Mon club organise régulièrement et depuis très longtemps un trail assez connu. Il m’est arrivé dans le passé de donner un petit coup de main au ravitaillement. Mon rôle consistait aussi à veiller à ce que les coureurs restent sur le tracé autorisé car il s’agissait d’un secteur protégé. J’ai été ecoeuré par le comportement des leaders, les 10-15 premiers à arriver au ravitaillement (il y avait du beau linge). Ils sont sortis du balisage pour couper le lacet et gagner quelque fractions de secondes. Ensuite par contre c’était une ambiance beaucoup plus détendue et sympathique.
Personne n’a rien contre les gens qui courent en montagne, ni contre les valeurs d’endurance et de dépassement de soi. Mais le contexte de compétition est favorable aux dérives.
Relations tendues entre montagnards et trailers ?
Si il était nécessaire de l’interdire, c’est bien que le compétiteur pouvait éventuellement le faire. C’était donc à l’organisateur de faire respecter la règle point barre. Quitte à dire au beau linge : tu fais demi-tour, tu refais le virage en question sans le shunter et si t’es pas jouasse, tu portes plainte en fin de course au jury de course.
Je fais de l’arbitrage en ski-alpi. Quand je veux faire respecter une décision, j’y arrive, quitte à le faire au porte-voix. Et celui qui ne respecte pas une règle, le jury peut tout à fait décider de l’exclure si en plus il y a de la mauvaise volonté, voire de l’agressivité et des insultes (ben oui, ça arrive aussi).
En ski-alpinisme par exemple :
- Ne pas respecter les consignes d’un officiel sur le parcours (au départ, à un poste de contrôle/passage, à l’arrivée) = 3 minutes
- Comportement dangereux ou anti-sportif en ne suivant pas le balisage de près en montée ou en descente = 3 minutes si il manque du balisage ou disqualification
Généralement, au contrevenant, je braille une fois la règle, j’offre la possibilité de se refaire (= refaire le passage ou arrêt de l’action contraire au règles lorsque signalée), si mauvaise foi ou pas de volonté de refaire correctement ou récidive = pénalité prévue à chaque fois que l’action est répétée.
Ça m’étonnerait qu’en trail, il n’existe pas des règles du jeu bien écrites, non ?
C’est le « job » du compétiteur de gratter de la performance partout où il le peut. C’est le rôle de l’organisateur de course d’organiser une compétition équitable. Si cela est explicité qu’il est interdit au départ de le faire, aucune pitié à avoir.
C’est en plus respecter les coureurs qui suivent la règle. Les gars sont là pour cela : se mesurer les uns aux autres. Or, pour que cela puisse se faire en toute équité, il faut que les règles du jeu soient identiques pour tous. Le règlement de course est là pour ça : pour que chacun ait les mêmes chances au départ.
Enfin, quelques soient les règles au trail, j’aurais moins de chances qu’ @AntoineM de même seulement finir mais là … Le trail n’y est pour rien le pauvre !
Ta réponse est hors sujet.
Les règles étaient claires et j’étais justement là pour les rappeler sur le terrain (en indiquant la bonne direction, en plus du balisage) et les faire respecter (mais sur le coup j’ai été tellement surpris… ).
A l’époque notre trail sortait de la confidentialité et nous n’étions pas préparés pour affronter des réactions de délinquant (oui pour moi il n’y a pas d’autre mots).
Ce que je pointe ici c’est un type de mentalité et des comportements qui exaspèrent la plupart des gens. Je ne comprends pas que tu dise que le job du compétiteur est de gratter la performance partout ou il le peut, quitte à tricher.
Edit correction de l’orthographe
Et c’est mal? Dans mon jeune temps ça m’est arrivée de me dire " bon allez je me donne à fond et j’essaie d’être en haut le plus vite possible", ( sans faire de trail non plus) et une fois en haut avoir la satisfaction de voir que j’en étais capable.
"Les traileurs sont trop nombreux " ah bon ? Bah je sais pas où tu vas mais perso on en croise 2-3 de temps en temps seulement.
Je pense que c’est surtout une histoire de fierté mal placée au fond
C’est pourtant la réalité (malheureusement d’un point de vue moral évidement) et ce quels que soient les sports. Du moment qu’il y a compétition … Je trouve que ce serait un peu comme chercher à parler du bien en niant l’existence du mal. Si le bien existe, c’est que le mal existe. Si la compétition existe, c’est que la triche existe. Si un interdit existe, c’est que la transgression est possible.
