SAE, vers un glissement des cotations?

Posté en tant qu’invité par M@t:

bienlotiman a écrit:

fred a écrit : « En falaise les cotations sont en général données après travail non ? »
Première nouvelle!!!
Non, non, la cotation est toujours à vue, où que ce soit.
Les problèmes de lecture, à vue donc, font partie de la difficulté de la voie.

Et pour les voies extrêmes que personne n’est capable de réaliser à vue, on fait comment pour donner une cotation ? De plus, c’est généralement l’ouvreur qui donne la cotation (c’est souvent le premier à enchainer sa voie), et il n’est pas à vue, vu qu’il a repéré la ligne, posé les points et nettoyé la voie.
Les cotations correspondent à la manière la plus simple de grimper la voie, et généralement, on utilise des méthodes plus compliquées à vue. C’est pour cela que les voies sont généralement décotés, parce que les répétiteurs finissent par trouver des méthodes plus simples.

Posté en tant qu’invité par jozles:

J2LH a écrit:

En falaise les cotations sont en général données après travail non ? C’est à dire qu’une prise cachée mais qui permet de passer facilement va être prise en compte.

Point du tout ! point du tout !

Les cotations en falaise sont « à vue » (ni flash ni commenté). Ce qui explique que les autochtones d’une falaise donnée passent souvent dans les voies dont ils connaissent toutes les subtilités des cotations bien au-dessus de leur niveau réel : ils sont après (parfois beaucoup de) travail.

Au contraire en salle, les cotations sont plutôt « après travail » ce qui les fait paraître plus sévères au premier essai. Ca a d’ailleurs un sens puisque les grimpeurs d’un certain niveau sont capables d’anticiper la totalité de la voie en la regardant ce qui ne sera quasiment jamais le cas en falaise. (Sauf exception : on a un exemple récent avec jumelles dans le 8X… voir les débats dans la presse spécialisée).

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par jozles:

Si tous les patrons de salle (et les ouvreurs !) pouvaient parler comme ça…

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par jozles:

M@t a écrit:

Les cotations correspondent à la manière la plus simple de
grimper la voie, et généralement, on utilise des méthodes plus
compliquées à vue. C’est pour cela que les voies sont
généralement décotés, parce que les répétiteurs finissent par
trouver des méthodes plus simples.

Partiellement vrai (ou faux…) Dans les cotations « extrêmes » (8B et plus) on assiste à des « décotations » pour cause de nouvelle méthode ou prise qui a « évolué » naturellement ou non. C’est beaucoup plus rare dans les voies plus faciles et quasiment inexistant jusqu’au 7A.
La cotation reste strictement « à vue » et incorpore les pièges de la voie qui vont nécessiter plus de rési pour redescendre par exemple ou passer sans la bonne prise cachée.

Posté en tant qu’invité par fred:

rien dit de ça tu dois relire mieux que ça !!! c’est J2lh !

pour moi une cotation c’est plutot à vue mais c’est un autre débat.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

jozles a écrit:

Les cotations en falaise sont « à vue » (ni flash ni commenté).
Ce qui explique que les autochtones d’une falaise donnée
passent souvent dans les voies dont ils connaissent toutes les
subtilités des cotations bien au-dessus de leur niveau réel :
ils sont après (parfois beaucoup de) travail.

Ce sont les autochtones, et principalement l’ouvreur, qui fixent les cotations. Comment veux-tu qu’ils donnent 6b à une voie que des grimpeurs de niveau 6a passent sans problème une fois qu’ils ont compris où était la prise ?

Posté en tant qu’invité par J2LH:

M@t a écrit:

Et pour les voies extrêmes que personne n’est capable de
réaliser à vue, on fait comment pour donner une cotation ?

Bien vu.

Posté en tant qu’invité par bienlotiman:

Je bavarde assez souvent avec des entraîneurs, des BE, qqs guides, dont un est 8A à vue: pour eux, quand on parle d’une cotation d’une voie, on entend par là avant toute chose, cotation d’une voie à vue.

On en discutait il n’y pas longtemps, avec une connaissance qui a ouvert 4 voies récemment sur mon site favori. Quand il dit: 7A, la cotation est à vue.

Bar ailleurs, en compétition de blocs ou de falaises, la cotation est aussi à vue.

Posté en tant qu’invité par M@t:

Une cotation ne peut pas être à vue ou après travail, cela n’a aucun sens. Enchainer une voie après travail est beaucoup plus facile que de l’enchainer à vue, et pourtant la voie est toujours la même avec la même cotation. Il y a donc abus de langage, en fait, une cotation intègre ou non la difficulté de lecture, qui est une des multiples difficultés de l’escalade.

