En tout cas une grande ville avec moins de bagnoles, c’est bath!
Réchauffement climatique: «La thèse officielle? Une foutaise!» pour Werner Munter
Salut, moi aussi, je vais participer …
Pour ma part, je n’ai aucune idée de ce qui va se passer demain ou plus tard. J’aurais plutôt tendance à croire la théorie dominante sur le réchauffement climatique pour la simple raison que je le vois dans les jours de neige au sol des différentes stations de ski pour lesquelles je travaille et certaines ont des enregistrement assez anciens (50 ans pour les plus anciennes) pour voir la baisse et aussi dans le retrait des glaciers que je fréquente dans mon activité montagne. Ceci étant, je ne sais pas grand’chose, mais je sais que la mémoire humaine est un outil qui manque de précision pour l’évaluation de ces phénomènes.
Ce que je sais aussi pour avoir fait des études au labo de glacio de Grenoble, avoir passé divers BAC+5 de Sciences de la Terre ou de Mécanique, c’est que le sujet est largement trop compliqué pour un simple badaud qui n’est pas actuellement sur le sujet, eusse-t’il usé son fond de culotte dans les salles d’Ulm. Je ne suis donc pas (plus ? Peut-être même pas !) compétent en la matière.
À côté de cela, mon augmentation de niveau de vie et mon travail actuel n’ont fait qu’augmenter de manière très exponentielle mon bilan CO2 annuel. Je n’en suis pas fier, c’est juste comme cela. J’en suis à sauter dans un avion pour faire 12000km, mette un bout de scotch sur un fil après un vol hélico et rentrer chez moi.
La seule chose que je crois est que la facture énergétique de tout un chacun sur cette planète et l’accès aux ressources sera de plus en plus chère et difficile. Du coup, je profite du moment pour essayer de mettre en place une « organisation » de vie : de la bagnole à l’isolation de ma maison en passant par les fluides de mon logement, apte à supporter cette augmentation. Je crois aussi que certains, y compris ici feront partie des gens exposés aux difficultés générées par les modifications climatiques. Et je suis convaincu que nous verrons de nouveaux conflits nés de la raréfaction des ressources.
Il y a quand même beaucoup d’endroits sur cette planète qui étaient propice au maintien de la vie, de l’agriculture, etc, et qui ne le sont plus. J’ai un oncle au Chili dans une communauté agricole dont l’installation remonte à 300 ans qui vont devoir quitter leurs terres pour cause de sécheresse depuis 10/15 ans.
Il y a aussi une convergence importante entre les comportements préconisés par le GIEC et autres climato-alarmistes et ceux qui visent à limiter la pollution locale, réchauffement ou pas.
Peut-on nier les problèmes respiratoires dans les grandes villes surtout chez les nourrissons ?
www.ors-idf.org/dmdocuments/2013/SyntheseErpurs2013.pdf
Peut-on nier que l’eau de certains coins de France n’est plus propice à la consommation ?
Par exemple chez moi, sur cette carte, que ce soit sur le site officiel de l’état ou sur Que Choisir, l’eau du robinet n’est pas de la meilleure qualité … Pourtant j’habite une commune de montagne ! Et il y a des endroits où l’usager paye pour une eau qui n’est pas potable du tout.
Peut-on nier que les poissons du Rhône ne sont plus propres à la consommation ?
http://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/usages-et-pressions/pollution_PCB/pcb-arretes-interdiction.php
http://www.eauxglacees.com/Pollution-du-Rhone-10-questions
J’ai lu aussi les résultats des analyses toxicologiques des divers poissons pêchés dans la mer, et le niveau de pollution de leur chair est suffisamment alarmant pour nous inquiéter. « On ne sait pas vraiment si de tels niveaux de mercure sont dangereux pour la santé, et ce sont les normes qui sont trop sévères » disent les sceptiques ; peu m’importe, manger du mercure, du plastique ou des PCB ne m’intéresse pas.
Après pour les riches, ce ne sera qu’un niveau de facture à payer. Et certaines populations de ce monde sont si riches que cela ne les fera pas boiter. Mais sommes-nous si certains de faire parti de ceux-là qu’il ne serait pas nécessaire de militer en faveur des efforts à faire ?
