SAE, vers un glissement des cotations?

Posté en tant qu’invité par eude:

Il y a longtemps que j’entend parler de toi Jean louis, mais là tu m’impressionne.

tout à l’heure, j’ai écrit :
" Un 7a, si tu passe a vue c’est du 7a, et si tu passe après travail, et bah c’est quand même encore du 7a, les prises n’ont pas changées."

Et toi tu arrive quand même à m’expliquer qu’une cotation, si tu passe à vue c’est pas pareil que si tu passe après travail ? (je ne parle pas du niveau du grimpeur mais bien du niveau de la voie)

t’es sur que tu grimpe et que l’on parle de la même chose ?

Posté en tant qu’invité par J2LH:

eude a écrit:

Il y a longtemps que j’entend parler de toi Jean louis, mais là
tu m’impressionne.

C’est pas « Jean-Louis »

Et toi tu arrive quand même à m’expliquer qu’une cotation, si
tu passe à vue c’est pas pareil que si tu passe après travail ?

Ce que je tente de t’expliquer c’est que la cotation d’une voie ce n’est pas seulement la réalité physique de la voie mais également les conditions dans lesquelles tu la passes.

(je ne parle pas du niveau du grimpeur mais bien du niveau de
la voie)

t’es sur que tu grimpe et que l’on parle de la même chose ?

Il est évident que sur le topo la cotation ne change pas, mais il peut s’agir d’une cotation à vue ou d’une cotation après travail, ça dépend de l’ouvreur et ça explique bien des différences entre les sites.

Si dans les topos on trouvait une cotation à vue et une cotation après travail elles ne seraient pas toujours identiques.
Le niveau d’un grimpeur à vue on sait ce que c’est, le grimpeur passe la grosse majorité des voies de cette cotation à vue.
Le niveau d’un grimpeur après travail, c’est un poil plus flou mais on peut dire que le grimpeur passe la grosse majorité des voies de cette cotation après travail. (c’est un peu plus flou parce qu’entre passer au deuxième essai ou après 6 mois de travail c’est pas la même chose)
A partir de là on pourrait estimer la cotation d’une voie à vue ou après travail et on pourrait avoir une voie 5c à vue, 5c après travail une voie 6a à vue, 5c après travail et, en toute logique (pour ceux qui suivent bien) une voie 6a à vue, 6b+ après travail (étonnant non ?)
6a à vue ça veut dire que la grosse majorité des grimpeurs qui passent à vue la majorité des 6a à vue (cotation « à vue ») passe cette voie à vue.
6b+ après travail ça veut dire que la grosse majorité des grimpeurs qui passent après travail la majorité des 6a après travail (cotation « après travail ») passe cette voie après travail.
Si on utilisait disctinctement deux échelles de cotation ces deux échelles ne pourraient être liées puisque 2 voies de même difficulté à vue peuvent très bien ne pas avoir la même difficulté après travail.

Posté en tant qu’invité par eude:

J2LH a écrit:

C’est pas « Jean-Louis »
Oui ça tout le monde le sais mon cher Jean Loic

Ce que je tente de t’expliquer c’est que la cotation d’une voie
ce n’est pas seulement la réalité physique de la voie mais
également les conditions dans lesquelles tu la passes.
Donc si tu grimpe un jour ou il fait très froid, tu utilise le topo « jour de froid », si tu grimpe en plein soleil, tu utilise le topo « canicule », avec tes baskets tu utilise le topo « sans chausson », …
Une cotation n’a jamais prit en conte le grimpeur (a part parfois la notion de petit ou grand), mais bien la réalité physique de la voie. Et c’est encore pire si tu va en montagne où la neige et les conditions en générales peuvent être très changeantes. Une voie TD, quelque soit le temps, elle sera TD, quelque soit l’etat de la neige (compact ou toute mole) elle sera TD, si le jour où t’y va il y a du verglaz dans les dièdres, elle sera encore TD. Car la cotation prend en compte le fait que savoir choisir les conditions ça fait parti du jeux.

