Posté en tant qu’invité par Girafon:
C’est quoi la différence entre continuité et résistance ?
Posté en tant qu’invité par Girafon:
C’est quoi la différence entre continuité et résistance ?
Posté en tant qu’invité par jpp:
Resi : 10 a 30 mouv’ sans repos a 80%, 90%.
Conti : 30 a 200 (enfin autant que possible), avec des repos (sur les prises hein ).
En gros bloc : sprint, resi : demi fond, conti : fond.
Ps : une recherche google et tu saura tout
Posté en tant qu’invité par ghisino1:
la réponse précédente donne une idée de base.
pour aller plus loin:
resi et conti sont des mots qu’on attache a des résultats, à des sensations de grimpe…
t’as de la resi=tu ne te mets pas le bouteilles
t’as de la conti=tu gères bien ton effort
il faut donc se rendre compte que derrière il y a une complexité de qualités de base au niveau technique, physique, mental…
donc deux grimpeurs différents peuvent lamenter des mêmes lacunes en resi qui pourtant ont une origine différente…
Posté en tant qu’invité par Details:
Je comprends pas trop la fin de ta phrase, et je ne vois pas le rapport pour différencier rési et conti ?
Après pour aider je dirais que la rési tu peux te dire que c’est quand tu fais une voie à ton niveau max à vue, et que pour l’enchaîner il faut que tu te mettes un assez beau combat et qu’il ai fort probable que t’es les bouteilles à la fin!
En gros dans ce genre d’effort tu vas surtout sentir l’acide lactique te brûler et c’est typique d’un déficit en oxygène. Si tu veux l’améliorer du coup il est beaucoup plus intéressant d’apprendre à moins consommer d’oxygène, être plus propre dans ça grimpe, se relâcher, RESPIRER, gérer les sections difficiles en accélérant, ne pas tergiverser et autres…
Ensuite dans un second temps tu peux focaliser des entraînements là-dessus (séries pour bosser la rési), mais tout en étant aussi rigoureux dans ta grimpe et ta qualité technique.
La conti c’est un peu moins clair pour moi. Mais en gros c’est quand tu fais une voie bien longue, que les mouvements sont homogènes, et que c’est sur la fin que tu commences à sentir une fatigue plus généralisé, sur l’ensemble du haut. Pour la bosser c’est pareil, ça sert à rien de faire des exos spécifiques pour ça. Juste apprendre à bien gérer son effort, se reposer le temps qu’il faut. C’est beaucoup plus tactique à mon goût.
Bref je m’étale…!
Posté en tant qu’invité par jpp:
Hey les gars c’est quoi ces reponses.
La difference et assez simple, comme j’ai dis la resi c’est 10 a 30 mouvement a une intensité de 80 a 90% de ton intensité max. Apres si tu veux etre precis tu as la resi courte (jusque 15, 20 mouv) a 90% et la resi longue (30 voir 40 mouv) a 80%.
La resi se travail sans repos sur les prises. Le mieux c’est au pan tu te fais un circuit de 30 mouv sur petite prises (quasi a la limite de ce que tu tiens) et tu grimpes, une fois le circuit fini repos du temps de grimpe et c’est reparti.
La conti c’est different c’est la maniere don tu recupers. Donc 40 a 200 mouv sur grosse prises et le but c’est de ne pas etre « peté ».
La difference en force resi conti vient des regimes aerobiques (j’ai du mal avec ces maux, euh ce mot ) ou tu vas travailler : en force tu vas etre a plus de 100% donc effort tres court, en resi vers 80/90% donc effort pas tres long et en resi 50% donc lonnng.
J’espere que cette reponse plus scientifique t’aidera.
Posté en tant qu’invité par ghisino1:
Pour ma part ma réponse (pour la resi) était développée dans un examen écrit à thème"entrainement escalade" et avait bien plu aux examinateurs (16/20).
je cherche de justifier ma position.
si on parle d’un test simple à la poutre ou sur pangullich on est d’accord sur le fait que les résultats sont indicatifs de qualités physiques, vu que la dimension ‹ technique › est en retrait et celles tactique et affective inexistantes.
si par contre on parle de notre expérience en grimpe, il y a justement une multitude de facteurs en jeu.
Je peux observer une manque de resi qui dépend effectivement d’une mauvaise résistance à la fatigue musculaire…
Mais aussi au fait que je serre trop les prises pour un tas de raisons, que je me laisse tomber quand je pourrais encore faire 3 mouvements, que je ne suis pas un monstre en lecture, que je n’ai pas l’habitude du type de rocher/ouverture, que je mousquetonne mal, que effectivement les mouvs sont trop proches de mon limite en bloc, etc…
encore pire pour la conti vu qu’on parle de longueurs longues, moins homogènes et donc encore plus complexes…
après bien sur que grimper des voies resi apporte de la resi, c’est souvent en faisant qu’on apprend non?
