oui, le grigri est toujours à la norme NF, heu…à la norme auto freinant et non autobloquant
Donc il faut toujours garder une main sur le brin du bas, tu as raison sur cela
Sécurité cours escalade enfant
Je me méfiais comme la peste des profs eps, il y en avait de très bons (et forts grimpeurs) et des très mauvais qui n’avaient vraisemblablement pas la spé escalade, j’ai vu des trucs similaires mais avec des tubes (et des huits qui étaient déjà déconseillés depuis longtemps…), en tant que client tu es en droit de demander au club les qualifications de l’encadrement ( dans les piscines il y a le nom et la qualification affichés) ça ferait du bien que se soit le cas en fédérations.
Ce n’est pas parce qu’on paye une adhésion et que l’encadrant est salarié qu’on est « client ». Si on raisonne comme ça, effectivement les bénévoles dans les associations vont bientôt être une espèce disparue (elle est déjà en voie d’extinction…). (et ça ne change en rien qu’il faut que l’encadrement bénévole ou pro soit à la hauteur du « job »).
Désolée pour le HS, mais ça me pique trop les yeux
L’enfant grimpe, le parent qui ne pratique pas paye donc quand on donne des cours payants via un prestataire rémunéré le terme client me paraît juste
Adhérent c’est pour les cours gratuits selon moi
Il s’entend des cours payants en plus de la licence, j’ai jamais vu un club qui donnait des cours enfants gratos
Ben si, les clubs qui ont des encadrants bénévoles (dans mon club c’est comme ça).
Je rajoute juste que les cours ne sont peut-être pas tout à fait gratuits (dans mon cas 25€/an, permettant de prendre en charge des frais lors des sorties).
Tant mieux et c’est rare, même en bénévole j’ai vu des clubs faire payer genre 50€/trim pour contribuer a payer le matos et les sorties
Dans mon club on a accès gratuitement aux murs d’escalade des gymnases qui dépendent de la mairie. Comme l’encadrement est bénévole, il n’y a pas de frais. Pour le matériel on arrive à acheter ce dont on a besoin avec diverses subventions.
Mais bien sur quand les jeunes font des sorties en salle commerciale, ils doivent payer leur entrée, et pour les sorties en falaise les frais de covoiturage.
En tant qu’initiateur alpi, et ancien responsable jeunes de mon club, j’ai encadré des jeunes bénévolement depuis plus de 10 ans. J’ai aussi discuté avec des BE.
J’ai toujours eu comme politique de responsabiliser les jeunes et de passer à l’assurage au réverso dès 8 ans. Plus petit, on l’a fait mais pas avec tous.
C’est un vrai casse-tête et un vrai problème de sécurité. Tu prends effectivement des risques…
Mais j’ai toujours voulu faire comprendre aux jeunes leur responsabilité, le sens de la cordée…
D’abord, pour 12 jeunes, nous étions souvent 2 , notamment en début d’année . Et même 3 pour les plus petits. Ensuite, j’ai toujours mis l’accent sur l’assurage, la sécurité le 1er trimestre.
La grimpe en tête est aussi dans ma politique dès 8-9ans si je sens que les enfants sont aptes, n’ont pas peur… et bien sûr école de vol…
La plupart des BE que j’ai cotoyé sont seuls avec 10-12 jeunes et utilisent davantage le grigri.
Je viens d’arrêter cette année et c’est vrai que les enfants sont moins concentré que 10-15 ans auparavant. Mais pour moi, l’important était de responsabiliser, rendre autonome et fidéliser les jeunes, du moins ceux qui ont « la tête sur les épaules » afin d’en faire des montagnards éventuellement un jour.
Et on sait vite ceux qui assurent bien, ceux à qui on peut faire confiance… Sinon, il faut surveiller, sévir, répéter… de la pédagogie quoi.
Je confirme que globalement, il y a plus d’enfants qui ont moins d’attention et plus de problèmes comportementaux. Nous avons d’ailleurs relever l’âge de début à 6 ans (il y a 3 ans).
Effectivement, ce n’est pas parce qu’il y a des bénévoles qu’il n’y a rien à payer pour les participants. Le bénévolat signfie juste que l’encadrant n’est pas rémunéré.
Le club a besoin de rentrée financière pour defrayer les encadrants (transport ou hebergement si séjour d’escalade), payer les cordes et matériel, rembourser les frais de formation des encadrants…
Dans les cours que j’ai vus, il y avait toujours un double assurage, est-ce une pratique répandue ou pas ?
Bien sûr, nous le faisons au début et ensuite, on voit selon les individus et aussi surtout lorsque l’on grimpe en tête. Il n’y a pas de secret: dès que l’on aborde la grimpe en tête, dès que l’on fait de l’école de vol (je commençais entre 7 et 9 ans), cela responsabilise vite les jeunes ( ou pas pour un très petit nombre)
Je me suis toujours opposé à ça. C’est pédagogiquement un non sens et c’est surtout improductif, inefficace, voire dangereux à terme (dans une idée de pratique lucide et autonome). Ça permet à l’assureur de déléguer de sa responsabilité d’assureur, ça permet aux deux « assureurs » de pouvoir bien discuter ensemble (avec 2 m de mou pour le contre-assureur !). Ça évite accessoirement au prof de mettre en place des situations d’apprentissage efficaces, mais ça permet surtout à l’enseignant d’occuper et de mettre en sécurité 1/3 de son effectif (sur une classe de 35 ce n’est pas négligeable !). C’est bien là que se trouve l’origine, voire l’intérêt pour certains de ce protocole.
Surprenant, ça va me faire cogiter (si j’arrive à connecter mes sept neurones restants)
On peut le voir à l’inverse comme une responsabilisation du contre-assureur à vérifier la manip de l’assureur (sans dédouaner l’encadrant de sa surveillance).
C’est comme pour la tchatche, ça dépend de ce que tu demandes aux enfants et comment tu le fais respecter.
De ce que je peux voir c’est surtout pratiqué au tout début de l’activité, et encore la semaine dernière le BE lui même tenait en « laisse » la corde derrière 2 pitchouns assureurs. Je le vois aussi dans les premières séances sur un adulte qui débute l’assurage en tête avec « école de vol ». Il n’est pas rare dans un même groupe de voir les 2 cas (avec et sans double assurage) selon le degré de débrouillardise des enfants.
J’ai mis l’affaire entre les mains des responsables de section. En fonction de ce qu’ils me diront, j’en parlerai, ou pas, au prof concerné à la rentrée. Je ne répondrai donc plus sur ce sujet, sauf si j’estime que la fin de l’histoire est intéressante pour les prochains qui se poseront la question, sûrement après les vacances.
Merci à tous pour vos retours, que je continuerai bien sûr de lire, c’est intéressant.
Et pour compléter ce qui vient d’être dit, il est toujours possible aussi à un encadrant d’expliquer aux gamins pourquoi on doit laisser son téléphone dans le sac ou au vestiaire, pourquoi on doit regarder et suivre les mouvements de la personne qu’on assure au lieu de bavarder avec son voisin. Le fait que les gamins aient perdu des capacités de concentration n’est pas une raison de négliger ces trucs qui valent aussi, d’ailleurs, pour les adultes.