Si dans les topos on trouvait une cotation à vue et une
cotation après travail elles ne seraient pas toujours
identiques.
Oui, tu as raison. Mais ce n’est pas le cas, il n’y a pas de double cotation . C’est pourquoi il est ridicule de dire que les cotations sont « a vue » ou « après travail ». C’est au grimpeur de choisir les conditions de sa réalisation. De même, si tu choisi de faire une voie TD alors que la face n’est pas seiche, tout le monde va rigoler si tu raconte partout que c’est une voie ED.

Si on utilisait disctinctement deux échelles de cotation ces
deux échelles ne pourraient être liées puisque 2 voies de même
difficulté à vue peuvent très bien ne pas avoir la même
difficulté après travail.
Oui, tu as raison. Mais ce n’est pas le cas, il n’y a pas deux échelles de cotation. Mais effectivement, parfois il y a des topos où il est précisé pour certain sercteur que le « a vue » est difficile. Et parfois il y a des sites où le « après travail » n’est pas beaucoup plus facile que « a vue » car la lecture est très facile (l’escalade sur pouding genre Riglos par exemple) .

Je pense vu ta réputation que tu va encore me dire que coté une voie "A vue" ou "après travail" ce n'est pas la même chose, mais je vais te proposer une petite expérience :

Choisi un voie que tu ne connait pas, grimpe là « a vue », puis propose une cotation.
Choisi une autre voie, et là, pas de chance tu te fais bloquer plusieur fois, tu te prend un vol mais finalement tu la sort, puis propose une cotation.
Dans les deux cas, si tu as une morphologie normale, tu verra que l’écart de cotation entre tes deux propositions correspondra à l’écart de cotation sur le topo. (bien sur, il doit s’agir de voies situées dans le même secteur)

Alors ?

Posté en tant qu’invité par bienlotiman:

Très pertinent .

En tout cas, je vois que tu prends goût à cette discussion avec des gens puérils, à cette discussion si …honteuse, selon tes mots!

Posté en tant qu’invité par eude:

Oui et d’ailleurs ça me fait plaisir que tu me répondes.
Mais c’est de la discussion que j’ai dit du mal (stérile, ridicule …) pas des participants.

Posté en tant qu’invité par tim:

bon à mon tour de l’exprimer sur cette discussion sterile. en fait je vais plutot me joindre à M@t qui pour moi à le mieux exprimer ce qu’etait une cotation (et eude qui reprend un peu les mêmes idées). en gros et pour faire simple : une voie a une et une seule cotation, une voie est généralement plus dure à vue qu’après travail, un grimpeur qui s’interesse à ses perf’ a par contre deux niveau bien différents : un niveau à vue et un niveau après travail !

mais il me parait clair qu’une cotation de voie dépend essentiellement de ses paramètres physiques (densité de prises, taille de celles-ci, inclinaison de la voie, adhérence du rocher, etc…), la difficulté de lecture peu bien sûr être prise en compte, mais souvent cette difficulté vient du fait que plus on est au taquet, moins on est lucide, donc finalement il y a aussi une question de marge physique dans la lecture. quelqun qui grimpe dans le 7 pourra prendre tout son temps dans un 6a et trouver les solutions les plus faciles sans se fatiguer là où un grimpeur de 6a sera taquet se qui rendra son analyse plus difficile (prise de décision nécessairement rapide et aléatoire car pas le temps de rester sur la prise en étant détendu)

voilà et si la question est de savoir comment côté une voie, je pense que plusieurs passages sont nécessaires mais pas trop (une voie qu’on connait par coeur parait forcement plus facile et pas uniquement pour des question de lecture, mais aussi de crispation et d’économie d’énergie), et ce évidement par plusieurs grimpeurs. généralement je crois que c’est comme cela qu’on procède non ?

Posté en tant qu’invité par J2LH:

eude a écrit:

le topo « jour de froid », si tu grimpe en plein soleil, tu
utilise le topo « canicule », avec tes baskets tu utilise le topo
« sans chausson », …
Une cotation n’a jamais prit en conte le grimpeur
(a part parfois la notion de petit ou grand)

Non, même pas.

