Oui c’est sûr, ni l’Andorre d’ailleurs (même si Macron en est le « co-prince »).
Restrictions pour le ski
Tous ? Tu en es sûr.
Moi, je suis un peu mal à l’aise avec le sujet. Certes il y’a les saisonniers*, certes la stratégie du gouvernement est dans la continuité de la gestion de la crise (on veut éviter les rassemblements après-ski alors on ferme les remontées), mais globalement (le ski de rando c’est marginal hein) ça m’apparaît comme un combat d’utilisateurs de la montagne « aisées ». (pour mémoire le ski de fond plus accessible reste autorisé)
Est ce qu’on n’est pas dans un espèce de remix des difficultés de l’aviation ?
'* mais bon n’est ce pas le reflet de la difficulté du milieu à se réinventer ? l’augmentation de la fréquence des années faiblement enneigées ne va t’elle pas augmenter progressivement la précarité des saisonniers ?
Que le gouvernement impose par décret une période de quarantaine au retour de la Suisse, ça peut se comprendre.
Mais baser ça uniquement sur la présomption que quelqu’un va skier dans une station (chose non illégale à ce jour je crois) et en plus ajouter une amende, on passe clairement dans l’abus de pouvoir.
Après ils peuvent tenter, mais je pense que le conseil d’état et le conseil constitutionnel vont se gratter la tête pour justifier de laisser passer un truc dans le genre.
Bien sûr que non pas « tous », c’est une expression… Mais le gros pont de début décembre est effectivement traditionnellement une journée de forte fréquentation des pistes en Espagne. Et donc un manque à gagner certain pour les stations qui n’ouvrent pas à cette date.
Edit : mais oui effectivement cela pose la question de l’avenir de l’économie touristique en montagne. Le fameux « 4 saisons » n’étant pas pour demain puisqu’il est souvent perçu comme « qu’est-ce qu’on propose à côté du ski » plutôt que « qu’est-ce qu’on propose à la place du ski ». Et c’est vrai que les mauvaises saisons se succèdent, mais malheureusement on ne change pas 50 ans de politiques de développement en montagne en deux ou trois saisons, et l’activité économique des zones de montagne est bel et bien dépendante du ski alpin pour une grande partie. Cet été dans les Pyrénées il y a eu une fréquentation assez exceptionnelle (la rando étant encore gratuite, n’en déplaise au maire d’Aragnouet), mais c’est pas pour autant que les commerçants, hôteliers et autres restaurateurs ont fait une meilleure saison. Les gens allaient en montagne sans forcément s’arrêter consommer dans les villages, donc la question qui subsiste c’est : qu’est-ce qu’on propose à ces personnes comme activité, tout en permettant aux locaux de dégager des revenus ? Perso j’ai pas vraiment de réponse.
Au final, le problème n’est pas tellement la clientèle aisée qui va au ski dans les Alpes ou les Pyrénées mais bien la population qu’elle fait vivre, et les conséquences directes sur ses moyens de subsistance. Quand une station ne tourne pas, ce sont des saisonniers laissés sur le carreau, des gens qui ne peuvent plus rembourser leurs crédits, payer des études à leurs enfants ou s’offrir des loisirs pendant leurs congés.
Si tu vas skier en station en Suisse je suppose que tu as les moyens de louer des skis en Suisse, ou de te faire envoyer tes skis là bas.
Les résa ont explosé en Suisse, TF1 a vendu la mèche il y a quelques jours.
Donc les gens vont en avoir allègrement rien à foutre, à moins de créer une ligne maginot à la frontière.
Puis à la limite il y a moyen de transiter par l’Allemagne ou l’Italie pour rejoindre la France.
Si les stations autrichiennes ouvriront pour Noël, les hôtels et restaurants seront fermés. De quoi ne pas attirer les touristes étrangers. Plus une quarantaine de 5 jours à l’entrée en Autriche…
«A partir du 24 décembre, les pratiques individuelles de plein air telles que le ski seront à nouveau possibles, de sorte que le public pourra faire du sport pendant les vacances», a déclaré mercredi le chancelier Sebastian Kurz devant des journalistes.
« Toutefois, les hôtels et les restaurants ne vont rouvrir que le 7 janvier, ce qui va de facto limiter l’affluence de touristes étrangers sur les pistes. Dès le 7 décembre et pendant toute la période des Fêtes, les personnes entrant sur le territoire autrichien en provenance d’une zone considérée comme «à risque» devront par ailleurs rester cinq jours en quarantaine avant de faire un test obligatoire. »
D’autant plus qu’en Autriche, ils n’ont pas fait le choix d’avoir des résidences cage à lapin, mais des hôtels et des auberges. Le nombre de logements disponibles à la location doit donc être plus réduit.
Ils ont aussi beaucoup de stations HLM et des megas hotels centres de vacances
Les logements en appartement ou gîtes individuels sont peut être aussi impactés ???
Je viens de lire que l’Espagne ferme les déplacements entre provinces pendant les 2 sem de Noël
Je dirais plutôt: Pour les Suisses
En Suisse = législation Suisse
En France = législation Suisse
En Hte Savoie je vois beaucoup d’amis Valaisans ou Vaudois se promener en 4X4 jaguar et autres SUV de luxe. Il semblerait bien qu’ils soient à plus de 20km de leur lieu de résidence.
[modéré] : HS et outrancier
Je ne vais pas jeter la pierre, je suppose que beaucoup de frontaliers Français se sont aussi échappés en Suisse le weekend pendant le confinement.
Oui enfin un détour de 100km pour une sortie à la journée ça le fait pas trop.
Oui bien sur, pour les frontaliers ça ne marche pas.
C’est plutôt pour les gens qui partent en vacances pour une semaine et qui viennent du nord ou sud
En fait la question d’interdire le ski à l’étranger est un peu ridicule. si c’est pour éviter les contaminations, il faut forcément se poser la question de mettre des contrôles à toutes les frontières et aéroport.
Je peux très bien aller me contaminer à l’étranger sans aller skier !
la plupart des pays du monde ( hors Europe )
interdisent aux français de venir ou demandent un test PCR de - 72 H
reste la route mais cela limite les pays voir les dernières interdiction intra communautés en Espagne
Balaye devant ta porte avant de critiquer bêtement
La jalousie rend aigris !!!
Tu as tout à fait raison.
En valais, il n’y a jamais eu autant de petits bus aux plaques françaises que cet automne. Je me souviens même d’un couple de Savoie qui faisait du télétravail sur le spot de grimpe aux pieds de voies
En même temps, si c’était l’inverse, on ferait la même chose les Suisses.
Pas de jalousie, encore moins d’aigreur. Simplement le constat qu’une plaque d’immatriculation suisse dédouane du respect de la règle en France. Quand on respecte les contraintes imposées par la loi en France, il est quelque peu exaspérant de constater qu’elle ne s’applique pas à tous.