Alexis
Posté en tant qu’invité par sergei:
enfin une théorie digne de ce nom il a oser dire une vértié vraie on devrait fair un pull avec la mention avec le c0 2 tout fou le quand
mais les imbéciles restent sur 140 messages 130 sont des docteurs on dirait qu’ils sont sur terre depuis 150 ans a bon entendeur rien
[quote=« proto, id: 1625822, post:83, topic:143690 »]non je te demande de developer Bubu, pas de me revoyer sur des sources diverse et variees.
donnes nous des arguments, c’est trop facile si non …[/quote]
Ben je trouve que sur ce blog c’est mieux expliqué que ce que je pourrais faire, je n’ai rien à ajouter.
Je vais quand même faire un résumé (comportant de larges citations du blog, je n’ai pas le temps de réécrire le fond en changeant juste la forme !).
Le graphe « jaune » (en haut) représente la comparaison entre les températures instrumentales observées et les modèles lorsque toutes les influences anthropiques et naturelles sont incluses.
Le graphe « bleu » (en bas) représente la comparaison entre les températures instrumentales observées et les modèles avec seulement les influences naturelles.
Les courbes fines jaunes ou bleues sont les réalisations de différents modèles, les courbes épaisse rouges et bleues sont des moyennes des modèles.
L’impression générale laissée par ces graphiques est que, de manière convaincante, les modèles reproduisent bien les variations naturelles de la première moitié du XXème siècle, et mal celles de la seconde moitié, sauf si on y rajoute l’influence anthropique. L’homme serait donc responsable du réchauffement de la seconde moitié du XXème siècle.
Mais cet argument n’est parfaitement convaincant que si on a prouvé avant que les modèles reproduisaient bien la période « préanthropique » : si ils n’arrivent pas à le faire, en effet, qu’est ce qui assure que le facteur « manquant » dans la première moitié du XXe siècle ne joue pas également dans la seconde ?
Or les courbes sont des courbes d’anomalie donc des courbes d’écart à une moyenne de base. Pour comparer les observations et les modèles, il faut convenir d’une période commune de référence; quelle est cette période ? D’après la source des graphiques, à la page SM 9-5 :
Detailed description of the procedures used to produce this figure:… 10. Calculate anomalies relative to the 1901-1950 reference period
For all of the data sets from Step 9, time series were re-centered relative to the mean of the 1901-1950 reference period for that time series.
Les courbes sont donc normalisées dans la période 1901 -1950, ce qui signifie que les modèles et les observations sont automatiquement centrés l’un sur l’autre dans la première moitié du XXe siècle.
Donc par construction, il y a un accord au moins moyen entre les courbes dans la première moitié, quel que soit le modèle utilisé et même si il est totalement faux ! En revanche la deuxième moitié est laissé « libre ». Autrement dit, tout désaccord potentiel entre modèles et observations sera intégralement reporté sur la deuxième moitié, la première étant automatiquement centrée sur les mêmes points. C’est la procédure de calcul des anomalies qui l’assure automatiquement.
Comme les courbes sont centrées sur la première moitié, la comparaison de leur position relative n’a pas de sens. Ce qui compte, c’est plutot leur pente , et leur variabilité. Or les pentes sont-elles bien reproduites ? Si on regarde bien la première moitié, pas tellement : on voit que jusqu’en 1940, la températures ont monté en moyenne bien plus que les modèles ne le prévoient. C’est assez compréhensible : si la pente moderne est expliquée par l’influence anthropique, la même pente est difficile à expliquer sans eux. On voit que les courbes instrumentales semblent partir « du bas » de l’intervalle pour arriver « en haut », puis repartent vers le bas. La seule variable de comparaison pertinente (vu le centrage), c’est à dire la pente, n’est donc pas très bien reproduite … et l’erreur commise n’est pas négligeable par rapport à la contribution anthropique supposée dans la deuxième moitié.
