Récit d'une mésaventure qui se termine bien

Posté en tant qu’invité par euhhhh:

[quote=« Bonoboin, id: 1379745, post:179, topic:122272 »]

[quote=« euhhhh, id: 1379741, post:178, topic:122272 »]

[quote=« Bonoboin, id: 1379579, post:161, topic:122272 »]

.Une balade digestive t’appel ça de l’alpinisme?[/quote]
Conclusion : tu ne connais ni l’itineraire ni la pratique. Mais tu en parles !! pffff
Beaucoup de blabla pour rien.[/quote]

Je te cite:

[quote=« euhhhh, id: 1379405, post:126, topic:122272 »]Si tu n’arrives pas a sortir les dents de lanfon, il est preferable de ne pas tenter l’arete du pin. C’est plus long et plus difficile.
Ton erreur aux dents est simple : tu n’avais pas le niveau de l’itineraire ce jours la. Ca arrive. Oublie le baratin sur le materiel donne par des personnes ne connaissant pas les dents. Ca se fait courrament en basket avec 3 barres et 1/2 l d’eau.[/quote]

Donc selon tes critères la balade à mémère c’est de l’alpinisme.

Je crois que c’est toi qui c’est pas de quoi tu parles.[/quote]
ah. Fais tu de l’alpinisme ? Connais tu les dents ?
Pour ma part, j’emmene des grands peres en alpi, des gamins etc
Essaie donc de parler de ce que tu connais!!

This post was flagged by the community and is temporarily hidden.

Et je suis obligé de te croire?

faudrait déjà s’entendre sur la définition.

Posté en tant qu’invité par euhhhh:

Le rapport est simplement d’avoir quleques billes pour disctuter du sujet. Manifestement, un certains nombre de forumeurs parlent sans connaitre.
Rien de suprenant : l’usage d’un clavier ne predispose pas a la pratique de la montagne. Les forums c2c en sont la parfaite illustration.

c’est aussi la parfaite illustration des trolls tout pourri.

Pas tout lu mais j’me souviens qu’on s’était également fourvoyé dans une sente trop bien marquée sous le versant ouest de la dernière dent…Il me semble que boucler l’accès à cette sente avec une barrière équipée d’un digicode connu des seules personnes intéressées serait une décision salvatrice.

Sinon, pour les secours, pourquoi s’en priver ??..z’arrivent de pas bien loin (j’imagine que l’hélico décolle d’Annecy), au pire l’intervention leur aura coûté une partie de belote.

[quote=« euhhhh, id: 1379789, post:181, topic:122272 »]Ca se fait courrament en basket avec 3 barres et 1/2 l d’eau
Pour ma part, j’emmene des grands peres en alpi[/quote]
T’es vraiment lourd et ça devient pesant ! :stuck_out_tongue:

Il y a un retour d’expérience intéressant, ils ont reconnus qqs erreurs et ça pourra servir à d’autres mais encore une fois, le problème n’est pas de savoir si c’est une course facile ou pas et s’il faut emmener 2 ou 3 barres, ce jour là ça s’est passé ainsi, point.

Sinon on a bien noté que tu es gérontophile et que vu ta grande expérience, ce n’est pas à toi qu’il arriverait un truc pareil, ah que non.

[quote]euhhhh a écrit :

Ca se fait courrament en basket[/quote]

Je connais les dents et je les ai faites en baskets.

Mais je suis sans doute pas aussi fort que toi parce que je me suis fais peur dans certains passages car (selon l’époque) les dalles recouvertes d’aiguilles de pin sont plus que glissantes et il y a quand même quelques endroits ou il faut pas glisser.

Comme quoi les conditions…les points de vue…

Ils ont bien reconnu leurs erreurs et pris la peine de nous faire partager. En plus ça c’est bien fini, on va pas leur jeter des pierres pendant des semaines.

