Posté en tant qu’invité par erick:
Y a pas photo …
Alban, pendant que je te tiens , es-tu déjà monté à Méollion (été)?
Je m’intéresse de plus en plus aux ruines et villages fantomes (ça doit être l’age …)
Posté en tant qu’invité par erick:
Y a pas photo …
Alban, pendant que je te tiens , es-tu déjà monté à Méollion (été)?
Je m’intéresse de plus en plus aux ruines et villages fantomes (ça doit être l’age …)
Posté en tant qu’invité par Flo73:
Tu devrais aller voir le petit village de l’Ecot en Hte Maurienne.
http://www.ac-grenoble.fr/iennyons/web_galerie/category.php?cat=23&expand=all
Posté en tant qu’invité par AlbanK:
Oui, j’y suis monté deux fois à la recherche d’un hypothétique lac que je n’ai pas découvert, tu vois, je dois être une sorte de David Vincent de la pêche au coup !!!
Enfin, pour ceux qui se souviennent de David Vincent, bien sûr !!!
Sinon, je me souviens très bien du village et en particulier d’une maison sur un promontoire, qui regarde la vallée.
Je dois d’ailleurs l’avoir en photo.
J’ai aussi ouï dire que deux ou trois de ces ruines ont été vendues ( il y a une dizaine d’années ), mais je ne peux te le jurer.
Concernant les " vieilles pierres ", j’en ai pas mal photographié en utilisant des pellicules longtemps passées de date et en surexposant un peu+ ouverture lente, priorité manuelle sur un boitier Mamiya ZE et le plus étonnant sur un dinosaure : Zénith TTL, en nb naturellement.
L’ effet est spéctaculaire, on a l’impression d’avoir surpris des fantômes, les nuées deviennent de tableaux romantiques, les frondaisons, des abymes insondables et les pierres des monstres pétrifiés.
Essaye, ça vaut le coup.
Amitié, AlbanK
Posté en tant qu’invité par gegene:
les alpinistes boudent les refuges-usines qui reçoivent de plus en plus mal les hors sacs, les randonneurs étant surement plus lucratif (genre tour des glaciers de la vanoise).
en plus le caf arrete pas d’augmenter les tarifs des nuités: à 2 personnes non-caf c’est plus cher qu’un formule1 ou une chambre d’hote.
alors faut pas se plaindre si les gens viennent plus, faut se demandrer pourquoi.
Posté en tant qu’invité par doudou:
si t as le choix entre dormir a la belle tranquillou ou dormir dans un dortoir de monchus qui ronflent et payer plein pot… le choix est vite fait
je crois pas quil y ait moins de monde en montagne mais y a plus de tente
Posté en tant qu’invité par pastriste:
vous savez nous les refuges moi et mes potes on y met pratiquement pas les pieds.
cette année j’y suis allez deux fois , en fait c’était en aout suis resté deux jours au Refuge d’Avérole…
Et encore vu la toponomie du coin j’aurai été dans mes Pyrénées , vu qu’il n’y a que 300 m de dénivelé à tout casser entre le parking et le refuge.
Ben j’aurai planté la tente , un petit bivouac , et hop levé à la frontale cela aurait fait des economies.
pour optimiser notre budget on chuinte les refuges , soit on part du bas à la frontale.
soit on monte à une aire de bivouac.
Mais aussi on as un réseau de cabanes par chez nous bien accueillante ,
on amène notre bouffe , se fait un petit stock de bois l’hiver , si besoin .
C’est sympa …d’ailleurs il y a des rencontres interessante ainsi.
en faisant comme ça on arrivent à pouvoir sortir un peu plus, s’il fallait réserver en refuge , on irais pas loin…le budget serait vite en chute libre.
faut choisir plus de montagne ou plus de confort…
moi j’aime la montagne…sans chéquier…
le prolo de la montagne.
Posté en tant qu’invité par Bernard:
Le monde des alpinistes n’échappe pas aux défauts de notre société moderne; Nous sommes de plus en plus égoîstes, chacun vit pour soi et pour son plaisir immédiat.
Pour faire de la haute montagne en toute sécurité et pour réussir ses projets, l’idéal est de former 2 cordées de 2, fortement associées et sentimentalement proches.
On peut faire cordée avec sa compagne ou son compagnon de vie, mais celà ne fait que 2 personnes.
Il faut également un ami, ou deux. Un ami est quelqu’un avec qui on a du plaisir à partager ce qu’on aime.
