Régime végétarien et performances sportives

Ma réponse personnelle à la question de Départ:
je ne mange plus de viande ni de poisson depuis le 15 juin (2015) soit 4 mois et demi.
je l’ai fait pour des raisons éthiques et écologiques.

je n’ai pas augmenté mes perfs.
je ne dors pas mieux.
je n’ai pas maigri.
en fait pas de changements physiques ou sportifs…

j’ai juste l’esprit plus serein…ce qui est déjà pas mal.

[quote=« jb_wmf, id: 1775189, post:83, topic:157761 »]Nos steacks tirent les nutriments des végétaux. Ok j’économise un intermédiaire. Je mange fruits et légumes
Ah mince les végétaux tirent les nutriments de la terre et de l’eau. Ok j’économise un intermédiaire. Je mange de la terre et l’eau de ruisselement ou pluie.

C’est bon j’ai tout compris ? Plus besoin de casse croute dans le sac, je lèche le fond des fissures :cool:[/quote]

C’est pour bien comprendre que chaque etre vivant (animal, végétal) à son propre métabolisme pour synthétiser, assimiler des nutriments.
Par exemple les ruminants peuvent digerer la cellulose et la transformer en glucose grace a des enzymes. Enzymes que nous humain ne possedons pas dans notre bagage biologique

c’est con, tu fous la moitié de ta prépa en l’air avec tes gueuletons :lol:

Si tu déjeunais tous les midis au fast food du coin ( et encore, ils font de bonnes salades !) je peux comprendre. Sinon je ne vois pas le rapport. ce qui me parait important c’est l’attention qu’on porte à son alimentation d’un coté sur l’équilibre entre les grandes catégories des apports GLP, vitamines, oligo… etc, en fonction de son métabolisme de base et de la consommation engendrée par la pratique sportive, de l’autre sur l’origine des aliments (par ex, manger de la bonne viande est un luxe). Apres en fonction de son éthique personnel, des choix peuvent etre faits comme l’exprime tres clairement Rem68.
Mais relier mécaniquement végétarisme et augmentation des performances, là, je ne vois pas. Pour moi, cela relève d’un mantra, d’un ascétisme, d’une croyance, d’une autosuggestion, d’un plaisir de faire des choix différents ou d’expérimenter autre chose, d’une liberté peut etre retrouvée face à des habitudes alimentaires ou culinaires …pour croire tres fort à ses choix et se les justifier ?.

Sinon qqn pourrait parler du lien entre forme physique et régime végétarien ??? ou au contraire regain de forme physique après arrêt de régime végétarien. Et pas des suppositions, mais des faits réels que vous avez observé sur votre propore organisme…

Enfin un truc qui réponde un peu au post initial…

SVP

Bonjour,

Mais de la même façon que certains ont plaisanté en disant que si on nourrissait un cheval avec de la viande, ou un tigre avec de la salade, ils risquaient de ne pas avoir d’aussi bonnes performances physiques, il n’est pas possible de te répondre pour un humain, pour un omnivore. Comme certains te l’ont dit, ça dépend des individus. Heureusement, nous ne sommes pas tous pareils. Certains ont besoin de viande pour avoir de l’énergie, d’autres sont tellement perturbés par le fait de manger de la viande qu’ils en perdent toute leur énergie.
Oui, comme certains l’ont dit, le plaisir de manger est sûrement lié à de meilleures capacités physiques. Si tu as envie de manger et que tu trouves du plaisir à manger et à t’entrainer, alors tu auras de bonnes capacités physiques. Si tu te contraries à manger ce qui ne t’inspire pas, tu risques de perdre de la motivation, et ça va perturber ton entrainement, et réduire tes capacités physiques.
Pour que l’alimentation, qu’elle soit végétarienne ou pas, t’apporte l’énergie dont tu as besoin pour ton activité physique, il faut qu’elle soit absorbée correctement. Et ça, ce sont plus tes intestins qui le décideront que tes choix intellectuels. Pour certains individus, absorber plus de fruits et de légumes provoquent des troubles intestinaux et un défaut d’absorption qui ne leur permet plus d’avoir une activité physique de haut niveau. Pour d’autres, au contraire, c’est la viande qui leur provoquera ces dérangements. Pour toi personnellement, on ne peut rien en savoir, c’est à toi d’essayer. Et ce n’est pas parce que telle ou telle solution convient à autrui qu’elle te conviendra forcément à toi.

