Relais grande voie avec "dégaine relais"

Posté en tant qu’invité par Alain Coetmeur:

un guide avait montré a un collègue
comment faire des relais grande voie avec
des « dégaine-relais » comprenant deux mousqueton a vis.
c’ésta plutot adapté au site sportif (pas le terrain d’aventure!)

ca utilisait la corde et deux cabestan pour se vacher

il y avait une explication comment fonctionner
en reversible ou en leader unique sans faire un sac a corde…

a l’ucpa j’ai apris une manip avec un mousqueton et
une dégaine classique (avec hut au baudard et point de renvoi).
j’utilise juste ma dégaine relais pa la place de la dégaine
classique pour le point de renvoie et le premier point d’ancrage
(le deuxime c’est moi qui continue a assurer,
quitte a mettre une clé avec mule au huit)

mais ca ne marche bien qu’en réversible…
et avec leader unique il y a embrouille…

en plus y a t’il une méthode pour pouvoir changer d’avis
au relais (genre le second est vidé et refuse de passer en tête,
ou au contraire se sent tout d’un coup en forme),
sans se retrouver a laisser ses derniers mousquetons au second

Posté en tant qu’invité par Christophe:

il n’y a pas de methode universelle. Il faut adapter au cas par cas en fonction du terrain : spit, piton, coinceur, sangles etc…
En terrain d’aventure : 2 ou 3 points jumeles avec une cordellete (mousqueton simples: gain de poids). Tu fais un noeude de huit sur la cordelette et tu te vache sur le noeud. Le second fait pareil. Pas de renvoie sur le relais car trop de danger de l’arracher, tu places un point juste apres le relais. C’est long mais relativement sur.
Sur spit et en reversible, je mousquetonne chaqu’un des 2 points avec un brin de ma corde et un cabestan. Pour assurer le second : plaquette => pas besoin de renvoie.
D’ailleur si tu utilise un tube, plaquette etc… tu n’as pas besoin de renvoie pour assurrer ton second. Tu peut l’assurer directement au baudrier.

Posté en tant qu’invité par Ciza:

Va donc voir sur le site Escaladeavranches dans le menu « Tecnique » puis « Le relais ». La méthode décrite est universelle. Je l’utilise personnellement dans tous les cas et c’est celle que j’aprends aux membres du club.
Commentaires bienvenus.
a+

Posté en tant qu’invité par Etienne:

D’ailleur si tu utilise un tube, plaquette etc… tu n’as pas >besoin de renvoie pour assurrer ton second. Tu peut >l’assurer directement au baudrier.

Rhâââ!!!
Et le jour où ton second se retrouve pendu et inconscient/blessé sur ton baudard, tu fais comment pour te libérer ???

Posté en tant qu’invité par Claude:

Je viens de faire une visite sur
http://www.escaladeavranches.fr.st/

La technique presentee pour les relais est probablement la plus pratique pour les voies sportives en corde de 2.
Quelques remarques :
-On peut choisir qui repart en tete quand le second arrive au relais. Si c’est le second qui repart il n’est pas necessaire qu’il fasse un huit en plus du cabestan.
-Meme dans les voies « sportives », il peut arriver que l’on fasse relais sur un seul point, generalement un arbre.

J’ai jete un oeil sur le reste du site. Je l’ai trouve fort interessant.
Je me permet encore quelques remarques :

Pour les cotations c’est un peu le bazard. Il y a deux fois la meme echelle pour la glace (l’une est plus detaillee que l’autre mais dans le fond c’est meme) La cotation dite « neige/mixte » est en faite la cotation d’engagement, utilisable pour tout les types de voies, y compris les lignes de spits.

Pour les degaines, la duree de vie n’est pas la meme pour la sangle (env 2ans) et les mousquetons (env 10ans).

Il y a un peu un melange entre les tubes et les plaquettes. A mon avis il faudrait classer les freins Wild Country et Snap avec les tubes.

L’image pour le lovage en echeveau est fausse (il s’agit aussi d’un lovage en anneau). La difference anneau/echeveau ne se fait pas au niveau de la fermeture finale. En gros, une corde lovee en anneau est roulee alors qu’une corde lovee en echveau est pliee.

Si tu veux plus de details, hesites pas a me mailer.

