Sous-fréquentation estivale de la montagne : le vrai problême!

Posté en tant qu’invité par Gaston:

Tous les indicateurs sont au rouge !

  • réservations dans les refuges
  • réservations dans les vallées
  • fréquentation des courses en montagne
  • effectifs dans les clubs de montagne

La montagne, l’été, est en perte de vitesse constante.
Les valeurs de l’alpinisme ne séduisent plus.

Certains s’en réjouissent, ils prétendront être plus tranquilles.
Ce n’est pas ma philosophie, j’aime faire partager ma pratique, je crois aux valeurs humaines de cette activité, je pense que si on était plus nombreux, et en croissance, on défendrait mieux l’alpinisme et la montagne.

Les gesticulations de M PEILLEX concernant une seule course, la VN du Mt Blanc, sont trés néfastes pour l’image de la montagne, c’est un pompier pyromane.

Posté en tant qu’invité par Ollulanus:

Merde alors ça veut dire que le prix de ma résidence à cham va baisser ???

Posté en tant qu’invité par Clouzis:

En fait le phénomène de baisse générale de la fréquentation en montagne cache une réalité plus complexe :
Sur-fréquentation de certains refuges et certaines courses (Gouter, Ecrins et d’autres…) alors que d’autres moins connus, moins prestigieux, ont du mal à trouver leur clientèle…
Une haute saison finalement assez courte : 14 juillet – 15 aout. La plus grande affluence se fait pendant cette période et en dehors, c’est pas les grandes foules !

De même, la baisse moyenne des activités de montagnes mérite quelques précisions :
Moins d’alpinisme mais plus d’activités annexes : escalade grandes voies, via ferrata, vtt, eaux vives…
L’alpinisme demande un long apprentissage et l’Homme Pressé s’oriente de plus en plus vers du plaisir immédiat…

Posté en tant qu’invité par Matt.:

Tu aurais des stats à propos des indicateurs ??

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Gaston, je me bats pour la montagne pour tous et on me répond : la montagne, ce n’est pas pour tous, relis tous les posts à ce sujet.

Moi aussi je crois aux valeurs fondamentales du monde montagnard, aux images de respect mutuel, aux fondements universels véhiculés par nos passions, en particulier par l’alpinisme et la randonnée.

Entre-aide, amour de la nature, écologie avant la lettre sont ces fondements, que deviennent-ils, qui les véhicule et qui y croit encore réellement ?

J’ai des amis très chers ( en particulier sur C2C ) qui y croient encore, mais j’ai cette désagréable impression de faire parti d’une tribu de fantômes, de dinosaures, tous appelés à disparaître un jour ou l’autre et plutôt un jour que l’autre…

Le militantiste exacerbé à vécu, charge est la nôtre de contenir et de protéger le peu qu’il reste.

Dans mon post, je crois que tu n’a pas compris ou que j’ai mal exprimé mon avis, je pense qu’il faut sauver tout ce qui peut l’être, coûte que coûte, l’abnégation fut en son temps la compagne quotidienne de l’alpiniste, ce n’est plus le cas.

La montagne, la tienne, la nôtre, celle qui est nôtre a été sacrifiée sur l’autel implacable du quota de progression et de l’urbanisme à tout crin.

Nous avons nous-même utilisé et usé des stratagèmes menteurs qui nous mirent les sommets à nos pieds, téléphériques, télésièges, tramway, routes écorchant les vallons étroits et lointains.
Nous avons participé de cette dynamique destructrice que tous nous réccusons aujourd’hui.

C’est notre cancer, c’est aussi notre très grande faute.

A nous maintenant de revenir à ces fondements qui fondirent les légendes, retournons à l’essentiel afin d’y ouvrir la voie à nos filles et à nos fils.

A nous de redécouvrir la bonne direction, si tu la connais, alors, vas-y, je t’y suivrai les yeux fermés et le coeur confiant.

La route est longue.