, mais bien la réalité physique de la voie. Et c’est encore pire si tu va en montagne
où la neige et les conditions en générales peuvent être très
changeantes. Une voie TD, quelque soit le temps, elle sera TD,
quelque soit l’etat de la neige (compact ou toute mole) elle
sera TD, si le jour où t’y va il y a du verglaz dans les
dièdres, elle sera encore TD. Car la cotation prend en compte
le fait que savoir choisir les conditions ça fait parti du
jeux.

Je n’ai jamais parlé des conditions météo mais je ne trouverais absoluement pas choquant qu’un topo propose des cotations différentes pour une voie qui comporterait par exemple une zone souvent humide obligeant à des accrobaties.

La cotation d’une voie ne dépend pas que du rocher mais également des règles adoptées par le grimpeur. On a déjà ces cotations quand les topos précisent une cotation en libre et une cotation en artif (ex 6b/A0). Entre « à vue » et « après travail » les topos ne précisent rien mais il est évident que les équipeurs donnent parfois des cotations « à vue » et parfois des cotations « après travail » ce qui explique des décalages énormes entre les sites. En réalité on a bien 2 échelles de cotation.

 Oui, tu as raison. Mais ce n'est pas le cas, il n'y a pas

de double cotation . C’est pourquoi il est ridicule de dire que
les cotations sont « a vue » ou « après travail ».

Les cotations données par l’équipeur sont parfois « à vue », parfois « après travail », c’est rarement précisé et ça laisse un grand flou.

De même,
si tu choisi de faire une voie TD alors que la face n’est pas
seiche, tout le monde va rigoler si tu raconte partout que
c’est une voie ED.

Tu y a trouvé les difficulté d’une voie ED, pour toi c’était ED au moment où tu l’as faite. La cotation n’est pas un truc gravé dans la montagne par volonté divine, la cotation c’est toujours quelque chose de subjectif, de discutable.
Pour l’alpinisme ce que tu dis ne tiens pas, prends les itinéraires sur la face nord des grandes jorasses, si c’est ED en été ça a toutes les chances d’être ABO en hiver. En escalade il est vrai que l’on considère que les conditions optimales sont réunies mais il est évident que suivant les règles que l’on se fixe la difficulté des voies ne varie pas ne façon uniforme.

Je pense vu ta réputation que tu va encore me dire que coté

une voie « A vue » ou « après travail » ce n’est pas la même chose,
mais je vais te proposer une petite expérience :
Choisi un voie que tu ne connait pas, grimpe là « a vue », puis
propose une cotation.
Choisi une autre voie, et là, pas de chance tu te fais
bloquer plusieur fois, tu te prend un vol mais finalement tu la
sort, puis propose une cotation.
Dans les deux cas, si tu as une morphologie normale, tu verra
que l’écart de cotation entre tes deux propositions
correspondra à l’écart de cotation sur le topo.

Absolument pas, déjà parce qu’une morphologie normale ça n’existe pas, également parce que tu vas être influencé par tes aptitudes en fonction du type de voie, si je me sens en général à l’aise dans les 6b en dalle à réglettesil m’arrive encore de coincer dans les dièdres en 5c. Je peux être plus en forme pour une voie que pour une autre, etc… Dans des grandes voies il m’est parfois arrivé de dire que l’équipeur ne devait pas aimer les dalles à cannelures et au contraire être à l’aise dans les surplombs parce que, pour moi puisque qu’une cotation est subjective, j’avais randonné les dalles et souffert dans les surplombs alors que les cotations des surplombs était inférieures aux cotations des dalles.

Posté en tant qu’invité par Gepi:

A ce rythme, on ne va plus rien y comprendre.

A partir du moment où on dit que quelqu’un passe un certain niveau à vue puis un autre niveau après travail, il est illogique de dire que la cotation est à vue ou après travail. Sinon qu’est-ce que cela signifie si je passe à vue une voie « cotée après travail » ou si je passe après travail une voie « cotée à vue » (ça n’a plus aucun sens). Alors même si la cotation est subjective et sujette à controverse, elle doit rester ce qu’elle est : une estimation de la difficulté intrinsèque de la voie.
Le fait de passer la voie après travail donne le niveau « gymnique », le fait de la passer à vue intègre la qualité de lecture (voir les prises et trouver les mouvements qui vont avec).