Cordialement

Claude

Posté en tant qu’invité par Alain Coetmeur:

Ok, ca converge…
ca ressemble pas mal a la méthode UCPA
et a celle que j’avais entrevu…

je résume, avec ce que je pense avoir compris de la logique…
a vous de me corriger.

l’idee c’est bien de se vacher avec 2 cab un coup sur le mousqueton du bas d’une dégaine, 1 autre sur celui du bas de l’autre dégaine…
mettre le point de renvoi ou la plaquette sur le mousqueton du bas restant…
puis a l’arrivé du second, transformer le point de renvoi en cabestan, puis le vacher une seconde fois sur un mousqueton du haut restant…

selon qui part en tête on met la/les corde(s) du leader
au dessus du second …
on se débrouille aussi
pour que ce qui deviendra le point de rappel
du leader soit sur la dégaine du point supérieur
(anti facteur 2?)…
(soit en réversible le point de renvoi initial, en fixe
le cabestan du leader)

ce qui me chagrine c’est qu’il n’y a aucun mousqueton de sécurité…
or j’ai pu tester le danger des dégaine normale avec un guide
a qui j’ai fait une frayeur lors d’un vachage maladroit…

je comprend l’intérêt niveau poid, surtout qu’en leader unique
on doit avoir 4 dégaine relais…
mais j’ai trouvé des mousqueton de sécurité assez petits
qui peuvent servit de dégaine de secours
(de toute facon si on consome ses dégaine relais
ou ses dernières dégaines sur la voie
on est assez mal au relais)

de toute facon pour installer une plaquette il faut au
moins un mousqueton de sécurité…

on peut aussi penser a mettre un mouqueton HMS (poire)
au bout d’une des dégaine relais
pour autoriser un demi-cab (assurage normal ou secours)

bref, si comme moi on prévois le matos je reprendrais les
manip indiqués mais avec
une paire de dégaine relais a mousquetona vis
dont le bas est HMS et le haut un mousqueton
de sécurité plutor menu (mais pa strop pour que le cab y soit facile)

le problème c’est qu’en leader unique il faudrait pour bien faire
4 dégaines puisque le leader en laisse une paire au second…

on peut aussi penser a n’uniliser qu’uen dégaine relais par relais (et uen degaine classique), mais ca n’empêche pas
qu’il y a 2 dégaine en rab à prévoir…

avec le mousqueton du huit(ou de la plaquette),
en leader unique,
ca fait 5 mousqueton par personne… lourd !
mais il n’y a pas d’alternative
sauf a immobiliser 4 mousqueton simple de dégaine sur les 5
(pas un grand progres coté poid)…

je trouve plus "sécurit’ " d’avoir un rab de deux dégaine relais
plutot qu’un rab de deux dégaines,
a condition de bien cousir les mousqueton des dégaine relais pour ressembler a des dégaine classiques…

en supposant qu’on prépare son matos (pas qu’on doive se débrouiller avec ce qu’il y a)
mon raisonnement vous parait t’il tenir ?

Posté en tant qu’invité par Claude:

Alain Coetmeur a écrit:

Ok, ca converge…
ca ressemble pas mal a la méthode UCPA
et a celle que j’avais entrevu…

je résume, avec ce que je pense avoir compris de la logique…
a vous de me corriger.

l’idee c’est bien de se vacher avec 2 cab un coup sur le
mousqueton du bas d’une dégaine, 1 autre sur celui du bas de
l’autre dégaine…

Perdu (faute de frappe ?)

Un cab sur le point du bas
Un huit sur le point du haut
L’interet du cab c’est d’etre reglable. Le probleme c’est que ce n’est pas un vrai noeud : il peut glisser des 400kg. On utilise donc un huit pour plus de securite. Le cab est bien entendu du cote du grimpeur pour pouvoir regler la vache.

mettre le point de renvoi ou la plaquette sur le mousqueton
du bas restant…
la plaquette (ou son mousqueton a vis…) ne doit pas etre sur un mousqueton simple. Si on utlise des degaines simples on peut la fixer dans la boucle du huit avec un mousqueton a vis.

puis a l’arrivé du second, transformer le point de renvoi en
cabestan, puis le vacher une seconde fois sur un mousqueton
du haut restant…

Generalement si c’est le second qui repart, on se contente su cab.

selon qui part en tête on met la/les corde(s) du leader
au dessus du second …

oui

on se débrouille aussi
pour que ce qui deviendra le point de rappel
du leader soit sur la dégaine du point supérieur
(anti facteur 2?)…

Plutot le contraire mais sur des points betons c’est pas fondamental.
En cas de rupture du point de renvoi, le choc sur le deuxieme point est plus faible si le point de renvoi etait en bas.

Si il y a un gros risque de facteur 2 (premier point loin ; depart dur) le mieux est que l’ancien leader monte mettre le premier point puis redescende faire le relais a l’endroit normal.

