Tu fais bien ce que tu veux mais la preuve est la : même des point qui semble béton ne sont pas forcément irréprochable.
Il y a 3 points dont un solo. Pour doubler les lignes ou mettre ton sac .
Tu fais bien ce que tu veux mais la preuve est la : même des point qui semble béton ne sont pas forcément irréprochable.
Il y a 3 points dont un solo. Pour doubler les lignes ou mettre ton sac .
Si ce moniteur c’était toi, c’est quasi normal
mais du coup ça serait aussi potentiellement le cas pour un point de progression
Sauf que ton point de progression est rarement unique. Tu es sécurisé par tous ceux que tu as déjà clippé en-dessous.
tout à fait.
Mais si y’a un point tous les 5m et qu’il y en a un qui pète, faut pas qu’il y ait de vire ou autre béquet lors de la chute, sinon ça risque de revenir au même…
Statistiquement, je pense que le risque d’un point qui pète dans une longueur est aussi fréquent que le risque de prendre un hélicoptère sur la tête dans une grande voie …
Pour ceux qui pensent différemment, je vous conseille de rester à la maison devant votre ordinateur … mais là, vous risquez de devenir obèses et de mourrir de maladie cardio vasculaires …
La vie est faite de choix
Je pense qu’effectivement le fait de prendre un chute de pierre sur la tête est bien plus élevé.
Faut faire du tapis de course ou du vélo d’appartement. Ça limite tous les risques
Le deuxième point est je suppose identique et installé le même jour. C’est sur que c’est bien d’en avoir 2, mais c’est pas très rassurant quand même dans le cas présent, le deuxième point ne devrait pas tarder à péter de la même façon!
c’est sûr que si je tombe sur un truc comme ça, je descends en réchappe sur les dégaines…
La redondance c’est un principe et une règle de sécurité moderne que l’on s’est fixé en escalade et canyon ( les relais ) et spéléo ( les tête de puits ).
Dès que l’on amarre une corde ( d’assurance , de progression ou de rappel ) on double , à minima , et on relie , en répartissant la charge ou pas, les ancrages disponibles.
Et on fait en sorte de sélectionner deux ( ou plus) ancrages « irréprochables » ( terme utilisé en speleologie ) c’est à dire qui sont susceptibles ( à l’impossible nul n’est tenu pour ce qui est de l’évaluation de la résistance de l’ancrage ) de rendre le service escompté pour ce que l’on souhaite en faire.
Règle de sécurité qui a donc sauvé la vie du gars sur le relais sur broches scellées et chaînée dans le canyon dont il est question un peu plus haut .
Je sais pas trop pourquoi je discute de ca ici…je connais le niveau technique (matos) des grimpeurs et leur vision des choses… Je ne comprendrai jamais l’intérêt de tels arguments. Ça fait petit bras d’être un minimum securit avec nœuds bien fait et des points doublés ?
La proba est faible, mais elle n’est pas de zéro (et ce n’est pas la seule preuve) et plus je traine sur les cordes, plus j’ai de retour d’expérience similaire. C’est un effort minime de doubler des points sur lesquelles on n’a aucune redondance mais ca doit faire gros naze de le faire.
Ce raisonnement est vraiment dangereux. Tu fais bien ce que tu veux de ta vie, va mourir si tu veux, ça ne me pose aucun souci, mais ne va pas convaincre des gens que tu es dans le vrai stp.
En montagne, on jongle principalement avec des risques faibles. Et pas mal de ces risques sont fatals. C’est un jeu complexe, et plein de gens qui sont passés entre les gouttes (dont toi) vont donner des leçons de morale aux autres, au même titre que certains vieux qui ne savent pas conduire et n’ont jamais mis la ceinture, et vont dire aux autre « tu vois bien je suis pas mort », alors qu’ils auraient pu avoir un accident, de leur dû, ou de la faute d’un autre (on m’est déjà rentré dedans à un feu rouge, j’étais à l’arrêt, sans ceinture je ne serais peut-être plus là).
Sans parler du facteur humain, un point peut péter, un coinceur peut lâcher, une pierre peut te tomber dessus, t’as l’air d’avoir fait pas mal de montagne, tu devrais pourtant le savoir. Va dire à Piola que c’est raisonnable de rappeler sur un point dont on ne connait pas l’historique… Lui même, qui sait équiper mieux que quiconque, parle de ses points qui ont sauté (ici je crois, ou sur Facebook je sais plus).