Lionel Terray écrivait dans son livre, les conquérants de l’inutile:
" L’amitié n’est pas la première des motivations des alpinistes, il s’en faut de beaucoup "
Qui croit encore à l’amitié de nos jours?
Cette absence de liens affectifs, necessaires pour faire face aux difficultés n’est elle pas la cause de la baisse du nombre des alpinistes?
Posté en tant qu’invité par jc:
C’est aussi que l’alpinisme reste l’un des « sports » exigeants, qui réclament beaucoup d’efforts avant que la « récompense » soit au rendez-vous. On n’a plus trop le « goût de l’effort » de nos jours, les jeunes vont plus volontiers vers des sports « à rendement immédiat », vers les sensations fortes qui demandent peu d’investissement en temps, en argent, en formation, en abnégation, etc.
Demande déjà à quelqu’un qui n’a jamais fait d’alpinisme de se lever à 3h du matin, il te regarde avec des yeux éberlués / et de coucher à la belle étoile, je t’en parle même pas…
Maintenant, que la montagne soit moins fréquentée, personnellement je n’en ai pas l’impression (et j’exclus les voies style Ecrins MtBlanc)… a-t-on des chiffres précis ? Et puis enfon, à la limite …; tant mieux ! (là j’avoue je suis un peu égoïste)
Posté en tant qu’invité par Clouzis:
jc a écrit:
Demande déjà à quelqu’un qui n’a jamais fait d’alpinisme de se
lever à 3h du matin, il te regarde avec des yeux éberlués / et
de coucher à la belle étoile, je t’en parle même pas…
Ouf ! Je ne suis pas le seul à passer pour un fou auprès de mes amis ;-))
Posté en tant qu’invité par Jean-Mo:
Pfff, on croirait la fin du monde!!!
Posté en tant qu’invité par oli974:
En chiffres absolus, y a t-il moins de randonneurs à la dure (grande rando en autonomie)et alpinistes: je ne sais pas.
Proportionnellement, c’est sûr que ça baisse:
Maintenant, cela représente, au mieux je pense, 5% des utilisateurs de la montagne.
Pour prendre un région que je connais bien, le Queyras:
Grimpeurs de GV alpines (TA d’altitude, sup. 3000m): 10 à 20 cordées max. par beau jour de juillet pour tout le parc?
« Grands randonneurs en autonomie »: une cinquantaine, une centaine dans le parc?
Randos avec gites et refuges et rando en étoiles: des milliers.
(En extrapolant à partir de la capacité d’accueil de tous le gîtes, refuges, campings et autres, avec un taux de remplissage sup. à 70 % en pleine saison)
C’est une approximation bien sûr, mais c’est cet ordre de grandeur-là je pense.
IL est aussi vrai que le Queyras n’est pas très connu pour les ascensions, n’ayant pas de courses de neiges et de glaciers.
Posté en tant qu’invité par Pierre:
C’est une question de mentalité.
Il y a des pays où on sent bien que les gens aiment beaucoup plus LA MONTAGNE qu’en France.
Par exemple, je suis allé l’an passé dans le massif du TRIGLAV en SLOVENIE.
Tu vois, tu sens que les gens, les familles, aiment la montagne. ça randonne de partout, avec des mamans et des gosses sur des itinéraires escarpés, là où en France on cablerait à outrance. ça campe aussi, en famille, ou des groupes de jeunes.
En Espagne également, Pyrénées Espagnoles, tu ressens la même ambiance. Les gens viennent en montagne avant tout pour être bien et faire la fête : le nombre de groupes de jeunes qui font la fête autour de feux de camps, ou des randos itinérantes de plusieurs jours, est beaucoup plus important qu’en France.
En France, je ressens une certaine tristesse dans la pratique de la montagne.
Posté en tant qu’invité par erick:
???
Posté en tant qu’invité par Pierre:
Tout à fait.
Autre exemple : dans les refuges
J’ai plein de souvenirs de teufs dans les refuges étrangers, alors que c’est rarissime en France.
OK, pour dormir, c’est pas extra
Mais justement, ils ne vont pas en refuge pour dormir, mais pour vivre un bon moment.
Posté en tant qu’invité par jc:
C’est marrant quand je vais PAYER pour dormir quelques heures en refuge avant une course fatigante, ben… j’ai bien envie de DORMIR… mais je dois être anormal peut-être…
Si des gugusses vont en refuge pour faire la fête (j’imagine que le lendemain, ils ne se tapent pas 1500m de dénivelé, n’est-ce pas?), qu’ils se le réservent pour eux tout seuls. Là d’accord, no problem!
