Posté en tant qu’invité par levieux:
merci pour ton sontien car je me sentais attaqué de toutes part et ce n’est pas évident de répondre.
Posté en tant qu’invité par levieux:
merci pour ton sontien car je me sentais attaqué de toutes part et ce n’est pas évident de répondre.
Posté en tant qu’invité par tetof:
ne me dis pas que personne n’est résponsable si tu emène un jeune de 16 ans.
Je n’ai jamais écrit cela. J’ai écrit qu’un encadrant bénévole à une obligation de MOYEN et non pas une obligation de RESULTATS.
Cela signifie qu’en cas de pépins, je devrais « uniquement » prouver que j’ai pris toutes les dispositions pour éviter le pépins. S’il y a quand même un pépin, c’est la faute à « pas de chance ».
Le professionel doit bien évidement prouver qu’il a pris toutes les dispositions pour éviter le pépins mais en plus, il doit REUSSIR à éviter le pépins : obligation de RESULTATS.
C’est la rêgle d’un tribunal Pénal cherchant « la faute ». Bien évidement, c’est bien plus compliqué que cela et permet de rénumérer des milliers de juristes.
Au tribunal civil servant à dédommager les victimes, il n’y a pas besoin de prouver la faute => bénévole/professionel même combat.
C’est bien de chercher un responsable mais dans quelques années, il n’y aura plus besoin de le chercher dans les encadrants bénévoles car il fn’y aura plus d’encadrants bénévoles. Il faut être très con pour accepter ce risque judiciaire gratuitement.
Posté en tant qu’invité par tetof:
ça t’empèche de monter ? Dis donc, tu vas au taquet, toi.
Tu as probablement raison. J’aime bien avoir un sac qui correspond à la course que je réalise.
Parfois avec les skis, j’ai les crampons, 2 piolets, des broches, coinceurs/pitons/friends, 2 brins de 50m etc…(enfin la totale avec même parfois le bivouac). Mais quand je sort les crampons à ski , ce n’est pas pour passer là où je passerais en couteaux.
A toi de voir, mais un sac se fait pour 1 course et pas pour la saison.
Posté en tant qu’invité par Paul G:
tetof, sur les crampons alu : "Cela dépend probablement du niveau de pratique "
Je dirai que ca dépend du type de pratique, plutôt que du niveau.
Dans un stage de formation, j’ai croisé un guide qui les utilisait courament. Pour lui le poids était l’ennemi n°1, afin de pouvoir faire durer ses genoux longtemps. Il m’a dit avoit fait la traversée des arêtes de la Meije avec des crampons alus. Perso je ne m’y risquerais pas, mais si on connait les limites du matos, on peut faire bcp de choses…
Posté en tant qu’invité par tetof:
Il m’a dit avoit fait la traversée des arêtes de la Meije avec des crampons alus
mais si on connait les limites du matos, on peut faire bcp de choses…
En plus d’être bon, il connaissait surtout très bien les conditions et l’itinéraire. J’ai un collégue qui avait pris de l’alu pour la Pierre Alain à la Meije. Ce n’est pas un manche et nous avons pris un superbe but.
Tous les étés, je trouve des morceaux de crampons alus en montagne.
Pour lui le poids était l’ennemi n°1
C’est la même chose pour moi. Mais pour l’instant, rien ne peut remplacer l’acier des crampons et des piolets. Il y a bien des pitons en titane mais ce n’est bon que pour les rappels.
Posté en tant qu’invité par lézard bavard:
tetof a écrit:
ça t’empèche de monter ? Dis donc, tu vas au taquet, toi.
Tu as probablement raison. J’aime bien avoir un sac qui
correspond à la course que je réalise.
Parfois avec les skis, j’ai les crampons, 2 piolets, des
broches, coinceurs/pitons/friends, 2 brins de 50m etc…(enfin
la totale avec même parfois le bivouac).
Nous sommes déjà deux.
Mais quand je sort les
crampons à ski , ce n’est pas pour passer là où je passerais en
couteaux.
Parfois je les sort aussi tout simplement parce que c’est plus rapide monter
a pied que a ski.
En tout cas j’ai vu pas mal de fois des gens qui doivent renoncer au sommet par manque de crampons.
Je n’ai jamais vu personne renoncer au sommet par excès de crampons.
Posté en tant qu’invité par tetof:
En tout cas j’ai vu pas mal de fois des gens qui doivent renoncer au sommet par manque de crampons.
Où est le problème.
Mais franchement, en decembre-janvier-(parfois février), qu’il y a eut de la poudre sans vent et que tu te fais une petite course PD en Chartreuse, je ne vois guère l’utilité de crampons ou de piolet.
A priori, je ne dois pas être le seul car je n’en vois pas beaucoup sur le sac des mecs que je rencontres
Posté en tant qu’invité par J.Marc:
levieux a écrit:
Je ne participe pas aux sorties et je
fais entièrement confiance aux personnes qui prennent en charge
les petits et les plus grands car je sais que ce sont des
personnes diplomées avec de l’expérience. Et je ne me fais pas
de soucis quand je les vois partir car je fais tout simplement
confiance aux encadrants.
