Rockfax, arnax?

Eh oui c’est la false des pseudos, rigolo certains en ont plusieurs, selon le type d’intervention officielle ou pas…
Je ne pense pas que les grimpeurs (en général) se sentent redevable, ils sont souvent bien IGNORANTS (à l’insu de leur plein grès) des sus et coutumes, des fondements même de l’activité qu’il pratique… c’est une mode, un sport de masse et de divertissement… il faut que jeunesse se passe… avec un peu de dialogue tout s’arrange, restons positif l’important c’est de grimper ça doit rendre heureux et c’est pas si cher… jusque ici la nature ne nous a jamais rien réclamé! Soyons reconnaissant.
Et je préfère croire à la présentation de Topo du jour:

Pif le chien:

… de rien, d’autres peuvent le faire aussi bien.

Posté en tant qu’invité par Aaaa…tchoum:

[quote=« Pif le chien, id: 844201, post:79, topic:83751 »]

[quote=« jéronimo, id: 844160, post:76, topic:83751 »]Il y a beaucoup de choses dans ces discours, et à mon avis surtout trop de racourcis pour arriver à ses fins (avoir raison). Mais je suis un peu surpris que personne n’ai saisi l’importance de « l’ouverture » de voies nouvelles, qu’elle soient équipées du haut ou du bas, que c’est « l’essence » de l’escalade. Car cette démarche, à l’opposé d’une démarche commerciale et mercantile, est un acte de création et de vision. Sortons des contres exemples de sites sortis à coup de bul à des fins économiques (développement touristique, cf certains sites d’Ardèche). Derrière le fil de la voie que vous aurez parcourue, il y aura eu un grimpeur qui aura mis une énergie immense à la recherche d’un idéal, d’un Graal. C’est à la base un acte de vision, d’évolution, dont les critères peuvent être variés: nouveaux rochers, profils originaux, difficulté acrue, falaise vierge, envie de tranquilité… Occulter que ouvrir une voie n’est pas un acte de création" mais qu’un topo l’est, je m’interroge sur la partialité de certains ici ou leur ignorance. Oui ouvrir une voie est un acte d’AUTEUR et « l’OEUVRE » appartient à celui qui l’a créé.
Vous mélanger les genres et notammant l’ARGENT, faisant d’une OEUVRE une MARCHANDISE. Ce qu’il faut défendre ce n’est pas qu’un topo ne soit pas copié (il y a contre cela, le dépot de marque et le copyright, les tribunaux…), mais que l’auteur d’une voie ne soit pas reconnue de son oeuvre. Banissez le mot de travail, ce n’en est pas un, ou alors si vous considerez cela comme aller au bureau ou faire la chaine vous devriez faire autre chose. Oui c’est éprouvant, fatiguant, usant, dangereux, mais les ouvreurs sont des artistes de la verticale, des artisants passionnés qui dans bien des cas ne comptent ni leur temps ni leur argent. Mais c’est tellement gratifiant interieurement, et ça l’est plus encore quand cette oeuvre (voie, site) vous la partagez et l’offrez aux autres.
Vous me direz alors, mais le rocher n’appartient à personne… surement pas à l’équipeur, mais peu de choses (terre) n’appartiennent à personne, tout à un propriétaire. C’est ce qui fait de l’escalade sa spécificité; la nature offre un support d’expréssion, et ouvrir est une combinaison de la création de la nature et de celui qui saura en tirer toute la « substantifique moelle ». Que ce support appartienne à un propriétaire n’enlève rien à l’oeuvre et à son auteur, et ce propriétaire peut très bien faire payer l’accés (en quoi serait-ce genant?)… on paye bien pour visiter les grottes ou un musé, non?
Pour finir, il est bien que l’acte de l’ouvreur (je ne parle pas de reéquipeur!) qui créer soit reconnu comme tel, mais il faut que cet acte reste philanthopique dénué de mercantilisme, pour qu’il reste honnête et soit toujours une vision d’avant garde profitable pour la communauté et l’évolution de l’escalade.
Pour ma part, j’ai beaucoup oeuvré (notammant les Calanques, Pierres tombées, Lecques, grotte Ours, Paroi toits, Goudes, Cabanon, Triperie…) et je n’en ai retiré aucun profits financiers, ce sont des traces et des chemins d’exploration que j’ai ouvert au départ pour moi et pour le plaisir de tous, sans prétentions aucunes excepté le défi et la curiosité. Je n’ai jamais édité un topo, ça ne m’interesse pas, d’autres l’ont fait très bien (c’est bien lorsqu’il est collectif et pour la communauté et dont le bénéfice revient à la source) et si j’avais du équiper toutes les falaises que j’ai découvert peut-être… mais j’ai fait un autre choix. C’est un privilège énorme de pouvoir « ouvrir », ce privilège on le doit en premier lieu à cette nature dont la création est sans limite et sans défauts et il faut savoir la respecter (Dire Merci). Ensuite prier pour que l’on puisse continuer à « ouvrir » et à créer des oeuvres originales, non commandées, et sans faire une demande en triple exemplaire et à justifier ses choix et sa vision créative auprés de l’administration.
L’idéal pour moi est lorsque la nature reprend son droit sur cette trace, et l’éffacer de soi même est un acte de grande abnégation, de renoncement à la « propriété »… trés loin de tout ce business grimpesque! Mais il en faut… un peu mais pas trop![/quote]