A+

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Gepi a écrit:

A partir du moment où on dit que quelqu’un passe un certain
niveau à vue puis un autre niveau après travail, il est
illogique de dire que la cotation est à vue ou après travail.
Sinon qu’est-ce que cela signifie si je passe à vue une voie
« cotée après travail » ou si je passe après travail une voie « cotée
à vue » (ça n’a plus aucun sens).

C’est bien le problème.

Alors même si la
cotation est subjective et sujette à controverse, elle doit
rester ce qu’elle est : une estimation de la difficulté
intrinsèque de la voie.

La cotation n’est en effet qu’une estimation de la difficulté intrinsèque de la voie, mais de sa difficulté à vue ou de sa difficulté après travail ?

Le fait de passer la voie après travail donne le niveau
« gymnique », le fait de la passer à vue intègre la qualité de
lecture (voir les prises et trouver les mouvements qui vont
avec).

En gros oui si ce qu’on appelle « après travail » c’est découvrir les prises et les pas on a alors le niveau physique de la voie. C’est ce niveau qui me semble le plus stable d’un individu à l’autre, passer une voie à vue ayant toujours un caractère aléatoire (un grimpeur qui passe régulièrement du 7a peut très bien se laisser surprendre par une 5c alors qu’il a bien sûr le niveau physique.)

Posté en tant qu’invité par eude:

J2LH a écrit:

Je n’ai jamais parlé des conditions météo mais je ne trouverais
absoluement pas choquant qu’un topo propose des cotations
différentes pour une voie qui comporterait par exemple une zone
souvent humide obligeant à des accrobaties.

Oui mas ce n’est pas le cas.

La cotation d’une voie ne dépend pas que du rocher mais
également des règles adoptées par le grimpeur. On a déjà ces
cotations quand les topos précisent une cotation en libre et
une cotation en artif (ex 6b/A0).

C’est vraix. Sauf que A0 ce n’est pas vraiment une cotation, c’est juste pour dire que tu n’es pas obligé de grimper, c’est plutôt une non cotation.

Entre « à vue » et « après
travail » les topos ne précisent rien mais il est évident que
les équipeurs donnent parfois des cotations « à vue » et parfois
des cotations « après travail » ce qui explique des décalages
énormes entre les sites. En réalité on a bien 2 échelles de
cotation.

Bon las par contre si tu n’as toujours pas compris, je ne peux rien faire pour toi.

Pour l’alpinisme ce que tu dis ne tiens pas, prends les
itinéraires sur la face nord des grandes jorasses, si c’est ED
en été ça a toutes les chances d’être ABO en hiver.

Non, ça devient une ED en hivernale. ABO c’est autre chose.

Absolument pas, déjà parce qu’une morphologie normale ça
n’existe pas,

En général, entre 1.7 et 1.8m, un grimpeur est rarement trop petit ou trop grand quand même !

également parce que tu vas être influencé par tes
aptitudes en fonction du type de voie, si je me sens en général
à l’aise dans les 6b en dalle à réglettesil m’arrive encore de
coincer dans les dièdres en 5c. Je peux être plus en forme pour
une voie que pour une autre, etc…

Je veux bien te croire. Mais quand tu aura grimper sur plein de types de caillou différents et que tu commencera a être aussi à l’aise en fissure, en diédre, en dévers ou en dalle, bref quand tu aura un niveau 6b et que tu ne restera pas coincé sur un 5c parce que le style ne te conviens pas, tu t’apercevra qu’il y a une certaine homogénité dans les cotations. En gros tu verra qu’un 6b en diédre demande à peu près le même investissement qu’un 6b en devers ou en dalle.

Dans des grandes voies il
m’est parfois arrivé de dire que l’équipeur ne devait pas aimer
les dalles à cannelures et au contraire être à l’aise dans les
surplombs parce que, pour moi puisque qu’une cotation est
subjective, j’avais randonné les dalles et souffert dans les
surplombs alors que les cotations des surplombs était
inférieures aux cotations des dalles.

Là par contre je ne vois plus du tout le rapport entre le fait de coter une voie « a vue » ou « après travail ».
Ce qui d’ailleur ne veut rien dire je te le repète.

