Non, chalet neuf construit (début des travaux) l’année dernière, livré il y a 5 mois. Disons qu’il a 3 ans max si on prend en compte l’étude d’architecture.
Refuge du Châtelleret fermé !
Selon les zones du PLU ou du PPR il peut y avoir possibilité de construire sous réserve de…faire tels ou tels travaux etc…
Si c’est le cas et que ça paraît aberrant c’est plutôt le PLU qui est à critiquer.
Il faudrait voir ce qu’il dit à cet endroit.
Quelles sont tes preuves pour dire cela ? Les salariés consacrent-ils suffisamment de temps aux impacts du réchauffement climatique sur la sécurité des refuges, et sous-traitent-ils suffisamment d’études ? Le CAF n’est-il pas à la ramasse ? A quand le prochain refuge qui va fermer ou la prochaine cabane qui va tomber dans le vide ? ;)))
Si tu n’es pas content de comment sont gérés les refuges du club alpin, tu peux prendre ta cotisation et t’investir…
Désolé, je me suis mal exprimé :
Quand je disais « le CAF n’est-il pas à la ramasse ? », ce n’était pas une affirmation, juste une question.
Quand je m’interroge sur le temps consacré par les salariés à l’analyse de l’impact du réchauffement climatique sur les refuges, ou sur les dépenses en éttudes, c’est à nouveau une question, sûrement par une accusation…
Je bosse également en institution, et je sais que beaucoup d’institutions sont en difficultés pour réagir rapidement aux évolutions brutales du changement climatique : il faut embaucher, réorienter les budgets, redéfinir des stratégies, des visions… Le CAF est une grosse institution, elle a forcément une inertie, je comprendrais qu’elle mette un peu de temps à s’adapter.
Je pense donc que mes questionnements sont légitimes, et en tout cas ils ne sont sûrement accusateurs/agressifs.
(et sinon, ma cotisation est à jour - donc merci de ne pas présager que je n’y suis pas
Marmolada, bivouac de la Fourche, Fluchthorn, Pilatte… je pense que j’ai le droit de m’inquiéter de savoir si le CAF a décidé énergiquement de faire face au défi du XXI…
Si le CAF n’est pas à la ramasse sur l’adaptation au changement climatique il faut absolument qu’il donne des cours à toutes les autres institutions car il serait un des seuls à être au point
C’est drôle mais ma réaction a été complètement l’inverse. Ma divergence de point de vue sur la politique de gestion des « refuges » par le CAF, qui n’ont de refuge plus que le nom, m’a conduit à rendre ma carte en 2022 (que j’avais depuis 1975 !). Cette politique actuelle semblant faire consensus, je ne doute pas que ma réaction est celle d’un vieux con rétrograde, en voie d’extinction, qui ne mettra pas en péril le tournant commercial que prend ce business hôtelier d’altitude. Autant de sites qui, à mes yeux, tendent à réduire les dimensions des espaces naturels, si caractéristiques de la montagne.
En ce qui concerne le Chatelleret, c’est heureux qu’il n’y ai eu aucune victime lors de ce dernier évènement « naturel ». Ainsi que lors des précédents…
Les experts (de c2c) parlent de géotechnique, PPR, préfet, tourne, climat, digue, dondaine, la pierre qui te frappe administrativement fait bien plus mal que celle qui tombe techniquement… là où un « montagnard » se posera (peut-être ?) simplement la question : « pourquoi faut-il construire ici ? ».
Je guette les subterfuges du savant qui osera autoriser une opération d’urbanisme dans une zone fortement exposée aux risques naturels (techniquement inconstructible-pour ne pas parler simplement de bon sens !) et une zone au cœur d’un parc naturel national (administrativement inconstructible).
Je suis un peu pareil, les refuges ne me correspondant plus et n’y allant qu’à de rares exceptions, je n’ai plus ma carte (je ne suis pas intéressé par les sorties encadrées et pour encadrer il faut passer tous les niveaux de A à Z quelque soit ton expérience, ce qui m’avait un peu rebuté)
Peut-être à l’exception du Pavé, qui a été une grosse bourde à l’origine, tous les refuges ont été construits sur des emplacements où, de mémoire de montagnards locaux, on n’avait jamais vu ni avalanche, ni éboulement, ni effondrement, ni inondation ; et à une époque où il n’y avait absolument aucune conscience du réchauffement climatique.
Les conditions climatiques actuelles, à l’échelle mondiale, changent complètement la donne, dans tous les secteurs des activités de montagne. (Tristement, une jeune guide a été tuée cette semaine par la chute d’un bloc au bas des rappels de la traversée des Aiguilles de Sialouze - une voie sur granite où un éboulement était le dernier danger auquel on pensait. Jusqu’ici.)
Il ne doit pas être absurde de penser que les montagnards qui ont choisi l’emplacement des refuges au début du siècle dernier (voire avant) se sont posés la question « pourquoi faut-il construire ici ? »
Le bon sens des montagnards ça me fait doucement rigoler. Bon oui tout 'est pas à jeter certes. Mais personnellement je l’ai plus vu à l’oeuvre pour contester une zone rouge de PPR (on n’a jamais vu d’avalanche depuis 100 ans ici), une protection de la nature, ou pour défendre un projet de téléphérique anachronique.
