Il n’y a pas fondamentalement de différence, il y a toujours un responsable.
La principale différence, c’est que pour une sortie club, en cas de dommage c’est la responsabilité civile du club (via le président) qui risque d’être engagée, pour une sortie hors-club, ça sera celle du « responsable » de la sortie (la logique voudrait que ce soit celui qui a le plus d’expérience).
Parce que ça ne te paraît pas paradoxal qu’un club puisse proposer des sorties entre personnes autonomes mais attention, c’est une sortie entre personnes autonomes, le président n’a rien à voir avec ça/il n’y a pas de responsable ?
Par exemple : A et B viennent tous les deux à un créneau d’escalade proposé par le club, ils font connaissance et pourquoi pas décident de sortir ensemble un we. Il s’agit d’une cordée autonome, avec 2 adhérents du club, pourquoi ne pas la mettre au calendrier en indiquant « Sortie entre autonomes » ? Bin parce que ça n’a rien à faire ici à mon avis. Le club sert bien à mettre en relation des personnes, mais les sorties privées doivent rester de l’ordre du privé. Que ce soit par le biais d’un forum ou en rencontre physique.
Pour compléter, il n’y a pas sorties « non-encadrées » à ton sens dans mon club également. Mais tous les encadrants ne sont pas brevetés, et la majorité des participants sont autonomes. Mais voilà, il y a toujours un responsable désigné. D’ailleurs, il n’est pas obligé d’accepter tous les adhérents qui souhaitent participer.
Pour la gestion de groupe, c’est toujours plus simple d’avoir un responsable désigné que de ne pas avoir de responsable :
Sortie ski de rando, ça commence à devenir craignos.
X dans sa tête : je ne suis pas responsable, Y et Z ont plus d’expérience que moi, c’est eux qui doivent décider si on continue ou on arrête.
Y dans sa tête : je vais passer pour un nul si je dis de faire demi-tour, c’est de la croutasse ici alors que de l’autre côté du col ça va être plein de pof, et puis c’est pas si craignos que ça, y’a des traces toutes récentes.
Z dans sa tête : putain de boulot à la con, qu’est-ce qu’on est bien ici, pas envie de retourner à la maison (enfin bref, il est ailleurs).
Bilan : une plaque, 1 blessé, 1 mort. (tout ça est purement fictif)