[p]
Les courbes théoriques, bien que recouvrant globalement la courbe instrumentale, ont quand même un comportement sensiblement différent dans la période 1900-1950: leur pente est plus faible, et elles continuent sans interruption jusqu’à 1963, date d’une grande éruption volcanique, celle du volcan Agung en indonésie. Cette éruption marque un net refroidissement dans les courbes théoriques. On peut remarquer cependant que si il y a bien aussi une variation vers le bas dans les courbes instrumentales, elle n’est pas vraiment supérieure aux fluctuations habituelles; a vrai dire, en ne regardant que la courbe instrumentale, la date des éruptions volcaniques (il y en a eu deux autres majeures indiquées sur le graphique, El Chichon en 1982 au Mexique, et Pinatubo en 1991 aux Philippines) n’est pas vraiment repérable !
Si la montée générale après 1970 semble bien reproduite, le détail des eruptions volcaniques semble très surestimé. Notons que la partie plate initiale jusqu’en 1950 n’existe que dans le modèles, les mesures n’existant pas encore à l’époque. Il n’est pas complètement clair si la décroissance observée au moment de l’éruption d’Agung n’a pas en réalité commencé avant, ce qui serait là encore le signe d’une variabilité naturelle supérieure à celle prédite par les modèles.
[p]
L’accord « global » semble donc en réalité un peu « bricolé » par une pente trop faible dans la période 1910-1940, et des éruptions dont l’influence semble généralement surestimée : dans l’ensemble, la rupture de pente instrumentale des années 40-50 n’apparait pas sur les modèles, en revanche les refroidissements dus aux éruptions volcaniques n’apparaissent pas clairement dans les observations.
De façon générale, l’impression d’accord vient du fait que la courbe instrumentale « serpente » dans l’intervalle des courbes de modèles. Or , c’est en réalité une chose inhabituelle que de comparer une courbe instrumentale à un ensemble de modèles disparates. Ces modèles sont obtenus avec des paramètres différents, mais également avec des hypothèses physiques différentes. Ils sont donc, d’une manière ou d’une autre, presque tous (et probablement tous) « faux ». Or il est évident qu’en superposant un nombre suffisant de modèles faux, on peut recouvrir n’importe quelle courbe. Quel sens précis cela a-t-il? que valide-t-on au juste ?
Dans le monde des simulations, il est très bien connu que « marcher » dans un certain intervalle ne signifie nullement que toute la physique est correcte et que le modèle est parfaitement fiable ! il y a en général plein de manières de reproduire une courbe de façon « assez satisfaisante » avec des modèles faux.
Tous les modélisateurs, dans tous les domaines, savent parfaitement qu’il n’est pas très difficile de reproduire plus ou moins bien des données avec des modèles différents, et donc faux. La validation est bien plus difficile, et en particulier, elle repose souvent sur le pouvoir prédictif de ces modèles. Or les courbes présentées ici ne testent absolument pas leur pouvoir prédictif, vu qu’elles ont été établies sur des données passées.
Pour le peu de recul qu’on peut avoir depuis que les calculs ont été effectuées, moins de dix ans, l’évolution actuelle des températures ne plaide pas spécialement en faveur des modèles. Beaucoup d’indicateurs semblent stagner actuellement, et en tout cas ne montrent aucun signe d’accélération, alors que toutes les projections futures exigent une accélération sensible du réchauffement dans les décennies qui viennent. (Voir les articles suivants pour les détails.)
L’argument principal présenté par le GIEC, est que les modèles ne parviennent pas à reproduire la montée de la deuxième moitié du XXe siecle sans influence anthropique.
Or on voit que ces modèles ne parviennent pas à reproduire non plus la première moitié du XXe siecle : on peut tout jeter, les modèles et les conclusions qu’on en tire.
Quand les modèles reproduiront correctement le passé, on pourra commencer à avoir une confiance timide dans leur prévision pour le futur…
Et ceci est certain, contrairement aux prévisions de catastrophes causées par le réchauffement climatiques (catastrophes supplémentaires par rapport aux catastrophes existantes sans le réchauffement, c’est le bilan qui compte : si les catastrophes ne font que se déplacer sans augmenter en quantité et intensité, ce n’est pas bien grave).