Ou qu’ils aillent ailleurs.
Ce qui est triste, puisqu’on parle de tristesse, c’est qu’il y ait des gens qui ne comprennent pas ce truc si simple.
La montagne devient fréquentée par des gens qui ne la méritent pas (ceux qui la polluent par exemple; la pollution sonore en fait partie), c’est ça qui m’attriste, moi.
Posté en tant qu’invité par erick:
Je descend dans le Verdon vendredi. Putain, faut pas que j’oublie mon Prozac…
Posté en tant qu’invité par oli974:
C’est vrai que les Piémontais sont souvent bruyants et joyeux…
par contre, la rando itinérante est encore très peu développée, et je ne parle pas de la rando en autonomie: il y a encore 5 ans, qqs Suisses, Allemands, Anglais, Français; Italiens: ZERO!
Maintenant, je vois qqs jeunes, mais ça reste encore rare.
"I Francesi sono piu bravi di gli Italianni "
comme me disait un gardien de Refuge cet été.
Difficile de porter lourd et d’aller loin après la teuf!
Posté en tant qu’invité par Brigitte:
J’ai vécu deux ans en Italie, et pratiqué la montagne là-bas, c’est amusant de voir les différences.
Nous, on a les gens qui font de la montagne, ET ceux qui mangent au resto le dimanche. En Italie, c’est les mêmes !!! D’ailleurs il y a de bons refuges-restos au SOMMET (mais oui!) des montagnes. Il y en a un sur le Resegone, sur la Grigne aussi, c’est comme si on allait manger les ravioles au Moucherotte.
Pour la pratique de la haute-montagne, il y a (avait ?) un décalage avec la France : par exemple peu de pratique hivernale (même en septembre déjà c’est aventureux) ; par contre les falaisistes étaient déjà nombreux et actifs il y a quinze ans, mais les falaises moins équipées.
Posté en tant qu’invité par Gaston:
Je partage plutôt l’avis de Pierre contre le tien.
Etre joyeux dans un refuge, et donc faire du bruit et se coucher tard, n’empêche absolument pas certains, particulièrement les latins, mais aussi les anglo-saxons, de se lever trés tôt et de faire de grandes courses.
Quand on est motivé pour la montagne, et pris dans une ambiance festive, ce n’st pas le nombre d’heure de sommeil qui importe. De toute manière, on se reposera bien assez tôt plus tard.
Cette ambiance un peu « déjantée » est mal vue en France
Ton message est significatif la dessus.
jc a écrit:
C’est marrant quand je vais PAYER pour dormir quelques heures
en refuge avant une course fatigante, ben… j’ai bien envie de
DORMIR… mais je dois être anormal peut-être…
Si des gugusses vont en refuge pour faire la fête (j’imagine
que le lendemain, ils ne se tapent pas 1500m de dénivelé,
n’est-ce pas?), qu’ils se le réservent pour eux tout seuls. Là
d’accord, no problem!
Ou qu’ils aillent ailleurs.
Ce qui est triste, puisqu’on parle de tristesse, c’est qu’il y
ait des gens qui ne comprennent pas ce truc si simple.
La montagne devient fréquentée par des gens qui ne la méritent
pas (ceux qui la polluent par exemple; la pollution sonore en
fait partie), c’est ça qui m’attriste, moi.
Posté en tant qu’invité par Francois:
Gaston a écrit:
Je partage plutôt l’avis de Pierre contre le tien.
Etre joyeux dans un refuge, et donc faire du bruit et se
coucher tard, n’empêche absolument pas certains,
particulièrement les latins, mais aussi les anglo-saxons, de se
lever trés tôt et de faire de grandes courses.
Quand on est motivé pour la montagne, et pris dans une ambiance
festive, ce n’st pas le nombre d’heure de sommeil qui importe.
De toute manière, on se reposera bien assez tôt plus tard.
Cette ambiance un peu « déjantée » est mal vue en France
Ton message est significatif la dessus.
Je n’ai rien contre les gens qui font la fête en refuge à condition que ça ne m’empêche pas de dormir.
C’est un peu comme avec les fumeurs sans gêne. J’ai toujours envie de leur demander:
« Ca ne vous dérange pas, si je ne fume pas? »