Merci d’avoir pris le temps de mettre des mots sur une passion ![/quote]

Merci d’avoir pris le temps de mettre des mots QUI SONNENT JUSTES sur une activité aux facettes multiples. Passion, oui. Mais aussi travail bénévole; service rendu à la collectivité des grimpeurs; tâches souvent ardues et non dénuées de risques; engagement à responsabilités; aventure personnelle; joie de défricher des Terres encore vierges et de partager ses découvertes avec d’autres…

Posté en tant qu’invité par Pif le chien:

[quote=« topo du jour, id: 844123, post:75, topic:83751 »]là tu me fais plaisir Pano.

J’étais prêt à proposer une « aventure juridique » puisqu’il n’y a pas de jurisprudence, pourquoi ne pas créer l’occasion d’en avoir une ?

On nous oppose toujours le prétexte de : « tout le monde a le droit d’éditer un topo avec les voies de n’importe qui ! » . Ce serait le moment de porter cette affaire (ou une autre) devant la justice et de faire valoir le droit de tous les équipeurs de l’ombre qui se font pirater leur travail. (car comme tu le soulignes : c’est du travail, un travail qui plait mais un travail qui use).[/quote]

La FFME peut tenter l’aventure juridique…mais elle risque surtout de se ramasser. Il y a déjà eu des précédents dans le milieu de la randonnée.

La FFME, avec le système des conventions, a malheureusement mis le doigt dans un engrenage qu’elle n’est pas en capacité d’assumer.
Plutôt que de limiter le système a des sites « écoles » ou à ceux ou il y a des difficultés d’accés, elle a voulu étendre le dispositif alors même qu’elle ne dispose ni des moyens financiers, ni des moyens humains pour en assurer le suivi.
De nombreux départements sont d’ailleurs en train de faire marche arrière. Au premier gros pépin couteux, elle perdra surement son assureur…

Vouloir se rattraper au branche et gratter trois francs six sou en imposant des topos fédéraux sur les sites conventionnées est une politique pour le moins hasardeuse.

Posté en tant qu’invité par Jean D:

Lorsque je défends le topo fait par les locaux il n’y a pas du tout dans mon esprit d’aspect « C’est mon territoire », pas plus que je ne défends un quelconque « droit de la sueur ». Par contre il me parait primordial que les activités « ouverture » et « équipement » ne soient pas des activitées commerciales, soumises à concurences, à la passation d’un marché etc…
Comme le dit Jérome une voie d’escalade doit rester l’image, la plus belle possible, mais certains jours on n’est pas forcement bien inspirés, de la passions des femmes et des hommes pour le rocher. La démarche d’un topo comme rockfax me semble être à l’opposée de celle que je defends ici.

