Restrictions pour le ski

« Un peu » ? Tu es gentil…

Je dirais que c’est d’un ridicule à la hauteur du gouvernement

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L’interdiction porte sur le ski en général?
On ne peut pas passer la frontière avec des skis pour aller faire du ski de rando?

Parce qu’à priori, si ils avaient voulu étendre simplement leur restriction, ils auraient précisé interdiction de prendre des remontées mécaniques à l’étranger…

Si cet hiver est économiquement sacrifié pour les stations, au lieu de gueuler parce-qu’elles se sont encroûtées dans un système économique aléatoire, elles devraient saisir l’opportunité de se recycler économiquement.
Comment fait le reste de la population française pour vivre ? Ils n’espèrent pas la venue de pigeons dès la neige tombée. Ils créent des industries, des entreprises, ça tourne à plein régime et ça fait bosser des tas de gens. De nombreuses qualifications spécialisées sont en train de disparaître en France, faute de main d’oeuvre qualifiée, faute à des reprises d’entreprise qui ne se font plus, faute à des formations qui n’existent plus … D’autres secteurs sont en mutation progressive (agriculture par exemple) et ça demandera de la main d’oeuvre.
Un exemple, une station ferme car jamais de neige. Il faut démanteler les installations (btp et accro), tout recycler (la filière est peu développée en France, grosse marge de manoeuvre), ré-ensauvager le terrain de façon réfléchie (paysagistes, onf, réserves, biologistes …), redévelopper (ou non) le pastoralisme (agriculture responsable et locale) et les produits transformés qui vont avec.
La station fermée, les résidences secondaires sont moins utilisées, ça devient parfois des friches. Je ne sais pas comment ça se passe juridiquement, mais ça ferait du bien de raser toutes ces résidences qui ne servent que 2 semaines par an, chauffées toutes l’année à 25 degrés, avec souvent une voiture à demeure … Et avec les tarifs immobiliers qui tombent, la population locale pourra enfin se loger proche de son lieu de travail.

Le tourisme, c’est la mort d’une région. Non, je déconne. M’enfin … ça aide pas à bien vivre …

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Proche du lieu de travail qu’elle n’a plus??

La vallée de l arve s’était spécialisée dans une industrie, on voit le résultat…
Tu peux pas reprocher aux montagnards d avoir voulu vivre du tourisme! C’était mieux pour eux que de survivre avec 3 vaches…
Effectivement c’est parti en couille, changement climatique, trop d’argent en jeu …

Mais vivre d’autre chose que du tourisme en montagne c’est une utopie de citadin: quel rendement pour des cultures à 1400m? Quel travail pour un artisan dans un village déserté?

La pratique dê la montagne n’est elle pas une forme de tourisme?

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M’enfin
Sr un site de loisirs, aux participants drogués et lobotomisés aux loisirs (j’en fait partie :wink: ), tu ne veux pas demander de travailler quand même ?

Ah merde, désolé pour les insultes.
Je n’avais pas vu que ce fil de discussion n’était pas encore arrivé au bistrot.

Plus sérieusement, @Alcest, je ne cherche pas à être grossier avec les travailleurs du tourisme. Mais l’attitude de venir pleurnicher au moindre petit souci commence à m’énerver. À croire que les gens sont incapables de s’adapter, d’évoluer. Quand je relis la petite histoire, celles des hommes (l’Histoire est réservée aux rois et aux conquêtes), j’y lis un éternel esprit d’entreprise, de résilience. Bon bah, plus maintenant il faut croire.
Tu parles de la vallée de l’Arve. Dans beaucoup de secteurs on manque de bras, et pourtant le taux de chômage reste élevé (plus élevé que le taux minimal dû au renouvellement de postes). Pour moi c’est incompréhensible, si on a besoin de boulot, même temporaire, ben on propose ses services. Servir des anglais ou bosser en interim (distribution, logistique, grands commerces, btp, pour les exemples que je connais) demande le même niveau d’études … Et c’est globalement mieux payé aussi, indépendamment des primes de l’intérim.