(soit en réversible le point de renvoi initial, en fixe
le cabestan du leader)

En fait le choix du point de ranvoi doit se faire des que le premier arrive au relais.

ce qui me chagrine c’est qu’il n’y a aucun mousqueton de
sécurité…
or j’ai pu tester le danger des dégaine normale avec un guide
a qui j’ai fait une frayeur lors d’un vachage maladroit…

On est toujours sur deux points. La probabilite que les mousquetons simples s’ouvrent em meme temps est negligeable.

je comprend l’intérêt niveau poid, surtout qu’en leader unique
on doit avoir 4 dégaine relais…
L’interet est aussi niveau temps.
Si tu fait les relais sur deux degaines, il faut quatre degaines dans tout les cas.
Avec cette methode on a interet a prendre environ 16 degaines au total.

de toute facon pour installer une plaquette il faut au
moins un mousqueton de sécurité…
oui (Ceci dit certains guides la mettent sur un simple)

on peut aussi penser a mettre un mouqueton HMS (poire)
au bout d’une des dégaine relais
pour autoriser un demi-cab (assurage normal ou secours)
Si t’as une plaquette je ne vois pas l’interet

bref, si comme moi on prévois le matos je reprendrais les
manip indiqués mais avec
une paire de dégaine relais a mousquetona vis
dont le bas est HMS et le haut un mousqueton
de sécurité plutor menu (mais pa strop pour que le cab y soit
facile)

Matos minimum avec cette technique :
4 degaines
un tube avec un hms
une plaquette ou un autre tube avec un mousquif a vis

plus en cas de rappel:
un prussik monte sur mousqueton a vis par personne.
(les plaquettes permettent tres bien la descente en rappel)

le problème c’est qu’en leader unique il faudrait pour bien
faire
4 dégaines puisque le leader en laisse une paire au second…

faux

on peut aussi penser a n’uniliser qu’uen dégaine relais par
relais (et uen degaine classique), mais ca n’empêche pas
qu’il y a 2 dégaine en rab à prévoir…

prend toi pas la tete prend des degaines classiques (en plus c’est moins cher)

avec le mousqueton du huit(ou de la plaquette),
C’est un peu hors sujet mais les huits c’est obsoletes

derniere remarque :
On est jamais sur qu’une course commencee en reversible ne se termine pas en leader fixe. Il faut donc prevoir.

En esperant que ca te soit utile.

Claude

Posté en tant qu’invité par Christophe:

Je me libere de la meme facon :
j’installe un autobloquant sur la corde
je relie l’autobloquant au relais
je donne du mou etc…
L’utilisation d’un point de renvoie sur le relais pour assurer un leader n’est possible qu’avec un relais en beton arme (spit). Quand le relais est moin bon, il est nettement preferable de me pas faire de renvoi sur le relais : en cas de chute, l’assureur doit absorber le choc avant que le relais prenne.

Posté en tant qu’invité par Fred:

Claude pourrait tu preciser ta pensee quand tu dis qu’un cabestant n’est pas solide. Est ce que tu as des donnes precises.

J’ai toujours utiliser un cabestan pour me vacher au relais.

Posté en tant qu’invité par Alain Coetmeur:

je dois dire que le terrain d’aventure n’est pas
a mon niveau (de compétence, ni d’engagement)

sinon, anecdotiquement, ca n’existe pas
des sangle absorbeuse pour dégaine?
genre celle pour glace…
parce que sans point de renvoi, ne se fait-on pas
arracher la main (au huit c’est garanti, avec tube?..) ?

mais si j’ai bien compris le mieux
est de toute facon en terrain d’aventure
de monter un point sur la suite,
histoire d’éviter le facteur 2…

pour le reste je crois que je vais mettre de
l’eau dans mon vin, sans passer a l’eau plate…

un point sur mousqueton a vis pour les étourderies,
et un point dégaine juste pour le pétage de relais
(prévoir les deux ensemble c’est parano)…

j’ai noté l’intérêt de passer a autre chose que le huit
pour l’assurage… (un conseil? un tube me semblerai cool
car j’ai l’habitude du huit)

merci aussi pour l’explication de l’intérêt de la queue de vache
par rapport au cabestan (glissement du cab en cas extreme)

Posté en tant qu’invité par patrick:

A lire les deux articles dans « montagne magazine » n°258 et 259 mai juin 2002 de jp borel sur les différents relais trés (trop?)sécurit.
patrick

Posté en tant qu’invité par Etienne:

OK pour l’assurage du premier!
Mais pour assurer un second, si tu ne places pas de renvoi, tu vas te retrouver tiré vers le bas, pendu entre ton propre point et ton second, obligé de le retenir à la force des bras - parce qu’un tube, comme autobloquant, on fait mieux…-, ce qui n’est pas franchement pratique pour effectuer la manip’ que tu décris!