Le plaisir de l’escalade c’est la découverte, c’est la tchatche c’est aussi de partir dans l’inconnu et qd je vais ds un coin que je ne connaît pas il ne me viendrait même pas à l’idée de ne pas chercher le topo local. Cela me permet de connaitre le coin, son histoire, sa faune et même de connaitre virtuellement les passionnés, les fous furieux, qui m’ont donné (donné pas vendu, même si l’on vit dans un monde de concurence) la possibilité de venir grimper « chez eux » (chez eux, ici, ça veut dire : là où ils ont vécu leurs passions).
J’ai même fait pire : j’ai acheté un topo : Marmolada versante sud, alors que je ne suis même pas sur de pouvoir y aller un jour!! Et en plus je lis très mal l’Italien. Mais il est écrit par la personne ayant le plus de légitimité pour le faire.
Evidement faire une croix n’est pas mon seul plaisir en escalade.

Lorsque je lis :
« généralement, les équipeurs (bien que par les temps qui courent il vaudrait mieux parler de rééquipeurs) sont des professionnels qui sont payés pour le travail qu’ils font. Généralement aussi, lorsqu’ils tansmettent leur devis aux communes ou autres entités territoriales »
je me demande bien où il habite le pauvre et comment il a obtenu ses renseignements, c’est tellement loin de la situation que je vis ici… Je ne comprends pas. soyons méchant : dites moi où il habite que je n’y aille jamais. Ici le topo des Calanques (pareil pour le prochain qui sortira) est fait par des amateurs, il permet le rachat de points pour le rééquipement et on continue à équiper de nouvelles voies bénévolement.

Après pour les quelques voies que j’ai équipées je ne cherche sûrement pas autre chose que le plaisir de ceux qui les reprendront, et les renseignements, topo, commentaires sont très facile à trouver. Et si on ne trouve pas il reste le plaisir de la découverte, plaisir qui devient rare hélas.

Sur ce, ciao, demain escalade et si je ne trouve personne pour la paroi des toits j’irai équiper !!

Posté en tant qu’invité par DKP:

Bonjour tout le monde,
Jean D, afin de te rassurer ou pire, au risque de te décevoir, nous n’habitons pas très loin l’un de l’autre… Je te dirais que j’habite pas très loin de l’Hortus, le nouveau spot à la mode pour « ouvreurs » de voies depuis le haut… J’attends, avec impatience le nouveau topo de la falaise, qui biensur ne pourra être réalisé que par son nouveau maitre spirituel, dont on sait qu’il a pris comme ses prédécesseurs des risques inquantifiables au cours de sa nouvelle « ouverture ».
Je n’habite pas, non plus très loin du Caroux et de son futur plan de « mise en conformité » de l’aventure… Pour le futur topo, je sens que ça va être dur de choisir lequel des ouvreurs historiques ou des néo-équipeurs sera le plus légitime pour le réaliser. De mon point de vue, il serait « naturel » que l’un des fils de mon regretté ami JLR continue le travail entrepris, mais si le site est conventionné alors ce sera le CD 34 qui le fera… à mon grand regret.
Je n’habite également pas très loin de la Clape et du Minervois, si tu vois ce que je veux dire. Mais sur le sujet, notre ami AB, sera très certainement plus disert que moi…
Et si je descends un peu plus vers le sud-ouest, il y a Vingrau/Tautavel.
He bien tu vois, sur toutes ces falaises (et il y a des km de voies) l’équipement et les topos c’est fait dans un but lucratif…

Je pense avoir équipé et ré-équipé plus de 200 voies au cours des 10 dernières années. J’espère que tu as eu le plaisir d’en parcourir quelques unes. Mes voies, avec le nom que je leur ai choisi, sont sur des topos et leurs auteurs ne m’ont rien demandé en amont. Celà ne me dérange pas, parce que je ne me sens propriétaire de rien du tout, ni des amarrages, ni de ce que certains pensent être une oeuvre d’art. J’ai équipé parce que j’en ai eu envie. J’ai prospecté, j’ai trouvé des falaises que j’ai équipées, j’ai eu plaisir à les faire connaitre à d’autres et maintenant elles sont sur ces topos qui ne m’appartiennent pas. Et là, je dis que c’est bien parce que le topo, je l’aurai jamais fait c’est pas mon truc.