+1

une course ça se construit ,à la maison ,tu peux appliquer ete comme hiver la regle du trois par trois qu l’on utilise pour le ski de rando l’hiver.(si tu connais pas je te conseille de regarder sur le site de l’annena)en gros tu construit ta course en trois etape ,à la maison en recueillant des infos sur la course ,camp to camp etc la meteo l’enneigement les risque d’avalanche.ensuite t continue ta construction avec le local sur place le jour mm en observant la course jumelle ,les gens du cru ,et tu termine par la toiture le zonal ton analyse des conditions sur le terrain.je trouve que ton analyse de ta course etait tres bien mener mais le temps qui court on ne l’arete pas ( faute volontaire pour le jeux de mots).l’appel des secours est une bonne reaction,car un bivouac aurait pu etre plus dur en consequence,tu n’a pas à rougir de lintervention du pghm mais à en tirer les enseignements positif des erreurs commises.

This post was flagged by the community and is temporarily hidden.

Posté en tant qu’invité par ueli steck haché:

Pour « deculpabiliser » un peu les secourus nous même avec un ami avons maladroitement fini cette course très tard dans la journée.
Il me semble d’ailleurs que bon nombre (des divers témoignages que j’ai lu/entendu) sous estime la longueur du parcours. Je pense que c’est la proximité du site par rapport à Annecy qui est trompeur…Le côté rando du dimanche…
A quelques minutes près nous aurions aussi été obligé de dormir au sommet (ou appeller l’hélico car il aurait fait très froid) en tenant le même raisonnement que vous…
Mais en la jouant « à flux tendu » (sans plus aucune marge de sécurité quoi) heureusement tout s’est bien passé dans la descente qui, il est vrais, est très paumatoire et risquée à faire dans le noire!
On a fini à 2h du matin au parking après s’être finalement perdu dans les champs de vaches (que nous avons un peu traumatisée les pauvres, le lait de la traite devait avoir tourné).

Lao tseu a dit:
« Un bon montagnard remplit sa besace d’expérience plus vite qu’il ne vide celle de la chance »

pouet

[quote=« Alexis, id: 1379676, post:172, topic:122272 »]Salut,

J’avoue que je suis assez partagé sur cette histoire. Certes, il est bien que cette histoire se termine sans sur-accident, mais tout de même, elle dénote quand même de graves manquements à l’autonomie dans votre pratique. Il est évident aussi que le cout d’une rotation d’hélico, tranquille le soir, a été moins élevé que le cout d’une intervention au matin si vous aviez eu un problème.

Ceci étant, une fois constaté la situation : trop tard, trop loin ; je pense que la descente en hélico était une bonne option : pour l’avoir vécu quelques fois, repartir après un bivouac un peu sévère n’est pas simple du tout. Bouger un débutant le lendemain, alors qu’on a pas été capable de surmonter la descente de nuit, l’inconfort du mouillé, du froid, la fatigue … C’est hyper dur. Et cette histoire se serait sans doute terminé avec un héliportage au matin, donc de manière équivalente pour le système.

Mais bon partir grimper sans une bonne nyctalopie ou une frontale et un bout de vêtement en fond de sac, je trouve cela assez choquant. Même pour des escalades dans les Préalpes, j’ai toujours un bout de sac avec une couverture de survie, une frontale, une doudoune de 200gr, un coupe vent qui me permettent largement d’y passer une nuit. Et qu’on en dise pas que le poids soit un problème, il emmène un débutant, alors il peut largement prendre ce matériel doublé pour son collègue.

Et franchement, personne ici n’a eu de discours sur le sur-homme ou l’aspect Rambo d’une partie de l’activité, pour la simple raison que bivouaquer des jours en face nord des Jorasses et s’en sortir in-extremis comme Desmaison relève du sur-homme, passer ou pas une petite nuit à la fraîche près d’Annecy relève du banal confort. Tous ceux qui ont exprimé leur désaccord quant à la gestion de votre mésaventure ont été très consensuels. C’est la banalisation de l’homme de trottoir qui emmène le pendule de notre appréciation collective à considérer que bivouaquer dans ces conditions relève du sur-homme, alors qu’il s’agit d’une simple gestion de l’inconfort. Je suppose que vous rendez compte de cette mauvaise gestion de l’ensemble du problème et qu’elle vous servira de leçon pour la suite.