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Mais oui c’est clair…

A la Grave qui vit du tourisme été et hiver, je ne vois pas quelle activité économique/industrielle ils pourraient mettre en place…

Ceux qui râlent, ce ne sont pas vraiment les saisonniers, mais justement les entrepreneurs qui sont bien embêtés. Tout ce que tu dis, que doit en faire un restaurateur qui est endetté pour son restaurant, un franchisé d’enseigne de sport qui a un local, des machines, un parc de skis ? Les taxis qui ont souvent emprunté pour se payer leur licence ? Etc…

On tape facilement sur les stations de ski parce que c’est pas notre tasse de thé sur camptocamp. Est-ce que tu disais pareil des libraires ? Ils râlaient aussi… Ils avaient qu’à faire autre chose pourtant…

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On n’en a pas trop parlé sur c2c, et je ne donne pas toujours mon avis non plus malgré les apparences.
Mais j’espère qu’ils se sont débrouillés pour avoir des rentrées d’argent. On a vu l’essor du « click and collect » par exemple, des rayons d’entraide entre différents commerçants aussi, etc…
Tu parles des franchisés, indépendants et entrepreneurs. Ils n’ont pas le droit de trouver des boulots d’appoints ? Pas envie peut-être (c’est peut-être la phrase de trop, ou pas, et puis je m’en fous). C’est sûr que ça ne sauvera pas leur entreprise si leur capital ne peut pas combler le déficit (ils se mettent en faillite, seule leur entreprise tombe, on reste quand même dans une situation de crise et la casse est inévitable. Ce qui compte c’est surtout savoir s’adapter), mais ça leur fait un salaire. Les taxis n’ont pas été empêchés de travailler au passage.
Pour rester dans les métiers de la montagne, les guides, amm et moniteurs de ski et d’escalade savent bien se débrouiller pour palier le manque de salaire dans les périodes creuses. Les saisonniers aussi.
D’ailleurs, ça existe encore des gens qui ont le même métier et/ou/dans la même entreprise durant toute leur vie ?

On tape facilement dessus surtout parce-qu’elles sont imprévoyantes, destructrices …
Je n’ai rien contre leur existence, du moment qu’elles circonscrivent la foule et ses dégâts à un seul endroit. Et c’est vrai qu’on s’y amuse bien aussi, à côté du ski.

Bon exemple de station (jusque là sympathique) qui est en train d’aller droit dans le mur avec son projet de troisième tronçon du téléphérique et la liaison inélucable que ça implique avec les 2 Alpes.
Vraiment dommage pour la Grave qui se singularisait par autre chose.

http://www.aoc-fin-gras-du-mezenc.com/accueil/
Une des premières AOC de viande bovine en France (avec le Taureau de Camargue). Un éleveur consciencieux qui suit le cahier des charges tel que voulu par les créateurs ne peut pas décemment faire plus de 8 à 10 bêtes fin gras par an. Ils vivent très bien. Les parcelles fouragères doivent être sur un territoire d’altitude (celles de mon beauf, président de l’AOC, sont à plus de 1100m), pas d’engrais, scories autorisées. Bio pas possible car bêtes à l’attache imposées dans le cahier des charges. Ils vivent très bien : la viande Fin Gras se vend chère et tire vers le haut le reste de la production qui n’est pas AOC.


Les rendements des parcelles fouragères se cassent la gueule en raison du réchauffement climatique, des sécheresses successives. Un modèle d’agriculture en sursit en raison de la modification du bocage pour améliorer les rendements le rendant moins résilient aux sécheresses et de l’amélioration de races sélectionnées et affutées comme des sportifs de haut niveau qui ne sont plus résistantes à pas grand’chose. Oui, une agriculture qui crée un endettement chronique en plaine est surement pas une utopie de citadin.