Mes propres habitudes en grande voie:

  • assurer le premier sur soi, pour dynamiser, SAUF quand le relais est stupidement placé juste sous un surplomb: j’ai vu un type se faire éclater le crâne malgré son casque comme ça, je n’ai pas envie de tester la solidité du mien.
    -éviter de placer un renvoi pour le premier sur un relais moyen, sauf si le premier point possible est vraiment très loin; dans ce cas, dans la mesure où la corde est assez longue, le premier de la longueur précédente a intérêt à aller placer ce point d’abord avant de redescendre équiper le relais
  • assurer le second toujours sur le relais,avec un 1/2 cab’ si il est seul, s’ils sont deux avec une plaquette Kong, qui permet d’en auto-bloquer un tout en laissant le mou à l’autre
  • je me vache sur un cabestan, qui permet de régler facilement la distance au point, puis je double avec un noeud de vache, voire un noeud de huit. Je pose une paire de mousquetons et me vache sur celui qui n’est pas sur le point, pour assurer mon second sur celui qui est sur le point. Quand il arrive, c’est facile de le vacher sur les deux mousquetons qui sont sur les deux points, et récupérer les deux sur lesquels je suis moi-même vaché.
    Ce qui fait deux paires de mousquetons, dont au moins un à vis portées par le premier, une paire portée par le second.
    Je ne vois pas bien l’intérêt de rajouter des sangles là-dessus, sauf pour relier deux points vraiment éloignés et vraiment craignos…

Posté en tant qu’invité par Claude:

Ca commence a faire beaucoup de question.

Pour l’assurage du leader, une large majorite est d’accord pour dire que les tubes sont beaucoup mieux que les huits. Pour le choix du tube (cf anciens sujets) chacun ne jure que par celui qu’il a.

Pour la resistance du noeud de cabestan, c’etait un guide qui m’avait explique ca mais je ne me souviens plus exactement qui (peut-etre C.Vigier ?). Pour se vacher ca reste suffisant mais il ne doit jamais etre utilise pour l’encordement (meme avec un noeud d’arret en plus).

Point de renvoi ou pas point de renvoi ?
Le probleme du point de renvoi c’est qu’il produit un effet poulie sur le relais en cas de chute (ce qui resulte en une augmentation de la force sur le relais d’environ 2/3). La solution consiste soit a assurer directement sur le relais avec un demi-cab soit a assurer directement au baudrier avec un tube.
Si on assure au demi-cab sur le relais il n’y a pas de probleme pour bloquer par contre si on assure au baudrier j’ai de gros doutes. Sur ce point, je suis interesse par vos experiences.

La methode des deux degaines convient bien aux voies « sportives » realisees a deux. Quand je fait une voie a trois (ce qui m’arrive assez souvent ; ce n’est pas la galere), je prefere faire des relais sur sangle et emporter deux plaquettes ; de cette facon il n’y a pas de nouvelles manips a faire quand les seconds arrivent.
Si les points sont douteux, il faut repartir la force entre les deux points ce qui n’est pas le cas avec la technique des deux degaines.
Ce seraient trop long d’expliquer toutes les manips de relais ici. Le mieux reste encore les stages de formations

Posté en tant qu’invité par alexis:

Bon, je vais mettre ma contribution aux relais :

J’utilise toujours la meme technique en grande voie equipee ou non. J’ai toujours un « relais » sur moi deux mousquetons a vis et un mousqueton simple et une grande sangle fine. J’arrive au relais et je mets un mousqueton simple et un a vis sur mes deux points (quand il n’y en a que deux). Ensuite je mets la sangle, ensuite je me vache avec un cab sur le squif simple (qui si c’est un keylock c’est mieux) et une queue de vache sur l’autre point (souvent avec la meme corde). Et sur la sangle que je triangule j’installe mon second avec une plaquette Newalp.

Ensuite c’est simple, si je repars en tete, je mets mon second sur la triangulation avec le dernier mousqueton a vis (cabestan)
et vu que mes noeuds sont au-dessus de la sangle, je peux repartir sans problemes (Ensuite, il faut rajouter une queue de vache sur un des points pour le second). et si on est en reversible, le second prends la plaquette et se casse.

