Salle d'escalade discriminatoire ?

Ils pourraient déjà commencer par lancer le napalm d’un train de guerre au lieu d’un méchant avion.

On dit un méchant Navion.

A un certain moment, j’habitais en immeuble. Sur le même palier, vivait une jeune femme. Un jour, je la vois au pied de l’escalier avec un sac de provisions assez lourd. Je lui demande:

  • Voulez-vous un coup de main ?
    Oulala !!! Qu’est-ce j’avais pas dit là !
    Je me suis fait rembarré par un:
  • Non mais dites donc, je ne suis pas compètement décatie ! Je peux encore me débrouiller toute seule. Qu’est-ce que vous croyez ?
    (J’ai eu envie de lui répondre " je sais que vous n’êtes pas celle que je crois ").
    Bref, par la suite, je me suis arrangé pour l’éviter.
    Dans certains contextes, méfiez-vous de la spontanéité.
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J’avoue.
Et j’te raconte pas ce que ça aurait pu être s’il lui avait manqué une main (j’adore les blagues du genre, les interlocuteurs ne savent plus où se mettrent).

Ceci dit, ton histoire aurait été identique avec un jeune homme, ou pas ?

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Ce niveau de projection…

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Bien sûr adoré. Quoi de plus marrant que celui qui collectionne les râteaux mais qui renait de ses cendres tel le phénix à chaque occasion. On a surement pas envie d’être à sa place. Il faut voir que le Jean Claude, il n’existe pas aux yeux des femmes, il est totalement transparent. Elles le remballent sans aucune délicatesse (il ne l’est pas non plus, on est bien d’accord), elles le plantent et il n’a plus qu’à chanter pour se réchauffer en attendant qu’on vienne le chercher.
Et la phrase suivante est sublime « Vas-y fonce, sur un malentendu, ça peut passer » C’est le malentendu sur la beauté, il est moche mais on sait jamais, peut-être ne va-t-elle pas le voir ?
Et puis toute rencontre amoureuse est un malentendu, ça commence par là. Parfois l’histoire se finit aussi sur un malentendu (et on peut se poser la question de ce qu’était la relation entre le début et la fin ).
Je ne trouve donc pas que ce dragueur invétéré qu’incarne Michel Blanc est très représentatif de la domination masculine et qu’il faut lutter comme tu dis. Les femmes ont dans cette comédie le rôle de castratrices. Il suffit de s’intéresser au rôle du beau gosse popeye (incarné par Thierry Lhermitte) qui est le larbin de sa femme et de son amant. Il l’a surement bien cherché mais…
Ce film est un bijou pour étudier les relations « amoureuses »
Sinon si j’interviens encore c’est parce que la discussion a porté sur les « torses nus » et je me sens un peu fautive puisque j’en ai parlé, j’aurais pu aussi parler des femmes qui portent brassière et short court, elles montrent leurs épaules, leurs dos, leurs jambes, leurs ventres et le mouvement magnifie le corps. Et pour tous les sports c’est la même chose. On peut être torse nu et respectueux. On peut être en brassière et avoir envie d’être tranquille quand on grimpe.

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Une question : dans ce contexte qu’est ce qui te pose problème pour accepter son refus (“non” c’est “non”:wink:) même si elle ne semble pas, selon le récit que tu en fait, y avoir mis les formes ( pour une raison que l’on ignore et qui ne regarde qu’elle) ?
Et qu’elle aurait du être son comportement pour éviter cette ostracisation de ta part ?

Et le fait de déstabiliser l’interlocuteur cela à quel sens et effet de ton côté ?

Un simple « non, merci » ou encore, « non, ça va » ou même juste « non », ça aurait suffit, n’est-ce pas?

Si on offre d’aider quelqu’un à monter un sac de courses, et on reçoit une telle réponse, c’est quand-même naturel de garder un peu de distance par la suite…

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Oui, mais peut-être qu’elle en avait assez de recevoir de telles propositions qui servent trop souvent de prétexte à la drague lourde ?
Ce n’est pas une raison pour ne pas proposer d’aide, mais avant, il vaut mieux vérifier que la personne va vraiment en avoir besoin.

Bernard

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Drague, peut-être, drague lourde je dirais pas…

De toute façon, elle avait le droit de répondre comme elle voulait, mais François avait aussi le droit de s’en souvenir et l’éviter par la suite.

Au fond je comprends pas trop l’objection de Reveric, elle avait laissait entendre qu’elle voulait qu’il lui fout la paix, et il la fait. Où est alors le problème?

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Ça m’est arrivé plusieurs fois que des gars me proposent de l’aide, alors que je n’en n’avais pas besoin :
Par exemple il n’y a pas très longtemps à la dechetterie pour vider un gros sac de déchets végétaux, ou à une époque où j’étais beaucoup plus jeune, une place assise dans un bus. Ce n’était pas de la drague, juste de la gentillesse.
J’ai remercié chaleureusement ces personnes, cela ne me serait jamais venu à l’idée de les engueuler !
Et je ne me suis pas sentie sous évaluée, c’est vrai que le sac était très gros, mais en fait pas très lourd, et puis pour le bus, j’étais quand même fatiguée, ça devait se voir.

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Quand j’ai l’idée ou la tentation d’interpeller quelqu’un ( que je ne connais pas) quelque soit ma motivation ( et mes bonnes intentions ) et sans qu’elle me sollicite je dois accepter sa réponse sans juger ( c’est parfois difficile avec l’égo :wink:) de ce qui motive sa réponse sur le fond comme sur la forme.
Dans le cas décrit qu’est ce que l’on sait de ce qui a motivé la réponse ( le refus ) de la personne ?
Rien.
Donc je propose ( une aide) sans être sollicité et elle ( la personne ) dispose.