Bernard

Visiblement il y en a qui ont du mal à comprendre :rolleyes:
Une nouvelle digression a donc été déplacée ici : [digression] Régimes etc.
La prochaine fois… on ferme !

Salut. Je ne vais pas pouvoir t’aider avec un témoignage perso. Sauf que je suis malheureux quand je mange des légumes et heureux quand je mange de la viande :slight_smile:

Par contre j’ai fait une petite révision de la littérature pour toi :

Nieman (1999) pense que l’évidence disponible montre qu’il n’y a pas un effet ni négatif ni positif de la diète végétarienne sur l’exercice et montre l’exemple de cet étude:

C’est aussi l’avis de Barr et Rideout (2004), mais ils signalent des risques spécifiques pour les végétariens. Le premier concerne le risque de la déficience en fer (à cause de la plus basse capacité d’absorption du fer contenu dans les végétaux) et c’est un risque particulièrement accru pour les femmes. Le deuxième concerne une plus basse concentration de créatine musculaire chez les végétariens, ce qui peut avoir un effet négatif lors de l’exercice très intense.

Venderley et Campbell (2006), pointent le fait qu’une diète végétarienne équilibrée n’a pas de problèmes particuliers pour avoir assez de protéines, graisses et hydrocarbonates et performer tout aussi bien lors de l’exercice. Ils pointent aussi les risques de la déficience en fer et en créatine et ils ajoutent aussi un mot d’attention concernant le zinc, vitamine B12, vitamine D et calcium, normalement obtenus d’origine animal. En revanche ils signalent le fait que les végétariens sont mieux lotis en vitamine C, vitamine E et bêta-carotène, ce qui devrait les aider à réduire le stress oxydatif causé par l’exercice intense et donc la récupération postérieure.

Ma digestion sportive n’aime pas la salade bio.

2 jours avant une course violente (trail), j’arrête les légumes crus, trucs à fibres (et laitages), sinon c’est la diarrhée avec les intestins fortement malmenés par les chocs et l’effort… Et si j’ai le ventre en vrac, mes perfs sont catastrophiques. Donc pas de salade. Testé, approuvé.

Conclusion : c’est pas parce que l’aliment est végétal et bio qu’il est sans conséquence sur ma performance sportive. Quantité, dosage, besoins, etc…

Pour du sport « modéré », genre jogging de 13km ou rando 4h, j’peux faire ça à jeun depuis 12h ou en carburant à la vodka+cacahuètes. Donc ça me semble pas une intensité suffisante pour comparer les choix d’alimentation. J’ai néanmoins l’intuition que mon régime de type végétarien (vodka+cacahuètes) me procure moins d’énergie et de lucidité, que l’option omnivore (pizza+coca). Je côtoie un certain nombre d’adeptes du végétarisme (bière+chips dans canapé ou pastis+olives sur une chaise) et leurs capacités sportives sont catastrophiques. Encore un élément qui suggère que le régime végétarien (enfin le leur) n’est pas optimum.

Conclusion : On ne peut pas parler de « régime végétarien » de manière générale, ni faire de comparaison, puisque y’a plein de manières d’être végétarien (bière+chips ou pastis+olives ?).

Recommander un régime restrictif à n’importe qui (et surtout quand il est question de performances sportives pour rester dans le sujet :wink: ) peut être dangereux et pour avoir déjà vu plusieurs cas de personnes carencées (et surtout des enfants à la limite du rachitisme), il est clair qu’un régime végétarien et à fortiori végétalien ne peut s’adresser qu’à des gens bien informés et avec de solides notions en diététique.

Les risques d’une alimentation déséquilibrée et pauvres en certains minéraux et vitamines sont multiples et les effets néfastes ne sont pas immédiats mais s’instaurent sur le long terme: carences en Vit D, B12, fer, calcium (surtout pour les enfants et les risques d’ostéoporose chez les adultes vieillissants !), insulino-résistance et diabète induit chez les gros consommateurs de fruits à cause du fructose, déficit en protéines…

Pour équilibrer son alimentation et éviter ces problèmes, il faut donc de sérieuses connaissances, et du temps à y consacrer !
Mais n’est ce pas une preuve que nous sommes plutôt faits pour une alimentation diversifiée qui n’exclut ni viande, ni poisson, ni produits laitiers ?