L’urgence aujourd’hui est de se préparer à supporter une baisse continue (et définitive) du débit des énergies fossiles, encore plus pour nous qui sommes totalement importateur de ces énergies (la baisse des exportations sera plus rapide que la baisse de la production totale).
dois-je en conclure que tu es climato-sceptique?
[quote=« Bubu, id: 1626636, post:145, topic:143690 »]Dans le monde des simulations, il est très bien connu que « marcher » dans un certain intervalle ne signifie nullement que toute la physique est correcte et que le modèle est parfaitement fiable ! il y a en général plein de manières de reproduire une courbe de façon « assez satisfaisante » avec des modèles faux.
Tous les modélisateurs, dans tous les domaines, savent parfaitement qu’il n’est pas très difficile de reproduire plus ou moins bien des données avec des modèles différents, et donc faux. La validation est bien plus difficile, et en particulier, elle repose souvent sur le pouvoir prédictif de ces modèles. Or les courbes présentées ici ne testent absolument pas leur pouvoir prédictif, vu qu’elles ont été établies sur des données passées.[/quote]
Il n’est qu’à relire Les Somnambules d’Arthur Koestler (ISBN : 2251200010 ) pour s’en rendre compte !
Des siècles durant des modèles géocentriques ont donné de très bon résultats sur la prévision de la position des étoiles, des éclipses et tout et tout. Mais aujourd’hui on sait que la terre tourne autour du soleil, non ?
Ca dépend.
Si pour toi un climato-sceptique est qqun qui pense que le climat ne se réchauffe pas, je n’en suis pas un.
Si c’est qqun qui pense que le climat se réchauffe mais que l’influence de l’homme sur le réchauffement est minoritaire, j’en suis un.
Je suis de ceux qui pensent que les conséquences de la baisse des énergies fossiles seront largement plus grandes que celles d’un réchauffement de 1 ou 2°C d’ici 2100 !
Je pense aussi que les dégradations de la biosphère causées par l’homme sont dues à autres choses que le réchauffement : déforestation, pollution, surexploitation, etc. Pas besoin d’invoquer le réchauffement pour expliquer la disparition des espèces.
Posté en tant qu’invité par matouzalem:
Que la planète vive sa vie…mais le drame absolu est bien la confiscation de la majorité des richesses par une minorité , et qui fera tout pour que cela continue
[quote=« Bubu, id: 1626636, post:145, topic:143690 »]Dans le monde des simulations, il est très bien connu que « marcher » dans un certain intervalle ne signifie nullement que toute la physique est correcte et que le modèle est parfaitement fiable ! il y a en général plein de manières de reproduire une courbe de façon « assez satisfaisante » avec des modèles faux.
Tous les modélisateurs, dans tous les domaines, savent parfaitement qu’il n’est pas très difficile de reproduire plus ou moins bien des données avec des modèles différents, et donc faux. La validation est bien plus difficile, et en particulier, elle repose souvent sur le pouvoir prédictif de ces modèles. Or les courbes présentées ici ne testent absolument pas leur pouvoir prédictif, vu qu’elles ont été établies sur des données passées.
L’argument principal présenté par le GIEC, est que les modèles ne parviennent pas à reproduire la montée de la deuxième moitié du XXe siecle sans influence anthropique.
Or on voit que ces modèles ne parviennent pas à reproduire non plus la première moitié du XXe siecle : on peut tout jeter, les modèles et les conclusions qu’on en tire.
Quand les modèles reproduiront correctement le passé, on pourra commencer à avoir une confiance timide dans leur prévision pour le futur…[/quote]
Merci Bubu pour cet exposé qui était vraiment intéressant!
Je suis en désaccord avec toi sur plusieurs points. Concernant les simulations, il est clair qu’explorer un espace des paramètres lorsque tu as un modèle préexistant ne te donne pas d’indications sur la validité de ton modèle… À part si les valeurs que tu trouves sont complètement aberrantes et là, tu peux commencer à te poser des questions. Je ne suis pas certain de comprendre pourquoi tu dis que des modèles différents sont utilisés ici. Si j’ai bien compris, l’idée est de tester un modèle A sans influence anthropique et un modèle B avec influence anthropique. Comparer ces deux modèles et voir l’effet de ce nouveau paramètre pour le comprendre et le caractériser est l’essence même de la démarche scientifique non?
