Posté en tant qu’invité par jozles:
Qu’est-ce qui motive certains à vouloir restreindre l’équipement de falaises en général ?
Et qu’en pensez-vous ?J’ai entendu :
les oiseaux,
la préservation du TA,
quoi d’autre ?
Posté en tant qu’invité par jozles:
Qu’est-ce qui motive certains à vouloir restreindre l’équipement de falaises en général ?
Et qu’en pensez-vous ?J’ai entendu :
les oiseaux,
la préservation du TA,
quoi d’autre ?
Posté en tant qu’invité par Pascal:
Le développement durable
Posté en tant qu’invité par jozles:
tu peux préciser ?
Posté en tant qu’invité par p’tetbenquoui:
je comprend ainsi les termes développement durable :
l’argument de rendre accessible à tous notre sport est louable si l’on n’avait que des falaises granite.
au vu où nos bouts de calcaires se patinnent, faire grimper 10 fois plus de grimpeurs aujourd’hui rendra 10 fois plus vite les falaises 'ingrimpables" et empêcherons donc 10 fois plus vite nos enfants de prendre leur pied ds des trucs correct.
soit tout le monde sur une courte période, soit moins de monde mais sur une période plus longue.
les coins où il reste du cailloux à revendre ne sont pas légion, sauf peut être ds le sud.
sinon, préservation du ta : oui, mais cela ne concerne que les endroits où la proximité des nouvelles lignes changera l’esprit des anciennes, ou carrément ne respecte que peut la pratique établie par les années (Ste Victoire par exemple ?)
oiseux : et oui, c’est la loi des lobbies !
Posté en tant qu’invité par J2LH:
p’tetbenquoui a écrit:
l’argument de rendre accessible à tous notre sport est louable
si l’on n’avait que des falaises granite.
Il me semblait pourtant que le granit se patinait beaucoup.
les coins où il reste du cailloux à revendre ne sont pas
légion, sauf peut être ds le sud.
Et dans le nord (des Alpes). Les sites patinés sont principalement des sites écoles très accessibles (Biclop ou Grande Jeanne sur Annecy) mais dès qu’on s’éloigne un peu des routes le rocher reste excellent. Et, au risque de me faire lapider, je ne serais pas contre les actions de « dépatinage » des sites école pour leur redonner leur intérêt.
Posté en tant qu’invité par jozles:
OK pour le « dépatinage »
Quelle méthode proposes-tu ? le seul truc que j’ai trouvé est le piquetage délicat au marteau pointu. Pas une sinécure… et résultat ni trés joli ni trés convaincant.
Sinon mon propos n’est pas d’attirer le plus de monde possible en falaise, juste de permettre le plus possible d’équipement dans le respect mutuel des différents ayant-droits.
Posté en tant qu’invité par Paul G:
Je me pose la question inverse : qu’est ce qui motive l’équipement de nouvelles voies ?
Du bas, sur pitons / coinceurs, je comprends bien le défi. Du haut, avec des cordes fixes et un perfo, c’est à la portée d’à peu près n’importe qui.
En regardant les choses sur un zone géographique raisonnable (50km de rayon ?)… :
Si pour un certain niveau, il n’y a pas assez de voies, je comprends.
Si elles sont patinées, je comprends.
Si elles sont surfréquentées, je comprends.
Mais est-ce le cas ? Et sinon ?
Posté en tant qu’invité par J2LH:
jozles a écrit:
OK pour le « dépatinage »
Quelle méthode proposes-tu ? le seul truc que j’ai trouvé est
le piquetage délicat au marteau pointu. Pas une sinécure… et
résultat ni trés joli ni trés convaincant.
J’avais essayé de mettre des galets calcaires dans du vinaigre, ça leur redonne du grain mais je ne sais pas ce que ça peut donner en falaise ni comment l’appliquer (linge imbibé de vinaigre posé sur la prise ?)
Posté en tant qu’invité par p’tetbenquoui:
microbillage, utilisé pour les préparations de surface avant traitement.
Posté en tant qu’invité par jozles:
Ca me semblerait idéal… sauf que j’ai pas le budget pour louer l’hélico qui transporte dans les lignes le réservoir, le compresseur et le groupe électrogène qui anime tout ça…
Exsiste-t-il des méthodes « légères » ?
Pour l’attaque à l’acide, je suis mitigé ; sur les surfaces verticales (ce qui est souvent le cas en escalade) ça a tendance à couler. En plus c’est délicat de trouver le bon dosage qui ne troue pas trop la peau et attaque le caillou rapidement. Quelqu’un a-t-il essayé la brosse à dent en faisant des projections comme pour le pochoir ?
Posté en tant qu’invité par p’tetbenquoui:
jozles a écrit:
Ca me semblerait idéal… sauf que j’ai pas le budget pour
louer l’hélico qui transporte dans les lignes le réservoir, le
compresseur et le groupe électrogène qui anime tout ça…
ah, ben si tu es petit bras…
sans dec, il est vrai que ce serait top pour « regrainer », il existe des postes relativement petits, mais ds tous les cas, il faut du jus et c’est très lourd.
cependant, ces solutions ne m’enchantent pas. on commence comme ça, et on s’arrête où ? je préfère tout laisser en l’était, c’est à l’homme de s’adapter, pas au reste.
Posté en tant qu’invité par Nic:
Pour le « dépatinage » des falaises, il y a déjà eu de nombreuses discussions sur C2C, avec des tas de propositions plus ou moins sérieuses.
