Faire de la poutre ce n’est absolument pas la même chose que de travailler des blocs ou faire du pan. Donc non, on ne va pas forcément à la salle d’escalade pour socialiser, à moins que tu n’aies un pan chez toi, et encore, si j’en avais un je pourrais envisager d’aller à la salle de temps en temps pour autre chose qu’une expérience sociale. C’est tout de même curieux de vouloir imposer à tout le monde sa manière de pratiquer l’escalade et consommer les salles commerciales. Et quand bien même des femmes iraient à la salle pour une expérience sociale au moins en partie, certaines n’ont peut-être pas envie de se faire draguer par des relous systématiquement (car c’est bien de ça dont il est question)
Salle d'escalade discriminatoire ?
Enfin bon, tu payes justement pour grimper avec du monde. C’est ça la salle, le concept de l’escalade commerciale.
A toi d’inventer le concept de la salle vide ! On attends ! L’abonnement risque d’être cher.
Les mecs qui vont en salle pour ne voire personne, n’écouter personne, ne discuter avec personne, ne pas socialiser, je trouve le concept étonnant.
La salle de sport, le club … ont toujours été une des ressources pour socialiser sur la base d’une pratique sportive.
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Si un gros lourd mets la main au cul, c’est interdit par la loi et il faut le virer. Ni plus, ni moins.
Qu’es aco ?
Historiquement l’escalade en salle artificielle c’est pour s’entraîner quand on n’a pas accès au rocher, ou pour s’entraîner de manière plus efficace. Moi j’aime la composante sociale de la grimpe en extérieur, quand je vais en salle c’est pour m’entraîner 2 fois sur 3, de temps en temps pour s’amuser avec les potes aussi, mais pas que. J’ai la chance de pouvoir y aller à 10H en semaine quand il n’y a personne et ça me convient très bien. Ça semble dur pour toi de s’ouvrir à la différence…
La beta c’est un terme pour désigner la méthode optimale pour un passage. Il me semble que ça vient d’une époque où les tirages photos montrant les positions dans un bloc s’appelaient « beta » ou quelque chose comme ça
Edit : article Wikipedia en Anglais sur le terme
« Beta » is short for Betamax, an early videotape format since largely replaced by the VHS format. Reputedly, Mileski would record climbers ascending routes on Betamax tape and then share these tapes with other climbers, resulting in the term becoming synonymous with getting information on how to climb a route.
Je trouve ça cool d’utiliser un terme associé à l’histoire de l’escalade plutôt qu’un terme générique
Sauf que ta salle ferme en moins d’1 mois si le concept d’être seul était généralisé. Il faut redescendre sur terre.
La salle est avant tout un espace social permettant de pratiquer à moindres frais grâce à la mutualisation des moyens et des ressources. Commercial ou pas ne change pas le fond : il faut du monde. Payer pour préquenter un espace social avec du monde en s’opposant à la socialisation …
Ca ne m’étonne pas plus que cela. La vie en collectivité étant de moins en moins dans les usages, chacun devant son écran, il ne faut pas trop s’étonner des difficultés croissantes à vivre en commun, à socialiser et à gérer les relations sociales quotidiennes.
D’ac merci. Mais en bon vieux schnock je continuerai à dire « la méthode »
C’est en effet un argument, mais dans ce cas particulier, ce qui est gênant c’est le fait qu’on (visiblement je ne suis pas le seul) ne comprenne pas le mot employé; et du coup ça fait un peu caste réservée. Sur ce je m’en vais discrètement on va me dire que je 10 Grèce.
Tiens j’ai subi ça aussi pour un cours de Yoga qui etait organisé par une copine grimpeuse…Sachant que je voulais m’y mettre, elle m invite sur un créneau, puis me rappelle en me disant que finalement non car cela derangeait le groupe composé de femmes . On a trouvé cela triste, même si apparament certaines n etaient pas à l aise avec leur corps,…mais bon si elles avaient vu ma souplesse, je pense qu elles auraient vite decomplexé.
