Bonne question… pas gardé le truc, et pas retrouvé avec une recherche rapide.
Juste trouvé ça (mais ya mieux)
Bonne question… pas gardé le truc, et pas retrouvé avec une recherche rapide.
Juste trouvé ça (mais ya mieux)
A.Ondra n’est pas dans une phase ou le grimpeur progresse et la corde est bloqué . Mais c’est une erreur à ne pas faire.
J’ai vu la semaine dernière la même situation (corde aval lâché sur grigri) sauf que le grimpeur était en phase de progression….
Et je ne suis pas intervenu …
Pour moi il y a deux catégories d’assureur en terme d’attitude particulière. Ceux qui utilise le grigri et les autres.
Et de ce j’ai pu observer dans mon périmètres c’est ne sont que les utilisateurs de gri-gri qui ont été à l’origine d’accident ou presque accident grave ( chute au sol de l’assuré ).
En cause une certaine forme de nonchalance (boucle de mou excessive ) couplée à une utilisation de l’appareil inapropriée.
Je pense que c’est une excessive confiance dans le système de came du grigri qui engendre ce phénomène.
Une sorte de tropisme lié à l’utilisation de ce type de matériel😉
Mais quand tu arrives au relais : oui.
(Idem quand tu décides de voler volontairement)
avec du dévers tu ne vois pas forcément ton assureur.
et volontaire ou pas, quand tu es à ce niveau de performances, tu ne peux pas avoir ce poids mental de savoir si ta vie est en jeu ou pas.
Le boulot de l’assureur, c’est d’assurer; le boulot du grimpeur, c’est de grimper, pas de surveiller l’assureur, surtout en compétition.
aucun « poids mental ».
Juste du bon sens, et des automatismes de communication.
Il suffit d’avoir déjà assuré des compétiteurs pour le vérifier et en être convaincu.
Je n’ai jamais vu de grimpeur que j’ai assuré en compète (travail de voies : temps long et chutes), qui pour la plupart ne me connaissaient pas et d’autres oui, ne pas me regarder et prévenir au relais ou pour travailler 1 section.
Z’étaient pas inconscients.
Heuresement l’assureur n’a pas été blessé ! Il avait pensé à mettre son petit gant de protection (ironique !)
Ben regarde les runs sur les coupes du monde (ou même en championnat de France, ou même régional), tu vois beaucoup de compétiteurs checker leur assureur ?
(je ne nie pas ton affirmation, mais déjà tu inclus les cas de travail : c’est sûr que pour travailler une séquence, tu communiques avec l’assureur pour être au mieux au niveau, mais ça n’a rien à voir avec l’exigence que l’assureur soit prêt à tout moment, et n’ait pas besoin d’être prévenu !)
Tu les avais peut-être impressionnés avant ?
Sérieux, je ne qualifierai pas d’inconscient un grimpeur qui tombe sans prévenir. C’est pas une excuse du tout pour l’assureur.
Quel foutage de gueule! Il y surtout deux types d’observateurs: ceux qui voient que c’est la cours des miracles avec tout système d’assurage et ceux qui sont aveugles s’ils n’ont pas un Grigri rutilant sous les yeux!
Cela bien sur sans jamais évoquer le fait que statistiquement parmi les gens qui chutent régulièrement il y une plus grosse part d’équipement autobloquant depuis longtemps, avec les parts de marché qui vont bien pour le Grigri…
Sources ?
Moi j’ai trouvé le bilan accidentologie 2023-2023 de la FFME et il n’est pas aussi catégorique que ça :
Voir même VertigeMedia indique potentiellement le contraire :
Parmi les 194 sinistres en escalade avec corde, une proportion significative est imputable à une mauvaise maîtrise des outils, comme les freins à blocage assisté.
c’est pas une « excuse », c’est clair.
Mais je trouve que c’est une accumulation (ahurissante) de boulettes de tout le monde sur ce cas.
Evidemment, en 1er lieu de l’assureur.
Je ne sais pas qui est celui qui papote en permanence avec l’assureur; un coach saoudien ? autre ?
Ceux/celles qui passent au sol devant la caméra en regardant ne sont pas choqués de la scéne avant chute. (donc de l’assurage sans regarder, en papotant, à donner/reprendre du mou au feeling).
