant que tu peux et surtout fais toi plaisir !!!

Posté en tant qu’invité par K’ascade:

Salut Fabienne,

je fais 1,51 m et j’ai des petits bras, je suis donc plus petite que toi (et tu peux demander à Petit Glaçon, elle se trouve grande à côté de moi ! :wink: ).

Je suis assez d’accord avec ce qui a été dit, le mousquetonnage, le mental, les voies morpho et le reste.

Mais il y a une chose qui n’a pas trop été évoqué et qui pourtant me semble importante :
ne grimpe pas pour la cotation, mais GRIMPE POUR LE PLAISIR ! de la gestuelle, de l’effort, d’arriver en haut, de ce que tu veux, mais pas pour un chiffre avec une lettre !

Cela fait un moment que je grimpe, j’ai eu un niveau supérieur à mon niveau actuel qui est d’ailleurs très irrégulier.
Pour des raisons étudiantes puis médicales, j’ai beaucoup perdu, eu pas mal de doutes et ai même essayé d’arrêter complètement de grimper (à cause des douleurs à l’épaule). Mais j’ai repris la grimpe parce que j’aime vraiment ça. Je grimpe tranquillou, à mon rythme, je ne grimpe pas pour la cotation mais si la voie m’inspire et je cherche surtout à me faire plaisir.
C’est sûr, ça fait plaisir de réussir des voies d’un niveau plus élevé, mais ce n’est pas le but en soit (je peux sortir un 6a et psychoter dans un 4 sur le même caillou dans la même journée !).
Pour moi, le secret pour sortir des voies « dures » est souvent de ne pas regarder le topo : ne regarde pas la cotation avant de partir dans la voie. Si elle t’inspire, vas-y, essaye. Tant mieux si ça passe et que c’est côté « dur » et tanpis si ça ne passe pas.
Ne cherche pas forcément à grimper comme les autres (sous-entendu les « grands ») et à imiter leurs pas. Trouve tes méthodes à toi, regarde bien toutes les prises et cherche les bons placements (pour toi !)

Comme disait Lynn Hill (1,57m, tout comme Robin Ebersfield ex championne du monde aussi) : « Passion creates possibility » alors lâche toi !

Ne te décourage pas, GRIMPE GRIMPE GRIMPE autant que tu peux et surtout fais toi plaisir !!!

Donc c’est bien ce que je dis, le problème est que tu ne fais pas le bon mouvement. Le niveau de la voie est lui sans importance et je me répète mais beaucoup de voies sont plus dures pour les grands que pour les petits, une cotation c’est toujours subjectif.
Je pense que tu te rendras compte avec le temps qu’une petite taille n’est pas un handicap en escalade mais que penser que c’est un handicap c’est se mettre des batons dans les roues pour prendre plaisir et progresser.

[quote=pucca][/quote]
Euh … chere pucca, sans vouloir te vexer le moins du monde, si tu grimpais autant que tu discutes ici, tes problemes dans le 6a ne seraient plus qu’un mauvais souvenir :wink:
Et maintenant qu’on t’a tout dit, y a pucca ! :stuck_out_tongue:

Posté en tant qu’invité par gromyko:

Euh … chere pucca, sans vouloir te vexer le moins du monde, si tu grimpais autant que tu discutes ici, tes problemes dans le 6a ne seraient plus qu’un mauvais souvenir :wink:
Et maintenant qu’on t’a tout dit, y a pucca ! :P[/quote]
oui, enfin, pucca a des enfants donc elle ne peut sortir autant que vous les jeun’s 3 fois/ semaine : je suis dans le même cas qu’elle et je vous assure que c’est dur de progresser avec 1 sortie/ semaine, surtout en salle !!

en plus, elle vit à Paris, donc pour tater de la falaise c’est pas l’idéal. je ne suis pas parisien mais fontainebleau parait assez réputé pour ses blocs, donc il faut faire une promenade avec la famille de ce coté, peut etre ?

Posté en tant qu’invité par dan:

La surpuissance des « petit(e)s » par la taille est tellement énorme que tout est fait pour leur cacher.En effet: les informations du cerveau vont plus vite aux pieds et mains que chez les « grands »!A leur disposition on trouve alors: la ruse, la finesse, la souplesse…emmène voir un grand en fissure, ou dans des rétablissement genre pieds mains…Et au niveau des traumatismes tendineux on voit bien la différence…Hyppocrate parlait déjà du colosse aux pieds d’ argile…Reste zen ,soit fière d’ etre " petite" et laisse braire les anes… :smiley: A+ Dan

Euh … chere pucca, sans vouloir te vexer le moins du monde, si tu grimpais autant que tu discutes ici, tes problemes dans le 6a ne seraient plus qu’un mauvais souvenir :wink:
Et maintenant qu’on t’a tout dit, y a pucca ! :P[/quote]
oui, enfin, pucca a des enfants donc elle ne peut sortir autant que vous les jeun’s 3 fois/ semaine : je suis dans le même cas qu’elle et je vous assure que c’est dur de progresser avec 1 sortie/ semaine, surtout en salle !!

en plus, elle vit à Paris, donc pour tater de la falaise c’est pas l’idéal. je ne suis pas parisien mais fontainebleau parait assez réputé pour ses blocs, donc il faut faire une promenade avec la famille de ce coté, peut etre ?[/quote]
Je sais bien, c’etait une boutade, elle a besoin de discuter pour se rassurer :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par mat:

Salut !

Moi mon probleme c’est que j’ai des grosses fesses, donc toutes les voies ou il faut tirer, je lutte… Un copain a moi sue enormement des mains meme avec un max de magnesie, il glisse. Une copine a la peau tres sensible et se fait des steaks (ampoules aux mains). Enfin comble du comble, je connais quelqu’un qui a perdu tous les bouts de ses doigts apres avoir fait le K2 et il grimpe quand meme (sur des voies faciles de montagne au moins, ca c’est veridique).

Grimper est une facon de prendre conscience de son corps. Le but est entierement subjectif : il s’agit d’utiliser ton corps, avec ses forces et ses faiblesses afin de placer ce corps au sommet. Tous les corps sont differents. L’escalade est donc une experience differente pour chacun.
Mais le but est le meme : oublier toutes les excuses legitimes que ton corps et ton esprit peuvent te donner et ne te concentrer que sur une seule chose : comment arriver en haut ?