Ceci étant, c’est une bonne piqure de rappel pour nous tous votre histoire : à force de, on fini par partir un peu les mains dans les poches en se disant que cela fera bien … Cela me rappellera pour les quelques sorties à venir de prendre deux ou trois bricoles en fond de sac. Une bonne leçon pour nous aussi.

Vous avez tout de même raté un truc, un bivouac à claquer des dents, à pester contre le camarade que l’on imagine dormir (l’enc … ! ), à chercher jusqu’aux hallucinations les premières lueurs du jour, se sentir enfin bien de voir poindre ce jour tant attendu, grogner, s’étirer et arriver chez soit pour une douche monumentale … C’est tout de même bien sympa. Et même pour le futur, les expériences de 25-30 heures de marche non-stop pour rentrer au taf ou des quelques bivouacs un peu frais ou inconfortables sont très formatrices … et ce sont de bons souvenirs forts et personnels !

Alexis.[/quote]

J’aime bien ton message :wink:

Particulièrement « C’est la banalisation de l’homme de trottoir qui emmène le pendule de notre appréciation collective à considérer que bivouaquer dans ces conditions relève du sur-homme, alors qu’il s’agit d’une simple gestion de l’inconfort. »

Il y a deux été j’ai eu le droit à mon premier (et seul) bivouac improvisé en alpi, et je dois avouer que j’avais fait fort ce jour là :stuck_out_tongue: Mais ça a bien démystifié ma vision des choses.

Parti avec ma copine, débutante, pour un plan débile: on voulait grimper le Mur de glace du Gioberney (course de glace en 3 en Oisans)… à la pleine lune! On part à minuit du refuge, sans duvets (forcément on va grimper de nuit donc elle ne risque pas de nous surprendre!) et pour ma part avec peu de vêtements (il faisait relativement chaud) tout allait bien. Et puis à 10 mn du début de la voie on se retrouve cons: la lune vient de se coucher, une brume se lève qui rend la frontale totalement inutile et il devient impossible de continuer. Quand à descendre ça reste faisable (mais casse gueule dans le noir!) mais bon ça signifie un WE gâché…

On c’est donc retrouvé à bivouaquer sur un bout de vire inconfortable dans les gradins, 10m sous le « glacier » du Says. Après 15mn j’étais congelé, impossible de me réchauffer avec une polaire moyenne, un coupe vent et des gants troués! J’ai passé 3 heures assez chiantes à me frotter les épaules entre des micro-sommeil de 2mn.
Au moment de repartir je marchais encore plus mal qu’une fin de soirée trop arrosée et je maudissais à vie mes plans débiles, mais 30mn plus tard j’étais pendu aux piolets avec le sourire :slight_smile:

La morale c’est qu’un bivouac ce n’est jamais anodin, mais franchement, c’est pas si terrible que ça! D’autant plus quand on est capable de marcher sur le lieu de bivouac, si vraiment ça va pas il suffit de courir en rond et on se réchauffe bien vite. Par contre maintenant je prends plus de vêtements!!
La morale de la morale c’est que les plans à la pleine lune en alpi c’est une bonne méthode pour faire rire les gardiens de refuge :stuck_out_tongue:

rob

Il y a de bons coups à faire avec la pleine lune (sur c2c il y a des récits de voies dures dans les Droites faites en février ou mars à la pleine lune, pareil pour des voies longues en rocher), mais faut pas être à l’W (car la mécanique, c’est l’E, etc - je sais, je radote).

