Ski de rando sans savoir skier

#1

Je pratique l’escalade, la rando et peu à peu l’alpi. En hiver, pour les approches, je me suis tournée naturellement vers les raquettes car je n’ai qu’un tout petit niveau en ski en station (et aucune experience en ski de rando).
Le ski de rando m’attire beaucoup mais voilà, d’après ce que je comprends, pour faire du ski de rando, faut déjà savoir skier (descendre je veux dire…). Autrement dit « bouffer de la station ».
Or, il me semble que lorsqu’on débute, on pourrait trouver des petites randos où les pentes (tant en montée qu’en descente) sont faibles et donc apprendre à descendre en même temps qu’on apprends à monter…
Tout ceci pour éviter les coûteux séjours en station pour apprendre à descendre… et se geler sur les remontées mécanique (ce que je trouve tout à fait absurde)

Question : ai-je tord (donc si je veux faire du ski de rando, je dois absolument apprendre à descendre d’abord)
Question 2 : existe-t-il des stages de ski de rando sans pré-requis sur le niveau en ski de piste ?

#2

Je teste le ski de rando dimanceh je te dirai lundi.

J’ai à mon actif l’équivalent d’un mois de ski de piste en 3 ans, donc on verra bien ça poura pas être pire que ma première journée de ski de piste.

J’avais fait un sondage sur la question et visiblement c’est pas si farfelu que ça de commencer directement par le ski de rando.

Enjoy.

#3

le principe c’est de skier, et donc au début de prendre des pelles. tu en prendras plus en rando (fatigue de la montée, neige pas préparée et changeante…) que sur une piste (boulevard sans aspérité, tout fait pour te faciliter la vie).
à part ça, je vois pas de différence, et je comprend pas pkoi on pourrait pas commencer en rando. tt est affaire de motivation.

l’argument de la sécurité c’est des conneries. il faut bien sur pas être stupide, et pas faire un truc long, loin de tout, engagé,…

#4

Posté en tant qu’invité par jayjayemr:

si tu es vraiment débutant, prends toi au moins un jour de ski dans un petite station pas chère pour pouvoir essayer beaucoup de descentes, avevc beaucoup de chutes.la rando montre ses limites en vitesse de progression car le terrain peut être difficile, la montée fatiguante. Pouvoir commencer sur une verte 2 ou 3 fois avant de passer à bleu et rouge te permettra d’appréhender mieux la pente. et le lendemain à fond ne rando.

#5

j’ai fait le mont blanc a skis avec une fille qui chaussait des skis pour la 3ème fois de sa vie (les deux précédentes en rando aussi)

#6

Posté en tant qu’invité par la baltringue:

j’ai personnellement appris essentiellement en rando ( après 15 j sur 2 ans de piste )

C’est plus difficile que sur piste, car la neige est moins bonne en rando : de la croute, du carton, de la neige gelée, de la poudre ( au début tu ne sais pas skier la poudre, tu comprends pas pourquoi les gens aiment ça ) alors qu’en station c’est damé.

Mais comme le ski de rando est addictif, tu y retournes vite et tu progresses. Maintenant je passe partout ( mais j’ai un style de merde, typiquement skieur de rando… )

Cela dit, avec les skis actuels (>80mm au patin ) c’est plus faciles, moi j’avais des trucs droits de 65 mm au patin et c’était pas la joie

#7

Bien sûr mais l’intérêt d’apprendre en station c’est entre autres :

  • d’avoir généralement de la neige plus facile car damée, avec des pistes adaptées aux débutants
  • de pouvoir faire beaucoup de descente dans la même journée (en rando, le « volume » est bien plus faible)
  • d’avoir accès à des cours de ski
  • d’éviter la fatigue de la montée qui va impacter sur les capacités à la descente, surtout pour un débutant qui n’a pas un gros entrainement
  • de pouvoir arrêter rapidement quand on est fatigué, alors que même sur une petite rando, on peut pas s’arrêter avant d’être arrivé en bas…

Bref commencer à skier en rando c’est possible mais la progression sera plus lente voire plus limitée (cf. remarque de la baltringue sur son style :stuck_out_tongue: ).

#8

c’est ce que je dis. tout est possible, tt dépend de la motivation.

#9

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#10

Mais copain ètaient mort de rire je skiais mieux dans la poudre que sur la piste.

Mon explication c’est que comme j’avais peur je me tenais plus en arrière.

Si non ce que je trouve difficile en fait c’est passé d’une qualité de neige à l’autre.

Par exemple passer du damé à la poudreuse la dernière fois j’ai fini à plat ventre avec de la neige dans le nez et les oreilles.

#11

Certes.
Mais, il est communément admis qu’on apprend mieux à skier sans se fatiguer à la montée, avec des personnes connaissant les règles de l’art et avec du matériel adapté au ski (à la descente).
Néanmoins, il n’y a pas besoin de savoir skier pour faire de la rando. Il suffit d’arriver à descendre.

#12

[quote=« ptetbenquoui, id: 1291593, post:3, topic:117770 »]le principe c’est de skier, et donc au début de prendre des pelles. tu en prendras plus en rando (fatigue de la montée, neige pas préparée et changeante…) que sur une piste (boulevard sans aspérité, tout fait pour te faciliter la vie).
à part ça, je vois pas de différence, et je comprend pas pkoi on pourrait pas commencer en rando. tt est affaire de motivation.

l’argument de la sécurité c’est des conneries. il faut bien sur pas être stupide, et pas faire un truc long, loin de tout, engagé,…[/quote]
+1
Tu peux passer presque partout dans toutes les neiges avec le bon vieux stem bien glissé, bâton intérieur bien planté, pas besoin de plus pour commencer. On a inventé le ski tout terrain bien avant les remonte-pentes !!!
Autrement, conversion et tournant sauté sont les deux mamelles du skieur de montagne :smiley:

Ceci dit, en club il y a des chances qu’on t’envoie une semaine en stage piste à l’UCPA, ou au moins un ou deux WE en sortie piste collective orientée préparation à la rando. Ça dépend où tu es et avec qui tu veux sortir ensuite.

