Je rebondis là-dessus parce que ce point me semble important, même si je ne connais pas le cas dont il est question dans ce post.
Voici donc mon témoignage.
En 2010, j’ai passé les tests d’entrée pour un BP JEPS. Je suis arrivée sur liste d’attente.
Un mois plus tard, je passe les tests dans la région voisine, je suis arrivée première des sélections.
Je ne pense pas avoir énormément progressée en un mois. Les tests n’étaient pas exactement les mêmes, mais du même acabit.
Bref, pourquoi en liste d’attente pour un et première de l’autre ? Peut-être aussi en fonction des autres candidats…
Scandale sélection DE Milieu naturel Vallon pont d'Arc
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Ça me rappelle l’arbitraire les anciennes sélections AMM…
Oui donc trop facile. La liste fait partie des TEP il me semble.
difficile de résumer l’expérience et le vécu voir la culture de l’escalade d’une personne au travers d’une liste de voies… La preuve l’ENSA oblige les candidats à faire une voie avec bivouac pour entrer en formation, alors que ça semble être quelque chose de normal dans une pratique un peu sérieuse de l’alpinisme.
Salut à tous 
Au nom de tous les candidats·es présents·es à la sélection dont on parle semaine dernière, nous avions déjà prévu, bien avant ce post, d’écrire une lettre ouverte afin d’alerter sur la situation qui s’est produite à Vallon semaine dernière et du besoin grandissant de places en formation.
Afin de partir sur des bases saines et des informations vérifiées et vécues par des candidats·es (chose qui n’a pas l’air d’être le cas de @Lulu2 vu les fausses informations transmises), j’ai créé un post avec cette lettre ouverte disponible ci-dessous 
EDIT : L’admin a fusionné les sujets malheureusement donc mon post est ci-dessous.
Merci de le lire en ne tenant pas compte des fausses (ou peu claires) infos présentées dans le premier post de ce sujet.
Salut à tous !
Ce post est au nom de tous les candidats·es présents à la sélection effectuée à Vallon Pont d’Arc le 28 août dernier pour l’entrée en formation DEJEPS EMN.
Comme vous avez dû en entendre parler via le premier post de ce sujet qui bafoue la situation réelle, cette année, une situation exceptionnelle s’est produite : 40 candidats·es pour seulement 20 places.
L’ensemble des 40 candidats ont, d’après le CREPS, les pré-requis techniques (validés par les TEP) et un projet pro cohérent avec, pour l’écrasante majorité, une embauche à la clé.
Cependant, seulement 20 places sont disponibles dans ce cursus.
L’équipe du CREPS, convaincue du besoin grandissant de DEJEPS EMN et afin d’éviter que cette situation ne se reproduise à Aix en Novembre puis à Vallon et Millau en 2025, souhaite ouvrir une 2ème promotion pour les candidats·es n’ayant pas été sélectionnés·es.
C’est dans cet optique que nous, candidats·es, avons rédigé cette lettre afin d’alerter sur cette situation et soutenir l’initiative du CREPS.
Bien entendu ouvert à toute discussion et échanges bienveillants et cordiaux sur le marché, la sélection, les TEPs, etc. ci-dessous
Lettre ouverte - Insuffisance de places en formation DEJEPS Escalade en Milieux Naturels.pdf (99,1 Ko)
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Plutôt que d’avoir deux discussions différentes concernant le même sujet, le post précédent a été ajouté à la discussion en cours.
csv pour la modération
Magnifique lettre avec des témoignages très émouvants … En revanche la réalité du métier et la précarité à laquelle un nombre certain de moniteurs font face n’es pas du tout décrite. La concurrence de plus en plus croissante, la sur fréquentation des sites etc, vous n’en parlez pas ? J’ai du mal à comprendre comment des personnes qui ne sont pas encore en formation peuvent elles juger de tout ces enjeux sans les vivre au quotidien. Je comprends votre déception suite à une mise sur la touche après avoir réussi les TEP, c’est frustrant mais c’est la réalité. Faut il absolument changer le système pour autant ou faut il plutôt réfléchir à contenir un effet de mode et à une démocratisation à outrance de l’escalade. Tout le monde est passionné, tout le monde aime l’escalade, mais il faut essayer de comprendre les tenants et aboutissants qui existent avant de vouloir tout changer sans avoir le recul nécessaire.
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Salut @val_04 !
Merci pour ton retour 
Effectivement, je te rejoins sur le fait que nous n’avons pas le recul nécessaire concernant la réalité du métier c’est d’ailleurs pour ça que nous travaillons avec les CREPS et les syndicats pour avoir ces informations et essayer d’être au plus près de la réalité terrain.
Or, ces dernières années, l’escalade (en SAE et salle privé notamment) ne cesse de grandir et la demande est importante dans ces domaines.
