Posté en tant qu’invité par davidB:
Shérif a écrit:
Bonsoir,
Je me sens concerné par l’écologie, mais je pense qu’il y a des
problèmes plus urgents. P.ex le paupérisme croissant de nos
sociétés. Mais bon si il y a des gens pour qui leur seul problème
c’est manger de la viande ou pas… Je connais plein de gens
qui aimeraient en manger tous les jours mais qui ne le font pas,
et entre nous c’est pas parce qu’ils sont végétariens.
Solution : augmenter les taxes, impot, tva, vole (?)… la
population devient pauvre, ils mangent des herbes et vendent leur
voiture. Comme ça tout le monde sera content et ça fera un
bien fou à la planète
Encore mieux plus d’humanité, plus
de problème 
Le fascisme du futur. Bon allez j’avoue, je troll
légérement… mais que légèrement.
Je ne crois pas que tes interrogations soient à côté de la plaque, bien au contraire.
Seulement qui trinque le plus des désordres de la société ?
Si tu penses aux pollutions locales d’origine industrielle, tu verras à travers les exemples de l’amiante, des produits chimiques dont la toxicité n’a pas été évaluée, de l’habitat insalubre, et c’est encore pire quand on n’en a pas, que ce sont toujours les plus pauvres qui souffrent le plus et les premiers des désordres ambiants.
En partant de ce constat j’arrive à la conclusion que tout désordre supplémentaire dû à la dégradation du milieu touchera d’autant plus les plus fragiles d’entre nous que moins aura été fait pour anticiper et prévenir la destruction de l’environnement.
Pour moi la question n’est donc pas de choisir entre ne rien faire contre la dégradation croissante de l’état de la planète ou prendre les mesures générales nécessaires, mais de faire en sorte que toute politique écologique, que ce soit sur le plan des pollutions de l’air, de la terre et des eaux, et des changements climatiques, ne favorise pas en fin de compte ceux qui sont le mieux placé sur l’échelle sociale.
Question: Comment fait-on ?
Si il y a une taxe sur les produits pétroliers, il faudrait que son produit soit réinjecté pour construire une nouvelle organisation de la société qui rende à ceux qui en ont le plus besoin la place qu’ils devraient avoir. Mais on ne peut pas à la fois vouloir une voiture, une maison individuelle, 1beef par jour de 150 g pour tous et espérer échapper à des ennuis très sérieux au cours de ce siècle. On peut le regretter, mais ce qui serait possible avec quelques centaines de millions de personnes ne l’est plus avec 6,5 milliards et probablement autour de 9 milliards dans les années 2050.
[%sig%]