Triste, mais quand des partenaires de grimpe femmes me racontent la lourdeur de certains sur les groupes de recherche de binome, je comprends, mais que c est triste…
T’as des stats la dessus?! Sur le fait que 99% des gens viennent à la salle pour sociabiliser? Moi j’ai hireur de ça. Quand j’y vais, c’est pour grimper et m’entraîner avec un pote. Quand je grimpe ou randonne au caf, ça peut être pour sociabiliser ou pas. Un club c’est pour mettre des gens ensemble autour d’une passion. Une salle de sport c’est pour mettre du matériel à disposition de gens qui paient.
Si on ne te demande rien, je vois pas ce qui t’autorise à rentrer dans l’espace personnel des gens.
Perso, j’ai horreur qu’on me spoil un mouvement, même si ça fait 1h que je cherche. Cette recherche fait aussi partie du sport. Y’en a qui aiment grimper avec des tickets, moi non.
Si tu cherches depuis 1h, ça signifie probablement que ce n’est plus du « à vue ». Tu as déjà planté un enchainement à vue. Le seul enjeu est donc d’enchainer après-travail.
Chacun est libre de s’inventer ses propres règles. Je connais « à vue » (sans rien connaitre), flash (en ayant des infos, en ayant vue le collègue voire en connaissant les méthodes), après travail et but.
Et? Qu’est-ce qu’on s’en fous de pas faire du « à vue »? Ça donne le droit de spoilercle mouvement ?
Tu sembles parler de voies en salle, et probablement de salle de club CAF.
On parlait surtout des échanges sur les méthodes en salle de bloc.
Pour ceux qui auraient des difficultés de lecture sur la compréhension de l’article et sur les « violences sexuelles ».
L’article cité dans le premier post concerne des femmes victimes entre autres de "cat-calling". Sans se prononcer sur le bien-fondé d’utiliser un terme anglo-saxon, la définition est donnée en bas de page :
Le cat-calling désigne des remarques, sifflements ou gestes non sollicités, souvent à caractère sexuel, adressés à des personnes dans la rue.
Une main aux fesses, exemple de ce cat-calling cité dans l’article et qui a été à l’origine de la mesure de ségrégation (safe place) est donc bien une agression sexuelle, qui est officiellement classée dans les « violences sexuelles ».
4. Agression sexuelle
Atteinte physique commise avec violence, contrainte, menace ou surprise sur une partie du corps considérée comme intime et sexuelle (la bouche, la poitrine, le sexe, les fesses et les cuisses).
Article 222-22 du code pénalExemple : une main aux fesses.
La peine encourue est de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende.
Violences et harcèlement sexistes et sexuels : comment les identifier ? sur Elles font la culture
Les violences à caractère sexuel recouvrent les situations dans lesquelles une personne impose à autrui un ou des comportements, un ou des propos (oral ou écrit) à caractère sexuel. En d’autres termes, ils sont subis et non désirés par la victime. Elles sont l’expression de la volonté de pouvoir de l’auteur sur la victime.
Ces violences portent atteinte aux droits fondamentaux de la personne, notamment à son intégrité physique et psychologique. Elles sont interdites par la loi et sanctionnée pénalement. Les violences sexuelles recouvrent différentes formes : agression sexuelle, viol, voyeurisme, harcèlement sexuel…
Pourrais-tu indiquer précisément où l’article mentionne la main aux fesses ? Je n’ai rien trouvé. Une salle de grimpe à Berne interdit une zone aux hommes: «C'est injuste» - 20 minutes
Comme cela a déjà été écrit, en cas de violences sexuelles, il faut surtout faire intervenir la justice. Ce n’est pas un panneau « non aux hommes cis-hétéro » pendant 5h par semaine pour 10% de l’espace qui changera qlq chose.
Si le patron n’a pas le courage de faire intervenir la justice, il résilie l’abonnement de la personne. Ca ne prend que qlqs minutes et règle le problème définitivement.
