Relais chaîné ou pas?

Désolé, je comprend rien… a tes explications… fais nous un dessin STP,

ou pas, la norme UIAA 123 (qui d’ailleurs était inutilisable avant que je la fasse corriger, la norme renvoyait vers des points qui n’existent pas…) n’est pas cité par la norme fédérale, qui elle cite l’EN.
L’avis de l’UIAA sur la corrosion et les matériaux n’est qui un avis, qui n’engage qu’elle même.
Les broches Cosiroc galva ont su montrer leur efficacité je pense, dans des conditions normale j’entend bien.
L’inox 304 est sujette à de la CSC en partie a cause de fabrications pas très soignée… SI je fabrique des broches en 304, il y a de fortes chances qu’elle ne fissurent pas a plusieurs centaines de km des côtes, contrairement à celle d’un fabricant avec un lézard :wink:

Mieux qu’un dessin. :slightly_smiling_face:

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OK, la je comprend, ton système , juste il est un peu plus délicat a utiliser, et plus chère a l’achat. Non ?, sinon il semblerai que le risque serai que les scellements soit utilisés séparè, non ? risque inexistant avec un relais chainé .

La norme fédérale devrait reprendre les normes UIAA car ce sont des normes INTERNATIONALES et le fruit de retour d’expériences aux 4 coins du monde.
La France n’est pas épargnée par les problèmes de CSC sur les zones maritimes ou proche (on le subit à la Réunion par exemple), et la norme fédérale devra bien un jour ou l’autre être mise à jour, et prendre en compte les spécificité des milieux.
Les inox les plus sujets au problème de CSC sont 304 (A2), 316 (A2) et 316L (A4), et ne touchent pas que le fabriquant au lézard.
Je suis bien d’accord avec toi sur la qualité des broches galva COLIN MILAS (COSIROC) qui elles ne sont pas sujettes à la CSC et bien moins chère que les points inox HCR, ou Titane.
En milieu maritime, un relais tout galva sera toujours préférable qu’un relais inox A4 ou pire A2. Le top c’est sur c’est le Titane mais ça fait mal au porte monnaie.
Et un relais type américain (descente sur deux anneaux/maillons rapides) sera toujours plus sécu que descente sur un seul anneau/maillon.

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Plus délicat à utiliser, guère plus. C’est juste une question de formation.
En arrivant au relais tu te vaches sur le point du bas. Tu relis les deux points par une dégaine. Puis tu fais ta manip du relais en passant dans les deux anneaux comme sur la photo.

Plus cher à l’achat et bien pas forcément !!!
Il ne nécessite que 2 broches (les COSIROC sont les moins chères), et 3 maillons rapides (ou anneau+maillon rapide sur point du haut et anneau sur point du bas). Si on utilise du SIKA 31 comme scellement on obtient un ensemble de qualité pour pas cher au final.
Ultra simple au niveau entretient, 1 maillon rapide sera à changer selon usure.

Et pour le risque d’utiliser les points séparément encore une fois c’est une question de formation.
On utilise déjà deux points non chainés au relais en grande voie, alors pourquoi pas en école d’escalade ?
Les nords américains le font, pourquoi pas nous ?

bien sur, il n’y a pas que le fabricant au lezard,
mais si des chaines fissurent en CSC en pleine savoie, c’est que la fabrication est quand meme particulièrement mauvaise. Il y a plein de materiel en 304, qui viellissent bien, a coté de certains points d’escalade qui eux se cassent a la main… Et oui, on a vu du matos d’escalade cassé en CSC dans des terrains sans polution, ou climat délicat. Le 316 permet plus de travail a froid (en plus d’un mécanisme de pasivation boosté)
La norme EN 959 est aussi internationnale, et est cité par la norme UIAA (qui elle n’est pas cité dans l’EN), sa dernière bouture contient plus d’infos que l’UIAA, y compris pour la CSC.
Quel pays a une agence de normalisation qui recommande cette norme UIAA? je dis ça pour le plaisir de la discussion, le document UIAA, reste une base interessante
Pour moi l’abandon du galva par ces deux normes est une connerie, et l’oublie de l’attention portée a la fabrication l’est également.
Les points séparé ont un autre gros avantage: les falaise ressemble moins à des « boulonnerie » (terme utilisé dans le topos sur les falaise de gres)

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+1,cela contentera l’œil, mais, on pourra plus " Enchainer " les voies (pour le plaisir de la discussion)

Mille fois oui pour deux points vraiment INDEPENDANTS avec maillons rapides.
La corrosion c’est capricieux, mon métier me l’a appris, et les anneaux s’usent, même s’ils tournent.
Je suis lourd et j’apprécie.
La directive ffme de 2012 ne tient aucun compte de la corrosion, suppose des soudures parfaites ( allez demander dans le nucléaire, même si c’est plus compliqué ) et revendique les 2 points comme redondants car chaînés … Redondance de pacotille, sur le papier. Heureusement pas de vrais sinistres, je crois pour l’instant.
On se débrouille pour relier les 2 points autant que de besoin ( et ya des dégaines en dessous pas loin en principe)
On rencontre ce type d’équipement 2 broches + 2 maillons sur certains sites marseillais et on survit parfaitement.
Sans compter le prix. Utile quand la priorité est donnée à l’olympisme plus qu’à l’équipement des falaises, malgré tout le boulot des bénévoles sur le terrain.

Pour résumer : c’est moins cher, plus sûr et presque aussi simple à utiliser

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autre point positif, ca permet d’espacer intelligemment les points, avec les relais manufacturé, on retrouve parfois les points sur le meme bloc, etc

Un espacement intelligent ça peut se chiffrer à combien en cm au maximum ?
Peut on raisonner avec un facteur de chute si on suppose que le point de contact de la corde dans l’anneau du bas est un point fixe dans le cas où le point du haut viendrait à se rompre ?

Et pas que dans l’esprit . Il n’a plus de chaîne :wink:
Par rapport à un relais construit ( sur piton coinceur broche ) ou a ceux préconisés par la FFME ce n’est pas comparable .
Ce type de relais tel qu’il se présente ne repartit pas la charge ni n’assure une redondance de part sa construction .

vu que tu est en haut de voie, meme si la voie ne fait que 10m, ca fait un paquet de corde pour absorber, un très petit facteur donc.
La limite n’est qu’une question d’ergonomie pour faire la manip, et de visuel pour faire comprendre que c’est un relais

Si j’envisage la configuration la plus défavorable ou le descendeur est juste sous le relais cela revient à dissiper l’énergie de la chute sur une section de corde (de quelle diamètre? ) très courte ( facteur 1 sur section de corde à double). D’où l’idée de limiter au l’écart sur l’axe vertical entre les deux amarrages ( 50 cm ? ) .
Cette configuration accidentelle peut être comparé au tests de l’ENSA sur la résistance des longes ( chute sur et au dessus d’un relais ) .

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En cas de rupture du point du haut, il y a la longueur de corde entre les 2 points qui participe à l’amortissement.
Dans ce cas, le facteur de chute est toujours inférieur à 1, quel que soit l’écart vertical entre les 2 points.
Bien que le facteur de chute soit plus élevé que pour un relai chaîné avec la corde sur le point du bas, un facteur de chute < 1 n’est pas un inconvénient de ce genre de relai.

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d’autant plus que dans le cas d’un rappel, le descendeur, qu’il soit avec un autobloquant (en dessus, en dessous), ou juste verrouillé par la main en dessous, va dissiper un paquet d’energie si jamais pour une raison que la physique ignore, le dynamisme de la corde ne suffisait pas…

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