Très bien… mais le cadre CAF du Grand colon était sans doute aussi diplômé, et avait peut-être aussi beaucoup d’expérience…
Rien n’est simple, et surtout, il n’existe pas de label absolu de qualité ou de fiabilité…
Posté en tant qu’invité par Jalava:
Les obligations de sécurité d’un cadre bénévole sont les mêmes que celles d’un guide:
En gros, il y en a cinq:
1 Etre expérimenté (le guide l’est du fait de son brevet); Il est de la responsabilité du président de club de s’assurer que les cadres sont expérimentés, et la façon la plus simple de le faire est de faire passer des brevets fédéraux aux cadres du club et de les faire recycler;
2 S’assurer de l’aptitude des participants avant la sortie (pas de débutants dans une sortie "difficile"par ex)
3 l’encadrement doit être en nombre suffisant (il n’y a pas de règles)
4 le cadre doit constamment surveiller et conseiller les participants (ce qui suppose d’avoir toujours tout le monde à portée de vue et de voix)
5 le cadre doit savoir réagir en cas d’accident.
tout manquement à ces obligations peut constituer une faute pénalement répréhensible (pour lesquelles il n’existe pas d’assurances, ces dernières ne couvrant que la responsabilité civile (indemnisation des préjudices causés aux tiers))
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par levieux:
Merci pour cette précision.
Allez dans un club n’a absolument rien d’informel.
Posté en tant qu’invité par lézard bavard:
tetof a écrit:
que tu te fais une petite
course PD en Chartreuse,
Ah ! On ne causait pas montagne ?
A priori, je ne dois pas être le seul car je n’en vois pas
beaucoup sur le sac des mecs que je rencontres
Joli argument…
Posté en tant qu’invité par tetof:
Oui sauf que le guide doit réussir alors que l’encadrant bénévole à le "droit " de ne pas réussir.
Je me demande bien pourquoi on accepte gratos ce risque judicaire.
Encadrer vous même vos gamins ou payer vous un guide et nous verrons bien qui viendra expliquer que les encadrants bénévoles ne sont pas si mal que cela.
levieux, à te lire, cela me fout vraiment les boules et j’espère juste que tu ne fais jamais de conneries.
Posté en tant qu’invité par lézard bavard:
Bon, avant partir du boulot,
merci levieux pour ton témoignage, et ne te laisse pas
décourager pour les critiques.
Posté en tant qu’invité par Jalava:
Le guide n’a pas plus l’obligation de « réussir » que le cadre bénévole.
Je dirais même plus: le cadre bénévole n’a pas moins le droit de réussir que le guide.
Les deux sont responsables moralement, civilement et pénalement.
le bénévolat ne se monnaye pas, mais n’exonère d’aucune responsabilité.
l’erreur est humaine. Que celui qui n’en a jamais commise jette la première pierre (pas dans le versant, il peut y avoir quelqu’un en dessous!)
en cas d’accident, il appartient au juge (s’il est saisi, aidé en cela par les experts notamment du PGHM) de décider si l’erreur est fautive ou non et de prononcer une condamnation pénale (prison, amende) ou non.
dans tous les cas, l’assurance prend en charge les conséquences financières des préjudices causés au tiers. Elle ne rembourse pas l’amende et ne va pas en prison à votre place!
Cordialement
Posté en tant qu’invité par Paul G:
De toute façon, qu’on soit guide, encadrant de club, ou simple organisateur d’une sortie entre pote, on est pleinement responsable des gens qu’on emmène, dès qu’il y a une différence notable de niveau.
Et à mon sens, heureusement !
Posté en tant qu’invité par levieux:
tetof a écrit:
levieux, à te lire, cela me fout vraiment les boules et
j’espère juste que tu ne fais jamais de conneries.
des conneries j’en ai fais une seule fois il y a 25 ans:
monter sans casque une pente raide avec des cailloux autour de moi qui sifflaient. (5 points de sutures au final)
quand on fait une betise il y a toujours une conséquence qui le plus souvent est grave.
S’il t’arrive de faire beaucoup de conneries tu dois alors avoir la barraka.
Posté en tant qu’invité par levieux:
excuse moi 2 betises,
j’ai oublié l’avalanche de chamechaude l’année dernière.
Posté en tant qu’invité par levieux:
Ok je suis d’accord avec toi pour dire que le plus grand drame qu’un guide puisse connaître c’est de ne pas ramener son client vivant. Et j’en connais au moins un qui a arrêté à cause de ça.
Posté en tant qu’invité par levieux:
ça serait bien de citer ta source car je suppose qu’elle est officiel
Posté en tant qu’invité par Jalava:
Je suis un président de club (allez, je me jette à l’eau. C’est un CAF) .
Les indications que je vous ai fournies ressortent des travaux effectués par le Comité Juridique de la FFCAM (anciennement CAF) il y a plusieurs années et qui ont été diffusés à l’ensemble des clubs de la Fédération.
[%sig%]