@duo un refuge n’est pas une opération d’urbanisme. Et c’est d’ailleurs parmi les seules constructions admises au regard de la montagne. Idem pour un parc national. C’est inconstructible sauf…quelques exceptions dont refuges.
Refuge a une définition d’ailleurs. Si c’est au bord d’une route ou dans un domaine skiable c’est pas un refuge, c’est un hôtel où un restau d’altitude.
Le premier étant évidemment interdit hors urbanisation.
Bizarre comme façon de penser. Un éboulement ne se produit que sur un terrain rocheux (ou mixte roche-terre). Ce « on pensait », je suis curieux de connaître les autres idées possibles.
Pour le reste je suis d’accord : avant, la montagne s’effondrait moins, on connaissait quelques endroits sûrs de mémoire d’homme (3 à 4 générations, le temps que les témoins meurent). Actuellement on en est à prendre les paris sur quand la gare d’arrivée du téléphérique de l’Aiguille du Midi va tomber. Ou a minima quand des travaux de gros malade seront engagés pour consolider intégralement un pic rocheux.
Les refuges, c’est comme les avalanches. On juge a posteriori « Ah ben fallait s’y attendre, vu que etc. »
Moi, je sais faire.
Tant qu’il reste des murs on peut reconstruire il me semble. Je ne dis pas qu’il faut.
En dehors de ça, la mise aux normes des vieux bâtiments fait consensus dans les vallées mais ne devrait pas s’appliquer en montagne ?
En règle générale, la rénovation se fait au détriment du nombre de places. J’imagine donc que la fréquentation est moindre ou a minima repartie sur une période plus longue (autre public visé). Ca ne devrait pas déplaire à tout le monde.
Ça c’est pour le vieux patrimoine (chalets d’alpage). Et il faut peut-être un peu plus que les murs je ne sais plus. Le principe étant c’est pas parce qu’il y a trois pierres qu’on peut construire un chalet en pleine montagne (qui va servir de résidence secondaire, l’usage agricole des anciens chalets d’alpage ayant largement dusparu. Et si on peut c’est au maximum à l’identique de l’original donc soit il en reste suffisamment soit en plus de ce qui reste on a de vieilles photos qui montrent à quoi ça ressemblait.
C’est indépendant des risques. Qui doivent être considérés par ailleurs sans doute mais l’histoire des murs restants ça ne me dit rien pour les risques.
Pour les refuges c’est totalement différent. Il n’est pas requis d’avoir une ruine et de reconstruire à l’identique.
Idem cabanes de berger si nécessaire ça peut s’envisager.
Il y a 800 ans, l’Annapurna 4 s’est effondré Annapurna IV — Wikipédia, et aurait englouti la 2eme ville du Népal s’il avait lieu actuellement.
Oui, et l’effondrement du granier, celui du claps, celui qui a formé le lac de bourg d’Oisans…
Les éboulements ont toujours fait partie de la montagne… Quand àdire si c’est plus fréquent qu’avant, je m’en garderai bien sans stats précises…Par exemple, pour les incendies, (même si c’est pas forcément pertinent comme comparaison) contrairement aux idées reçues la tendance en France est à la baisse depuis pas mal de temps.
Il faut aussi se méfier des bons chiffres : si la foret n’est pas vraiment utilisée et donc nettoyée, le bois mort s’accumule et ce combustible constitue une vraie bombe à retardement …
Il date ce tableau …
Faudrait les 10 dernières années
Principalement du à la vigilance et l’intervention des pompiers. Plus généralement toute la politique de prévention.
En déduire quelque chose sur ka fréquence naturelle des incendies…
Ah et donc c’est quoi pour toi « un refuge » ?
Quel construction serait digne de porter ce nom ?
Et que faut il faire ?
Les réponses aux sujets que tu évoques ne se font pas en claquant des doigts.
Mais penser que la FFCAM ne fait rien sur le sujet parce que c’est une grosse institution (au budget particulièrement restreint) alors que le changement climatique et son impact sur les activités de montagne sont mises en avant depuis quelques temps, notamment en AG… qu’un membre du bureau de la FFCAM fait une thèse sur le sujet…
Avoir sa cotisation est une chose… s’investir en est une autre.
Plusieurs façon de s’investir. Il y a un paquet de commissions dans lesquelles on peut se mettre.
Dans une institution (sûrement comme celle dans laquelle tu travailles - comme dans toute association aussi grosse soit elle) ce ne sont pas les salariés qui dictent la politique à suivre, le travail à faire, … mais ce sont les élus !
Il y a des élections fédérales bientôt. C’est peut être le moment de montrer que tu existes et que tu as des idées à faire valoir.
Sûrement en effet. Mais au final, peu importe : ce que je veux dire, c’est que souvent les stats démentent les sentiments.