S'égarer en montagne, un passage obligé ?

Perso, je préfère rester sur les arêtes - pour la visibilité:

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Ce serait perdre un peu d’aventure dans cette montagne sauvage anthropisée. Ou sauvagement anthropisée, je ne sais plus, çaa dépend des jours.

Il en est de l’orientation comme de la nivologie, il faut rester modeste. J’aurais toujours l’exemple de Sivardière (ancien directeur de l’ANENA) et de Bolognési (nivologue, formateur et auteur de livres sur le sujet) qui se sont fait prendre ensemble dans une avalanche.

Je suis qualifié pour te faire un cours magistral sur l’orientation le samedi et je peux m’égarer le dimanche, je n’en serai pas choqué. L’orientation garde heureusement sa part d’incertitude. Il ne faut pas croire que parce qu’on n’a pas de GPS on ne peut pas retrouver son chemin dès lors qu’on s’est égaré.

Je suis bien d’accord avec toi, mais c’est tout de même bien plus complexe voir hasardeux (je trouve) avec carte/boussole surtout quand on ne maîtrise pas bien le sujet ; je suis conscient que le GPS restera pour certains dans la rubrique « l’orientation pour les nuls » mais c’est tellement facile de le mettre en marche (même au fond du sac) enregistrer la trace, pour en cas de besoin, le ressortir et revenir sur cette dernière avec une précision de quelques mètres ; y compris par jour blanc sur la neige.
Ce qui ne change en rien la préparation de l’itinéraire la veille

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« …On m’a toujours dit que quand on se perd en montagne, […], il fallait piquer dans la pente « au mieux »… ».
C’est ce que j’ai tenté qq fois dans les maquis méditerranéens … en short…:pleading_face:

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Je te rassure, faire le sanglier hors des maquis méditerranéens n’est pas toujours très heureux non plus :wink:

Dans les maquis méditerranéens j’ai toujours pas trouvé la bonné méthode à part viser l’endroit le moins épineux à 1m à la ronde tout en essayant de garder globalement un cap. Par contre l’avantage c’est que le brouillard est rare.

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Pour moi l’orientation par l’observation (= sans GPS) fait partie de nos activités où il ne s’agit pas nécessairement d’être efficace pour se déplacer en montagne mais d’avoir des règles qu’on veut proche du milieu naturel ou du moins traditionnelles. Si il fallait être efficace pour monter à ski de rando on utiliserait autant que possible les remontées et on descendrait sur les pistes, en escalade on tirerait aux clous sans vergogne, etc. Pour l’orientation c’est pareil, il est quand même plus satisfaisant, quitte à parfois s’égarer, d’utiliser ses sens et des instruments basiques plutôt que d’avoir un instrument qui nous dit immédiatement « vous êtes là, et si vous voulez aller là c’est par là »

« Randonnée » et l’anglais « random » ont d’ailleurs la même étymologie

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hum …
à Marseille peut être
en Corse, c’est moins sur

On dit que la Corse, c’est différent.

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exact
:wink:
la ligne droite est alors très loin d’être le chemin le plus court

Oui mais voilà !! sa continuerai à s’appeler du ski de piste
Pour le reste tout est une question de priorité !! on peut prendre du plaisir, avec en général pas mal de fierté, à trouver son chemin grasse au triptyque carte boussole et altimètre ; ou bien on peut randonner l’esprit plus serein avec un matériel plus moderne.
Tout comme pour le ski, c’est vachement plus drôle et gratifiant de s’en sortir avec des planches en bois de deux mètres de long et soixante-cinq millimètres de large, sans carre bien sûr
Ou bien navigué au sextant et aux étoiles
Ou faire du vélo en montagne avec un deb de vingt kilos sans pouvoir changer de démultiplication
Ou faire fonctionner C2C avec des télégraphes optiques (de Chappe)
Ou bien il reste encore le système petit poussé et ces petits cailloux, mais le pauvre il ne devait pas habiter en montagne

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On peut aussi randonner l’esprit totalement serein avec carte, boussole et alti. Personnellement ça ne m’a jamais stressé.

Quelques détails ici

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t’as un vieux bidule alors, les tel. font tous boussole maintenant.
Y’a l’alti du GPS, c’est plus précis (en erreur absolue) qu’un baro. Un baro c’est bien pour enregistrer un dénivellé.

La version article :

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…et les prévisions météo fiable à la journée dans notre beau pays.

Demain matin je part avec ma carte, ma boussole, mon GPS qui joue très bien son son rôle de boussole et d’altimètre, et demain après-midi, si je ne suis pas perdu :thinking:, vu la météo !! la carte pourra me servir de cape un petit moment :man_shrugging:

j’ai pratiqué la plongée sous-marine pendant pas mal d’années, si je devais recommencer je me demande ce que dirait mes collègues :joy: en me voyant débarqué avec ma vielle Fenzi , mon vieux profondimètre à capillaire et mes tables de calcul pour les paliers !! pourtant c’est tout un art surtout pour les plongées en altitude ou successives/consécutive

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Vous êtes tous bcp plus expérimentés que moi, qui ne sais pas (trop) lire une carte et n’ai pas de boussole. En plus je suis une femme, je n’ai donc que mon couteau pour m’en sortir
Alors loin de moi l’idée de donner des leçons à quiconque
Je suppose qu’on parle de chemins non tracés car là même avec du brouillard, on peut revenir sur ses pas?
En ce qui me concerne le brouillard est ma hantise, je scrute bien la météo avant de partir (merci meteoblue) et le ciel pendant la rando. Si je pars dans un endroit que je ne connais pas et que je sais ne pas être facile d’accès, je choisis une journée où la météo est favorable
J’espère ne jamais être dans le brouillard, mais si jamais je pense que je reviendrais en arrière avec le trackback de ma montre. Est-ce absurde ?

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