Très amicalement, AlbanK.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par strider:

à propos de l’idée de « sous-fréquentation » (somme toute conceptuelle!!!) il y a bien un paradoxe constaté:

-les disponibilités des alpinistes sont plus étendues, de moins en moins réduites au 15juillet-15aout, phénomène RTT en lien avec, c’est plus étalé en fait.

-les configurations spatiales en terme de fréquentation se renforcent par rapport aux situations antérieures : les itinéraires fréquentés sont de plus en plus fréquentés, les itinéraires délaissés sont de plus en plus délaissés

-il y a cela dit des phénomènes de mode, des évolutions qui peuvent changer la fréquentation très rapidement et casse la configuration précédente : mode des goulottes (piolets tractions etc…), équipement d’une grande voie sportive (VO dibona) , construction d’une remontée (grave-girose) ces phénomènes de mode rendent de plus en plus délaissés des espaces déjà en marge.ces phénomènes de mode vont souvent de pair avec une bonne accessibilité de la voie ou une accessibilité crée spécialement pour ça.

ces observations ont été faîtes sur des études de l’IGA à grenoble (consultez les revues, notamment « sport de montagne » mais aussi sur des études toujours en élaboration sur la fréquentation touristiques des parcs, réserves naturelles.

Chamonix a baissé en fréquentation c’est vrai mais pas forcément la montagne car la répartition et le mode de la fréquentaion a changé entre temps, comme dit Clouzis, cette baisse cache des réalités complexes.

Posté en tant qu’invité par oli974:

Je comprends ce que tu veux dire et c’est un bel altruisme de ta part.

En horrible égoïste que je suis, la sous-fréquentation, au reste toute relative par rapport aux montagnes d’autres coins, d’autres pays, d’autres continents, m’arrange bien, je dois le reconnaître.

J’utilise rarement les refuges, j’aime la belle étoile, et deux cordées sont beaucoup, trois, c’ est déjà la foule!

Posté en tant qu’invité par BC:

Le phenomene de zapping, un peu de Vtt, un peu de via ferrata, maintenant se transformant en via corda, un peu d’eau-vive, un peu de piscine, un peu parc acrobatique, un peu de course d’orientation,un peu d’equitation, un peu de randonnee avec ane et sans ane, un peu de grimpe en couenne, un peu de grande voie, un peu de TA,…

Dans toutes ces activites, beaucoup peuvent se pratiquer ailleurs qu’en montagne, donc pas la peine d’aller en montagne.

Et puis aller en montagne, implique avoir plus qu’un maillot de bain et une serviette et trainer sa flemme derriere soit. Alors les valeurs dont parlait AlbanK, effort entre autre n’entre plus en ligne de compte, seul le PLAISIR FACILE a port’e de main interesse

Posté en tant qu’invité par Gaston:

Clouzis a écrit:

En fait le phénomène de baisse générale de la fréquentation en
montagne cache une réalité plus complexe :
Sur-fréquentation de certains refuges et certaines courses
(Gouter, Ecrins et d’autres…)

Hélas, pas beaucoup d’autres, et même aucun autre !

alors que d’autres moins connus,

moins prestigieux, ont du mal à trouver leur clientèle…

Tous les autres !

Une haute saison finalement assez courte : 14 juillet – 15
aout. La plus grande affluence se fait pendant cette période et
en dehors, c’est pas les grandes foules !

De même, la baisse moyenne des activités de montagnes mérite
quelques précisions :
Moins d’alpinisme mais plus d’activités annexes : escalade
grandes voies, via ferrata, vtt, eaux vives…
L’alpinisme demande un long apprentissage et l’Homme Pressé
s’oriente de plus en plus vers du plaisir immédiat…

entièrement d’accord !

Posté en tant qu’invité par OlivierC:

oli974 a écrit:

J’utilise rarement les refuges, j’aime la belle étoile, et deux
cordées sont beaucoup, trois, c’ est déjà la foule!

Tu ne sors que dans Belledonne alors?