Ensuite, la rupture de pente dont tu parles est somme toute assez relative… Personnellement, je n’arrive pas bien à la voir et je pense que même en lissant un peu tes data et calculant une petite dérivée, ce ne serait pas super flagrant.
Quand à tout jeter… Je ne serais pas aussi catégorique. On sait que la gravitation newtonienne est fondamentalement fausse et pourtant on ne l’a pas balancé aux orties non plus pour se tourner vers la RG. C’est juste que pour l’instant, nous avons un modèle qui marche raisonnablement mieux qu’un autre avec des hypothèses raisonnables. Si on peut trouver mieux, cool mais en attendant…
Ah? Moi je ne le sais pas. Que cette « loi » soit approximative, certes, mais fondamentalement fausse, je te prie d’expliquer en quoi.
Le réchauffement accélèrera vraisembablement la disparition de qqs éspèces, ce n’est pas le plus grave.
Il provoquera surtout des changements de climats, et une élévation de qq dm du niveau des mers, qui suffira à rendre inhabitable de grandes zones littorales.
Bref, on peut s’attendre à des perturbations à grande échelle de la production agricole, donc des famines par ci, des déplacements de populations par là, et quelques guerres en découlant logiquement.
Posté en tant qu’invité par Plop:
Erreur, je peux pas te dire si les conséquences seront pire ou pas mais elles seront très conséquente ! Cela va augmenter énormément la pression sur les ressources vitale : eau et nourriture. Exactement comme pour l’énergie, les contrainte lié a des baisses crée des tensions sociale et des guerres.
Ensuite une augmentation durable du climat modifie les écosystème et favorise la migration des parasites, des parasites quasiment inoffensif dans une partie du monde peuvent se révéler étonnamment destructeur dans une autre !
Ensuite le couplage hausse du prix de l’énergie + hausse (ou déplacement au mieux) des phénomènes climatique extrême risque de se révéler très destructeur.
Une sécheresse dans un coin du monde ? Actuellement pas de problème on importe massivement de l’autre coté, ça fait augmenter les prix (moins d’offre lors d’un sécheresse, comment en 2010-2011) mais c’est « raisonnable ». La même chose avec une forte contrainte sur le pétrole … et c’est une autre histoire.
La relocalisation et diversification des productions est vitale pour lutter contre ce genre de chose !
Les pays occidentaux seront touché par le manque d’énergie et les aléas du climats mais un grand ombre de pays pauvres vont beaucoup plus ressentir les aléas du climat du à leur plus faible dépendance énergétique, et leur plus grande indépendance a la structure internationale.
non le choix est purement arbitraire le Soleil tourne autant autour de la Terre que la Terre tourne autour du Soleil. Le seul choix qui pourrait dominer les autres est que le Soleil et la Terre tourne autour du centre de masse du système Soleil-Terre
Les prédiction ds le premier rapport du Giec (1990) sont quasiment les même que les prédictions du dernier en date, donc pour les 20 dernières année il se sont pas mal démerdé quand même ! Quel sont les « articles suivants » ?.
Tu te trompe en partie disant aussi que les modèles n’utilise pas la même physique. La base des différents modèle est identique, et c’est cette base qui engendre les plus grosses variations, la difference entre les modèle est ensuite sur des chimies particulière ou échange spécifique, des boucles de retro-action de second ordre etc, ce sont des fioritures qui ne change pas l’allure générale
La ou tu fais erreur c’est que tu te concentres sur les détails, la force des ces modèle est de voir la difference entre « avec influence humaine » et « sans ». Ils nous disent qu’avec les connaissances actuel on prédit une net difference entre ces 2 situations. La conclusion est la :
soit
On pense que notre connaissance permet d’avoir au mieux une très bonne connaissance du climat (si on est hyper optimiste) ou au pire un vague idée de la tendance et alors oui l’humain a un impact visible sur le climat. (les modèles étant la somme de nos connaissances)
ou
On pense que nos connaissance ne sont pas du tous représentative de la réalité et donc que même les tendances prédites n’ont pas de valeur.