Alors, je confirme ce que j’ai exprimé dans mon premier post: les équipeurs ne sont pas propriétaires de droit des futurs topos. Libre à eux, de tenir secrets leurs spots jusqu’à parution de leur topo, mais libre aux autres, également, de faire un ouvrage décrivant les falaises qu’ils ont visitées et grimpées. Par contre, je trouve que la méthode consistant à plagier des topos existants est entièrement scandaleuse, déloyale et illégale.

Ainsi, je suis opposé à la position que défend MT parce qu’elle va à l’encontre de la liberté individuelle, elle est une vision monopolistique de l’activité. Je comprends que son but est de protéger les équipeurs d’une certaine forme de spoliation, mais malheureusement elle à un arrière-goût de protectionnisme et de droit du sol qui me dérangent profondément. Puis sincèrement, si on va au bout de cette logique: comment on choisit celui qui fait le topo quand il y a de nombreux équipeurs? On mesure le % de mètres équipés/topo pour savoir combien on donne à qui? Chaque équipeur à qui on n’a pas demandé son avis, sera en droit d’aller ester en justice contre tel ou tel éditeur?
Hier soir j’ai fait un mauvais rêve dans lequel toutes les réponses à ces questions étaient: non. C’était non, parce que les équipeurs devaient s’effacer derrière une super-structure qui avait une délégation de l’état pour exercer un monopole sur la publication des topos.

Bon week-end à toi Jean D et à tous les autres grimpeurs.

Posté en tant qu’invité par MT:

Un peu caricatural.
J’ai beaucoup parlé des sites conventionnés et peu des autres, car ces derniers regardent plus les locaux et les équipeurs tant qu’il n’y a pas d’interdictions, après si le comité FFME local peut aider… cf Seynes, c’est tant mieux.
Comme je l’ai écrit ailleurs, je suis allé défendre des auteurs menacès de procès par une mairie. Seul le « poids » de la FFME le permet. Idem pour aller dans un conseil général où pour parler au plus haut niveau (CNOSF/ONF etc…) de la défense des sites de pratiques.
Ne tombons pas trop vite dans l’anti… Souvent les « fédéraux » sont des grimpeurs, passionnés, peu intéressés, ou plutôt pour citer un sociologue célèbre et pour le contredire, il trouve de l’intéret au désintéressement.

Il ya des topos à « multi » auteurs et d’autres scénarii. Souvent les locaux sont assez sages pour choisir un topographe parmi eux.
Il n’en reste pas moins vrai que l’on manque de négociateurs, d’équipeurs, de topographes. Seul façon de gérer bien les falaises.
Un anglais ou un allemand auteur de topos (parfois car il est manquant il faut le reconnaitre ou de piètre qualité) n’ira jamais défendre une de nos falaises en voie d’interdiction, cela reste un fait indiscutable et qui suffit à légitimer le travail des locaux.

Je sais que l’on peut y passer des heures et des jours et que demain…il fait beau.

salut pif et oupla et les autres…

Claret:plusieurs années de « travail » de la part de plusieurs « équipeurs » et « bénévoles » « assistants » « conseiller », bougeurs de caillous et autres, financement personnel…tout ce temps sans gagner d’argent pour certains.

                evidemment, bon nombre d'équipeurs le font sans se poser de question quant au financement PENDANT l'action...

il est néanmoins logique qu’après coup ils récupèrent le fruit de leur labeur…

une journée de travail sur corde vendue par une entreprise de travaux acrobatique, pour être à son seuil de rentabilité: 500 euros.

     200 voies*500=100 000 euros...4 ans de travail...

il est évident que ce n’est pas la même chose, c’est juste pour donner une idée du manque à gagner.

  je ne pense pas que ROCKFAX envoie des grimpeurs tester toutes les voies pour y établir les cotations.il se contente de recopier les topos existants et de leur donner une nouvelle forme...

effectivement il y a la loi, ou l’absence qui le leur permet…

dire que je suis naif (je ne sais pas faire les tremas)…idéaliste serait plus vrai.

la notion de morale, ça vous dit quelque chose?

pas besoin de lois pour savoir si des actes sont justes ou pas

en l’occurence il s’agit d’aller récolter les fruits du travail des autres, j’appelle ça du vol, du grappillage, du piratage…

encore, s’il y avait un retour aux équipeurs, je ne dis pas.

si l’équipeur s’en fout de faire un topo, et qu’il y a absence d’information, je suis d’accord sur le fait que quelqu’un d’« extérieur » se colle à la tache (à qui?), ce qui n’empèche pas de proposer aux équipeurs une partie des bénéfices, qui peut se faire en matériel, comme se fut le cas au Thaurac avec Fabien Roumanille, et sans doute ailleurs.