D’autre part, les clubs manquent aussi de moniteurs.ices (SAE/SNE) et c’est là que cette année est assez « unique » car beaucoup d’entre nous ont des profils « clubs » ce qui n’était visiblement pas le cas auparavant.
Néanmoins, bien entendu, des zones (massifs, agglomérations) frôlent (ou ont atteint) la saturation mais ce n’est clairement pas le cas partout (comme précisé dans un post plus haut).
Encore une fois, notre démarche n’est pas de tout vouloir changer sans saisir les tenants et aboutissants mais bien de comprendre le marché et ses besoins afin de voir ce qu’il est possible de faire pour y répondre.
Est ce le rôle d’une formation que de décréter ce qui doit être « contenu » dans les modes ?
De même, est ce le rôle d’une formation de protéger les rémunérations des gens en place par un mathusianisme hasardeux (on voit ce que ca donne en médecine) ?
Qu’on dise : ca coute trop cher d’ouvrir des places, et ce n’est pas un enjeu vital pour le pays, qui manque plutôt de médecins, infirmières, profs, flics, ingénieurs, ok c’est entendable.
Mais dire : " on veut pas que vous viviez dans la précarité, alors on vous laisse à coté sans formation (c’est sur ca sera vachement mieux au chomage)" c’est loufoque…
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Bonjour,
Si on sort deux fois plus de moniteurs chaque année alors nous baisserons très vite nos rémunérations par deux, et je laisse deviner l’ambiance qui ira avec. Il ne s’agit pas de laisser des gens dans la précarité ou non mais bien de ne pas détruire une profession qui, dans plusieurs régions, est déjà de plus en plus compliquée.
L’argument des salles ne correspond pas à la réalité, le problème étant surtout que l’on ne peut pas cautionner que des moniteurs ayant des responsabilités et un aussi mauvais salaire. Malheureusement, beaucoup de STAPS, BP et même DE ont accepté ces conditions il y a déjà des années et il est désormais presque impossible de revenir en arrière.
Donc à l’heure actuelle vues ces conditions je ne vois pas pourquoi on s’embeterait à avoir un DE MN pour se faire exploiter au SMIC ou presque alors que « grâce » à la fédération FFME tu peux devenir moniteur sans savoir grimper (ça rapporte, les formations…). Et ainsi on tire encore plus le niveau vers le bas, et sortir plus de DE MN tendra sûrement encore à devoir accepter des postes mal rémunérés.
Dans ce cas je rejoins @cambouis (si je l’ai bien compris !) à suggérer une révision des tests si ceux-ci ne correspondent plus à la réalité. Alors qu’au contraire les exigences semblent avoir été revues à la baisse, par exemple quand nous avions fait la formation notre liste complémentaire devait comprendre 3 voies en ED de 300 mètres, et ce en moins de deux mois en hiver. Pourquoi avoir baissé tous ces critères (ED-, 200 mètres, 6 mois), alors que la demande augmente considérablement ?
Surtout si nous contestons la limite à 1500 mètres, et que de leur côté les guides demandent plus d’expérience ?
Enfin (j’ai peut être loupé une étape dans la discussion !), il y a normalement des représentants syndicaux et fédéraux sur ces épreuves, qu’ont ils pensé de cette situation ?
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Après je suis vraiment désolé pour ceux qui subissent une injustice, et je ne dis pas que tu ferais un mauvais moniteur ou autre et que tu n’aurais pas mérité de rentrer en formation ! Je me permets juste mon point de vue sur le fait qu’il y ai trop de moniteurs sur le marché, et notamment sur la problématique des SAE qui rémunèrent très mal les salariés et les salariés eux même qui acceptent cela.
Ok, ça signifie que le marché est relativement constant.
Donc quand certains parlent d’explosion de la demande, c’est pipo ?
Je ne comprends pas trop …
Ou alors c’est juste pour de l’encadrement en SAE qu’il y a de la demande ?
D’ailleurs je me suis toujours demandé : pour un BE/DE escalade SNE, quelle est la proportion de journées vendues pour de l’encadrement d’un groupe en couenne, et d’une cordée en grande voie ?
Salut @Archibald, je vais répondre sur ce que je connais, pour le reste, j’estime ne pas avoir le recul pour émettre un avis pertinent.
L’idée de ce que j’ai compris est plutôt d’aller « contre » la création d’autre diplomes « plus facile » afin de lutter contre le travail pas cher et cette baisse de la rémunération souhaitée par les salles privées entre autre.
