Sous-fréquentation estivale de la montagne : le vrai problême!

Posté en tant qu’invité par mush69:

avez vous pensé aux problèmes financiers ?
de plus en plus de corporations en montagne veulent gagner leur salaire annuel sur 2 ou 3 mois ; cela induit une augmentation des prix que peu de familles peuvent supporter et réduit d’autant la fréquentation.

Posté en tant qu’invité par Gaston:

Tu fais il me semble beaucoup d’observations pertinentes.
Augmentation du ski de rando : c’est manifeste et je m’en réjouis
Augmentation de l’alpinisme hivernal, cascades, goulottes au printemps : c’est vrai également, mais quand même assez marginal
Réchauffement = impossibilité des classiques engagées à partir de mi juillet voire début juillet : c’est vrai aussi, mais concerne quand même peu de monde

Par contre, le réchaufement voudrait aussi que les villégiatures d’altitude soient plus recherchées : fraicheur la nuit. Quand il fait + de 35° en plaine ou sur la cote, on devrait rechercher des lieux où la journée, à l’ombre, on en reste à 25°;
Et toutes les acivités de « grande randonnée » sont également largement à la baisse.

J’ai l’impression que les « passionnés » de l’alpinisme existent toujours, mais ils prartquent plutôt l’hivers, le printemps, en expé, mais de moins enmoins l’été dans nos massifs.
Mais les alpinistes ne sont pas bien nombreux.

Par contre, les autres pratiquants, grands randonneurs en particulier, ainsi que les familles, viennent de moins en moins en montagne l’été

Hugues a écrit:

C’est vrai que j’ai été surpris en Juillet dernier (après le 14
pourtant) de voir si peu de monde dans les 3 refuges du Valais
où j’ai passé une nuit. Je dois dire que ça ne m’a pas déplu,
loin de là, préférant comme beaucoup la tranquilité à la foule.

Posté en tant qu’invité par Gaston:

C’est sur !
A considérer également

mush69 a écrit:

avez vous pensé aux problèmes financiers ?
de plus en plus de corporations en montagne veulent gagner leur
salaire annuel sur 2 ou 3 mois ; cela induit une augmentation
des prix que peu de familles peuvent supporter et réduit
d’autant la fréquentation.

Posté en tant qu’invité par oli974:

mush69 a écrit:

avez vous pensé aux problèmes financiers ?
de plus en plus de corporations en montagne veulent gagner leur
salaire annuel sur 2 ou 3 mois ; cela induit une augmentation
des prix que peu de familles peuvent supporter et réduit
d’autant la fréquentation.

Pb d’argent?

Ben, moi je vois pas mal de randonneurs payant la forte somme à des sociétés comme Visage-Voyage, ou Terre d’Av.

D’ailleurs ça me sidère, de voir des jeunes prêts à payer pour n’avoir rien à faire:
juste marcher(souvent avce un petit sac, le reste est porté par un âne), manger, dormir…

Pourtant c’est pas trop compliqué d’organiser soi-même une rando dans un coin comme le Queyras.

Je ne pense pas être exceptionnel, mais à 18 ans, je faisais ma première grande rando d’un mois avec tout le barda et surtout hors des sentiers battus.

Faire appel à ce genre d’organisme, je veux bien pour le Haut Atlas, mais sinon…

Le pire, c’est que la plupart ne semblent pas pressé d’apprendre pour un jour partir
sans guide.

Ils semblent vouloir demeurer dans cet assistanat béat… Pfff!

Bref, de l’aventure machée, encadrée, sans initiative et sans risque…

Peut-être à l’image de notre société assistée, aveulie et moutonnière.

Enfin, je suis peut-être trop pessimiste aujourd’hui!

Posté en tant qu’invité par Francois:

Pourquoi la sous-fréquentation estivale est-elle un problème?

Et d’ailleurs, y a-t-il une « norme » pour la fréquentation de la montagne?

Posté en tant qu’invité par papy_ours:

c’est un problème pour les gens dont les revenus dépendent du tourisme

mais ce n’est certainement pas un problème pour moi qui, égoïstement - avouons le - , préfère un zeste de solitude à un grand bol de foule !

c’st sympa de rencontrer des gens en montagne mais ces rencontres c’est un peu comme les épices en cuisine : si y a en a trop, ça masque le reste et ça devient indigeste !

Posté en tant qu’invité par laurent13:

Gaston a écrit : « Par contre, les autres pratiquants, grands randonneurs en particulier, ainsi que les familles, viennent de moins en moins en montagne l’été »

Bizarre, étonnant, je croyais que la rando était le sport le plus pratiqué des Français ?

J’ai eu une discussion la dessus et une hypothèse ne serait elle pas que les logements ne sont pas adaptés ? (appart des stations de ski, très moches en été alors que dans d’autres massifs comme les dolomites il y a de superbe chalets d’alpage…)

Peut être n’a t on pas su rendre certains itinéraires de grande randonnée suffisamment « mythiques » (excepté le GR20) pour que la fréquentation s’érode à ce point ??

Posté en tant qu’invité par DaF:

On peut faire de la rando ailleurs qu’en montagne…

Posté en tant qu’invité par rapha:

oli974 a écrit:

Faire appel à ce genre d’organisme, je veux bien pour le Haut
Atlas, mais sinon…

Et encore

heu c toi qui a rencontré mon frère et un de ses potes cet été en montagne

Posté en tant qu’invité par oli974:

Heu, il s’appelle comment ton frère?