Un fromage industriel avec un cahier des charges ridicule permettant d’élever des chèvres dans leur merde sans qu’elles ne sortent jamais dehors, avec de la nourriture totalement importé du brésil, des soins aux antibios tant que ça peut, l’équarriseur qui passe pour des bêtes encore bien jeunes, ou quand suffisamment de chevreaux sont en train de se décomposer au milieu du parc en période (fev-mars) pour économiser sur le passage de l’équarisseur. Un super modèle pas rentable avec des intrants qui se payent très chers, pas produits sur place, des agriculteurs endettés (même ceux qui ont reçu le foncier de leur parent !) … leur épouse employée au smic à la laiterie industrielle du coin (qui en plus quand elle se délocalise pour aller sur un site plus grand oblige soit à perdre son emploi, soit à acheter une voiture pour aller travailler) …géniale, l’idée du rendement selon les non-citadins.

Tu veux d’autres exemples ? Nan, parceque des exemples familiaux, j’en ai un paquet en réserve sur des produits emblématiques pourtant … Si « quel rendement pour une agriculture à plus de 1400 m », signifie « ok pour une agriculture sans rendement financier en plaine », je vois pas bien le délire …

Après, il y a tout de même des biais, tout n’est pas blanc ou noir, faut être honnête aussi :

  • les productions agricoles qui marchent bien en montagne, sont aussi dépendantes du tourisme : pour se faire connaître et reconnaître un minimum, ça aide bien.
  • elles sont aussi dépendantes du tourisme pour écouler des produits : vin de Savoie et fromages d’alpages type Raclette à Beaufort en passant par le Reblochon, les restaurants des stations, ça marche fort. mais ça a montré aussi des limites de résilience lors du premier confinement : https://forum.camptocamp.org/t/discussion-sur-la-covid-19-en-general-pour-ou-contre-raoult-etc/257825/4719
  • la vente des produits est aussi très dépendante de la reconnaissance des territoires. Il faut reconnaître que les territoires montagne ont un fort capital reconnaissance et sympathie auprès du public. Alors est-ce que le tourisme a construit cette reconnaissance ou est-ce que le tourisme provient de cette reconnaissance ? Ça, je ne sais pas du tout.
  • lequel tourisme provoque des dégâts, là aussi, en terme de pression foncière notamment … qui dégrade aussi les rendements financiers de l’agriculture (mais ce n’est pas propre à la montagne).
  • en plaine, on peut, fort heureusement, faire de l’agriculture en raisonnant sur un produit final le plus transformé possible, réduire sa dépendance aux produis entrants et travailler sur ses circuits de distribution … Mais ça demande une certaine indépendance face aux discours de l’ingénierie agricole des années 80 …

C’est assez ironique cet enchaînement … Quelle part de natifs dans la population de La Grave ? Mmmh, pas lourds. Des citadins qui viennent parfois de très très loin … rassemblés ici par des perspectives financières liées au tourisme. Il est évident qu’il n’est plus possible de même envisager une modification du profil de revenu maintenant.

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Je ne vais pas rentrer dans ce débat infantile, nous on respecte vous pas, vous avez des grosses voitures et pas nous et blablabla .
La plaque d’immatriculation Suisse dédouane du respect des règles, Je pense qu’il y a autant de Français qui viennent en Suisse que de Suisses qui vont en France, le respect des règles s’applique dans les deux sens, mais je sens bien un sentiment moralisateur et supérieur de ta part.
Bon ski quand même et salue bien tes amis Vaudois et Valaisans qui viennent te rendre visite avec leur gros 4x4 en se moquant des consignes

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Effectivement des solutions existent pour une agriculture raisonnée et permettant un niveau de revenu décent aux exploitants, mais de là à croire que l’agriculture est le futur de l’économie en montagne, il y a vraiment un monde (ou deux).