Je ne mets pas souvent de points de renvoi. Il m’est arrive de tomber sur la vire a Comboire sans point de renvoi. C’etait il y a longtemps, j’avais fait ce depart souvent, alors, j’ai pas mis de renvoi. Mon second m’assurait au huit (et surement en rapide a l’epoque) et je me suis fait un peu mal au talon en tombant sur la vire et je suis passe en bas de la vire la tete en bas. Rien de grave. Mais c’est evident que ce sont les plus mauvaises chutes, les chutes au depart du relais.

Posté en tant qu’invité par Etienne:

Quelle que soit votre technique préférée et favorite, en tous cas, si vous grimpez en réversible, prévoyez un mousquif’ de plus pour ce génial gadget, le Ring’O. Le panard pour éviter les sacs de noeuds, les cordes coincées, sans pour autant se retrouver le pied immobilisé et la circulation coupée sous les anneaux.
Avec un seul premier c’est à peine moins pratique ( le mou ne vient pas toujours facilement par derrière avec une corde double de 110m ), par contre à trois en flèche c’est à peu près inutilisable. Mais là il y en a un pour assurer et un pour s’occuper de la corde, alors pas de soucis.

Posté en tant qu’invité par Claude:

Deja avec le ringo il ne faut pas hesiter a faire des grandes boucles d’au moins 5-6 m.
Le truc pour pas que les boucles glissent toutes seules c’est de passer la nouvelle boucke sous les anciennes. Comme ca si on grimpe en leader fixe la corde est deja dans le bon sens.
Quand on assure le premier on a interet a faire sortir les boucles manuellement avant qu’elles n’entrainent les autres.
L’anneau n’est pas hypersolide ; il y a deja un bourrin qui m’en a casse un.

Posté en tant qu’invité par germain:

Salut Claude, ben moi, C comme Fred, je comprends pas tres bien pourquoi tu dis ke les cab sont pas solides… ??? Moi aussi, je grimpe essentiellement en grde voie, et pour mes relais j utilise 3 mouskif a vis : un sur chake points sur leskels je fait un cab (je suis dc vache sur 2 pts), et je mets ma plaquette sur le mouskif du bas pour assurer le second. Resultat, j ai besoin de : 3 mouskif a vis
1 plaquette
1 mouskif se secu pour la plaquette (la j avoue, je ke j ai tendance mettre un mouskif simple, bien ke je sache k il est preferable d en mettre un a vis)

Posté en tant qu’invité par alexis:

Les essais mecaniques donnent :

cabestan glissement entre 450 et 500 DaN avec corde escalade 8-9 mm et mousqueton vis escalade.

cabestan glissement 900 DaN avec corde speleo et squif oval speleo. Me demandez pas pourquoi c’est plus eleve, je ne le sais pas.

Je ne sais pas si il y a a comprendre, mais c’est ce que donnent des essais mécaniques (Petzl, Ensa, …).

Un noeud de huit ou de neuf (pratiquement identiques en terme de resistance) donne plutot une resistance comprise entre 1200 et 2000 DaN suivant la corde. C’est toujours au noeud que la corde casse. La resistance d’un noeud est toujours plus faible que la resistance de la corde (d’ou les problemes pour realiser un essai de traction sur une corde : on ne peut pas faire betement un noeud a chaque bout …).

Alexis

Posté en tant qu’invité par Jean-Marc:

Certes, mais peut-on me dire dans quelles circonstances, au relai, l’un des cabs pourrait subir un choc de plus de 400 DaN ?

Le cas critique est celui de l’arrachement d’un des 2 points du relai - mais l’arrachement n’a-t-il pas déjà amorti une bonne partie du choc ? Ceci dit, on n’est jamais trop prudent en terrain d’aventure.

Il me semble par contre que si le relai est béton (voies modernes), que l’assureur est en tension sur ses vaches, et qu’on utilise un renvoi, alors les cabs, en cas de vol, ne subiront pas grand chose - même si l’assureur est projeté vers le haut.

Des études précises sur la solidité des divers relais ont sûrement été faîtes ; qu’en est-il ?

Posté en tant qu’invité par Véro:

Est-ce que tu ne confonds pas résistance au glissement du noeud et résistance à la rupture?
C’est vrai que le cabestan glisse beaucoup plus facilement qu’un noeud en huit, c’est pour çà qu’il ne faut pas l’utiliser pour s’encorder par exemple, car lors d’un choc la corde risque de glisser et le noeud de se défaire.
Mais quand tu l’utilise pour te vacher au relais, même si ton cabestan glisse, en aucun cas il ne pourra se défaire, puisque le bout de la corde est fixée sur ton baudrier par ton noeud d’encordement.