Bon, passer pour le boubourse de service, ou bien le garnement qui crache dans la soupe, mais :
Phénomènes de surfréquentation, cohabitation rendue forcément ingérable par le nombre, tout le monde au même endroit au même moment, donc aigreurs vertueuses et chocs de légitimité, revendications de services à rendre (j’ai payé !) contre exercice professionnel épuisant (les « toutistes » se croient tout permis), les gémonies faciles (faut les virer à coup de pompes dans le derrière), et très vite le plus que douteux, caméras et enregistrements en douce, appels à témoin, piloris, place publique, allo TF1 Julien Courbet… Une impression de lire des râleries de plagistes outrés par les embouteillages de la Grande Motte.
Je ne suis pas montagnard, je suis grimpeur. Mais à lire, 1, ça fait vraiment pas envie, et 2, je peux concevoir « l’appel des cimes » et les impératifs météo ou saisonniers, mais le prix à payer de la passion, jusqu’à quel point ?
N’y a-t’il pas de montagnes certes moins prestigieuses mais plus vides et plus accueillantes ? Le Vall de Boi était si tranquille la semaine dernière, ensuite nous étions absolument seuls à Margalef, pas croisé 10 grimpeurs du séjour (et donc cohabitation détendue, échanges plus qu’amicaux), et l’alberg pour nous tous seuls, au sens strict ! (et 11,50 euros par nuitée, et Jordi adorable, même avec sa tapette à mouche)
Bon, choisis ton camp et vivent les chemins de traverse. Hein, quoi, mais c’est Chhhaaamonix, c’est le Mooooont Blannnc, le toiiit de l’Europe, alors ma gueule ? Ah bon. Amusez-vous bien en ce cas, à, à, à la queue leu leu…
Je sens que je vais me faire avoiner sur ce post-là, moi…