C’est presque obligatoire en toute saison, non?
Sauvetage périlleux dans la Croix des Têtes
Quand tu pars en grande voie, l’option fast & light est généralement incompatible avec un équipement de bivouac, même minimaliste. Ou alors la probabilité de bivouac est une évidence et aura été anticipée.
Toi-même utilise le mot presque !
En plein été pour une rando ou une grande voie, à moins de ne pas respecter un horaire raisonnable (commencer à marcher à midi par ex), la frontale n’est pas dans mon sac, tout comme la pharmacie qui se résume à un rouleau de Strappal.
En automne par contre, avec un retour en fin de journée, un banal sentier dans une forêt un peu dense sera compliqué sans frontale.
Perso j’ai toujours au moins une frontale de secours (la petite Petzl E+lite). Ça pèse la moitié d’un mousqueton, ça va.
Et tu y vois autant qu’avec un mousqueton
Sur C2C, la voie semble parcourue uniquement de fin mai à début septembre.
Ca n’est peut-être pas qu’une question de neige et d’altitude, la longueur du jour limite bcp la marge de sécu pour une voie de cette ampleur…
Ce n’était pas un problème de neige, simplement qu’ils ont été trop ambitieux, ils ont fait une erreur en se lançant dans cette voie de 600m, et on espère qu’ils auront beaucoup appris (et d’autres qui découvrent ce genre de mésaventure via cet incident). La voie se descend en rappel (il y a un rappel à la montée entre 2 longueurs, équipé pour être remonté à la descente).
Ils ont peut être coincé le rappel (pas dur avec le vent), perdu les frontales, etc. S’ils savaient que la pluie arrivait le lendemain matin vers 8h, ils ont bien fait d’appeler les secours, même si c’était trop tard pour être récupéré (de toute façon en journée le vent aurait peut être aussi empêché toute récupération).
L’erreur de se lancer dans une voie très longue (malgré le qualificatif de « petite voie sympathique » dans la dernière sortie c2c), la veille de l’arrivée du mauvais temps, me fait penser à cet accident.
Précision : Je ne connais pas les auteurs, ni cette voie, ni l’escalade. Aucun jugement sur leur entreprise.
Mais j’imagine que :
C’est peut-être ce qu’on devait penser de Gousseault et Demaison. Février 71. La longueur du jour, la durée de d’ensoleillement, le risque de neige et de glace, 1200 de face, si ça trouve, pas le moindre CR pour déduire des statistiques de fréquentation et pire que tout, des refuges non gardés… ça laissait peu de marge pour la sécu.
Laissons les inventeurs inventer.
j’ai l’impression qu’on revient à mon post d’hier, mais mieux formulé
Comparaison n’est pas raison !
L’épopée Gousseault / Desmaison relève d’un tout autre niveau, à la fois pour l’envergure du projet (voie nouvelle et directe en face Nord des Grandes Jorasses), l’engagement (au plus fort de l’hiver dans une face qui ne voit pas le soleil) et pour le niveau des protagonistes (Desmaison était LA pointure de référence internationale), même si, comme le souligne @ptetbenquoui, ceux dont il est question ici ne sont sûrement pas des chèvres.
Comportement habituel dans ce genre de situation. S’ils réussissent « Bravo ! Magnifique ! Quel exploit ! », et des fleurs qui tombent de partout. S’ils ratent leur affaire pour l’une ou l’autre raison et qu’ils se font secourir, hop ! Tout le monde leur tombe à bras raccourcis sur le râble avec des quelle bande de cons, yzauraidu, yzauraipadu, c’était évident que, etc. D’ailleurs, pour Desmaison à l’époque, ça n’a pas loupé.
Cette info est issue du topo de la Maurienne. Mais cette sortie indique que ce n’est pas équipé :
La retraite est possible en rappel, mais le ressaut (L4) pour rejoindre la via ferrata n’est pas équipé pour être remonté.
Je n’ai donc pas mentionné l’équipement, juste que c’est du 4c d’après le topo de la Maurienne (ce qui semble être assez juste d’après cette photo).
En regardant le tracé, on dirait bien que depuis le pied de L4 on doit pouvoir atteindre la vire de la via ferrata en un rappel de moins de 50 m, mais dans un couloir/goulotte surement parpinogène.
Sinon j’ai corrigé le dénivelé de la voie : elle a déjà perdu 80 m
Mais qu’est-ce qu’on aura appris de précis au moment de lire cette part de comment-taire ? Tant qu’on ne sait rien des circonstances précises, on ne fait que supposer… y compris « l’enseignement » à tirer de la mésaventure Pour une fois que la presse se montre juste factuelle, on ne va pas en rajouter.
Si, on sait qu’ils ont été « bloqués par la nuit ». Donc pas de blessure, pas de malaise. A priori s’il avait fait jour plus longtemps, ils n’auraient pas eu besoin des secours.
Vous connaissez les grimpeurs en question, pour les juger comme ça ? Ça peut autant être des gens qui n’avaient absolument rien à faire ici, comme ça pouvait être des grimpeurs rapides avec une grosse marge technique, qui ont pris du retard pour des raisons qu’on ne connait pas.
Ah ben voilà, c’est de la faute à la nuit !
A priori : c’est bien ça le souci…
« le secours en montagne ont tenté »
C’est le principe du forum, faire des supputations hasardeuses sur des éléments partiels, sur 3 lignes rapportées par le daubé…
Bientôt ça discutera de la marque de leur slip et la couleur de leurs chaussettes.
Jusque là j’ai trouvé cette discussion de bonne tenue, ce que je trouve relou ce sont les commentaires demagos.
C’est le problème de l’article du Dauphiné si c’est uniquement parcequ’ils ont oublié leurs frontales c’est un peu con, mais la véritable cause peut être tout autre chose.
En tout cas pour avoir vu l’helico ce soir la, il était en stationnaire dans la face et pas loin du sommet