Donc quand on interagit dans un espace semi-publique avec quelqu’un, et on obtient une certaine réponse, on n’a pas le droit d’en tirer des conclusions? Ça me parait assez étrange.

Un autre example, moins chargé socio-politiquement et émotionnellement: il y a quelques années, un pote passait me voir à mon appart, il avait son sax avec lui, et après manger j’ai sorti ma violoncelle, et on a joué un peu. J’avais pas l’impression qu’on faisait beaucoup de bruit, mais c’est vrai que les vrais instruments portent plus à travers les murs que les haut-parleurs. À 22h01, la voisine toque sur ma porte et m’engueule salement, en me disant que c’est pas la première fois que ça arrivait et si on continuait, elle allait appeler la police. Sauf que c’était la première fois qu’elle m’avait signalé cela. Je me disais qu’elle avait eu un mauvais jour, et on a arrêté sans se prendre la tête. Mais j’était tout de même un peu appréhensif les prochaines fois que je l’ai croisé dans l’escalier. Il se trouvait qu’elle n’a fait aucune allusion à cette interaction par la suite, et qu’elle a été totalement gentille. Néanmoins, j’en avais gardé cette apprehension pendant quelque temps. Avais-je tort?

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:roll_eyes: :roll_eyes: :roll_eyes:

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Haha xD. Mais y a pas eu besoin de référendum pour faire des « salles » non mixtes :stuck_out_tongue: :stuck_out_tongue_winking_eye:

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Exemple hors sujet.
Ou est la sollicitation impromptue en direction d’autrui ?
Il s’agit d’un conflit de voisinage ( le bruit ) .
Mais la conclusion du conflit et donc la posture que tu décris va dans le bon sens :+1:t2:

Pas HS à mon sens car dans le deux exemples il s’agit de comment gérer internement un comportement plutôt hostile d’un voisin. D’ailleurs, je ne vois pas trop de prise de tête dans le message de Francois…

En 1ère intention c’est rarement choisi, ça « sort tout seul ».
Genre mon fils qui dit à la vendeuse de tourtons « j’en veux 6 » en montrant une main avec le pouce levé. Elle lui répond « ça c’est pas 6, c’est 1 », du coup je complète « bah non pour moi c’est 6 puisque je n’ai qu’une main » (et, mimétisme oblige, le minot me suit…).
Je ne cherchais rien je crois, j’éclairais un malentendu puisque sa norme n’est pas la mienne, mais je l’ai sentie toute gênée. Dans ce cas je rassure l’interlocuteur !

Après, j’en joue quand les gens me saoulent.
Genre le service (ou coup de main ?!) que je vais demander à la mairie, elles continuent à tchatcher avec leurs copines pendant 10 minutes et quand elles cherchent enfin l’info elles me l’indiquent en précisant « je n’en mettrai pas ma main à couper ».
Là j’avoue me faire plaisir en rétorquant « vous avez raison ça fait super mal, et ça peut servir, une main ».

Le sens est alors fort enfantin, l’effet est « niark niark niark »
Mais ce n’est pas le sujet…

Compliqué comme posture, les implicites des uns ne sont pas ceux des autres, les interprétations et projections nous trompent souvent !
Je pense à cette dame au supermarché avec son fils handicapé qui hurlait, je propose à ma mère de lui dire de passer devant pour ne pas prolonger les difficultés du fiston, elle me répond « elle n’a peut-être pas envie qu’on lui montre qu’on a remarqué le handicap de son fils ».
Euh, comment te dire qu’elle est probablement très au courant que tout le monde l’a remarqué ?
Par contre peut-être n’est-elle pas pressée de quitter ce lieu ou ce contexte, mais ça nous ne le saurons qu’en échangeant, pas en projettant. Et l’échange produit un risque de sentiment de stigmatisation, mais est-il pire que les regards en coin reçus toute la journée ? (Par les adultes, parce que les enfants questionnent, ouf !)

Pas si HS finalement : dans les échanges ci-dessus, il y a me semble-t-il beaucoup de projections et interprétations…
Commençons par accepter de nous parler sans se sentir attaqué pour mieux vivre ensemble, non ?

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…Et là, tu vois un gars pas mal bâti à la salle qu’a l’air bien empoté avec son projet. Tu lui dis « vous voulez que je vous aide à enlever votre teeshirt ?

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Semaine dernière, 14h00, Maja et moi arrivons à la voiture, au pied de la paroi (Cap de Long) après une grande voie. On se pose sur un rocher, et on picnique. 2 filles, la trentaine, passent devant nous, arnachées/casquées pour grimper.

  • Moi : Salut !
  • La première, sur un ton énervé : Pas le temps de papoter, désolée !

Je suis comme un rond de flan, un peu estomaqué. La seconde, qui marchait quelques mètres derrière, m’adresse un grand sourire, en levant les yeux au ciel, comme pour excuser sa copine. Je lui fais « Vous partez où ? », et elle « On va sur le secteur couenne, au fond. ». Je lui adresse un sourire, avec salut de la main, et elle répond pareil.

Il y a des mauvais coucheurs/coucheuses partout, quels que soient le genre, la couleur de peau, la religion, l’âge, etc… Faut pas se formaliser.

(En revanche, j’irais jamais « conseiller » une fille en salle de grimpe, ou un gars, c’est pareil commac ; quel que soit le niveau. Sauf si c’est parce que je vois que le nœud au baudrier est pas fini, ou l’assureur est mal brêlé, mais ça arrive rarement.)