à priori il est question de mettre le topo de la jonte dans une futeure édition (bruit de couloir non vérifié)

ce topo existe, il a pendant longtemps permi le financement des points dans le tarn.

un grand merci à Jean-Noel Crouzat, d’avoir revrsé les bénéfices sous forme de materiel toujours disponible pour les jeunes sans le sou pour planter des points dans le tarn…sans tant de facilité, les petits jeunes sans le sou qui se sont succédés à La Canourgue n’auraient peut-être pas fait naitre tous ceus magnifiques secteurs que nous leur devons…

bon trève d 'égarement: équiper est effectivement un cadeau qui ne demande pas de « merci », ni de retribution, quoique certains équipeurs arrivent parfois à se faire payer…il y en a cependant certains qui ne vivent pas « largement », et les retombées d’un topo sont une aide serieuse, j’en connais, et j’en connaissais.

dire que :"de toutes manières ils le font pour eux et si on ne leur donne pas d’rgent ils le font quand même est une evidence"ceci dit cela n’empèche pas d’être JUSTE et de reconnaitre leur mérite quand à la tache accomplie: tout le monde est bien content de grimper sur des points qui n’y sont pas venus tous seuls.

songez un peu si comme certains, tous ces équipeurs avaient pensé à leur carrière, passé leur temps à travaillé, ou à grimper (des fissures sur piton, car ce serait tout ce qu’il y aurait…)

ou seriez-vous ce week-end?en montagne, dans de vielles classique en 5sup?

bon, je sais que certains voient avant tout leur interêt personnel, et ne veulent surtout pas reconnaitre qu’on leur fait un cadeau , ça arrache trop la gueule de dire merci, voire de payer un coup après sa croix du jour…peux pas rester, bobonne m’attend et pis y aDerrick ce soir, désolé, j’ai une réunion demain, ma BM passe en révision…

         tout ça est symptomatique encore une fois d'une société où chacun ne voit que sa gueule (je suis un peu en colère, je me répète), ne pense qu'à son petit confort, à sa petite réussite...lisez Bonatti, Zola, et jetez vos Grimper.

arrétez de vous regarder le biceps en grimpant…

bon, j’arrète, il est tard, et il fait que j’aille sucer les spits plantés par d’autres, et je peux même pas leur payer un coup, ils sont tous morts!!!

Pour moi, il y a deux chose différentes :
Le propriétaire physique du support,
et la voie qui reste propriété intellectuelle de celui qui l’a crée / équipéé…

Un tableau de Picasso a beau appartenir à Rockeller, il n’en reste pas moins « un tableau de Picasso » !
Idem pour un bouquin ou une photo…

Voir ses voies dans un topo sans avoir donné son accord est, pour moi, un viol…

Parfois, il est plus sympa d’être dans une vieille classique en 5sup que dans une bouse récente en 6, 7, 8, 9 (rayer les mentions inutiles).

Non, il y a également des fissures sur coinceurs. :lol:

Posté en tant qu’invité par Aaaaa…tchoum:

[quote=« Mö, id: 844403, post:88, topic:83751 »]Pour moi, il y a deux chose différentes :
Le propriétaire physique du support,
et la voie qui reste propriété intellectuelle de celui qui l’a crée / équipéé…

Un tableau de Picasso a beau appartenir à Rockeller, il n’en reste pas moins « un tableau de Picasso » !
Idem pour un bouquin ou une photo…

Voir ses voies dans un topo sans avoir donné son accord est, pour moi, un viol…[/quote]

Bravo. Bien exprimé. Je partage tes sentiments.

