Posté en tant qu’invité par Paul G:
Sec, je te soupçonne d’être de très mauvaise foi. Des chiffres ne te plaisent pas, donc tu sous-entends qu’ils sont faux. Tu ne travaillerais pas pour le lobby agricole ? ou celui des grands carnivores ?
D’abord, le graphe du CITEPA est à l’échelle de la France, et l’unité est la tonne équivalent CO2.
Le graphe de l’AIE est à l’échelle européenne, et en %. Mais je n’ai pas réussi à trouver en % de quoi ? Si tu pouvais nous le préciser ?
J’ai fait une recherche sur Google, pour trouver différentes autres sources :
L’Institut de recherche et développement (sa composition est donnée sur son site : différents ministères, universités, organismes de recherche…) annonce à l’échelle mondiale l’agriculture comme responsable de … 35% des émissions de gaz à effet de serre (GES).
http://www.ird.fr/fr/actualites/fiches/2004/fiche212.htm
L’ADEME Poitou Charente, dans son bilan régional, donne l’agriculture responsable de 26% des GES
http://www.apcede.com/changement-climatique/emissions-GES/region/emission-globale.htm
Mais le plus détaillé reste Jancovici, pour qui tout ne vient pas du CITEPA.
A l’échelle mondiale (source : GIEC et… AIE. Tiens, tiens ?) :

et pour la France, le détail du calcul sur la part agricole des GES est donné dans un tableau très détaillé, mais très compréhensible (voir légèrement en dessous du milieu de page, en jaune) :
http://www.manicore.com/documentation/serre/assiette.html
Enfin, le même Jancovici donne sur son site ce résumé,
(Origine : http://www.manicore.com/documentation/serre/voiture_serre.html)

Je mets ici sa conclusion, très instructive et pas spécialement favorable à la voiture :
- les camions ne font en gros qu’un tiers des émissions des voitures particulières,
- les ménages font plus d’émissions à travers le chauffage des habitations qu’en conduisant,
- et surtout qu’ils en font plus en mangeant qu’en conduisant !!
On voit vite sur ces graphiques les principaux impacts de nous autres consommateurs : le chauffage, l’alimentation, les transports, et la consommation de biens manufacturés.
Ca ne veut pas dire qu’il faut arrêter de vivre, mais je pense que ce serait bon qu’on modifie par ci par là nos pratiques, là où c’est efficace sans trop diminuer notre confort.