Y’a plein de coin desert, dans tous les massifs, pour les gens n’aimant pas vraiment rencontrés d’autres prétendant à LEUR sommets, et meme dans le massif du Mont-blanc, mais faut faire la trace, douter, chercher un peu, c’est fatiguant :<))
Le massif du Mont-blanc ne se résume pas uniquement à ses voies Normale trés fréquentés et aux voies proche des téléphériques à faire dans la journée.
Certains ont une vision un peu réductrice du massif du Mont-blanc, mais c’est pas grave…c’est plus calme.

Depuis une quinzaine d’années, la fréquentation des refuges de haute montagne est en chute libre…sauf dans les Pyrénées, mais c’est plus de la moyenne montagne, sans rancune.

Posté en tant qu’invité par Gaston:

Apparemment, on partage plein de valeurs.
Je suis quand même un peu moins pessimiste que toi.
Les jeunes papillonnent, certes, mais un grand nombre apprécient les démarches désintéressées et authentiques.
Par contre, je ne fais pas confiance à des gens comme JM PEILLEX [sa « montagne à l’état pur » … mon oeil] pour que perdurent nos valeurs. Et le quad à St Gervais, et le téléphérique de l’aiguille Croche ? c’est ça, « l’état pur ? ». Ce sont des dossiers actuels, je ne remonte pas à la construction de l’Aig du midi ou TMB. Celà explique peut être un ton un peu aggressif de ma part dans les discussions sur la surfréquentation de la VN du MB.
Gaston

AlbanK a écrit:

Gaston, je me bats pour la montagne pour tous et on me répond :
la montagne, ce n’est pas pour tous, relis tous les posts à ce
sujet.

Moi aussi je crois aux valeurs fondamentales du monde
montagnard, aux images de respect mutuel, aux fondements
universels véhiculés par nos passions, en particulier par
l’alpinisme et la randonnée.

Entre-aide, amour de la nature, écologie avant la lettre sont
ces fondements, que deviennent-ils, qui les véhicule et qui y
croit encore réellement ?

Posté en tant qu’invité par Gaston:

strider a écrit:

à propos de l’idée de « sous-fréquentation » (somme toute
conceptuelle!!!) il y a bien un paradoxe constaté:

-les disponibilités des alpinistes sont plus étendues, de
moins en moins réduites au 15juillet-15aout, phénomène RTT en
lien avec, c’est plus étalé en fait.

Je te suis, OK

-les configurations spatiales en terme de fréquentation se
renforcent par rapport aux situations antérieures :

Là, je ne comprends pas.

les itinéraires fréquentés sont de plus en plus fréquentés,

Je n’en suis pas sur. j’ai l’impression qu’ils sont en fréquentation même moindre, mais moins que les itinéraires pas classiques.
Il faudrait des chiffres.

les itinéraires délaissés sont de plus en plus délaissés

ça, c’est évident.

-il y a cela dit des phénomènes de mode, des évolutions qui
peuvent changer la fréquentation très rapidement et casse la
configuration précédente : mode des goulottes (piolets
tractions etc…),

Oui, ce printemps, sur le glacier noir aux écrins, j’étais agréablement surpris, pour une fois, de voir du monde dans pas mal d’itinéraires glaciaires

équipement d’une grande voie sportive (VO

dibona) , construction d’une remontée (grave-girose) ces
phénomènes de mode rendent de plus en plus délaissés des
espaces déjà en marge.ces phénomènes de mode vont souvent de
pair avec une bonne accessibilité de la voie ou une
accessibilité crée spécialement pour ça.

Je comprends toujours, bravo Strider !

ces observations ont été faîtes sur des études de l’IGA à
grenoble (consultez les revues, notamment « sport de montagne »
mais aussi sur des études toujours en élaboration sur la
fréquentation touristiques des parcs, réserves naturelles.

Des liens stp pour consulter tout ça, merci

Chamonix a baissé en fréquentation c’est vrai

oui

mais pas forcément la montagne

Les études du ministère du tourisme ne disent pas ça

car la répartition et le mode de la
fréquentaion a changé entre temps, comme dit Clouzis, cette
baisse cache des réalités complexes.