Posté en tant qu’invité par Pif le chien:

[quote=« Mö, id: 844403, post:88, topic:83751 »]Pour moi, il y a deux chose différentes :
Le propriétaire physique du support,
et la voie qui reste propriété intellectuelle de celui qui l’a crée / équipéé…

Un tableau de Picasso a beau appartenir à Rockeller, il n’en reste pas moins « un tableau de Picasso » !
Idem pour un bouquin ou une photo…

Voir ses voies dans un topo sans avoir donné son accord est, pour moi, un viol…[/quote]

Moi, je rajouterai une troisième variable :
L’oeuvre…par Picasso ou B.Fara :smiley:
Le propriétaire…Rockeller…ou Mr Bourne :frowning:
Les milliers de livres de reproduction des tableaux de Picasso…ou le topo :wink:

Posté en tant qu’invité par collectionneur:

Les milliers de livres de reproduction des tableaux de Picasso…ou le topo

Mais pour éditer ces milliers de livres les éditeurs ont du régler des droits d’auteur.

Posté en tant qu’invité par panoramixxx:

Effectivement Jeronimo, équiper une nouvelle voie est un plaisir immense qui demande beaucoup de temps, d’efforts, de réflexion.
Une nouvelle voie c’est une oeuvre (il y en a des bonnes et des moins bonnes…)
Et bien sur pour ça il faut etre passionné c’est évident.

Pour ma part je prend autant de plaisir dans l’acte créatif que de voir mes potes redescendrent de la voie et me dire qu’ ils se sont régalés.
Je suis toujous attentifs à leurs remarques et j’ai meme modifié certains détails de la voie lorsque c’était nécéssaire.
Il m’arrive d’ailleurs très souvent de ne pas faire les « premières » mais peu importe après tout.

Si tous les grimpeurs avaient réellement conscience du travail effectué et un minimum de reconnaissance ils boycotteraient ces similis topos et seraient plus réactifs pour défendre les REELS auteurs des voies qui leurs procurent autant de plaisir.

Pano

Posté en tant qu’invité par Aaaa…tchoum:

[quote=« panoramixxx, id: 844491, post:93, topic:83751 »]Effectivement Jeronimo, équiper une nouvelle voie est un plaisir immense qui demande beaucoup de temps, d’efforts, de réflexion.
Une nouvelle voie c’est une oeuvre (il y en a des bonnes et des moins bonnes…)
Et bien sur pour ça il faut etre passionné c’est évident.

Pour ma part je prend autant de plaisir dans l’acte créatif que de voir mes potes redescendrent de la voie et me dire qu’ ils se sont régalés.
Je suis toujous attentifs à leurs remarques et j’ai meme modifié certains détails de la voie lorsque c’était nécéssaire.
Il m’arrive d’ailleurs très souvent de ne pas faire les « premières » mais peu importe après tout.

Si tous les grimpeurs avaient réellement conscience du travail effectué et un minimum de reconnaissance ils boycotteraient ces similis topos et seraient plus réactifs pour défendre les REELS auteurs des voies qui leurs procurent autant de plaisir.

Pano[/quote]

Cela devait être dit. Bravo. Merci.

[quote=« tetof, id: 844410, post:89, topic:83751 »]

Parfois, il est plus sympa d’être dans une vieille classique en 5sup que dans une bouse récente en 6, 7, 8, 9 (rayer les mentions inutiles).

Non, il y a également des fissures sur coinceurs. :lol:[/quote]
tout à fait tetof, tu fais bien de le faire remarquer, je n’y avais pas songé:-)

             ce que je veux dire et tu l'as compris j'ose éspérer...........c'est que 99.9999999999% des voies actuelle n'existeraient pas.

j’adore les voies en 5, surtout les fissures, et quelque soit le type des protections .

bref c’est pas l’sujet, perso je parle d’honneteté intellectuelle, les sites dont les topos financent l’équipement, ne devraient pas être l’objet de nouveaux topos dont les bénéficiaires financiers ne participent qu’à leur propre enrichissement…

pour moi c’est du parasitage, du vampirisme…

bref, chacun fait ce qu’il veut, ceux qui achètent les topos rockfax ou photocopient des topos sont des suceurs de spits du plus bas étage…

Petite précision, je suppose que tu ne parles que des voies sportives. :lol:

Posté en tant qu’invité par laurent girousse:

[Modération forum] : message initialement posté sous le titre topo « pirate » fusionné avec une discussion existante à ce sujet

Tombant un peu par hasard sur la « réponse » d’Adrian Berry-Rockfax aux critiques de ses topos

http://www.kairn.com/article.html?id=1556

J’y vois le topo de Céuse y être nommé. Au-delà d’équiper et de participer à ce topo, une réponse aux arguments de M. Berry me semble obligatoire.