Posté en tant qu’invité par Clouzis:

Attention à la tentation de « l’alpiniste solitaire et bienheureux »

Il est clair que si le nombre d’alpinistes est en chute et que les générations ne sont pas renouvelées, ce sport risque de péricliter.

C’est comme dans les populations animales, s’il n’y a plus assez d’individus pour assurer le renouvellement et la diversité génétique, l’espèce dégénère et s’éteint…

La pratique de la montagne n’est-elle pas déjà en train de dégénérer ?

Et puis être nombreux à pratiquer le même sport, à partager les mêmes valeurs, c’est aussi avoir plus de poids face aux instances décisionnaires.
Peut être le lobby des alpinistes (et des montagnards en général) aurait été plus fort, aurait-on pu éviter certains aménagements sauvages de la montagne…
Aurait-on pu aussi promouvoir et réactualiser d’autres itinéraires que les classiques sur-fréquentées qui donnent une bien piètre image de notre sport !

Plus de pratiquants ne doit pas être perçu comme un frein au développement de ce sport mais comme une chance pour mieux l’organiser et le rationaliser.
(Si seulement, en premier lieu, on avait une seule fédération dans laquelle on se reconnaisse pour nous représenter… Mais c’est un autre sujet ….)

Il faut faire adhérer un maximum de gens aux valeurs de la montagne.

Je suis sur qu’on y gagnerai à avoir plus de pratiquants, mais « bien éduqués », plutôt que de simples consommateurs comme on trouve aujourd’hui ! non ? C’est évident ! Notre montagne n’en serait que plus belle et préservée…

Personnellement, je souhaite faire découvrir la montagne à un maximum de gens, leur faire partager ses valeurs et leur faire prendre conscience de leur environnement. Je me dis que si j’arrive à leur refilé le virus, ils éviteront peut être de laisser leur papier gras sous une pierre, boycotteront les grandes stations ou iront chercher le pain à pied le dimanche matin…

Hum… J’aimerai être optimiste sur l’avenir…

Posté en tant qu’invité par Gaston:

laurent13 a écrit:

Bizarre, étonnant, je croyais que la rando était le sport le
plus pratiqué des Français ?

La petite rando, oui. les chiffres de la FFRP le prouvent.
Mais la grande rando, la rando-alpine se casse la gueule.

J’ai eu une discussion la dessus et une hypothèse ne serait
elle pas que les logements ne sont pas adaptés ? (appart des
stations de ski, très moches en été alors que dans d’autres
massifs comme les dolomites il y a de superbe chalets
d’alpage…)

Peut être n’a t on pas su rendre certains itinéraires de grande
randonnée suffisamment « mythiques » (excepté le GR20) pour que
la fréquentation s’érode à ce point ??

Celà peut être de bonnes raisons, effectivement, mais pas les seules.

Posté en tant qu’invité par Gaston:

On est fait pour s’entendre !

Posté en tant qu’invité par Gaston:

Francois a écrit:

Pourquoi la sous-fréquentation estivale est-elle un problème?

Clouzis a trés bien résumé infra la réponse à ta question.

Et d’ailleurs, y a-t-il une « norme » pour la fréquentation de la
montagne?

Non, il n’y a pas de « norme ».

Posté en tant qu’invité par oli974:

Bravo pour la vision humaniste!

Tant que la montagne ne croule pas sous le monde…

Cela étant, le réchauffement, s’il se confirme, risque de changer le visage de la montagne et donc de la pratique de l’alpinisme.

Dans les Alpes, pas mal de courses estivales se perdraient considérablement, faute de neige ou de glacier.

Il serait plus difficile, car 1 course en mars, d’une part, c’est moins à la portée du citadin lointain, d’autre part, les conditions sont bien plus rigoureuses…

Seuls les alpinistes du coin pourraient faire évoluer leur pratique: moins d’alpi l’été, plus d’alpi les autres saisons.

.

Sous les tropiques, à terme, les courses glaciaires s’amenuiseraient:

Le Kili fond vite, de même que bcp de glaciers en Amérique du Sud sont en régression, ce qui les rend au reste dangereux actuellement.

Posté en tant qu’invité par typloum:

La Meije, c’est le 38 ou le 05 ? En tout cas le 05 est un dpt fabuleux en ce qui concerne le nombre de petites communes. Pas de grosses stations. Rien a voir entre la Grave et Chamonix. J’espère que La Grave restera telle quelle (en taille)

Posté en tant qu’invité par rapha:

oli974 a écrit:

Heu, il s’appelle comment ton frère?

ariel

Posté en tant qu’invité par rapha:

oli974 a écrit:

Heu, il s’appelle comment ton frère?

ariel donc tu l’aurais rencontré au refuge des écrins et tu aurais été avec une fille de besançon. si c’était toi en tout cas.

Posté en tant qu’invité par Catogan:

Eh non! j’étais dans le Queyras.

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Serre Chevalier, c’est tout de même les Htes Alpes, et puis que va-t-on faire des Orres d’ici dix ans s’il ne neige pas plus ?

Concernant la Meije, la majeure partie du site est en Isère, mais je préfère l’authenticité de La Bérarde à La Grave déjà plus touristique …