Comme toute personne qui a passé trop de temps en montagne, j’ai déjà tiré un rappel sur un point (avec un renfort pour le 1er) mais j’en tire aucune fierté. C’est débile de dire que le risque est aussi important que de prendre un hélico sur la tête. Et pourtant je suis contre les principes de sursécurité inutiles. Là on est dans les bases des bases quand même…
@Flaps c’est vrai que ça serait intéressant d’avoir des infos supplémentaires ! Et notamment pourquoi un point a été disqué. (et c’est pas bien de se vacher sur le point du dessus )
On va analyser le pourquoi du comment. C’est un canyon d’encadrement avec bcp de passage et il y a des chances que ce ne soit pas le seul point foireux.
Les pts disqués sont un ancien équipement.
En canyon, les contraintes techniques font que la norme de pratique est de se longer en haut (et d’y faire arriver la mc également) pour coller un débrayable fonctionnel en bas. En gros l’idée c’est longé en haut car risque de rupture faible pour avoir un débrayable fonctionnel à coup sûr en bas pour un risque aquatique plus fort. Peut-être il va falloir réfléchir à modifier nos pratiques.
Se longer sur un point supérieur « béton » est loin d’être déconnant, on dépasse rarement le kN en statique, je pense qu’on le fait tous. Mais ouais ça fait réfléchir, visuellement le point avait l’air comme neuf et pour le coup tu prends un bon choc en tombant de 2x la longueur de la chaine…
Adrien, je n’ai jamais dit qu’il était bien de se vacher sur un seul point, tu lis trop vite donc mal !
Je parlais du risque de rupture d’un scellement dans une longueur d’escalade ce qui n’a rien à voir avec ce que tu développes …
Est ce que tu imagines un scellement qui se casserait sur une chute du grimpeur de tête ?
Probabilité tellement infinitésimale que dans une étude statistique, cette option serait abandonnée !
En fait tu t’excites sur un autre sujet qui n’a rien à voir …
Le cas dont tu discutes correspond à un relais de canyoning ou les sollicitations de la nature ont une force qui peut être mille fois plus puissante qu’un grimpeur qui chute sur un scellement avec des fusibles, baudrier, corde, dégaine … En général, c’est plutôt la dégaine pourrie que tu utilises ( plus de 7 ans) dont il faut te méfier, elle cassera à tous les coups avant le scellement !
Rassures toi, je m’attache toujours sur les 2 points d’un relais et si il n’y en a qu’un ( en Italie souvent), j’en construit un second quitte à y passer du temps …
Lorsque je descend en moulinette, une fois la manip effectuée, je me rencorde avec un noeud de chaise que je fait d’une main depuis plus de 50 ans … Je n’ai pas confiance à la durée de vie du pontet et encore moins à un mousqueton qui peut avoir une paille dans les alliages …
Je sais, c’est ceinture + bretelles mais il vaut mieux passer pour un con que pour un mort ( 2 accidents à ma connaissance par rupture du pontet ! )
Tu vois Adrien, on prêche la même chose au final …
Tout est dangereux: un point qui pète, un hélicoptère sur la tête, un pot de géranium sur la calebasse, une arête coincée dans le gosier, et même le lit aux dires de la vox populi.
Sans compter qu’on meurt plu serein si le lit est aux normes.
c’est carrement même conseillable en escalade de mon point de vue (et c’est ce que je montre aux gens)
en te vachant en bas, tu augmentes la chance d’erreur dans la manip pour poser la moule, tous les ans il y a des gens pas reveillé qui passent la corde dans leur mousqueton, plutot que dans le maillons, quand ils se dévachent…
Je la remets ici pour ceux qui n’auraient pas vu:
Test jusqu’à la rupture d’une broche *cosiroc par HowNOT2"
Spoiler parfois c’est l’ancrage, multiple, du dispositif de traction qui pête
Me sens moins seul.
Je pense que le risque de rupture du point du haut est infiniment plus faible que celui d´une fausse manip parce que c´est le bordel en bas.
Le relais « Piola » inspiration relais américain est vraiment le top !
Sur le point du haut un maillon rapide (changeable selon l’usure) à la place du deuxième anneau est encore mieux.
On obtient un relais clair pour le grimpeur et béton car redondance.
On ne descend pas sur un seul anneau/maillon rapide.
Autre avantage et non le moindre il n’est pas cher !
Certes ce relais n’est pas dans l’esprit des normes d’équipement FFME :
2013-normes-equipement-1.pdf (ffme.fr)
Mais il faut noter que celles ci sont obsolètes depuis la mise à jour des problèmes de CSC à travers le monde, et devraient être mises à niveau car datant de 2012 !
09122020_UIAA_ClimbingAnchors_Update_123.pdf (theuiaa.org)
123_UIAA_RockAnchorsV4_2020.pdf (theuiaa.org)
Qui peut le plus, peut le moins !