Posté en tant qu’invité par Etienne:
Circus a écrit:
En revanche, le pas de départ de ce relais, pour rentrer à
droite dans le dièdre suspendu est lui aussi protégé par un
spit, ce qui enlève vraiment le caractère péteux de ce départ
(me^me si pour ma part j’ai toujours préféré la variante de
gauche, plus aérienne et plus dure, donc là c’est assez
dommage.
Ce spit ne sert à rien pour la Clapas, pour ma part j’arrive assez facilement au premier piton avec une technique apparemment perso qui évite le dièdre de droite. Je pense qu’il ne faut pas s’en servir, car il n’est là que pour la voie nouvelle.
Concernant cette voie, je ne vois pas de quelle fissure tu
parles en L2 (celle qui par de l’arbre, avec le départ sur la
branche?).
C’est la fissure bouchée qui arrive presque à hauteur , et à gauche, de R3. J’en trouve le réta final particulièrement aléatoire, et pas particulièrement bien protégé. Peut-être une insuffisance technique de ma part.
Quant au clou qui mène à son début, il mériterait aussi une petite révision…
Pour le bastion (où pour ma part je me suis toujours fait
peur en tête : Parallèle, Directe, Escaliers inversés, Grand
dièdre et Intermédiaire… je trouve perssonne pour
m’accompagner aux autres!!!) ton piton ne serait pas le piton
d’artif de la voie de l’aspirant? J’y ai eu la mésaventure de
buter dans cette voir à cause d’un clou cassé à la tête (et
d’ailleurs le passage ne peut se refaire qu’avec un spit à
cet endroit, comme quoi…)? Ou alors dans la L1 des blocs
coincés,où c’est le cas aussi pour un piton?
Ne me demande pas les noms de voies au Bastion, je crois qu’on y a toujours fait des remixes entre différentes lignes en fonction de l’état des points et de notre saturation en adrénaline. C’était assez franchement à droite de la grande cheminée ( Blocs coincés ? )
concernant les spits du bastion, j’en ai vu à la sortie de la
parallèle (des vieux que Fraissinet avait mis quand il
voulait faire un film),
Comme je l’ai écrit infra, les voies en dalle de la gauche du bastion sont essentiellement sur spits - d’époque probablement . Voies qui me tenteraient bien si j’étais sûr d’avoir le niveau à vue.
toute la longueur de sortie de la
directe (je me demande ce qu’ils foutent là puisqu’il n y en
a pas en-dessous, je subodore un coup de Raynal…),
S’agit-il de la voie la plus à droite, juste avant la brèche? L’équipement y est particulièrement ridicule: première vraie longueur franchement expo, dernière vraie longueur même pas plus dure, mais avec un point tous les mètres, suivis par un ring antique qui supporte à peine le poids de la dégaine .
C’est ce genre de n’importe-quoi sauvage qui rend urgent un rééquipement raisonnable et raisonné du coin.
et enfin
il existe depuis très récemment une ligne de rappel flambant
neuve à la sorite de l’Intermédiaire, super pratique lorsque
tu arrives par le plateau ou pour les redescente. En plus
elle n’interfère jamais avec celle-ci ou avec la
Robert-Pierre (encore un projet, tiens)
Ouais, pourquoi pas… la descente au pied des voies n’est pas spécialement rigolotte, mais pas non plus si galère une fois qu’on a fait la marche d’approche depuis le parking.
Je ne l’ai pas encore
expérimenté, mais je crois qu’un bon nombre d’entre eux, les
moins pires, pourraient être retirés avec un cable de
dépitonnage (en dirant dans l’axe, l’effort se réparti sur
toute la lame et non sur la tête comme avec la méthode
habituelle), c’est à essayer, et je compte le faire aux
vacances d’été.
Si ça pouvait être vrai -soupir…
Mais dans l’autre cas, quand ils se cassent l’unique solution
est de placer un spit…
Hélas!
Ce que je propose n’est valable que
pour les relais dûment repérés comme non équipable par
d’autres moyens. Pour les longeurs, tu peux toujours mettre
autre chose, les cas étant rare où le spit se justifie (comme
dans l’A1 de la quatrième longueur de la Parallèle, ou bien
dans l’A2 de l’Aspirant).
Les emplacements de coinceurs ne sont pas si nombreux que ça, et rarement pour des grandes tailles. J’ai quand même pris le plus long vol de ma vie sur un n°1 juste au-dessus d’un relais plus que douteux. Le passage n’était pas spécialement difficile, mais j’ai pris un caillou sur la tête en plein pendant un pas d’équilibre. Le rocher étant assez sain, je soupçonne un mouflon… je pense que la qualité de l’assurage de mon second ( un spécialiste de la grimpe US ) nous a sauvé la vie à tous les deux. Dans ce secteur je n’aurais pas pu mettre un deuxième coinceur avant une bonne grosse dizaine de mètres, alors un petit spit…
J’ai pour projet une tentative de rééquipement de la
classique du pilier. Dis-moi ce que t’en dis: essayer de
remplaver tous les mauvais pitons de relais (plus celui de la
traversée en L2), quitte à mettre un spit. Bien évidemment,
il ne sera rien fait sans accord des grimpeurs historiques du
coin. Le problème réside dans le fait que si on ne se
concerte pas sur ce qui est tolérable, d’autres vont faire
comme Raynal à côté de la clapas et le mal aura été fait…
D’accord avec l’esprit. Pour ce qui est de la voie dont tu parles, je me répète, je ne connais pas le nom des voies. Peut-on encore contacter les ouvreurs?
Enfin, je terminerai en te disant que la tête de braque été
équipé entre Toussaint et Pâques de cette année, tout comme
l’arête Marre et que c’est mainternant une ligne de spit…
Quel dommage! ca n’est certes pas une voie majeure, mais une bonne initiation à un peu de recherche d’itinéraire et d’emplacements de points naturels complémentaires avec déjà ce qu’il fallait de points à demeure pour ne pas risquer grand’chose -sauf à la fin de L2 et à la sortie.
Pour la sortie directe, je ne l’ai jamais faite, je suis
toujours passé par le pas de gauche.
Elle est impressionnante, surtout avec le spit pourri 15 m au-dessus du relais et le caillou péteux juste avant qui rend les coinceurs rien moins que fiables. Mais en fait ça passe bien si tu restes cool ( bacs cachés ).
A plus.
A un de ces jours là-bas…