J’ai l’impression, et ce n’est qu’une impression, que la difficulté de lecture, au même titre que la difficulté liée à la qualité de l’équipement (vieux spits rouillés très éloignés ou échelles de goujons de 12) n’est pas prise en compte dans la cotation. Il suffit de grimper dans des sites ou les voies sont courtes et très blocs pour s’apercevoir qu’on a pas le même niveau à vue que sur d’autres falaises, par contre le niveau après travail est généralement le même.

Posté en tant qu’invité par eude:

d’accord avec toi m@t, d’ailleur il me semble que quand on parle de niveau, on précise toujours a vue ou après travail. C’est deux choses différentes.

Moi quand je dois donner mon avis sur la cotation d’une voie,c’est toujours après travail, car a vue, il suffit que je rate un enchainement pour trouver ça dur alors que je m’y suis juste mal pris.
Alors je refais toujours la voie une ou deux fois pour vérifier que je n’ai rien raté et donner une cotation liée le plus possible à la voie et non à ma forme du moment.

Posté en tant qu’invité par malopieds:

Faut arreter de delirer, les cotations falaises sont toujours a vue!!!

Posté en tant qu’invité par M@t:

malopieds a écrit:

Faut arreter de delirer, les cotations falaises sont toujours a
vue!!!

C’est sûr qu’avec un argumentaire aussi irréfutable, tout le monde est convaincu.

Posté en tant qu’invité par Pierre:

Je cite : Pierre Rouzo dans le topo de St Bauzille de Montmel : « Une cotation est une proposition suggestive qui ne doit en aucun cas influer sur le plaisir que l’on peut éprouver à gravir une belle ligne… »

Posté en tant qu’invité par bienlotiman:

Bien sûr, on grimpe comme on veut.

Grimper une nouvelle voie en tête,en se mettant dans la corde à chaque difficulté pour souffler et observer,

Grimper en moule X fois avant de la faire en tête,

grimper à vue conti …

N’empêche qu’une cotation falaise est à vue.

Demandez à la FFME si vous voulez, demandez aux équipeurs.

Eux proposent une cotation à vue , mais comme ils ne l’ont pas fait à vue,en général, ils proposent simplement:
A d’autres de confirmer ou rectifier, ce qui arrive souvent!

Tout un site a été récemment équipé près de chez moi, et il a fallu un peu de temps avant de se mettre d’accord sur les cotations « officielles ».

Posté en tant qu’invité par pj:

« Moi quand je dois donner mon avis sur la cotation d’une voie,c’est toujours après travail, car a vue, il suffit que je rate un enchainement pour trouver ça dur alors que je m’y suis juste mal pris. »

je suis d’accord avec cette appréciation
Le "a vue " rajoute de la plus value à la valeur de son acte, et me parait étranger à la difficulté propre à la voie.
sinon autant marquer deux cotations pour une même voie
6a à vue et 5c après travail !!

Posté en tant qu’invité par J2LH:

bienlotiman a écrit:

Demandez à la FFME si vous voulez,

On veut pas.

demandez aux équipeurs.

Ben justement, ils disent que c’est après travail.

Posté en tant qu’invité par bienlotiman:

Bon, alors nos équipeurs respectifs ne disent pas la même chose!

En tout cas, lors d’une competition, de bloc par ex., la cotation est à vue.

En SAE, à un certain niveau en tout cas, les champions ne découvrent la voie qu’au dernier moment, et n’ont que qqs minutes pour l’évaluer du bas avant de s’y coller.

Au reste, j’en connais bcp qui sont assez bons après travail et franchement mauvais à vue: Problème de lecture surtout, de gaz parfois.

Posté en tant qu’invité par M@t:

Mais arrêtez avec cette histoire de cotation à vue ou après travail, ça n’a aucun sens (voir mon post plus haut).

Les cotations en compèt, ça vaut pas grand chose, c’est juste une grossière estimation de la difficulté. Les voies n’existent que pour un week-end et on compare des grimpeurs entre eux sur une voie et non des voies entre elles.

Posté en tant qu’invité par bienlotiman:

Dac, de toute façon, ça n’a pas une importance énorme!

Posté en tant qu’invité par J2LH:

bienlotiman a écrit:

En tout cas, lors d’une competition, de bloc par ex., la
cotation est à vue.

En SAE, à un certain niveau en tout cas, les champions ne
découvrent la voie qu’au dernier moment, et n’ont que qqs
minutes pour l’évaluer du bas avant de s’y coller.

Ca n’a strictement rien à voir, on ne parle pas de compétition. Voir la réponse de M@t à ce sujet.