Posté en tant qu’invité par eude:

J2LH a écrit :

La cotation n’est en effet qu’une estimation de la difficulté intrinsèque de la voie, mais > de sa difficulté à vue ou de sa difficulté après travail ?

La cotation d’une voie, n’est effectivement qu’une estimation de la difficulté intrinsèque de la voie. Le fait de passer « a vue » ou « après travail », ne change pas la cotation, ça change ton niveau.
ça y est tu comprends ?

Posté en tant qu’invité par Gepi:

J2LH a écrit:

En gros oui si ce qu’on appelle « après travail » c’est découvrir
les prises et les pas on a alors le niveau physique de la voie.
C’est ce niveau qui me semble le plus stable d’un individu à
l’autre, passer une voie à vue ayant toujours un caractère
aléatoire (un grimpeur qui passe régulièrement du 7a peut très
bien se laisser surprendre par une 5c alors qu’il a bien sûr le
niveau physique.)

On est d’accord.

A+

Posté en tant qu’invité par J2LH:

eude a écrit:

La cotation d’une voie, n’est effectivement qu’une estimation
de la difficulté intrinsèque de la voie. Le fait de passer « a
vue » ou « après travail », ne change pas la cotation,

Ca ne change pas ce qui est écrit sur le topo mais ça change bien la difficulté de la voie puisque cette difficulté dépend des règles que tu t’es fixé. La cotation étant une estimation de la difficulté elle ne peut que changer si tu changes les règles.

Posté en tant qu’invité par tim:

non ! les règles fixent ton niveau pas la cotation

Posté en tant qu’invité par eude:

J2LH a écrit:

Ca ne change pas ce qui est écrit sur le topo mais ça change
bien la difficulté de la voie puisque cette difficulté dépend
des règles que tu t’es fixé.

Oui mais là, on parlait de cotation, (établie « a vue » ou « après travail »), on ne parlais pas de difficulté a faire une voie car là bien sur c’est extrement subjectif.
Si tu as un problème relationnel, tu peux effectivement t’amuser à changer la question pour être sur d’avoir le dernier mot.
Mais moi aussi, donc cherche pas, je serais toujours là pour rajouter « C’est ça, parle, on verra … » à la fin de chacune de tes phrases

La cotation étant une estimation
de la difficulté elle ne peut que changer si tu changes les
règles.

Si tu ne comprens toujours pas, calme toi, et relis les messages de Tim, M@t et les miens il me semble que c’est ssez bien expliqué

Posté en tant qu’invité par bidibulle:

Pareil pour moi,

Je trouve que les voies SAE sont dures pour les épaules et exigentes pour les poulies, les pieds sont assez nuls. L’ensemble est toujours trop court.

Les voies falaises font appel aux avants bras, à la qualité des pieds, et à une conti qui n’a rien à voir…

Posté en tant qu’invité par bienlotiman:

Pas si ridicule: aujourd’hui, je pose la question à un ami moniteur d’escalade et de canyon, pour voir: spontanément, il confirme: cotation d’une voie: « à vue »!!!

Ensuite, c’est toi qui as raison, je pense, pas moi: je le reconnais bien volontiers, car une conversation n’est pas pour moi le moyen de prouver ma supériorité, je l’espère!

L’erreur vient de ce que faire une voie à vue est parfois bien plus difficile qu’après travail, et on glisse de niveau à vue d’un grimpeur au niveau d’une voie, sans ou avec travail.

Glissement et donc erreur naturelle.

Ensuite, quand on y réfléchit bien, l’erreur saute aux yeux!

Posté en tant qu’invité par Etienne:

Euuuuuh. Ôtez-moi d’un doute. Si je passe à vue un 6b-après-travail, ce n’est pas illégal, au moins?

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

pol a écrit:

Je pense que tu parles des falaises du nord de l’Alsace J Marc

Exact ! J’aurais dû préciser…

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Je croyais il y a quelques jours le monde divisé en deux : cotation à vue, ou après travail. Mais le tiers exclu est arrivé : la cotation gravée dans la pierre, intrinsèque au rocher, écrite sans doute à l’ère des dinosaures.

Finalement, je préfère les étoiles du Michelin…