Il y a tres exactement zero honte a avoir 
C’est leur boulot ! Et ils etaient dans des conditions plutot confort 
Belle aventure en tout cas et beaux souvenirs pour vous 2 !
On n’apprend que de ses erreurs… Merci de nous en faire profiter…
Récit d'une mésaventure qui se termine bien
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[quote=« sǝgɐplasǝpǝiuég, id: 1378526, post:62, topic:122272 »]Merci pour ton témoignage et ton texte !!!
[quote=« wadison, id: 1378518, post:60, topic:122272 »]c’était pas très réaliste nous venons de traverser un névé, et je suis tombé au travers - j’étais trempé, l’avenir était plutôt pessimiste.
Sur ce point le secouriste, m’a répondu que ça ne valait pas le coup de passer la nuit la haut.[/quote]
Donc appeler les secours parce qu’on s’est tordu la cheville et qu’on est mouillé dans la descente des Dents de Lanfon ? 
Ce n’est pas une accusation ni même une critique ou un appel à prendre du recul (ce n’est pas mon rôle et je n’ai pas cette prétention), mais juste un constat (un peu amusé quand même, je l’avoue)… ;)[/quote]
Nous ne pouvons pas dire que c’est un constat objectif de le résumer à cette phrase citée de mon texte.
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Bonhomme mouille, pieds mouilles, temperatures negatives, pas de bonnet, pas de gants etc
Je ne vois pas l’interet de risquer une hypothermie et des gelures…
J’avoue que je ne comprends pas bien un certain nombre de reactions.
+1
Sur ce.
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Il est clair, vu l’equipement choisi (de mon point de vue insuffisant en montagne quelle que soit la saison) qu’il n’y avait pas de volonte deliberee de se mettre dans une telle situation.
Pas de juste appreciation du risque, en somme…
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On n’est jamais sur que le portable passe
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je pense que tout le monde ou presque aurait eu un sentiment assez similaire, qqe soit la pertinence ou non de l’intervention. j’avais ressenti la même chose alors que j’étais avec 4 fractures et que l’on pensait que j’avais perdu un oeil 
te bille pas pour ça ! ce n’est pas parce que certains extérieurs à la situation (dont moi !) n’approuvent pas ta décision qu’il faut que cela te travaille encore plus. qui a raison au final ? qui sait ce qui se serait réellement passé et donc qui sait si votre décision etait la bonne ? impossible à dire. il est seulement aisé de donner une position diminuant le risque, mais de dire si elle s’imposait, c’est à mon avis impossible. même si vous aviez glissé le lendemain sur des névés regelés, cela aurait-il été du au fait que vous ayez dormi là, ou du au fait que vous n’avez pas vu que la neige était gelée ?
[quote=« wadison, id: 1378518, post:60, topic:122272 »]J’ai deux points à soumettre pour améliorer le topo sous réserve que ce n’est pas déjà fait : Indiquer un temps indicatif de la course?! J’ai vu sur un autre topo 6h30 sur les arêtes.
Pour avoir une bonne lecture des bulletins méteo ajouter : « la descente de 1800m à ~1500m est exposée Nord à Nord Est ».[/quote]
pourquoi pas, c’est une possibilité. 2 remarques cependant :
- certains l’été la font en basket de trail rapidos, d’autres partent en mode alpiniste débutant, d’autres en mode hivernale… dur de préciser, et c’est assez difficile sur un topo assez généraliste et global comme l’est c2c de donner des notions d’horaires qui veulent dire quelque chose.
- préciser l’orientation de la sente : je suis là aussi assez mitigé. tu l’aurais fait en hivernal après une chute de neige, et tu aurais faillit faire le grd saut à cause d’une coulée due au soleil sur un versant sud, tu en déduirais aussi qu’il faille indiquer cette orientation ? et la lecture de la carte n’aurait-elle pas donné cette indication ? mais pkoi pas le signaler si ce pb est récurrent, dangereux et difficilement identifiable.
bonne suite, ce sont les plus belles galères qui se terminent pas trop mal qui offrent les plus beaux souvenirs (tu verras si une autre fois tu passes nuit blanche là haut )
L’erreur c’est d’être parti si tard (10H00) avec un débutant et avec un enneigement un peu plus important que ces dernières années.
A l’attaque de l’arête à 13H00 d’après ton récit en prenant des tas de photos.
En plein été : OK.
Pour le reste des décisions, je n’y étais pas. Même si, sur le papier un bivouac improvisé en moyenne montagne en mai ne doit pas poser problèmes.
En tout cas, il fallait du courage pour le raconter ici, vu le nombre d’enculeurs de mouches qui sévit ici. Oh! merde, j’y participe aussi.
[quote=« ptetbenquoui, id: 1378549, post:73, topic:122272 »]pourquoi pas, c’est une possibilité. 2 remarques cependant :
- certains l’été la font en basket de trail rapidos, d’autres partent en mode alpiniste débutant, d’autres en mode hivernale… dur de préciser, et c’est assez difficile sur un topo assez généraliste et global comme l’est c2c de donner des notions d’horaires qui veulent dire quelque chose.
- préciser l’orientation de la sente : je suis là aussi assez mitigé. tu l’aurais fait en hivernal après une chute de neige, et tu aurais faillit faire le grd saut à cause d’une coulée due au soleil sur un versant sud, tu en déduirais aussi qu’il faille indiquer cette orientation ? et la lecture de la carte n’aurait-elle pas donné cette indication ? mais pkoi pas le signaler si ce pb est récurrent, dangereux et difficilement identifiable.[/quote]
Je suis d’accord sur tes réserves.