Pour la liste complémentaire (à faire entre novembre et avril, 6 mois), je ne sais pas de quel type d’équipement tu parles mais désormais la liste co’ pour les hommes doit contenir :
- 3 voies T.A 200m en ED
- 2 voies équipé 300m ED-
Et pour les femmes :
- 3 voies T.A 200m en TD+
- 2 voies équipé 300m ED-
Pas d’avis perso sur l’évolution, je ne connais pas les exigences exactes du moment où tu l’as passé.
Yes effectivement, le SNAPEC était là et ils ont interrogé leurs adhérents et doivent statuer sur leur position prochainement.
Cet été oui l’explosion de la demande c’est un rêve total 
En SAE il y a bien l’offre et la demande qui pourraient s’équilibrer mais je te laisse consulter la convention collective du sport et voir l’interprétation des employeurs… Quand tu finiras à minuit pour un 8,90 euros de l’heure…
En ce qui me concerne c’est à peu près 40% GV, 40% via corda, puis initiations. Mais ça fait 11 ans et des milliers d’heures de communication/internet/exploration/contacts pour y arriver.
Bien à toi,
Nico
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Re bonjour,
Le problème étant que la machine est lancée en ce qui concerne l’exploitation des moniteurs en salle. Effectivement il faudrait commencer par là ! Mais pour moi c’est peine perdue.
Ce que je voulais dire c’est que le marché du travail ne peut pas accepter, ici en tous cas, deux fois plus de diplômés chaque année, d’autant plus maintenant que le canyon est séparé. Ce qui ne veut absolument pas dire que vous ne metitiez pas l’entrée en formation ! Et également vous subissez finalement davantage les très mauvais choix fédéraux qui détruisent la profession, plus que les CREPS qui font de leur mieux à devoir s’adapter à ces hérésies. On sort ainsi autant de moniteurs, la moitié n’ayant aucune compétence, et direct au SMIC. Le problème date maintenant d’une douzaine d’années… Et nous n’evoquons pas l’inflation, pour une profession où nos tarifs eux n’augmenteront pas.
J’espère que le SNAPEC saura trouver une solution pour votre problématique et trouver des pistes pour ne pas que cela se reproduise.
Par contre pour la liste de course j’ai des potes qui ont mis des voies ED- qui passent très largement ? Certes ce n’est pas le débat !
Et qu’est ce qui pourrait faire que ce soit mieux l’été prochain ?
Je ne pense pas que la fermeture du Vénéon soit la cause principale…
Trop de journées trop chaudes pour grimper sous 1500 m ? Mais il y en a eu moins qu’en 2023.
Trop de journées de pluie au N de la Loire ?
Les clients habituels n’ont plus de sous ou de temps car ils doivent réparer les dégats des inondations du printemps ?
Ou simplement les clients ont moins de sous à cause de l’inflation. Mais rien n’indique qu’ils en auront plus l’an prochain…
Sinon, je suis d’accord qu’une augmentation de 100% de diplômés par an n’est pas valable si reconduite chaque année, car même dans le cas où il y aurait une croissance de la demande, elle ne serait pas si forte.
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L’explosion de la pratique de l’escalade, majoritairement en salle, n’est pas contestable. Mais pour ce que je peux observer sur le terrain, en lien avec ma pratique personnelle et le retour d’anciens collègues (N.B. je n’exerce plus professionnellement), j’ai le sentiment que proportionnellement, l’augmentation du nombre des pratiquants en sites naturels ne se traduit pas par une augmentation de la demande d’un encadrement professionnel, loin de là. De même que ces nouveaux pratiquants sont en proportion, bien moins membres de clubs qu’auparavant. Je n’irai pas jusqu’à dire que cet engouement va se tarir, mais plutôt qu’il y aura un très fort turn’over des pratiquants, ce qui ne résoudra pas le problème du besoin ou pas d’encadrement.
Pour revenir sur les témoignages qui font suite à la lettre ouverte publiée ci-dessus, sans méchanceté aucune car je comprends la déception d’être recalé qui existe après chaque examen, plus encore après un concours, j’espère que ces recalés ont réellement étudié leur projet professionnel et n’ont pas servi au jury des propos lénifiant de rédaction de CM2 « je veux être pompier ou hôtesse de l’air, parce que c’est beau et c’est ma vie » ou « si vous m’acceptez, Tartampion me donne du boulot ».
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On ne parle pas ici de doubler les diplômés
On parle de proposer une 2ème promotion à Vallon Pont d’Arc, soit 1 des 3 CREPS
Cela ferait passer les diplômés annuels d’environ 60 à environ 80 soit une augmentation de 20 pers soit 33%, bien loin des 100%.
Trois choses :
- que la chute libre du pouvoir d’achat cesse
- que les températures ne cessent d’augmenter (ici il a fait nettement plus chaud que l’an passé, et nous pouvions déjà dire cela…)
- avoir des vacanciers plus sportifs
On est mal, on est mal !! 
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