Ski de rando sans savoir skier

Posté en tant qu’invité par mouloud:

[quote=« Toto, id: 1293693, post:140, topic:117770 »]En tout cas on se marre bien sur ce post !

Entre le ski en pantoufles qui serait plus facile qu’avec des chaussures de ski, et les virages sautés conseillés pour tourner à l’arrêt sur du plat, c’est la révolution de la technique :lol: :lol:[/quote]
et tu n’as pas tout lu!: là c’est assez drole aussi :cool:
/viewtopic.php?pid=1584485

Indique nous ta technique pour tourner court en croutée dans du 15° (avec les ski cassant la croute et s’enfonçant de 5-10cm en dessous).

Je ne vois pas ce qui est drôle : je rapporte des faits.

[quote=Gruyere][/quote]
Ils sont nuls chez Scarpa, ils ont inventé une languette carbone pour durcir les lasers :lol: :lol: :lol: :lol:

La dernière édition du « guide pratique pour mieux skier » de G Joubert est de 2008 !
Et intègre evidement toutes les évolutions antérieures.

Et Joubert est incontestablement le meilleur pédagogue « grand public » qu’on ai jamais eu en France …

Vous avez dit n’importe quoi ? !!!

Posté en tant qu’invité par Toto:

[quote=« Bubu, id: 1293711, post:142, topic:117770 »]

Indique nous ta technique pour tourner court en croutée dans du 15° (avec les ski cassant la croute et s’enfonçant de 5-10cm en dessous).[/quote]

Ben à l’arrêt sur terrain plat, je fais une conversion, comme à peu près tout le monde je pense (j’ai pas fait rugby et parachutisme moi :lol: )

Et si j’ai un peu de vitesse c’est stem, parce que le virage sauté, je n’y arrive pas si il n’y a pas un minimum de pente. Mais je n’ai pas la prétention de donner des cours de ski, ce n’est peut-être pas l’idéal mais ça marche. Et ça me semble une technique couramment pratiquée, bien plus que :

J’aimerai bien voir comment on peut faire çà autrement qu’à l’arrêt complet, et sur du plat, c’est plus pour frimer qu’autre chose :stuck_out_tongue:

Autrement Gruyère tu as tort et fraisons sur les blessures, mais c 'est pas d’aujourd’hui ; avec les chaussures rigides ce sont effectivement les genoux qui trinquent.
Mais avant les rigides, les skieurs dégustaient autant … aux chevilles !

A 14h, un dimanche tu devrais skier dans les faits!

je confirme, même très très . :wink:

Le stem implique le dérapage, et tu veux faire du dérapage dans la croutée, mais bien sûr… En réalité, c’est en mode ski de fond : on lève un ski pour le reposer avec un certain angle, et en répétant cela progressivement on tourne, mais ça fait un grand virage (faut de la place).
Mais j’ai bien précisé : faire un virage court, par exemple pour éviter un arbre en forêt. Et sans s’arrêter pour faire une conversion bien sûr, sinon ce n’est plus ski !
Et donc la technique pour faire un virage court en croutée de rêve (et les enchainer tous les 3m par exemple) est le virage sauté. C’est sûr ça ne ressemble pas à grand chose, et c’est physique, mais c’est plus rapide que de s’arrêter au taquet tous les 3m pour faire une conversion (car l’arrêt en croutée n’est pas facile non plus donc moins on s’arrête, moins on risque la chute).
Une autre solution est d’avoir des skis assez larges pour ne pas passer sous la croute.

@ Gruyère : Le problème si tu n’as pas des chaussures un minimum rigide, c’est que tu ne mets aucune pression sur le ski, ce qui empèche les cares du ski de couper la neige. Donc aucun contrôle si tu veux tourner.
En skie de rando, tu as effectivement différents modèles, qui seront plus ou moins rigide, mais tous le monde s’accorde à dire qu’une chaussure rigide et progressive permet un meilleur ski qu’une chaussure molle.
Si tu veux on ira une fois en station et tu me montrera ce que ca donne, mais je suis à peu près certain que tu serais plus efficace avec des chaussures bien serrées.
dispo mercredi ? (il ferra beau)

Posté en tant qu’invité par Toto:

[quote=« Bubu, id: 1293911, post:149, topic:117770 »]