Argument 1 : les topos étrangers menacent l’accès aux falaises.

Il y a 10 ans un topo allemand / anglais comprenant une grande partie des falaises du sud publie le topo d’une petite falaise sur laquelle nous étions en pleine négociations pour la rendre publique, depuis cette falaise est – sans doute – définitivement interdite…
Les topo étrangers sont sans doute beaux et bien faits mais ne s’occupent pas des problèmes locaux, de l’entretien des falaises, d’un point d’ancrage défectueux, d’un relais à changer, d’un nid dans une voie, de la cohabitation avec les chasseurs, avec les écologistes…
Non leur seul but est de faire des bénéfices…

Argument 2 : les topos Rockfax privent les topos locaux de l’argent nécessaire pour équiper

VRAI
Un topo rapporte de l’argent. Sinon pourquoi M.Berry en ferait il tant ???
Dans les Hautes Alpes 3 topo édités en grande partie par le comité départemental FFME couvre ce département. L’argent récolté par ces topos sert à payer ceux qui les font –normal –, payer des points, des journées (parfois) pour les équipeurs, faire fonctionner le comité c’est-à-dire financer des stages d’escalade pour les jeunes (et pas engraisser ces membres… mais le sujet n’est pas le mode de fonctionnement des comités).
Mais au de là de ça, un tel fonctionnement permet aux autorités locales d’avoir un seul interlocuteur… M.Berry viendra t il du Pays de Galles aux réunions avec le conseil régional ??? « Vérifier » ces comptes est très facile, il suffit de prendre une carte FFME et de participer aux réunions… M.Berry nous laissera t il aussi facilement vérifier les bénéfices amenés par la vente de ses topos.
Chaque topo « étranger » vendu sera un manque pour chaque falaise ou celui-ci sera édité.
Je pense bien que M.Berry a en projet de faire le topo des grandes falaises du sud de la France, celles qui lui rapporteront de l’argent par la vente de ses topos.
Ensuite M.Berry énonce des arguments économique locaux en pensant que ce serait plutôt aux commerçant locaux de participer à l’équipement… Il le font… Et oui souvent indirectement par les encarts publicitaires qu’ils paient dans les topos locaux…
Il faut ensuite savoir que nous, grimpeurs avons un tout petit poids économique. Et oui, on grimpe, on grimpe, on se repose, on mange et on grimpe… on grimpe… mis à part la boulangerie et le camping local, le poids économique sur une région n’est pas insignifiant mais minime. Tout ce que nous apportons c’est une image sportive verte lors de réunions…encore faut il y aller…
Quand à l’argument sur le fait que ses topos ne seront vendus qu’à l’étranger, il faut savoir que ces falaises du sud Buoux, Saint Léger, Céüse, etc. à la renommée internationale font venir plus d’étranger que de Français

Argument 3 : les topos locaux sont parfais

Non, ils ne le sont pas. Mais ils ont tendance à le devenir car la demande change.
Pour revenir au topo de Céüse – qui est loin d’être parfait –, « qui n’est pas en vente sur Amazone » mais au petit Bar du coin ou au camping à Sigoyer vous permettra de l’acheter en buvant un café et ainsi montrer que vous participez (voir au dessus) à l’économie locale…
M.Berry est dans le libre marché, la world economy… Son topo sera sans doute publié en Asie à moindre frais… et son bilan économique sera meilleur, son compte en banque plus gros et nous pourrons encore moins équiper de nouvelles voies…
M.Berry sera le gagnant…

Argument 4 : Rockfax plagie les topos locaux

Obligatoirement !!!
M.Berry ne va pas faire toute les voies de toutes les falaises. Donc sachant que celle-ci ne sont pas protégées par des droits juridique il copiera sans scrupules les topos locaux. Sans doute les erreurs aussi… Ceci s’est produit sur des topos à télécharger… là aussi encore un vide juridique et sujet à polémique.
Quand aux sources locales prétendue de M.Berry, je suppose que les équipeurs locaux de beaucoup de falaises ou Rockfax sévit, doivent attendre avec impatience que M.Berry les contacte pour avoir des informations sur leur travail.
Les sommes déboursés par les grimpeurs dans les aéroports, dans les péages ou sur place ne vont que rarement ou indirectement contribuer au développement ou à l’entretien du site.

