Refuges suisses - Vous saviez ça (vous, les non-suisses...)?

Tu veux quoi comme source ?
J’ai beaucoup d’anecdotes, quelques rapports d’ARS… J’ai trouvé celui là qui est sur internet, donc public : http://www.pyrenees-parcnational.fr/fr/download/file/fid/3116

Ils ont même ce mardi appelé un refuge fermé pour travaux, où un tuyau est quand même mis à disposition du public à l’extérieur avec un panneau indiquant eau non traitée ni contrôlée… J’ai comme idée qu’ils vont passer dans pas longtemps.

en fait (même si j’ai beaucoup apprécié le trait d’humour), les prélèvements sont évités dans les torrents et étangs / lacs car les autorités savent que ce sont des eaux de baignade…

Non mais moi c’était juste du trollage (petite blague Trient/trient)
:wink:

C’est le Trient sélectif.
.
Merci, de rien.
Au revoir.

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Sur ce rapport, ça ne les dérange pas d’indiquer « eau non contrôlée » dans plusieurs refuges.

Indiqué 5 fois … 3 fois pour pour des refuges suisses, 2 fois pour des refuges italiens.

Et pour le côté français ca donne quoi ? J’ai juste fait une recherche sur le mot « contrôlée »

  • Lac Blanc : page 16 : l’approvisionnement en eau potable du lac blanc peut dépendre de la météo et de la période, recours au portage jusqu’au lac de la Persévérance 40 min aller/retour si l’eau du lac blanc est pollué; manque d’information à l’attention des clients sur la potabilité de l’eau. Donc ça semble contrôlé.
  • Mont Joly : page 17 : pas d’info si contrôlée ou non
  • Croix du Bonhomme : page 19 : source mais parfois pénurie, il est envisagé une récupération des eaux de pluie (je suppose pour la partie douches/wc), pas d’info si contrôlée ou non
  • Robert Blanc : page 22 : qualité de l’eau de consommation non garantie
  • Albert 1er : page 34 : équipé d’un système de filtration + volume de rétention, eau de fonte du glacier

J’avoue que j’ai aussi fait une recherche rapide sur le mot « contrôl » sans regarder la « nationalité » des refuges dans un premier temps.

Edit : je ne sais pas si suite à la finalisation de la rénovation du refuge Temple Ecrins un système de filtration ou autre a été mis en place, mais en août 2018 il y avait un panneau « eau non potable » ou « non contrôlée » (je sais plus et j’ai pas pris de photo) côté lavabos, et sur le site internet actuel il est indiqué qu’il y a de l’eau courante. Maintenant est-ce que courante signifie potable ?

Je suis plutôt concerné par les Pyrénées. Et le contrôle de l’eau mise à dispo du public ce serait pas le seul point sur lequel les administrations pyrénéennes sont beaucoup plus exigeantes (non j’ai pas dit chiantes) que ses consœurs alpines

Pour Temple Ecrins sûrement qu’en août 2018 le système de traitement était en cours d’installation parce que quand je suis monté en septembre il n’y avait pas de panneau et on se servait au robinet et la lampe UV était bien en fonctionnement

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Bonjour,
Ce n’est pas le problème. On peut aller ailleurs qu’à Trient . Mais c’est la politique du refuge que je condamne. Au final, on a fait l’aller retour dans la journée : sportif avec des enfants mais ça l’a fait. Ils ont adoré la sortie donc ça valait le coup. Mais passer une nuit là-bas aurait été sympa pour les enfants. Pour le refuge, tant pis, ils ont perdu 100 boules… Je leur en ai parlé quand j’y suis allé. Aucune réponse. Calme plat. Ils assument et ne cherchent même pas à argumenter visiblement. Donc bon…

Bon, j’ai lu ce qui était dit ces 10 derniers jours depuis que j’ai relancé le sujet et c’est intéressant. Comme je le disais, je suis allé au Trient quand même et je leur ai signalé qu’ils ne voulaient pas de nous. Pas de réponse.
J’ai écrit au CAS qui m’ont répondu qu’ils allaient se pencher sur le problème et qu’ils me donneraient une réponse. Je l’ai eue : pour cause de départ en vacances, nous ne pouvons pas répondre à vos questions. ça laisse rêveur.
Maintenant, pour ceux qui disent que les prix en France et en Suisse sont les mêmes, c’est faux. Et que même pour les Suisses, c’est très cher et qu’ils préfèrent aller à l’étranger car le coût chez eux est trop élevé. Ce sont les Américains, les Japonais et les gens fortunés qui consomment mais cette année, les 2 premiers sont absents. Donc pourquoi refuser du monde ??? Je sais aussi que le CAF oblige les refuges français à avoir une salle hors sac. C’est obligatoire.
Je pense aussi que le bivouac est une chose magnifique mais qui doit être contrôlée car si je critique les refuges et leur politique, je pense aussi que les consommateurs de montagne ne sont pas tous respectueux de la nature et que cela peut vite devenir n’importe quoi.
Par rapport à l’eau, même s’il n’y en a pas au Trient c’est vrai, 10 frs la bouteille montre bien qu’ils en profitent à fond de manière excessive une nouvelle fois… L’eau a été décrétée non potable par beaucoup car elle est vitale et est devenue une source de profit. Au refuge du Lac Blanc par exemple, pas d’eau. Mais il suffit de connaître la montagne pour se rendre compte que le ruisseau qui alimente ce lac (il faut marcher un peu c’est vrai) est parfaitement potable. Ils profitent de la méconnaissance des gens pour se faire de l’argent.
Bref, affaire à suivre pour moi, car le CAS, je ne vais pas le lâcher. Je veux juste des explications, que je sois d’accord ou non, peu importe mais des explications. ça ne paraît pas bien sorcier. A moins qu’ils savent que leur but est uniquement mercantile et qu’ils ne veulent pas communiquer là-dessus mais au moins, je serai fixé.
Au final, je voudrais juste que la montagne soit un lieu ouvert au plus grand nombre dans la mesure où on est capable de la gravir.