Posté en tant qu’invité par tetof:
vive la nature. Et dire que la DRIRE fait chier un industriel quand il y a des phosphates dans ses produits de nettoyages de chiottes.
Ne parlons pas de la directive reach, du décret risque chimique et toutes les autres conneries inventés pour dédouaner les politiques.
Posté en tant qu’invité par J2LH:
jozles a écrit:
Pour l’attaque à l’acide, je suis mitigé
Comme acide je ne proposais que le vinaigre, rien de bien méchant.
Posté en tant qu’invité par jozles:
Paul G a écrit:
Du bas, sur pitons / coinceurs, je comprends bien le défi. Du
haut, avec des cordes fixes et un perfo, c’est à la portée d’à
peu près n’importe qui.
Le perfo est un tout petit bout de l’équipement : il faut trouver la falaise ce qui représente des heures de bartassage dans les buissons piquants et les pierriers branlants, créer l’accès (parfois terrassement et taille des végétaux), accéder au sommet ce qui est souvent périlleux, purger pour poser le 1er relais, identifier les lignes et commencer la purge des voies etc. etc. C’est effectivement à la portée de n’importe qui ; mais c’est pas n’importe qui qui s’y colle. Perso j’ai pas besoin de prendre des risques supplémentaires en équipant du bas (même si ça peut m’arriver) ou alors je serais limité à du trés en dessous de mon niveau, c’est-à-dire pas grand chose.En regardant les choses sur un zone géographique raisonnable
(50km de rayon ?)… :
Si pour un certain niveau, il n’y a pas assez de voies, je
comprends.
Si elles sont patinées, je comprends.
Si elles sont surfréquentées, je comprends.
Mais est-ce le cas ? Et sinon ?
Plus que des km c’est le temps de déplacement (environ 1h30 approche comprise). Sauf certaines régions trés privilégiées, en 2 ou 3 séances par semaines, en 4 ou 5 ans au plus on connait tout par coeur.
Jusqu’au 6A en calcaire moyen ça devient un enfer en 4 ou 5 ans (hummm… le même délai). Heureusement, une fois lisse, il n’existe pas « plus lisse que lisse » et ça ne s’aggrave pas plus.
Quant à la surfréquentation, dans le sud venté, l’hiver il faut des faces sud/sud ouest sans vent et l’été des faces est ou nord ; quelques dévers pour la pluie (je plaisante), des dalles et du vertical pour varier le style, des rochers différents… souvent tout les grimpeurs sont au même endroit : le seul approprié selon le climat.
En fait je crois qu’il n’y a que dans le périmètre Genève/Lyon/Marseille et la frontière qu’on trouve à peu près à disposition ce qu’on veut… et encore pas toujours à moins d’1H30 comme précisé plus haut.
Pour conclure, on a toujours envie de nouvelles lignes… c’est comme la recherche de la vague parfaite des surfeurs…
Posté en tant qu’invité par Paul G:
jozles : "créer l’accès (parfois terrassement et taille des végétaux), accéder au sommet ce qui est souvent périlleux, purger pour poser le 1er relais, identifier les lignes et commencer la purge des voies etc. etc. "
Et ces grands travaux n’expliqueraient-ils pas qu’on ne soit pas forcément le bienvenu dans certaines zones, vis a vis de la faune et du milieu naturel en général ?
Posté en tant qu’invité par tetof:
c’est comme la recherche de la vague parfaite des surfeurs…
A la grande difference que la vague est une ressource infini.
Posté en tant qu’invité par Christophe:
Comme ça quoi :
C’ est vrai que c’ est super beau…
Du bon " développement durable " quoi…
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par Christophe:
Non mais les gars vous êtes sérieux là ?
Vous croyez qu’ avec un coup de baguette magique vous allez redonner un grain digne de ce nom au rocher ?
Alors que l’ érosion et je ne sais quoi d’ autres on mit quelques…millions d’ années ?
Même si vous redonnez une mince couche de grain, ça va durer combien de temps ?
D’ autres abrutis préconisent le tartinnage au sika !!!??? Quels crétins !!!
Il faut peut être s’ attaquer à la cause du problème : la sur fréquentation de certaines voies, de certains spots…
Equipez loin, séchez les cotations, vous serez certains que les voies se patineront nettement moins vite., comme par magie ! ( et si en plus vous ne faites pas de topo… ).
ah !! suis-je bête, c’ est vrai qu’ il faut que l’ escalade soit accessible au plus grand nombre…
faut pas venir se plaindre, on a que ce qu’ on mérite…
Posté en tant qu’invité par Christophe:
Paul G a écrit:
Et ces grands travaux n’expliqueraient-ils pas qu’on ne soit
pas forcément le bienvenu dans certaines zones, vis a vis de la
faune et du milieu naturel en général ?
Mais non mais non, je ne vois pas pourquoi tu dis ça.
Les équipeurs n’ ont que peu d’ impact à ce qu’ il paraît.
Regarde, ceci en atteste…
http://escalade.camptocamp.com/forums/read.php?f=15&i=114418&t=114418
ou bien directement sur le site des « piocheurs furieux » comme ils se qualifient eux mêmes : http://perso.orange.fr/archives.lesduc/pages/1pagebloc.htm
Après d’ aussi discrets " aménagements", je ne vois pas qui pourrait on déranger…
[%sig%]