Idem pour l’industrie comme j’ai pu le lire plus haut : le fait est que justement beaucoup de zones de montagne (dans les Pyrénées en tout cas) sont d’anciens territoires industriels qui ont du se reconvertir dans le tourisme suite à la cessation de nombreuses activités, que ce soit la sidérurgie, l’exploitation minière, le textile…

Le tourisme est et restera la principale source de revenus pour les communautés montagnardes, et ce avec ou sans station (plutôt sans j’espère). Mais je le répète on ne change pas 50 ou 60 ans de politiques publiques de développement en montagne en 2 ou 3 ans, et dans l’immédiat les gens ont besoin de bosser, et la principale source de revenus actuellement reste le ski alpin que cela plaise ou non aux contempteurs des stations de ski. Simplement leur dire « ils n’ont qu’à s’adapter », je suis désolé mais ça ressemble un peu à « qu’ils mangent de la brioche ».

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Le ski de rando est il autorisé pour nous frontalier?
Idem pour les SAE ouverte en suisse?
PS: a partir du 15 décembre

On ne change pas ça en 2 ou 3 ans mais ça me semble suffisant pour définir des orientations. Là, j’ai bien l’impression que le milieu attend, consciemment ou non, de se manger le mur.

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Le problème, c’est que les politiques publiques en question auraient dû commencer à changer il y a 30 ans déjà quand 3 hivers consécutifs sans neige ont commencé à faire comprendre ce que pourrait être l’avenir avec le réchauffement climatique (c’est du reste depuis cette « trilogie » que bon nombre de stations en France rencontrent de lourds problèmes financiers).
Donc dire « y’a que le ski qu’on le veuille ou non », c’est s’entêter jusqu’au crash définitif. Ou mener à des aberrations écologiques ou économiques type faire venir artificiellement de la neige quand il n’y en a pas, épuiser les réserves d’eau locales pour les canons, etc…
Il aurait au moins fallu réfléchir sur le long terme pour les stations de basse et moyenne altitude (puisque tu parles Pyrénées, tu sais ce que c’est…) qui, à terme et on le sait, seront impactées définitivement. Commencer à penser « montagne » et plus « ski » (de piste). Et encore moins « tout-ski », avec une course aux investissements sans fin.

Que les gens aient besoin de bosser, que les stations représentent un secteur d’emploi essentiel en montagne (mais pas partout), c’est évident. Ça ne signifie pas tout accepter et s’arc-bouter sur un raisonnement type « c’est ça ou rien ».
Parce que quand ce sera vraiment rien, y’aura plus personne, politiques ou privé pour aider ceux qui n’auront plus rien. Et la situation actuelle avec le Covid et tout à l’arrêt le préfigure très bien…

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Bien au contraire, pour côtoyer quotidiennement des « professionnels de la montagne » dans le cadre de mon travail, une grande partie est consciente du danger que représente la dépendance au ski à moyen voire court terme. Le problème reste de trouver des activités qui permettent de générer des revenus, sinon équivalents, permettant au moins de maintenir un niveau de vie acceptable sur les territoires concernés.

La pratique de la montagne est dans sa grande majorité gratuite (et fort heureusement) et encore plus en ce qui concerne les activités estivales que ce soit la rando, l’escalade, le VTT etc… C’est beaucoup moins monétisable que le ski même si cela demande effectivement un investissement initial moindre ; et surtout dans les zones de montagne tu vois bien la différence entre le profil sociopro du touriste hivernal et celui du touriste estival, le premier ayant plus tendance à dépenser pour des à-côté… On l’a vu cet été, il y a rarement eu autant de monde en montagne (et accessoirement le PG a bien bossé) mais c’est pas pour autant que les commerçants ont fait plus de chiffre que l’année précédente.