Posté en tant qu’invité par rapha:

Un guide de lanslevillard en maurienne me disait qu’il y a 20 ans il programmait 50 courses dans l’été, maintenant ils n’en font qu’une vingtaine. Ils ont du se diversifier via, cayon etc…

Posté en tant qu’invité par Gaston:

Je te rassure, il m’arrive d’être égoïste.
A une époque, j’avais avec quelques copains une falaise « presque secrête » , on faisait grise mine quand une voiture de grimpeurs d’un département « étranger » stationnait, et on a bloqué par tous les moyens pendant des années la publication d’un topo.
Bref, le contraire du topo interactif C2C !

« Pour vivre heureux, vivons cachés » : je ne croix plus à celà, je pense qu’il faut se rassembler pour défendre nos pratiques qui ne sont plus marginales, mais que je veux conserver libres de règlementations.

oli974 a écrit:

Je comprends ce que tu veux dire et c’est un bel altruisme de
ta part.

En horrible égoïste que je suis, la sous-fréquentation, au
reste toute relative par rapport aux montagnes d’autres coins,
d’autres pays, d’autres continents, m’arrange bien, je dois le
reconnaître.

J’utilise rarement les refuges, j’aime la belle étoile, et deux
cordées sont beaucoup, trois, c’ est déjà la foule!

Posté en tant qu’invité par Gaston:

OlivierC a écrit:

Depuis une quinzaine d’années, la fréquentation des refuges de
haute montagne est en chute libre…sauf dans les Pyrénées,

c’est vrai, les Pyrénées progressent un peu. Elles sont aussi plus « authentiques » : CQFD

Posté en tant qu’invité par Gaston:

rapha a écrit:

Un guide de lanslevillard en maurienne me disait qu’il y a 20
ans il programmait 50 courses dans l’été, maintenant ils n’en
font qu’une vingtaine. Ils ont du se diversifier via, cayon
etc…

C’est pareil pour les AMM.
Un AMM des pyrénées que je connais bien faisait il y a 20 ans des randos d’une semaine entière avec clients lourdement chargés de leurs tentes, …
Maintenant, une journée, c’st déjà dur pour la clientèle, ils préfèrent des « activités » comme on dit, d’une 1/2 jouirnée.

Posté en tant qu’invité par alain:

Un chiffre ? sur les 3 dernières années , 500 nuitées en moins au ref du Chatelleret , pourtant facilement accessible . Par contre , le camping d’Ailefroide est bien rempli , de même que la falaise et les blocs .

Posté en tant qu’invité par strider:

Gaston a écrit:

-les configurations spatiales en terme de fréquentation se
renforcent par rapport aux situations antérieures :

Là, je ne comprends pas.

en gros ça veut dire:
les réalités déjà observées avant se renforcent : les choix préférentiels pour tel type d’itinéraire ont tendance à se renforcer, les itis délaissés sont d’autant plus délaissés

les itinéraires fréquentés sont de plus en plus fréquentés,

Je n’en suis pas sur. j’ai l’impression qu’ils sont en
fréquentation même moindre, mais moins que les itinéraires pas
classiques.
Il faudrait des chiffres.

je ne parle pas forcément des VN de montagne qui peuvent stagner mais même en baissant un peu elles peuvent rester surchargées
les itinéraires qui deviennent à la mode deviennent de plus en plus fréquenté = ex contamine grisolle etc…

ces observations ont été faîtes sur des études de l’IGA à
grenoble (consultez les revues, notamment « sport de montagne »
mais aussi sur des études toujours en élaboration sur la
fréquentation touristiques des parcs, réserves naturelles.