Posté en tant qu’invité par details:
Jpp je suis pas ok avec ce que tu dis d’un point de vue pédagogique. C’est-à-dire que 80% des grimpeurs ont surtout besoin de progresser dans la rési en faisant de l’escalade ET en se concentrant sur certains aspects à bosser (comme je cite plus haut), et non pas en appliquant bêtement des procédés scientifiques.
Idem pour la conti
Ghisi je pense qu’on est d’accord!
Posté en tant qu’invité par jpp:
[quote=« details, id: 1581904, post:8, topic:139096 »]Jpp je suis pas ok avec ce que tu dis d’un point de vue pédagogique. C’est-à-dire que 80% des grimpeurs ont surtout besoin de progresser dans la rési en faisant de l’escalade ET en se concentrant sur certains aspects à bosser (comme je cite plus haut), et non pas en appliquant bêtement des procédés scientifiques.
Idem pour la conti
Ghisi je pense qu’on est d’accord![/quote]
j’explique juste la difference entre conti et resi. Effectivement 80% des grimpeurs n’ont besoin d’un travail specifique force resi conti. Mais la c’est la question, et je repond ;). Bref on est d’accord sur le fond ;).
P.S. : travailler force resi conti, lecture, technique, mental, ca sert pas a rien (enfin pour qui veut progresser )
Juste pour rappel, la question qui a été posée : "C’est quoi la différence entre continuité et résistance ? ", et pas « comment progresser »
Une post similaire avec des réponses plus précises, pour ceux qui ne voudrait pas se donner la peine de chercher :
/viewtopic.php?id=54105
Posté en tant qu’invité par ghisino1:
[quote=« factis, id: 1582657, post:10, topic:139096 »]
Juste pour rappel, la question qui a été posée : "C’est quoi la différence entre continuité et résistance ? ", et pas « comment progresser »
Une post similaire avec des réponses plus précises, pour ceux qui ne voudrait pas se donner la peine de chercher :
/viewtopic.php?id=54105[/quote]
pour ma part je voulais exactement répondre à cette question là.
je ne part pas d’une idée pédagogique mais plutôt de mon passif en recherche scientifique (!).
On ne peut pas faire dire aux données dont on dispose ce qu’ils ne disent pas, sauf si on est de mauvaise foi et on veut (se) vendre de la fumée…
Quand on dit par exemple « il me faut plus de rési/plus de conti », ou « je suis bon en resi/conti », c’est (pour le 99% d’entre nous) suite à des mauvaises sensations ou des échecs en grimpe.
de ce point de vue ce qu’on appelle rési ou conti sont des données en sortie du système-grimpeur, pas des données en entrée.
resi=faire bien dans des voies typées « resi »
conti=faire bien dans des voies typées « conti »
Donner plus de détail ou de précision n’est non seulement pas nécessaire, mais surtout pas pertinent si on ne dispose pas d’autres données
si par contre on faisait des tests avec des protocoles plus simples et ciblés qu’une montée dans une voie (par ex. série de suspensions à intensité et rythme contrôles, calibrés sur son niveau de force max) alors on pourrait parler de façon cohérente de qualités physiques en observant les résultats des tests.
C’est le cas peut être du 1% qui fait de la prepa physique rigoureuse.
sans effectuer ce genre d’investigation (que les préparateurs physiques sérieux vous demandent, sans quoi ils sont seulement des vendeurs de fumée), on peut au mieux « extrapoler » quelque chose si on a assez d’informations concernant les autres entrées du système (je sais sans trop de doutes que j’ai assez de force et que je grimpe fluide, relâché, avec la bonne méthode, le bon rythme, etc…)
Posté en tant qu’invité par Poitou’ Man:
Bonjour,
Je me permets de déterrer ce topic.
Je suis actuellement une séance de rési, le but étant de travailler un circuit de plus de 25 mouvements sur plusieurs séances.
J’aurais aimé savoir si c’était bien de changer de circuit par séance ou s’il vallait mieux rester dedans tout le temps.
Je sens qu’a force, mon corps est habitué au mouvement et je peine beaucoup moins donc je travaille moins la rési.
Merci d’avance
Très important à mon avis d’avoir plusieurs circuits et surtout des variantes au sein de ces circuits pour les rendre plus faciles ou plus durs en fonction de ton niveau de forme à l’instant t. La frontière entre rési et conti est loin d’être aussi nette que le suggèrent les posts précédents et il est assez facile de louper la cible avec un circuit un peu trop dur ou un peu trop facile par rapport à ton niveau de fatigue. D’où l’intérêt de pouvoir faire varier la difficulté, d’une séance à l’autre et au sein d’une même séance. En plus, c’est plus varié en termes de gestuelle et moins monotones.
Ce qui est bien pour la rési c’est d’avoir 3 ou 4 circuits différents pour une même séance.
(cf mon post sur le sujet, j’y ai mis un entrainement de rési qui m’a bien servi en falaise.)