C’est assez classique (voire une demande) des grimpeurs forts que le mou arrive avant même qu’il y en ait besoin.
Et sur une 1ère voie d’échauffement, normalement ça « ne tombe pas » (et si ça tombe : ça prendra 2m de plus que prévu).
Donc tu n’assures pas avec la même acuité que dans un run
Sauter quand tu arrives au relais : pourquoi pas. Classique pour certains. Mais tu préviens. En tant qu’assureur tu peux un peu t’y attendre d’un grimpeur au relais. Mais sauter de avant le relais, sans prévenir, avec un assureur que tu ne connais pas (1ère fois si j’ai bien suivi)
En phase « run » : non.
Je vois des grimpeurs archi concentrés sur leur run et des assureurs concentrés. Tu as remarque que juste avant le départ du run ils se disent par mot ou gestes « c’est OK ? »
Ce que je te disais pour l’assurage en phase « travail de voie » (Arco) de compétiteurs qui ne me connaissent pas (Sharma, Chabot, Lynn, the Big, Liv, Etc…) c’est effectivement un peu différent. Ils savent qu’ils vont tomber, à répétition, et la communication reste permanente. En particulier pour ne pas prendre 6 m de chute à devoir regrimper là où 3 m sont déjà un effort. Avec un temps chronométré.
Mais comme j’essaie de l’expliquer plus haut, tu n’assures pas exactement pareil un run qu’une 1ére voie d’échauff
Après, l’assureur qui semble avoir le levier du Grigri ouvert à fond et sans bien tenir la corde aval, c’est incompréhensible et impardonnable.
Tu veux dire que si tu grimpes assuré par un pro, ca te semble nécessaire de le prévenir avant de tomber ?
Perso, je préviens mes équipiers (non pro) parce que j’ai la trouille et que j’en rajoute une couche en matière de sécu, mais de toutes façons un assureur devrait être prêt à 100% tout le long, sans qu’on le prévienne, non ?
Oh bah l’expression n’est pas de moi mais elle n’est pas difficile à comprendre : faites preuves de zéro souplesse et tolérance là-dessus quite a passer pour des extrémistes acariâtres… C’est votre vie, et vous n’en avez qu’une. Vos jambes, c’est à peine mieux, vous en avez deux.
Je ne compte plus le nombre de personnes que j’ai vu s’écraser au sol en salle, en club, en falaise… À chaque fois, j’ai toujours été sidéré par deux choses : l’assurage en lui-même, et plus surprenant, le peu de considération que portait l’assuré sur la question de sa propre sécurité.
Quand tu es au sol à regarder l’assureur
Pas quand tu es dans la voie a chercher tes prises et tes appuis.
J’espère que tu n’attends pas d’être en haut d’une voie pour évaluer la qualité de l’assurage dont tu fais l’objet. C’est pas en haut du mur qu’on doit se poser ce genre de question mais avant. Plus jeune au CAF je reconnais que j’ai fait cette erreur, mais comme je viens de le dire, c’est une erreur que j’ai faite et dont j’étais aussi responsable…
Autant, avec un binome « de fortune » il convient d’être très méfiant, puis d’assumer le risque pris… autant dans le contexte d’un stage compète au niveau national, c’est à l’organisation d’assurer la qualité des assureurs, et une fois celle-ci posée en hypothèse, le grimpeur a le droit de tomber à tout moment sans prévenir. Il doit pouvoir grimper sereinement, faisant confiance à l’encadrement pour la sélection des assureurs et leur vérification.
Ah bon tu trouves ?
Souvent les pires assureurs que je vois sont les vieux guides, ils parlent avec leurs potes au sol, ils laissent des boucles de mou énormes, ils gardent le pouce sur le gri-gri et ne regardent jamais l’assuré. Ça pourrait se comprendre : ils ne tombent jamais, c’est pas dans leurs mœurs, et puis ça a rien à voir avec leur carrière, là y’a des points partout, c’est de la salle c’est pas vraiment risqué…
Autrement dit : la supposée expertise ne fait pas de toi un bon assureur, c’est surtout un état d’esprit. Quel que soit le supposé statut de l’assureur, ça ne coûte rien de vérifier. Il y a même un ponte de l’escalade, fort respectable au demeurant, qui a malgré tout affirmé sur son blog que l’assurage dynamique n’existait pas et que c’est plus ou moins une légende.