La carte montre l’orientation même si il faut y aller à la loupe.
Et pour les horaires je comprend que c’est difficile à évaluer.
en complément du topo c2c http://www.cafchambery.com/article.php3?id_article=1432
Je doit dire que de vous parlez de cette mesaventure ne m’aide pas vraiment à passer le cap.
Il m’arrive de penser comme les plus séptiques d’entre vous, mais je ne peux pas moralement me désolidariser de la décision de mon pote.
Et Paris va être en bouteille si je continue à réflechir.
++
Merci pour ce récit très intéressant, et pas si fréquent, rapporté au nombre des opérations de secours.
D’abord, ce n’est pas facile d’encadrer des débutants, tout prend beaucoup plus de temps, et on prend naturellement un luxe de précautions. Parfois, en croyant simplifier l’itinéraire et contourner la difficulté, on complique le trajet. Donc c’est déjà une grosse responsabilité. On fait des choses qu’on ne ferait sans doute pas seul ou avec des compagnons expérimentés.
Par exemple, dans ce cas, appeler les secours pour éviter un accident (et non pas pour intervenir suite à un accident). Je n’ai entendu que 2 récits d’interventions (de la bouche des secourus), et les 2 fois il n’y avait pas de blessé, mais une situation potentiellement à risque. Ce qui est sûr, c’est que les secouristes préfèrent intervenir préventivement, plutôt que d’hélitreuiller un blessé ou un mort.
Ca ne m’est pas encore arrivé, mais je trouve tout à fait normal, et même sain de ressentir de la honte quand on appelle comme cela préventivement, parce que ça veut dire qu’on a fait tout son possible, et qu’on ne considère pas l’hélico comme un taxi. C’est une marque de respect pour les secouristes et leur métier.
Enfin, l’expérience se forge aussi au travers des erreurs, et c’est une chance lorsqu’elles n’ont pas de conséquences graves, donc il faut en profiter !
Oui partir avec un débutant ajoute une pression supplémentaire. J’ai déjà encadré des débutants mais en sortie club avec plusieurs cordées. Mais la partir tout seul avec un Marc c’était une première. La pression s’est accumulée tout au long de la journée. La fatigue psychologique a été un facteur important dans le choix de la décision.
Je respecte énormément le travail des secouriste (comme toute personne qui fait de la montagne je pense). J’ai déjà connu un sauvetage il y 2 ans (Pointe de Chombas : L’été indien). J’ai fait tombé un bloc de pierre sur une personne qui se trouvait sur le relais en dessous. J’ai chuté de plusieurs mètres et tombé sur une mini vire. La personne a reçu la pierre sur l’épaule.
Bonne journée.
Bonjour,
Je doute que belgarion_665 nous ait fait partagé son expérience juste pour que nous ayons le plaisir de donner des bons ou des mauvais points.
Nous ne pouvons pas, derrière notre clavier refaire l’histoire, car en montagne il y a une grande part de subjectivité qui dépend des précédentes expériences, de l’état de fatigue du leader et/ou de la cordée, des éventuelles frayeurs déjà vécues dans la journée, le stress de ne plus voir le chemin à suivre … Au final, je pense que lorsqu’on appelle les secours, c’est une décision mûrement réfléchie et qu’on ne le fait pas comme si c’était un taxi (perso j’ai eu la chance de ne jamais avoir été confronté à cela et j’espère que ça va durer …)
Ce récit doit juste nous rappeler que lorsque nous partons en montagne (basse ou haute altitude, hiver ou été …) il faut prévoir suffisamment de vêtements chauds pour une éventuelle dégradation ou un bivouac improvisé ainsi que du matériel permettant de se tirer d’un mauvais pas. Il vaut mieux des fois porter un peu plus dans la sac et ne pas s’en servir (promener le matériel) que de s’en prendre une, car on a essayé de passer sans (que le premier à qui cela n’est pas arrivé me jette la première pierre) .
Je pense que ce récit doit juste nous rappeler ces règles de base (il est bien évident que les sur-hommes, sont, eux, libres de se dispenser de ce rappel).
c’est clair, c’est une chose dont on parle peut, mais etre leader, sans etre guide, et en sachant qu’on est le seul a savoir quoi faire en cas de carton, c’est usant
Cela coute en temps, en confiance.
Quand a ta decision de tenter de raccourcir la sortie au vue de l’horaire en tentant un échappatoire pas ou peu decrit dans le topo, je l’ai fait 2 fois.
Les 2 fois, je pense avoir au final perdu du temps par rapport a la fin normal de l’itinéraire.
Rien que pour ca, merci pour ton feedback: cela m’aidera dans mes prises de décisions futurs.
Pour le coup de l’helico, ce que j’en retiens, c’est que les secouristes vous ont secouru et pris au serieux.
Du coup, la encore, le jour ou je serais peut-etre a 2 doigts d’appeler l’helico, je l’appelerai peut-etre plus facilement afin de partager mon analyse de risque avec eux et voir avec eux s’il vaut mieux une intervention ou pas
+1000 avec les autres
belgarion_665 tu as pris la bonne décision.Il vaut mieux avec un petit sentiment de honte d’être secouru que d’en avoir un gros pour s’être foutu en l’air connement.
Même si une autre cordée serait passée facilement, il ne fallait tenir compte que de vos paramètres à vous.
Et les secours ne sont pas là que pour aller ramasser les macchabées : ils sont également très heureux quand ils peuvent intervenir pour empêcher les accidents.