S'égarer en montagne, un passage obligé ?

Avant le GPS personne ne se trompait de chemin à cause du GPS

tu te trompes pas de chemin à cause du GPS, tu te trompes de chemin car tu sais pas lire la carte de ton GPS.
Ce qui est la même chose avec une carte papier du coup.

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En effet… La digression a été isolée.

C’est sur un document de la fondation Petzl
(Accidentologie des sports de montagne - 2014)
randonée accident 1 randonee accident 2

le graphique est en nombre absolu j’imagine ?
Ça n’existe pas en rapport pratiquant / accident ? C’est peut-être juste qu’il y a beaucoup plus d’hommes seuls qui randonnent que de femmes seules.

En tous cas le graphique montre que les jeunes savent mieux se servir d’un GPS que les vieux :innocent:

ou que les vieux sortent plus et avec moins de monde (en semaine)

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ou qu’ils se font plus mal quand ils tombent, ou que leur vue a baissée et qu’ils ne voient pas où ils posent les pieds ect…

Il doit y avoir une explication sur ce qui surexpose les hommes ( tendance à la prise de risque ? )

avoir une femme qui reste à la maison avec les enfants ? :thinking:

De plus de 50 ans ?
Les explications sont plus complexes.
.

les enfants restent longtemps à la maison maintenant :innocent:

Mais c’est génial!

Les MULs promeuvent la randonnée hors sentier et en solitaire .
Les hommes dans ce type de pratique y sont très majoritairement représentés.
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accident voiture
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La population carcérale est composée en très grande majorité d’ hommes (ils représentaient 96,3 % des détenus en mars 2007).
Au 1er janvier 2016 , d’après le ministère de la Justice, les femmes représentaient 3,5 % des détenus.
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Balle au centre ! J’envoie du lourd :wink:!
Je cite : « la place faite au risque et à la prise de risque est indissociable de la culture dans laquelle elle prend sens [Douglas, op. cit.] et de la production des rapports sociaux de sexe [9]. Le risque est à la source des valeurs pour lesquelles les individus et les groupes se forgent une identité. « À travers le risque que je prends se mesure la valeur que j’attache à ce pour quoi j’accepte de prendre des risques » [Ewald, 1998 : 43]. L’identité sexuée est aussi partie prenante dans les prises de risque. Nicolas Penin montre bien que la masculinité des pratiques sportives les plus engagées est une tendance lourde. Peu de femmes investissent ces sports, et lorsqu’elles le font c’est sous une forme souvent moins engagée. Dans ces espaces de pratique, les femmes se retrouvent alors face à une véritable domination masculine [Bourdieu, 1998] dont l’acceptation détermine leur intégration. Toutefois, l’auteur remarque qu’il serait plus juste de parler de domination virile plutôt que de domination masculine, dans la mesure où les valeurs viriles socialement construites dans le rapport aux risques s’imposent aussi bien aux hommes qu’aux femmes. Le lecteur ne sera donc pas surpris d’apprendre que le sexe du risque est masculin et se félicitera de voir que, malgré une large présence des hommes dans ce numéro, les femmes n’en sont pas absentes »

https://www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2006-4-page-581.htm

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on peut avoir accès aux données brutes ?
ces chiffres me paraissent bizarres

un petite recherche avec « Accidentologie des sports de montagne 2014 »

Mon téléphone ne fait pas boussole et n’a pas d’alti barométrique

La montre offerte pour ses 26 ans ( et demi) à Mollotof et qu’il revend en douce pour une bouchée de pain si :sweat_smile:

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On m’a toujours dit que quand on se perd en montagne, mise à part l’utilisation de la bite et du couteau (mais généralement je n’en emporte qu’un sur les 2), il fallait piquer dans la pente « au mieux », trouver un ruisseau ou ce qui y ressemble au fond du vallon, le suivre sans se mettre en danger, puis suivre le plus gros ruisseau dans lequel le premier se jette, et ainsi de suite, et qu’au bout d’un moment (2 jours par exemple ?) il y aura bien une trace de civilisation comme un sentier, un pont, une route, un hameau … Nos montagnes ne sont pas si sauvages, même si on souhaite le croire.

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Peut-être le jour où tu t’écrases en avions sans savoir où tu es.
Sinon, je te conseille qd-même la carte, c’est nettement plus facile !

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Lorsque tu fais une couse d’orientation (ou une rando), que tu as méticuleusement préparé ton itinéraire, que tu navigue avec ta carte (ou ton topo), ta boussole et ton altimètre sous le nez depuis ton point de départ, il n’y a pas de problème normalement !!

Mais quand tu sors ta carte et ta boussole une fois perdu dans le brouillard (trop tard), parce que tu pensais que !!! tu peux être bien loin de l’endroit ou tu devrais être, quelque foi même, dans un autre vallon, pour ne pas dire vallée et ne plus savoir (ou pouvoir) te situer sur la carte ; à partir de là tu es marron et il n’y a plus (à mon avis) que l’électronique qui pourra te donner une longitude et latitude voir altitude qui te permettrons de te situer sur le papier. Eléments très utile aussi pour les secours en cas de besoin quand on peut leur transmettre.
Pour l’anecdote et les champions de la topo, j’en ai vu un, un samedi nous faire un cours magistral sur l’orientation et se perdre le dimanche avec un groupe de personnes âgés, pas forcément bon marcheurs ; une affaire qui a failli très mal se finir, cette personne a d’ailleurs (parait il) arrêter toutes ces activités dans ce domaine !!!

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