Sinon je pense à un grimpeur sur ce site avec qui j’ai fait quelques grandes voies. Il en a fait un paquet, autour d’un millier… mais la question de l’assurage a quand même été abordée quand on s’est retrouvé un beau jour ensemble à la Tête d’Aval. Comme certains l’ont évoqué, c’est une question de bon sens. C’est toujours mieux que de foncer aveuglément sans se poser de questions.
Tu prends l’exemple de Megos qui est excellent : il peut sauter 3 ou 4 points en falaise avec une déconcertante sérénité, par contre il est intransigeant sur le choix de l’assureur et sur son attitude… à mon sens, c’est quand même révélateur sur l’origine du risque.
mais elle n’est pas difficile à comprendre
Justement, je l’avais compris dans le sens opposé🙈
Le côté péjoratif peut être
Souvent les pires assureurs que je vois sont les vieux guides
Tu crois qu’ils devraient te demander conseil ?
de toutes façons un assureur devrait être prêt à 100% tout le long
Bien sûr.
Mais,
Mais les besoins d’assurage sont variables. Suivant la demande du grimpeur et suivant le profil de la voie.
un grimpeur fort qui travaille une voie peut demander te t’assurer « serré », voire « séché » pour ne pas trop redescendre et pouvoir être raisonnablement frais pour réessayer des placements. Idem dans du très gros dévers où c’est quasi impossible de rattraper la corde si tu plombes fort. (reste à pomper, mais ça pompe les bras). idem sur des départs très bloc craignos.
plus dynamisé dans d’autres cas.
Et de toutes façons généralement le mou très très vite.
Bref, le mot d’ordre est l’adaptabilité
Tu veux dire que si tu grimpes assuré par un pro, ca te semble nécessaire de le prévenir avant de tomber ?
Par exemple dans des gros dévers où tu ne vois pas une grande partie de la voie, l’assurage se fait forcement au feeling (donc à la symbiose entre grimpeur et assureur).
Style à Céuse secteur « cascade ». Assurage depuis une vire, départ dans du 45° sur 8/9 métres puis 25 m dans du 30°. Grimpeur-assureur ne se voient plus dès qu’on passe l’arète.
Sauter du relais, je te garantis que tu gueule pour prévenir et être sûr que ton assureur sait où tu en est
Ah bon tu trouves ?
Souvent les pires assureurs que je vois sont les vieux guides, [etc, etc…]
un peu de mal à voir le rapport avec ce que je disais, qui concernait les compétiteurs dans leur environnement de plastique, et leur assurage au quotidien et en compète, avec plein de chutes, pas nécessairement annoncées.
Ce qui est le sujet de ce fil.
HS (cf connerie au grigri)
Ce que tu dis sur les vieux routiers (dont plein de pas guides) très sûrs d’eux même au grigri, je suis assez d’accord, mais c’est dans un autre contexte (on les retrouve aussi en salle, mais pas à assurer des compétiteurs).
Sur ces vieux routiers je ne peux que renvoyer au texte de Kikpatrick qui a le courage de faire son autocritique rétrospective.
…Bref, tu voulais critiquer les (vieux) guides et le prétexte te convenait…
En salle au CAF, étant responsable de séance j ai déjà eu le cas où la personne faisait n’importe quoi avec le grigri, lâche la main en bas, tire sur la came en continu etc…
Je lui ai dit et j’ai reçu un: je sais faire je suis guide…
Dur de mon maigre niveau et expérience de lui confirmer qu’il faisait de la merde.
Personnellement je ne grimperai pas avec lui et j’ai toujours un œil
Bonjour,
En tant que responsable, vous devriez avoir la possibilité de le virer, non ? Peu importe l’xp (il ne faut surtout pas se laisser impressionner par ça). Quitte a refuser l’ouverture de la salle. En cas d’accident… c’est lui ou vous qui serait mis en cause ?
mais de toutes façons un assureur devrait être prêt à 100% tout le long, sans qu’on le prévienne, non ?
Si tu utilises ton auto-freinant correctement (en tenant la corde aval), le truc va freiner automatiquement, même si tu es surpris par la chute.