Des liens stp pour consulter tout ça, merci

l’iga c’est ça http://iga.ujf-grenoble.fr/
tu peux consulter les études dans les BU universitaires type joseph fournier, iga et université de savoie,
à noter qu’il y a souvent des colloques sur la question

Les études du ministère du tourisme ne disent pas ça

je me suis mal exprimé ce que je voulais dire c’est :

même si tu as une baisse de fréquentation, le fait que la fréquentation se densifie peut rajouter de l’impact au niveau de la fréquentation de certains espaces.

si tu as une baisse de la fréquentation avec un étalement dans l’espace, cette baisse est ressenti partout = ce n’est pas le cas à chamonix me semble-t-il

si tu as une baisse de la fréquentation mais que celle-ci se densifie dans certains points au détriment de nombreux secteurs, la surfréquentation peut être toujours ressenti eet constatée malgré la baisse : pour moi c’est le cas au Mont Blanc
au Mont Blanc tu as de plus en plus de segmentation spatiale, de contraste entre des coins fréquentés et des coins délaissés, beaucoup de courses fréquentées avant sont tombées et de nouvelles à la mode suscitent un engouement impressionnant (contamine grisolle, couloir tour ronde etc…)

en fait plus que la baisse est plus important de savoir la répartition de cette baisse.

ex La France (qui progresse un peu en population) à 108 hab/km2 en densité brute soit deux fois moins que l’Angleterre, quatre fois moins que la Hollande…or l’habitat en France est l’un des plus groupé et plus dense d’Europe : la densité nette des habitations est largement supérieur à 108 autant que la densité nette des espaces non habités est largement inférieur à 108…la France est un pays de contrastes qu’il y ait augmentation ou baisse de population suivant les régions.

Posté en tant qu’invité par oli974:

Non, je vais surtout en Italie (Viso, Val Pellice, Val Po, Val Maira, Stura…)
et en Ubaye.
Cette année, je suis allé dans le Queyras, un peu trop fréquenté pour la rando mais très tranquille pour une escalade de montagne.

J’ai rarement vu plus d’une cordée dans les parages.

Pour le MB, je me doute qu’il y a des coins tranquilles.
En fait, je ne vais pas là-bas pour plusieurs raisons: moins de beau temps, moins de petits villages sympas, plus de grosses stations, de grosses infrastructures, de monde globalement…

Cela dit, en revenant , j’ai vu la Meije et il faut reconnaître que le Nord possède les hautes montagnes aux glaciers magiques et j’ai un bon mais lointain souvenir de la dent Paraché et de la grande Casse.

Il faudra que je redécouvre les majestueuses montagnes du nord…

Posté en tant qu’invité par Hugues:

C’est vrai que j’ai été surpris en Juillet dernier (après le 14 pourtant) de voir si peu de monde dans les 3 refuges du Valais où j’ai passé une nuit. Je dois dire que ça ne m’a pas déplu, loin de là, préférant comme beaucoup la tranquilité à la foule.
Je pense qu’effectivement la fréquentation estivale de la hte montagne est plutôt en baisse (à confirmer quand même) sauf sans doute les grands classiques (Mt-Blanc, Ecrins, Cervin,…), mais j’avoue que ça ne me chagrine pas vraiment, au contraire. Je ne suis absolument pas pour attirer à tout prix le plus de monde possible en hte montagne vu que c’est un milieu fragile et que la sur-fréquentation y compris sur des itinéraires autres que celui de la vn du Mt-blanc est plutôt source de dangers et de désagréments.
J’expliquerai cette éventuelle baisse de fréquentation estivale par le fait que le ski de randonnée s’est beaucoup développé depuis 15-20 ans. Maintenant de plus en plus de monde va en hte montagne au printemps, beaucoup de refuge sont maintenant gardés à cette saison alors qu’auparavant, ils ne l’étaient qu’en été. Certains itinéraires sont désormais sans doute plus fréquentés skis aux pieds que chaussés de crampons. La pratique de la cascade de glace en hiver s’est également fortement développée.
Bref cette baisse de fréquentation estivale n’est elle pas simplement une adaptation au réchauffement climatique ? car il faut bien se rendre à l’évidence que désormais les conditions en été sont de moins en propice à la pratique de la hte montagne, beaucoup d’itinéraires autrefois neigeux jusqu’en Août sont désormais souvent un mélange infect de glace et de caillasse dès début juillet si ce n’est plus tôt (en Oisans notamment). Ce qui fait que les rares course de neige accessibles en été se résument de plus en plus aux classiques telles le dôme de écrins, la vn du Mt-blanc…

[%sig%]