Posté en tant qu’invité par Rico l’asticot:
Non, non le mieux, c’est évidemment de rester sur la même voie et les mêmes mouv pendant 2 ans, puis de changer :rolleyes:
Posté en tant qu’invité par Atmos:
Ce qui a été dit est juste, mais pour essayer encore une formulation de plus, la resi(stance) c’est la capacité a continuer sans repos alors que les mouvs sont durs (retarder le moment ou l’on est complétement pété et ou on ne tiens plus rien); la conti(nuïté) c’est la capacité à bien se refaire quand c’est possible. Une bonne conti permettra de mieux se refaire sur un repos, de profiter plus des relâchements et de récupérer plus vite entre les essais.
Pour caricaturer :
resi = continuer a grimper pété
conti : retarder le moment ou est pété.
Évidement, Il y a une grosse part de tactique, surtout pour la conti :
la première chose, c’est de grimper avec les bonnes méthodes (adaptées à soi même bien sur). Ça vaut bien sur aussi pour la resi. Si t’es limite avec la bonne lolotte tu peut être sur que tu exploseras si tu tente de face. C’est un travail de mémoire et de calme pour rester lucide quand c’est dur.
Prendre les repos et décontractions et les exploiter (souvent au début on ne les prends pas parce qu’on est pas encore fatigué, ce qui rapproche le moment ou on ne tient plus rien du sol en général). Ça s’apprend, il y a plein de choses a faire pour, un bon truc peut être de se forcer à prendre tout les repos même dans les voies ou l’on en a pas besoin, les plus confortables possible (partout où c’est possible lâcher les deux mains en même temps).
« Grimper relaché » : plus facile à dire qu’a faire, tout le monde peut progresser la dessus. L’idée est de n’appliquer que la force nécessaire tout le temps; on garde souvent de nos débuts l’habitude de tout donner sur chaque prise, alors qu’on prend significativement en force dans nos premières années. Évidement, le réflexe c’est de serrer quand on stresse (appréhension, peur de la chute, peur de l’échec, doute, stress du « a vue »…), et ça demande un bel effort conscient de lutter contre (enfin pour moi). A capacité physique égale, ça peut faire autant de différence que les méthodes (!). Là encore, je n’ai pas vraiment trouver vraiment mieux que de faire l’effort de desserrer les doigts au max sur chaque prise (plus relâché je tombe) dans des voies faciles et sans pression.
Un bon test : tu as l’impression que tu ne vas plus tenir longtemps, tu clippes en serrant les fesses et en redoutant la chute, et des que tu es clippé tu te sens mieux et tu te détend. En fait tu serrais dix fois trois la prise, t’avais pas besoin de te mettre taquet comme ça tout seul. Souvent, combiné avec une position de merde alors que des pieds mieux placés en aurait fait un clipage rando. A ce sujet, les mouvs de clipage valent le coup d’être encore mieux bossé que les autres surtout si t’es en resi dans ce coin là, tritouiller la corde quand t’es pendu sur une main dans un devers, même dans une bonne prise ça coute des watts.
Grimper en rythme. Idée simple mais demande une bonne lucidité (dans mon cas ça implique souvent : après travail, mais les vrais y arrivent tout le temps), il s’agit de grimper le mieux possible et à l’économie totale quand c’est facile pour se refaire / ne pas s’éclater, et accélérer dans les passages dur pour qu’ils ne durent pas. Le pire à éviter, bien sur, ce sont les hésitations avant de balancer un mouv dur, souvent presque sur une main… Difficile à éviter complétement mais crucial.
on pourrait sans doute en ajouter mais c’est déjà pas mal.
Ensuite évidement, les deux correspondent à des capacités physiques, fonction de tes muscles, de leur développement en force, en volume, en vascularisation et en innervation. Le travail spécifique des filière fait progresser, mais pour la plupart des gens il y a plus à gagner (= retour sur temps investi supérieur) à travailler sur les aspects tactiques ci dessus (et ta technique bien sur, pas la peine de gagner de la resi si tu pose tes pieds sans les regarder, tu resteras juste plus longtemps sur les mêmes prises avant de tomber). Comme tu grimpera dans des voies qui te font monter dans ces régimes tu progresseras de toute façon aussi physiquement.
Le travail de ces filières sur le plan énergétique ne sers pas a grand chose pour des voies verticales avec des repos potables et a rien en dalle. dans ces conditions, du moment que tu tiens les prises (et ça ça c’est de la force, ni conti ni resi), c’est uniquement la gestion des repos et le relâchement qui te permettront d’arriver en haut ou pas.
Comme d’habitude, les aspects mentaux (ne pas être bloqué par la peur du vol, ne pas trop serrer, gérer son rythme pour ne pas hésiter dans le dur et ne pas speeder dans le facile, etc…) sont capitaux et je suppose une bonne souplesse (je suppose parce que perso je suis raide comme un balais) font souvent plus que force ni que rage.
Et comme toujours, meilleure la technique (= ce que tu fout avec tes pieds), meilleure la grimpe.