Alex Honnold affirmait sur sa page Facebook que depuis qu’il est végétarien (un an ou deux je sais plus), ses performances avaient légèrement augmenté, mais que c’était aussi peut-être dû à l’attention particulière qu’il apportait à sa diététique depuis, et notamment sa consommation de fruits et légumes.

aïe, moi qui suis une grande consommatrice de pommes… :frowning:

Il y ici un tableau en g% concernant fructose et glucose:
http://www.foodintolerances.org/french/fructose-food-table.aspx

Ce n’est pas à négliger…

Merci à tous pour vos réponses :wink:

A+

Posté en tant qu’invité par akiraaaaaaaaaaa:

Tu as des sources pour ca ?

Posté en tant qu’invité par Denis2:

C’est le fructose ajouté dans les produits par l’industrie qui est dangereux, plus que les fruits.
La consommation de glucide doit couvrir les dépenses énergétiques, pas plus, les aliments industriels gonflent inutilement l’apport de sucres (sans compter tous les autres ingrédients ajoutés, colorants, sel, conservateurs,exhausteurs de goût).


Dans cette révision récente Kolderup A. et Svihus B. (2015) ne trouvent pas évidences dans la littérature de qu’une consommation normal de fructose (50-60 g/jour) ait un effet sur le risque athéroscléroses, type 2 diabètes, ou obésité plus que la consommation d’autres sucres.

Le problème n’est pas le type de sucre sinon la quantité de sucre et comme Denis2 a bien dit l’addition de sirops dans les aliments préparés augmente énormément l’apport de sucres. Et quel est le problème avec ça? Finalement on s’en fout que le sucre en question vient d’une source ou d’une autre, non? En principe oui, mais… Les mécanismes qui contrôlent la faim et la satiété ont été pensés pour la nourriture « normale » que l’on a trouvé pendant 2 millions d’années sur terre. Un de ces mécanismes a à voir avec le volume de ce que l’on mange, p.ex. si en une bouchée tu ingurgites 10 fois le sucre nécessaire pour une journée ton corps n’a pas moyen de le savoir et de te le faire savoir jusqu’à que c’est trop tard.

Après Olivier-C a raison dans le sens de que si toute l’énergie que tu consommes est en forme de sucre parce que tu ne manges que des ananas, p.ex. , ça te fait un shoot de sucres mono- et disaccharides qui n’est pas très sain, mais bon ça on le savait déjà qu’il faut une alimentation équilibrée non ? On notera au passage que pour d’autres fruits, tel que la banane, l’olive ou l’avocat, la plupart de calories qu’ils apportent est en forme de graisse. D’autres fruits, les fruits « à coque », fournissent un mélange assez équilibré de sucres d’absorption lente (glucose surtout, dérivée de l’amidon ) et des graisses. Etc, etc… On ne peut donc pas dire qu’en mangeant trop de fruits on mange trop de sucres mono- et disaccharides (notamment fructose), ça dépend lesquels.

Effectivement c’est le fructose pur qui pose le plus de problèmes et les fruits en quantité raisonnable ne sont pas à incriminer.
C’est moins vrai pour les régimes frugivores et c’est dans ce sens que j’ai évoqué le diabète (cf chez les gros consommateurs de fruits).

Ceci n’est un problème que pour ceux chez qui l’estomac a pris le pouvoir (ou dit autrement, chez ceux qui n’utilisent que leur « cerveau » intestinal).

Il faut de tout pour faire un monde.
Il y a aussi ceux qui tombent amoureux par l’estomac… pourvu que on leur prépare de bons petits plats.
Et d’autres qui comptent chaque calorie qu’ils consomment, à l’appui d’apps sophistiquées du genre MyFitnessPal, ça peut être utile à ceux qui font gaffe à son alimentation (végétariens ou pas)
Pour ceux qui souhaitent avoir en plus un contrôle approximatif des calories dépensées, il y a des dispositifs comme Misfit ou maintenant le Apple Watch