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Non ce n’est pas obligatoire.

Art D326-3 du code du tourisme

Au titre de sa fonction d’intérêt général d’abri, le refuge dispose en permanence, à l’intérieur, d’un espace ouvert au public.

Lorsque le refuge est gardé, cet espace comprend au moins une salle permettant de consommer ses propres provisions.

Lorsque le refuge n’est pas gardé, cet espace offre également un hébergement sommaire.

L’espace pour consommer ses propres provisions n’est pas nécessairement une salle à part.

Salut vosarno,
Tiens nous au courant des suites de tes demandes au CAS !

Dans le refuge il y avait 3-4 affichettes pour « expliquer » le prix de 10 Frs, dommage que je n’ai pas pensé à en photographier une. Je n’ai pas trouvé son « calcul » très convaincant (comment font donc les autres refuges qui sont dans la même situation) et son allusion au prix de l’eau au restaurant me parait à coté de la plaque.

Tout cela étant dit, sur cette histoire de prix je n’en fait pas un fromage, je trouve ça juste malsain, surtout de la part d’un refuge estampillé CAS.
Mais en plus ça génère chaque jour des centaines de bouteilles plastiques vides qu’il faut redescendre en hélico, on pourrait imaginer que des professionnels de la montagne soient plus sensibilisés aux problèmes d’environnement et on peine un peu à voir l’engagement pour l’environnement mis en avant par le CAS…

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Le CAS est parfaitement au courant de la situation sur la demi pension dans les refuges .

Je le pense aussi. C’est pour ça que je vais insister :wink:

Oui pardon, je n’ai pas été précis. Il n’y a pas forcément une salle à part mais on a la possibilité de cuisiner sa popote. C’était le sens de ma phrase. Merci pour la précision.

Ben si il est bien question de salle (je comprends : salle à part, réservée au hors sac)
Je me souviens bien de celle de peclet polset par exemple (bon c’est pas en Suisse)
Par contre pour le Trient la seule fois où j’y suis allé en été pourtant il était fermé. Et pas l’impression qu’il y avait un espace ouvert style refuge d’hiver. En même temps j’ai pas trop cherché (rando à la journée)

Si tu est membre du CAS, je comprends. Dans le cas contraire je ne vois pas de quel droit tu pourrais exiger des explications. Le CAS fait ce qu’il veut dans ses cabanes, il n’a aucun compte à rendre à d’autres qu’à ses membres.

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En effet, ils n’ont sans doute aucune obligation. Cependant, ça m’étonnerait que les membres du CAS soient les seuls à leur donner de l’argent en passant dans leurs refuges. Je fais partie d’une association, et quand nous devons expliquer notre politique, nous le faisons, que les personnes soient membres ou non. Donc non, ils ne me doivent rien (je suis français, pas suisse) mais j’ai le droit d’insister. Je trouve tout de même bizarre votre remarque. Vous avez des actions au CAS ou quoi ? :wink:

certes, oui, mais ça m’étonnerait qu’ils veuillent s’expliquer. Le CAS est une association privée qui ne reçoit aucune aide de l’état. A ce titre elle fait ce qu’elle veut. Lui demander de se justifier, c’est comme aller demander au boucher du coin de la rue de justifier pourquoi il vend le filet de boeuf plus cher que les chipolatas.

Des actions non, mais en tant que membre qui contribue par une cotisation pas franchement bon marché, je constate que depuis une bonne vingtaine d’années, le CAS a investi un fric fou dans ses cabanes sous prétexte de les rendre plus propres (traitement des eaux usées), tout à fait OK pour moi, mais surtout plus confortables en arguant que c’est la demande de la clientèle. En tant que membre, je n’ai aucune envie que ma cotisation serve à subventionner les nuitées, qu’elles soit de membres ou non membres. Je suis d’avis qu’aujourd’hui les nuitées sont trop bon marché par rapport aux investissements consentis.
Ceci dit, je ne défends pas non plus la politique du CAS. Trop de luxe dans les cabanes, soutien aux compétitions de ski-alpinisme, mais quasiment rien, ou si peu pour le rééquipement des voies d’escalade sont des choix du club qui me déplaisent

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C’est logique, les voies d’escalade ne rapportent rien.
Par contre les cabanes, ça apporte des touristes qui dépensent pas mal dans les vallées.

Pour la cotisation du CAS, ça va dépendre de ta section. La cotisation CAS « administrative » est fixe à 65/68 francs. La cotisation section est variable et comme tu dis, ça dépend du nombre de cabane dont la section est propriétaire et du nombre de sociétaires. La plus chère étant à Lausanne (110 francs) et la moins chère à Zermatt (23 francs). Perso à Nyon c’est pas trop cher (40 francs) car on a que 2 cabanes pas très luxueuses.

Perso je dors très peu en cabanes (quasi jamais), je préfère largement les bivouacs (en dur), y’en a pas mal. C’est rustique mais ça évite de porter la tente, et de payer la demi-pension.

Merci pour votre réponse claire. Pour ma part, c’est vrai que je n’ai pas cet historique et j’espère que le CAS fait du bon boulot. Je constate juste que certains gardiens refusent les familles qui n’ont pas les moyens de passer une nuit en refuge sous prétexte que l’on pique les places des demi-pensionnaires, ce qui me paraît injuste. Pour le reste, je comprends votre position. Bonne journée !

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