J’ajoute que le plus difficile est d’apprendre à s’avancer assez pour que la perpendiculaire du centre de gravité tombe bien sur les chaussures malgré le poids du sac, car le gros défaut à la descente est d’être trop en arrière en permanence, les skis accélèrent, les talons accrochent et boum ! (Oui Bono, il est utile de prendre la position arrière pour lancer un virage parallèle, mais ensuite il faut revenir sur ses skis en tirant sur les abdominaux, sinon les skis se coincent en position droit dans le pentu, et c’est la gamelle !)

Se relever après une chute est la principale source de fatigue en fin de rando, surtout si c’est fréquent. Donc, ne pas hésiter à enlever le sac avant de se relever, on peut même s’appuyer dessus pour s’équilibrer, et ne le remettre qu’une fois bien réinstallé(e) sur ses skis, dûment rechaussés s’il y a lieu.

Voilà, bon ski sauvage, comme disent nos voisins et amis suisses :smiley:

#13

Évidement.

Mais, ça ne signifie pas qu’on sait skier. On arrive juste en bas en se faisant chier le moins possible.

Apprendre à skier en rando est similaire à apprendre à grimper en faisant de l’alpinisme. Ca rame sec et ça plafonne encore plus.
Néanmoins, il n’y a pas besoin de savoir skier pour faire de la rando. Il faut juste arriver à descendre.

Non. Il n’est jamais utile de se mettre en arrière. C’est juste un défaut classique du skieur de randonné. Parfois, on appui un peu plus sur son talon, mais on ne se met pas en arrière pour déclencher son virage.

#14

Virage sauté ? Il faut qu’il y ait un peu de dénivellé… Ce n’est pas forcement par là que l’on va commencer…

#15

voilà, c’est ça. On peut passer partout, même dans des trucs raides, en neige dure, sans pour autant être un bon skieur. personnellement je me sens incapable par exemple de prendre de l’angle et de glisser comme les mecs qui font du géant et qu’on croise parfois.

Revenons sur le point de vue financier : vu le prix du matos actuel ( je cherche à changer mes chaussures et j’hallucine en 4 ans sur l’évolution des prix) pas sur que ce soit moins cher de faire de la rando que quelques journées de piste. pour débuter. Tu trouveras des loc moins chères.

#16

Posté en tant qu’invité par fredo25:

Dans les grande station il y a (avais?) des remontées gratuites (petit télésiège ou téléskis). ça peu suffire pour ne faire que l’apprentissage.
Sinon une micro station (3-4 remontées) la journée n’est pas trop cher (et pas trop de monde, encore que ça dépend ou).

#17

Bah moi je te le déconseille.
Ou il alors faut que t’aies une grosse grosse motivation et le physique qui va avec !
Si tu veux éviter les remontées mécaniques (bien que je conseille fortement de faire quelques journées dans des petites stations pas cher parfaites pour apprendre) tu peux au moins faire un peu de ski de fond pour commencer. Ca te fera travailler l’équilibre et la glisse si tu pars de zéro.
Si tu commences directement par le ski de rando tu vas avoir trop de choses à apréhender en même temps : maîtriser ta descente, maîtriser les changements de neige, des itinéraires souvent bien plus compliqués qu’une piste de ski (c’est pas dur) bien que ce soit des sorties de ski de rando faciles. Bref, c’est comme apprendre le chinois et le russe en même temps, c’est possible mais c’est pas facile…

#18

Si tu peux descendre une rouge autrement qu’en chasse-neige (en stem par exemple) et si possible en restant sur les skis tu peux faire du ski de rando en choisissant bien tes sorties. Attention, tu vas en baver au début, il faut un peu de temps avant d’y prendre du plaisir. Quelques journées en station te feront progresser, ce n’est pas toujours évident de skier correctement à la descente en rando quand on a les jambes lourdes après la montée. La station permet de faire beaucoup de descentes dans de bonnes conditions.
Je ne sais pas dans quel coin tu es mais tu peux peut être trouver une petite station pas chère, du côté d’Annecy il y a le Semnoz par exemple.

#19

je veux dire avancer ou reculer la perpendiculaire du centre de gravité de façon dynamique, en évitant de se laisser coincer en position trop avant ou trop arrière. Le recul permet une accélération qui peut aider au lancement du virage selon les conditions de neige (ex type, le virage « essuie-glace » en neige épaisse) mais je suis d’accord qu’il ne faut pas en abuser.

ça se fait très bien sur un terrain plat ou peu pentu, notamment en neige croutée ne permettant pas un virage glissé

#20

A noter que la problématique n’est pas seulement « station » versus rando.
Le moniteur, ou l’homme de l’art avec ou sans diplôme, sachant t’observer, te corriger et t’expliquer les bonnes pratiques est également un élément critique de la progression.
Idem pour le matériel.

C’est difficile de ré-inventer l’eau chaude dans son coin. :cool:
Mais, il n’y a pas besoin de savoir skier pour faire de la rando. Il faut juste arriver à descendre.