Argument 5 : le topo rockfax amène trop de monde dans les falaises

Quand à la répartition des personnes sur les falaises, ce n’est pas la qualité d un topo qui amène du monde mais la qualité de cette falaise qui en fait son succès.
Les grimpeurs viennent dans une falaise pour sa réputation, pour son nom et il préfèreront grimper dans une falaise qui n’est pas de leur niveau mais qui a un nom plutôt que d’aller grimper dans une autre totalement inconnue mais plus approprié à leur niveau.

Argument 6 : les topos rockfax devraient contribuer à l’équipement

Si les profits sont si minimes, pourquoi M.Berry perd il autant de temps pour les faire ???
Pour la gloire, pour rendre service aux grimpeurs ???
Pourquoi en fait-il ??? Pourquoi les vend-il alors ???
Alors oui un topo regroupant les falaises du sud se vendrait certainement très bien mais il ne contribuerait en rien au développement local de l’escalade.
Il contribuerait simplement à remplir le porte monnaie de M.Berry
Pour conclure, vous pouvez être sûr M.Berry que tous les équipeurs locaux de toutes les falaises sont contre les topos pirates et que dans l’esprit vous plagiez et vous servez du travail des autres simplement pour le profit.
Acheter des topos étranger, c’est contribuer à l’enrichissement (même minime) d’une personne…
Acheter un topo local, c’est contribuer au développement de l’escalade dans une région…

Laurent Girousse

Déjà débattu ici à propos de Rockfax / Berry / article de Kairn : http://forum.camptocamp.org/viewtopic.php?id=144276

Posté en tant qu’invité par laurent girousse:

c’est pour pas qu’on oubli…

Salut à toutes et tous,
Je déterre un vieux post et une discussion récurrente… La raison en est que je suis de retour de Kalymnos où Rockfax a encore sévi, prenant de vitesse Aris, auteur d’un superbe topo dont la qualité et le sérieux des anciennes éditions n’est plus à démontrer et qui du coup speede pour avancer la date de la prochaine édition, ce qui devrait se faire dans quelques semaines. Je ne me fais pas trop de souci sur le ratio des acheteurs Aris/Rockfax, du moins je l’espère car nous savons tous le temps investi par Aris depuis plus de 15 ans pour que nous/vous puissions-ez grimper sur ce site merveilleux (ouverture et équipement, projets de développement et de subventions, ré-équipement et topographie).
J’interviens sur le forum pour dénoncer l’immoralité de Rockfax et je souhaite que la libre concurrence qu’ils vantent leur revienne comme un boomerang. Tout a été dit sur leur entreprise capitalistique, je n’ajoute rien. Je veux juste insister sur le fait que pas un euro ne doit aller vers de portefeuille de M. Berry, qui n’a rien fait et ne fera rien pour le développement de l’escalade à Kalymnos et en Grèce comme le fait Aris et ne contribuera guère à l’entretien des voies (comment? Il affirme le contraire mais personne ne peut vérifier…). En tout cas une chose est sûre, les gens de Rockfax mentent effrontément quand ils disent ne pas copier les topos mais avoir visité tous les sites et parcouru les voies. En effet, sur cette récente édition, de nombreuses erreurs importantes du topo de 2015 se retrouvent intégralement recopiées.
Pour moi, donc, un seul mot d’ordre: patientez quelques semaines et vous pourrez vous procurer la toute dernière édition du topo de Kalymnos avec des centaines de voies nouvelles et de nouvelles falaises à découvrir.
Kalymnos, Rock Climbing Guidebook, by Aris Theodopoulos.
Idem d’ailleurs pour l’appli-topo par TheSend, fabriquée elle aussi au pays de Mme Thatcher…

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