Un texte de Cédric Sapin-Defour … toujours aussi bien écrit et délicat.
Secours hiver 2018 au Nanga Parbat
beau texte …
Merci pour le lien et merci à Cédric.
Mais pourquoi je vais lire les commentaires en dessous de l’article… je le sais à chaque fois que j’aurais envie de balancer dans une crevasse perdue 95% des auteurs
certes les commentaires sont stupides mais il faudra expliquer à Elisabeth Revol que le Pakistan ce n’est pas Chamonix
heureusement, les commentaires sur c2c relèvent le niveau…
Non certes, mais se pourrait-il que ce soit le drame de Vincendon et Henry du Pakistan qui déclenche la création d’un secours en montagne pakistanais, ou au moins son organisation ?
Par ailleurs, Eli Revol est dans le syndrome du survivant. Ne la blâmez pas, elle s’en veut de ne pas être morte aux côtés de Tomek, presque certain.
On lit dans les commentaires :
Il me semble que la violence des réactions contre cette alpiniste, qui me surprend, est due en partie à l’agencement de cette dépêche AFP, notamment dans le titre, mais plus généralement dans le choix et l’organisation des phrases extraites de la conférence de presse … Par exemple la radio France Bleu choisit le titre : « L’alpiniste Elisabeth Revol remercie tous ceux qui ont participé à son sauvetage en Himalaya » et ses extraits sonores de la conférence de presse sont me paraît-il plus nuancés
C’est bien vrai :
Et c’est bien vrai. Il s’agit du même moment … Décrit différemment. Comme quoi.
C’est le base du travail de journaliste…
de fait, je n’ai pas vu la conférence de presse en directe et dans son intégralité, donc je ne lirai même pas les articles…
Elle peut également ne pas donner de conférence de presse, ou attendre un certain temps pour le faire.
je pensais que c’était ce qu’elle ferait…
Je n’osais le dire auparavant mais si un médecin, spécialiste du mal aigu des montagnes, le dit alors…
Si Tomek a enlevé son masque, ce n’est sans doute pas parce qu’il y avait de doux rayons de soleil qui réchauffaient le sommet…
Merci Baltringue pour cette citation, cela aurait mérité que l’on en cite l’auteur. Substituer le mal-être ressenti en plaine par celui en haute altitude avec peut-être l’illusion de pouvoir le maitriser.
Et une question aux férus de la haute montagne : A-t-on déjà vu un secours à 7200 m ? atterrir un hélicoptère à ces altitudes avec la charge qu’il portait au moment du secours ? Est ce que techniquement c’est possible ? et est ce ça s’est fait ?
Ils n’ont pas pu atterrir à 6200 m, préférant ne pas prendre de risque insensé, sans doute, non ?
Il y a déjà eu un hélitreuillage à 7800m sur l’Everest (en conditions estivales) : http://www.montagnes-magazine.com/blog-le-plus-haut-secours-helitreuille-montagne-lieu-everest-alt
Et en conditions de vent faible, et de températures bien plus clémentes.
Ce qui n’était pas le cas pour ce secours au Nanga Parbat.
@anon7944860 : oui super texte d’Etienne à qui je fais une grosse bise.
Dans l’article, Simone Moro, qui a coordonné ce secours et qui possède (ou loue ?) l’hélico utilisé, indique que l’hélico n’est pas prévu pour monter au delà de 7000m, mais bien sûr on peut pousser la machine, sans garantie. Pour ce secours, ils ont démonté les sièges inutiles et les portes pour gagner du poids.
Il indique surtout :
Ce type de secours est exceptionnel, ne peut être entrepris que par bonnes conditions climatiques et sera peu répété. Personne ne doit avoir en tête qu’un secours par hélitreuillage est possible au-delà d’une certaine altitude. (…) à l’Everest, il est plus facile de mourir que d’être secouru.
Ce soir interview d’Elisabeth Revol, de ses sauveteurs et autres acteurs de ce secours sur A2 dans Envoyé Spécial.
Même si cette fois-ci il y aura le filtre du montage, espérons que les interventions seront d’une meilleure qualité/humanité que les transcriptions des propos par les journalistes.
Pour le coup, le froid ca doit aider. L’air froid étant plus dense, ca doit légèrement améliorer la portance.
Et si le moteur est réglé pour, ca doit aussi aider a la combustion (air plus dense = plus d’oxygène pour le moteur a volume égal).
Blague à part, je trouve que c’est toujours trop tôt pour parler sereinement de ce qui s’est passé… Entre l’euphorie du « je veux retourner au Pakistan » à la sortie de l’hélico et le « je suis en colère contre les secours pakistanais » plus récemment, le recul est-il encore suffisant ? Est-ce vraiment son souhait de s’exprimer ou bien y a t-il une pression médiatique ?
Froid ou pas froid, à 350 mbar de pression absolue, ça ne fait plus grand chose comme portance…
Si je me rappelle de mes cours de physiques, 30 degré Celsius doit quand même changer la pression de l’ordre de 10%
Ca fait pas tout mais c’est pas complétement négligeable non plus
la pression atmosphérique est un plus gros facteur que la température de l’air pour les moteurs des hélicos , le vent doit aussi apporter ses limites