[quote=« Bubu, id: 1380901, post:193, topic:122272 »]

Il y a de bons coups à faire avec la pleine lune (sur c2c il y a des récits de voies dures dans les Droites faites en mars à la pleine lune, pareil pour des voies longues en rocher), mais faut pas être à l’W (car la mécanique, c’est l’E, etc - je sais, je radote).[/quote]
J’ai une réputation de looser à tenir alors je me méfie des plans « faciles », sinon je suis obligé de faire exprès de me perdre ou d’oublier du matos :wink: :stuck_out_tongue:

J’aime bien « la gestionde l’inconfort ». C’est tout à fait ça. Et c’est pourquoi j’ai horreur des bivouacs.

Posté en tant qu’invité par vavavoum:

" L’appel des secours était une bonne réaction car les conséquences du bivouac auraient pu être plus dures…"Magnifique! Quelles conséquences ?Une usure des dents pour en avoir un peu claqué?Visiblement,les forumeurs sont tous unanimes ou presque…et je me sens bien seul à trouver ahurissant e cette histoire,les réactions diverses et l’état d’esprit qui en découle…Moi qui ne suis qu’un tres vieux et ordinaire alpiniste,j’ai moult fois dormi dehors,contraint ou par plaisir,avec matos ou en short en sortie de voie au verdon une longueur sous le plateau et sous la pluie…Bon,des dizaines et des dizaines de nuits,été et hiver au fond des massifs,beau temps ,tempètes…On en meurt fort peu,c’est plutôt beau…Suis je complètement à côté de la plaque pour trouver nulle l’attitude de ces deux gars ,et encore plus cette façon écoeurante de venir pleurnicher les carresses sur un site comme camptocamp…lesquelles leur sont accordées à l’unanimité! Relire qq auteurs de l’ancien monde montre à quel point l’état d’esprit des grimpeurs et parcoureurs de montagnes à changé…pas en bien à mon avis…et ceci dit sans aucun goût pour les discours héroicosurhommesquesfacho débiles d’avant guerre.Dans dix ans,y aura-t-il assez d’hélicos pour aller chercher ces aventuriers bardés de matos et qui sont restés les touts petits enfants perdus et en larmes,loins de la Société Mère,sous les froides étoiles indifférentes à leur trouille?Et qui se justifieront à pages rabatues ensuite,histoire de ne pas vivre avec la moindre culpabilité. Putain d’époque!!!

O tempora, o mores !

(Ciceron: Catilinaires)

Où as-tu lu ceci ?
Des secours de ce genre là, il y en a des dizaines chaque année, mais tu ne le sais pas car ça n’apparait pas dans les journaux. Mais ce n’est pas en les cachant que ça risque de changer.

Posté en tant qu’invité par patque64:

Juste pour en remettre une couche !
« Il fait grand beau. A 10h on commence à marcher. »
Ne connaissant pas l’endroit et au risque de passer pour un vieux con, tu démarrais à 8 heures et tu avais 2 heures de plus pour trouver ton itinéraire de descente sans stresser. :slight_smile: :slight_smile: :slight_smile:

Bon, alors on va la faire brève pour ceusses qu’ont du mal a comprendre.
Belgarion_665 a fait deux-trois conneries l’autre week-end, alors écoutez bien les jeunots : faut partir plus tôt le matin, et pas sous-estimer les conditions.
Voilà.
Et sinon, quand ça commence à sentir le macchabée (typiquement : quand y’a de la neige, du cailloux, que le soir tombe et que t’es fatigué), tu sors ton ipode et tu appelle ton ami l’hélicoptère, qui est là pour ça.
Donc on dit : merci Belgarion_665 pour le retour d’expé, et au plaisir de te croiser en un seul morceau.

Voilà. C’était pourtant pas compliqué.


Ok, mais c’est vraiment pour te faire plaisir.

Hé bien, pour en remettre une couche, je dirais que, moi aussi, sur ce genre d’itinéraire, je galope en tongs avec une plume dans l’cul, bien sûr. Quand y’a pas de neige, ni de débutant à gérer (ça use, un débutant à gérer…).
Mais l’autre we, j’y étais pas, alors je me garde bien de la ramener, pour ne pas passer pour le type qui s’la pète mais n’est jamais sorti de chez lui - ou en tout cas, pas par la face nord.