Le stem implique le dérapage, et tu veux faire du dérapage dans la croutée, mais bien sûr… En réalité, c’est en mode ski de fond : on lève un ski pour le reposer avec un certain angle, et en répétant cela progressivement on tourne, mais ça fait un grand virage (faut de la place).
Mais j’ai bien précisé : faire un virage court, par exemple pour éviter un arbre en forêt. Et sans s’arrêter pour faire une conversion bien sûr, sinon ce n’est plus ski !
Et donc la technique pour faire un virage court en croutée de rêve (et les enchainer tous les 3m par exemple) est le virage sauté. C’est sûr ça ne ressemble pas à grand chose, et c’est physique, mais c’est plus rapide que de s’arrêter au taquet tous les 3m pour faire une conversion (car l’arrêt en croutée n’est pas facile non plus donc moins on s’arrête, moins on risque la chute).
Une autre solution est d’avoir des skis assez larges pour ne pas passer sous la croute.[/quote]

Bien sur, mais quand il n’y a pas assez de pente, le virage sauté, j’y arrive pas…
Ce que je fait, c’est les virages en chasse-neige et les traversées skis parallèles. Je croyais que c’était çà qu’on appelait le stem, mais bon, j’ai pas appris à skier dans les livres, alors je n’utilise peut-être pas le terme exact.

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y’en a :cool: bon, ok aidés par leurs skis qui survolent la croûte, mais ça fait pas tout quand même

Stem/chasse-neige c’est la différence entre dérapage (ski à plat) et le freinage (la care intérieur qui accroche la neige)
On appelle parfois aussi le stem « chasse-neige glissé », par opposition au « chasse-neige freiné » traditionnel.

Non, les dieux vivant arrivaient à skier avec les spatules sous la croute. A l’époque des allumettes droites de plus de 2m. :cool:

C’est pas du jeux avec les fats.

Dans la vraie croute ce n’est pas possible, on croise les skis immédiatement.

Ca dépend quelle croute. Avec une croute d’1cm sur 10cm de face plane sur fond dur, pas de problème. Avec une croute basse densité de 10cm sur 30cm de poudre tassée, je demande à voir. Je connais une croute qui résiste même aux fat et aux surfs. C’est rare, faut en profiter quand on en trouve ! :slight_smile:

[quote=« Krist@f, id: 1294083, post:155, topic:117770 »]Non, les dieux vivant arrivaient à skier avec les spatules sous la croute. A l’époque des allumettes droites de plus de 2m. :cool:

C’est pas du jeux avec les fats.[/quote]

Putain c’est vrai … Je crois me souvenir qu’on faisait ça en godille (hyper serré, finalement tu avais un peu de portance … bonjour l’indépendance des jambes ) . Ou alors presque tout droit à fond dans la pente, genoux serrés et chevilles collées, en arrière à mort pour te freiner, à faire d’immenses virages!

ayé c’est parti pour les souvenirs d’anciens combattants de la croûte :rolleyes:

C’est ce que j’appelle la technique « monoski » : imiter un monoski avec des skis. C’est la méthode que j’ai utilisée pour réussir mes première godilles en profonde avec des skis droits * (je savais déjà en faire en monoski justement). En améliorant/compliquant cette technique et en l’adaptant aux différentes neiges, on obtient les divers techniques de godilles classiques.

Normalement il n’y a que des survivants. Les autres sont passés au surf :smiley:

  • C’était le 6 novembre 1999 à l’Aiguille de Laisse.

Je te parle de skieurs qui avaient un touché de neige, pas seulement de personne s’accrochant à leur fats quand ça tourne. :cool:
Je rigole mais à l’époque, c’était beaucoup plus technique pour faire du hors piste et notamment en grande courbe.
Mais actuellement, ça va beaucoup, beaucoup plus vite, ça tourne nettement moins et ça saute beaucoup plus. Aurélien Ducroz et ses collègues sont impressionnants.

Ce n’est vrai que pour la godilles (petits virages), et encore ça trouve vite ses limites avec les changements de neiges. Il était préférable d’utiliser l’impulsion d’un virage pour sortir les skis de la neige et enquiller le virage suivant.
En grande courbe, il fallait venir du géant.
C’est pour cette raison que les skieurs de rando faisaient essentiellement de la godille.