Posté en tant qu’invité par Respiration saxo:
Comme le dit mon vieux pote Michel, un paradigme scientifique est une somme de connaissances, d’idées, de notions, d’impressions, sur laquelle on s’accorde parce que c’est quand même plus facile quand on vit ensemble.
Exemple : le modèle standard en physique fondamentale qui est communément admis, ce qui ne veut pas dire qu’on le croit vrai. Il n’y a donc pas à avoir de certitude à son sujet, on le considère comme un outil tant qu’il marche. Le premier but d’un scientifique est d’essayer de prendre en défaut une théorie : si on n’y arrive pas, on la renforce (exemple : la théorie du big-bang, très mal en point parce qu’à force de
l’attaquer on lui a fait des trous, mais dont la validité est toujours confirmée par de nouvelles découvertes). Si on y arrive, la connaissance progresse.
Bref, à quoi cela sert-il d’avoir des certitudes ? A avoir le plaisir de les perdre un jour ?
Quel rapport avec « douter de tout qui empêche de réflechir » ? Justement, il faut parfois admettre que certaines choses hors de notre compréhension, sont admises par nos comtemporains, qui ne sont pas tous des demeurés, des naïfs, des gourous, des dictateurs.
Admises parce que efficaces, opérantes, palpables, ressenties.
Sur ce, je vais finir de faire mon sac, et partir grimper. J’ai mal aux genoux, j’ai mal aux insertions des coudes, mais malgré tout, je sais que cela me fait du bien !