Cette salle arrive vraiment bien à faire parler d’elle pour pas cher!
Comme indiqué par DT1, si agression il y a il faut la dénoncer.
Je peux comprendre (parce que je suis Français, en Allemagne les mentalités sont différentes), qu’il y ait par exemple des créneaux « non mixtes » dans les saunas quand on a les fesses à l’air.
Pour l’escalade, dans la salle que je fréquente, le textile est encore de mise! Quand mon voisin de ma ligne d’escalade raconte des « blagues » racistes, que dois-faire? Demander un créneau de grimpe « blagues racistes interdites » ou plus simplement m’éloigner de cette personne en lui signalant que je ne partage pas son « humour »?
Sans m’être jamais senti agressée, cela fait partie des raisons pour lesquelles je n’ai jamais réussi à apprécier les salles de bloc.
Les rares fois où j’ai essayé d’y aller (parce que ça aurait été idéal pour compléter ma pratique de gv qd il faisait pluie ou nuit), j’ai acheté une carte 10 entrées pour me motiver… et revendu les 9 restantes la semaine suivante
Je partageais avec d’autres nanas ce sentiment de « rentrer dans l’arène » : bien vécu par certaines, il m’était carrément déplaisant.
Pour autant je n’ai aucun mal à dire à l’autre de se taire parce que je ne veux pas qu’il me spoile un mouv’… Mais je ressentais cette gêne du « on se regarde grimper, et quand t’es une nana qui fait un peu plus que du 4 on te regarde encore plus ».
D’ailleurs, les copines qui ont persévéré disent que plus tu grimpes fort plus des gens qui t’ignoraient avant viennent te parler…
Bref, moi c’est davantage cette ambiance qui me déplaît, du coup cela ne fait pas avancer le débat puisque j’ai fui pour privilégier la grande voie.
Je crois que cette gêne manifeste ne peut être perçue qu’en l’ayant vécu. Cependant je trouve hyper triste qu’il faille encore cloisonner et faire de l’entre-soi plutôt que de chercher d’autres moyens de construire de l’ouverture vers l’autre.
Vivre-ensemble, toilettes mixtes, etc etc…
Je plaide tout cela en gardant en tête qu’il semble s’agir d’une salle commerciale, alors si y a moyen de se faire plus de thunes ainsi, pourquoi s’en priverait-t’elle ?..
Au point où on est rendu, j’espère qu’il y aura bientôt un créneau réservé aux handicapés pour qu’on arrête de me regarder de travers
Et/ou de se faire plaisir.
Le plaisir, nous ne le trouvons pas tous au même endroit.
Je ne fais pas de bloc car il n’y a que des jeunes, garçons et filles, qui ont toutes et tous des silouhettes de manequins, la moitié de mon age, et qui grimpe comme des Dieux! Je ne veux pas qu’ils me voient grimper comme un sac!
L’impression de « rentrer dans l’arene » quand on fait du bloc, ça depends des salles, des gens présents, de son ressenti personnel, ce n’est pas spéciquement genré.
[petite modif, je m’étais mal exprimé, pas évident derrière un clavier de traiter un sujet si clivant]
Ça veut dire que les gens qui se sentent agressés par les autres sont incités à venir dans le créneau dont la plupart des usagers ne veulent pas ? Est-ce que le résultat n’est pas de les marginaliser encore plus au lieu de les intégrer dans la vie qui devrait être normale.
Bernard
Désolé mais je n’ai jamais eu l’impression de rentrer dans l’arène et d’être observé, même quand j’étais nul et maigrichon, et mes potes de 40-50 ans qui y vont n’ont jamais fait part d’un tel sentiment non plus, donc non avoir l’impression d’être observé ce n’est pas inhérent à l’activité, arrêtons d’inventer des histoires, si beaucoup de femmes ressentent un tel sentiment on ne peut pas juste le balayer d’un revers de main en disant que « c’est pour tout le monde pareil » car ce n’est tout simplement pas vrai