Ben ouais, si tu n’es pas dans la doxa dominante, ou pour être plus simple, le paradigme en cours, tu es bon pour le bûcher.
Risque et gestion du risque en montagne
Posté en tant qu’invité par Evidence:
[quote=« Marmotaine, id: 1271233, post:83, topic:116523 »]il y a qq chose qui me dérange… les accidents devraient nous faire comprendre des choses, nous permettre de changer notre vision de la Vie, nous faire « évoluer » ou « grandir ». Pour moi les accidents et les coups durs sont (ou devraient être) des tremplins.Tu me rappelles ces jeunes que je soignais après plusieurs accidents de moto…Malgré la galère ils continuaient toujours de la même façon sans rien changer à leur pratique ! En gros même motif même punition mais on ne change rien.
Voilà je ne dis pas que c’est bien ou mal, chacun voit midi à sa porte, mais ça me dérange et je me dis que c’est peut-être dommage de passer autant de temps à galèrer alors qu’il y a moyen de profiter de la vie en prenant moins de risques.
Qu’un ado joue avec le risque et la mort c’est normal, ça fait partie de sa construction, il a besoin de trouver ses limites… mais il me semble qu’en devenant adulte on devrait réussir à se sentir vivre et à connaître ses limites sans jouer autant avec le risque. tout en prenant beaucoup de plaisir ! Le plaisir est alors lié à l’activité elle même et non à la prise de risque.[/quote]
« Chacun vit sa vie comme il l’entend » sauf que cela te dérange. Tu évoques également la « normalité » d’une pratique. L’autre pratique serait donc anormal ? etc Tu expliques également d’où devrait provenir le plaisir ! Ca fait beaucoup de jugement sur la vie d’autrui.
…par rapport à moi, à mon histoire ce n’est pas un jugement de valeur
et d’où proviendrait il alors ?
ben comment dire …rester ado à 40 ans …c’est bien de garder son âme d’ado surtout si l’âme d’adulte vient temporiser sa pratique
c’est toi qui entends ça, je parle de mon regard de soignant peut-être simplement parce que ça fait réfléchir qd, à 20 ans, au moment où tu rêves d’alpinisme ou autre sport à risque, tu te retrouves face à un jeune de ton âge qui ne pourras plus jamais se poser ces questions. Excuse moi d’avoir été marquée par ces qq jeunes !
Maintenant je te pose qd même une question : il ne faudra pas les soigner ?
mais bon il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre j’abandonne
Posté en tant qu’invité par Evidence:
Soigner quoi ?
Bien évidement oui pour réparer la machine.
Pour le reste, à chacun de vivre sa vie comme il le souhaite. Je payais des impôts et taxes pour faire tourner ce système et donc me payer l’hôpital et tous le tintouin. Je ne dois rien à personne et assumais ma pratique.
Pour ma part, ça ne me dérange pas que tu ai une autre histoire et vision. Je m’en fout.
Toujours le même leitmotiv simpliste !
Que voilà un raisonnement simpliste!
Pour moi, cela s’appelle « abuser du système ».
Et même s’il existe bien d’autres abus, j’ai du mal à imaginer que l’on puisse, moralement, se donner aussi facilement bonne conscience!
Posté en tant qu’invité par Evidence:
Pourrais tu expliquer !
Je paye impôts, taxes, cotisations etc
A l’époque, j’avais calculé que je payais plus que je ne coutais au système. Qu’elle est le problème ?
Oulà, si Evidence ne comprend pas l’évidence!
Posté en tant qu’invité par Evidence:
Je crois surtout que c’est toi qui ne sait pas bien calculer.
Demande toi qui finance le plus le système. Le bon père de famille avec 2 enfants et sa femme à charge sur UNE couverture sociale ou une personne seule sur sa couverture sociale. Si en plus, la personne pouvait décéder avant la retraite, en prenant des risques en montagne, ce serait tout bénéfice pour le système. A fortiori sans descendant direct.
Posté en tant qu’invité par P’tit Robert:
L’orthographe, à l’évidence
Faux, les règles grammaticales comme tous, dont moi.
Hormis le maître François.
Posté en tant qu’invité par Matt:
[quote=« Evidence, id: 1271517, post:128, topic:116523 »]Je crois surtout que c’est toi qui ne sait pas bien calculer.
Demande toi qui finance le plus le système. Le bon père de famille avec 2 enfants et sa femme à charge sur UNE couverture sociale ou une personne seule sur sa couverture sociale.[/quote]
Sauf que le système ne peut marcher que si ceux qui sont en âge de bosser « rapportent plus qu’ils ne coûtent », c’est les deux enfants en question qui vont payer pour toi quand tu sera vieux (enfin si tu ne meurs pas avant)
Sauf qu’à trop jouer avec le feu tu as sans doute plus de chance d’être hémiplégique à 25 ans que de mourir le jour de ta retraite, et là le bilan n’est plus le même…
Cela dit, c’est curieux que tu ais besoin de te justifier là dessus alors que personne ne te demande de compte.