Je ne crois pas. On ne peut pas dire que le traileur est plus exaspérant qu’un autre pratiquant pour cette raison. Tout pratiquant en mode compétition le sera.
Et si on parle de traileur ou « coureur des montagnes » qui shunte les lacets y compris où c’est interdit hors du champ d’une compétition, ce problème et les dégâts associés a eu été plus importants dans beaucoup de zones qu’aujourd’hui. Le respect des cheminements est, je trouve mieux suivi aujourd’hui que dans les années 80 - début 90.
C’est ce que je disais, en fait on est totalement d’accord. Le problème ce n’est pas la course, c’est le dévoiement de l’esprit de compétition.
Beaucoup de posts pour pas grand chose et surtout pas vraiment de problèmes avec les trailers (ou coureurs ou randonneurs sportifs…)!
OK, mais dans le cadre de ton exemple, je trouve pour ma part plus anormal qu’un organisateur de course soit incapable de faire respecter un règlement qu’un compétiteur triche. Le débriefing d’un tel cas est à mon sens de se poser les questions au niveau de l’organisation pour ne pas que cela se renouvelle, pas à rejeter la faute du non-respect d’une règle sur le compétiteur.
C’est quoi un COL?
conclusion: il faut interdire les compétitions officielles
ou au moins rendre beaucoup plus sélectives les conditions d’inscription et les sanctions en cas de mauvaise conduite
ex: tu as coupé le fromage ? 2 ans d’interdiction de compét !
tu as jeté un tube de gel n’importe où ? même tarif … …
Pardon. En plus, cela ne convient pas du tout comme je l’ai écrit. COL = Comité d’Organisation Local. Par rapport à une fédération nationale ou internationale. C’est bien à l’organisation au sens large de faire respecter ce qu’elle souhaite faire respecter. Cela suppose de s’en donner les moyens et d’évaluer ce qui marche et ce qui ne marche pas.
Comme je te l’ai dit ce trail (le mot lui même était nouveau à l’époque) sortait de la confidentialité. Peu de temps avant, il n’y avait que des locaux et principalement des membres du club parmi les coureurs. Je pense qu’aujourd’hui c’est beaucoup plus strict.
Pardon ? Un compétiteur qui ne respecte pas une règle, ce ne serait pas de sa faute ??? Ce serait de la mienne ?
Donc brune et plate ?
De moins en moins anonyme…
Bonjour,
C’est aussi l’impression que j’ai, mais si c’est le cas, ça a bien été obtenu par l’information plus que par la sanction : les affichettes sur les sentiers, les discussions sur les forums…
Bernard
Je remarque surtout que les traiteurs se concentrent sur les GR ou sur des itis classiques permettant un certain rapport deniv / distance…
Sortis de ces sentiers yen a pu beaucoup.
J’ai rien contre eux a la base et je cours parfois aussi en descente (ca mamuse fortement de sauter de caillou en caillou, mode Cabrine) ou marche vite mais japplique Tjs la priorité aux gens qui sont en montée, et j’ai jamais eu de souci ou de remarques négatives. Au contraire ! Ceux qui squizzent cette priorité je les.fusille du regard 
randonneur traileur ou autre…
Non, les traiteurs se concentrent normalement sur le goût de leur plat pendant que le traileur en comptabilise seulement le nbre de calories…
Si le compétiteur ne respecte pas une règle, il est fautif évidemment, d’où les sanctions. Mais si une règle n’est pas respectée, c’est du ressort de l’organisation qu’elle le soit …
Tu peux aussi le comparer au risque routier : un chauffard qui dépasse la vitesse limite est fautif, mais l’état est fautif de laisser la vitesse limite être dépassée. Une règle ne dédouane pas de son respect celui qui l’edicte …
Y a t Il une jurisprudence qui confirmerait ton affirmation ?
Car il y a un paquet de familles de victimes de chauffards qui pourrait avoir gain de cause auprès de l’etat.
Par ailleurs, faire respecter strictement une règle necessite d’avoir un benevoke tous les 20 m ou des caméras partout.
Si je te comprends bien, les compétiteurs des trails et compet de ski de rando fuient le monde vidéo-surveillé de la plaine ou la vallée, en participant à des compet en montagne où des bénévoles leur gueule dessus tous les 20 m quand ils mettent un pied ou ski de travers.
C’est vachement intéressant comme activité !
Bien vu hahaha
Satané correcteur…
Mais leur point commun c’est qu’ils consomment tous deux beaucoup de gelée hahaha