Je ne peux que te rejoindre sur ce point, mais la neige c’est comme le pétrole, on se persuade qu’il y en aura toujours jusqu’au jour où…

Le problème qui se pose aujourd’hui, c’est surtout qu’on maintient des stations fermées sur une période où on va avoir de la neige (compte tenu des prévisions météos jusqu’au déconfinement), et qu’on explique à des gens qui attendent ce moment et qui le préparent depuis des mois qu’ils ne sont pas capables d’assurer la sécurité des touristes sur leurs installations et que par conséquent on les empêche de bosser.

Donc dans l’immédiat, et de manière très triviale, c’est bien " tout ou rien " et à ce rythme la précarité des habitants en zone de montagne va être une réalité à très court terme, surtout avec la réforme de l’assurance-chômage qui arrive. Ce qui n’empêche effectivement pas d’accélérer la transition économique des stations de montagnes puisque ce modèle est clairement à bout de souffle.

De toute évidence d’ici 10/15 ans il y aura un paquetasse de stations qui auront fermé dans les Pyrénées (et dans les Alpes aussi d’ailleurs) et la principale solution c’est surtout d’arrêter de penser « station » mais de penser la destination touristique au niveau d’un « territoire » : je vais pas à Luchon mais dans le Comminges, je vais pas à Ax mais en Haute-Ariège, je visite la vallée d’Ossau etc… Avec une mise en valeur du patrimoine humain local, des séjours sportifs et bien-être intégrés… Egalement on planche beaucoup sur le « vivre à la montagne » pour des citadins qui voudraient s’y installer et créer une activité tournée vers l’économie du quotidien, et là se pose la question du désenclavement des territoires (que ce soit au niveau des transports collectifs ou du numérique), mais c’est aussi un travail de longue haleine.

Pour autant faut pas se leurrer, quand tu vois les stations 4 saisons qui marchent et notamment en Espagne ou en Andorre, cela implique des concessions avec l’esprit "montagnard traditionnel " qu’on retrouve notamment sur C2C. Parce qu’on parle beaucoup des locaux mais on peut aussi se poser la question de la clientèle, les stations répondent bien à une demande : la clientèle urbaine qui vient veut de la montagne accessible, facile et sécuritaire (pour ne pas dire instagramable) avec un niveau de services et de loisirs à côté quasi équivalent avec ce qu’elle trouve en ville. Si on veut faire différemment, il va certes falloir proposer une alternative, mais il faudrait également qu’un travail soit fait au niveau des habitudes de consommation des touristes.

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Je ne sais pas si ça a été posté déjà :
" Les magasins de sports de montagne dévalisés de peaux de phoque et skis de randonnée"
Les magasins de sports de montagne dévalisés de peaux de phoque et skis de randonnée

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Je ne partage pas les craintes de l’article sur les « connaissances de la montagne » qui feraient défauts à ces nouveaux randonneurs. En effet la quasi totalité se contentera de remonter les pistes de ski existantes et fera des « cotés de pistes », comme d’habitude.
Même si ces pistes ne seront pas damés ca limite grandement les risques.
Par contre si jamais il y a un accident sur les pistes ces « néo randonneurs » ne bénéficieront pas cette fois de l’aide des pisteurs/secouristes (belle pagaille et éventuellement des drames à prévoir …)

C’est toute l’absence de logique dans les décisions des autorités qui apparait ici:
Pas de remontées, donc pas d’entretien des pistes et pas de pisteurs mais des gens en ski de rando, en raquettes, en ski de fond …
L’approche autrichienne me semble beaucoup plus intelligente: pas d’hôtellerie/restauration mais les remontées ouvertes.

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Je ne sais pas ce qui se pratique en Autriche mais en France n’aurait-il pas suffit de n’autoriser que les remontées en plein air (télésiège, tire-fesses…) et ne pas autoriser les remontées fermées (téléphériques et autres) ainsi que les skibus ? Ainsi nombre de stations pouvait fonctionner un peu, bon c’est sûr que dans une station comme le Grand-Bornand, si tu as ta location au Chinaillon ça va, si tu es au village il y a un problème.

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