Personnellement c’est plutôt tes réflexions sur le fait de se blinder pour supporter les nombreux mois d’hôpital ou les décès de proches qui me font frémir. Ca me fait penser aux drogués qui savent qu’ils se bousillent le corps et l’esprit mais ne font rien pour arrêter.
Après, chacun son approche de la montagne et de la vie, à l’ « Evidence » je n’ai pas la même que toi…
Posté en tant qu’invité par Partage:
[quote=« toyotam, id: 1270769, post:45, topic:116523 »]En écoutant hier la radio publique, JP Vernant par la voix d’Emmanuel Laborie proposait une lecture du héros militaire grec qui renvoie à ta reflexion : celui qui peut choisir une belle mort… Kesako ? La belle mort pour les grecs : mourrir jeune sans avoir à survivre aux années. Ca renvoie au combat des exemples de vie entre Achille et Ulysse. Achille va défier Hector et mourrir sous les murs de Troie, les armes à la main dans l’Illiade. Ulysse, lui, choisit de vivre auprès de sa bienaimée, vivre voulant dire ici vieillir et affronter les viscissitudes de la vie, dans l’Odyssée.
On dirait que ton questionnement a quelques années de vol. Bon courage, on en reparle dans quelques milliers d’années !![/quote]
Bien vu toyotam, en fait, pour moi, cette réflexion sur l’acceptation ou pas des risques en alpinisme, revient à faire un choix de vie. Et dans cette vie la mort pourrait éventuellement se passer sur une montagne.
jayjayemr disait plus haut : « je pense que l’acceptation des risques va de soi pour le « vrai » alpiniste. J’entends par vrai celui qui en fera toute sa vie car c’est une évidence ». Pour moi, c’est probablement une évidence, mais je ne l‘accepte pas encore… (c’est là que c’est subtil!), et je me pose la même question qu’oggy « est-ce que ça vaut le coup ».
Posté en tant qu’invité par Toto:
Vous perdez votre temps à discuter avec Krist@f/Evidence. La seule chose qu l’intéresse c’est d’avoir le dernier mot, ou plutôt de répondre n’importe quoi jusqu’à ce que les autres finissent par se lasser.
Je croyais qu’on ne devait avoir qu’un seul pseudo par discussion, que fait la modération? :lol: :lol:
Regarde bien : Kryst@f ne s’est pas exprimé sous ce pseudo dans cette discussion
Posté en tant qu’invité par Evidence:
Il faut demander à Bis47.
Il n’y a que toi qui peut trouver ta réponse.
Je comprends pas comment on peut dire qu’un accident relève de l’abus du système.
Il me semblait que la sécurité sociale permettait de se mettre à l’abri des questions comme : qui merite d’être soigné; qui soigner en premier?
Et quand je lis ça :
ben, je suis un peu chagrin
Mon avis est que ce n’est pas l’apanage des adultes de savoir tirer les leçons de ses erreurs et de modifier ses comportements en fonction.
Des enfants et des ados y arrivent très bien, des adultes pas.
C’est plutôt, toujours à mon avis, une question de sensibilité (pour comprendre), de capacité d’analyse (tirer les leçons) et enfin de rigueur personnelle (modifier ses comportements).
Et encore faut-il en avoir envie.
ah ben y faut pas
Il y a de très bons mécaniciens pour réparer Evidence et ses copains sans se poser plus de questions qu’eux…
Pour ma part, j’ai appris la patience et je continue de m’occuper des personnes ds leur globalité en considérant qu’elles ne sont pas qu’un corps mais qu’elles ont aussi une histoire, une façon de vivre, de voir la vie… Je refuse de réduire un patient à un corps malade. Je respecte leur façon de voir et je tente de les aider du mieux que je peux ds ces épreuves que la Vie met sur notre chemin. Je plante une graine et après, ils sont libres de la faire germer ou non. Je suis toujours présente en cas de besoin.
Les gens qui veulent un mécanicien pur et dur vont voir mes collègues, ceux qui préfèrent mon approche sonnent à ma porte… Je ne refuse jamais qq un (pour autant que mon emploi du temps me le permette ! )
Edit : pardon pour le HS
Posté en tant qu’invité par Evidence:
Parce que tu crois que tu peux et doit t’occuper des autres dans leurs globalités !
Qui es tu ? Dieu ? Un prêtre ? Freud ?
Soyons un peu sérieux et essayons d’avoir un minimum d’humilité !