Cette second conclusion me parait très osé sachant que les bases des modèles climatiques reposent sur de la physique assez solide et qui a fait ses preuves ( physique des fluides notamment).
(par « tendance » j’entends : dérivé, difference entre les modèles, toute les valeurs relatives) Dans le monde de la simulation il est aussi bien connu que tous le monde s’en bas les steak de la valeur absolu, car tous est re-normalisé pour coller aux conditions initiales.
Mais oui bien sûr… C’est Jupiter qui influence principalement la position du barycentre du système solaire, la Terre subit tout ça.
Ben tu cliques sur « suivant » au bas de l’article ! Que je n’ai pas écrit, je le rappelle. Mais je suis totalement d’accord avec ce qui y est dit.
Ah ben tient, le premier article suivant donne des précisions sur celui que j’ai cité, en enfonçant un peu plus le clou : La validation des modèles : II - Le blog de l'énergie et du climat
Puis un peu plus loin :
Ah ben oui vu que les simulations ont été sélectionnées pour ne pas montrer ces dérives…
Comment avoir confiance en de tels branquignoles ?
Des articles concernant le manque de fiabilité des modèles sur les 10 dernières années :
[quote=« Bubu, id: 1626835, post:155, topic:143690 »]Ah ben oui vu que les simulations ont été sélectionnées pour ne pas montrer ces dérives…
Comment avoir confiance en de tels branquignoles ?[/quote]
Cet hiver j’ai assisté à une conférence à Annecy de Hervé le Treut et il ne tenait absolument pas ce discours…
Et ?
Ca n’empêche pas que les rédacteurs du rapport du GIEC (dont c’est le boulot et qui mettent des années à pondre ces rapports) n’ont pas vu une erreur de raisonnement aussi élémentaire et compréhensible par n’importe qui !
Dans ces conditions, comment avoir confiance dans les étapes qui nécessitent d’être expert en climato pour déceler une erreur ?
Avant d’apprendre ça, je considérais que la crédibilité des rédacteurs était en sursis, mais avec ça ils ont perdu toute crédibilité.
Je n’ai pas envie de prendre le risque de me faire manipuler par ces gens et de perdre mon temps : je jète tout, et ils pourront éventuellement retrouver un peu d’estime de ma part s’ils montrent une grande rigueur scientifique et avouent leurs fautes passés !
[quote=« oli974, id: 1626752, post:152, topic:143690 »]
Ah? Moi je ne le sais pas. Que cette « loi » soit approximative, certes, mais fondamentalement fausse, je te prie d’expliquer en quoi.[/quote]
C’est un débat en soi et personnellement je ne pense pas qu’il y ait une vérité unique et une seule loi de la Nature régissant toutes les interactions. Ce qui justifie le fait que Newton avait fondamentalement tord, c’est:
- il a supposé que la force gravitationnelle était une force à propagation instantanée. Cela suppose donc que temps et espace ne sont pas liés et impose une métrique de l’espace-temps très simple.
- il n’a pas pris en compte les termes liées à la courbure de l’espace-temps mais cela est lié à la nature même de sa théorie qui n’est pas géométrique.
Ces deux erreurs peuvent sembler minimes et sur Terre, elles le sont effectivement. Par contre, à l’échelle des GPS, il est important de prendre en compte les effets de la RG (au travers de corrections post-newtoniennes). Les déflexions des rayons lumineux mesurés par Eddington lors de l’eclipse de Soral est un autre exemple d’un foirage de la méca newtonienne. Mais, il est vrai que sur Terre, bien que la formulation de Newton soit très incomplète, les résultats sont assez bons.
[quote=« Bubu, id: 1626835, post:155, topic:143690 »]Plop a écrit :
Le seul choix qui pourrait dominer les autres est que le Soleil et la Terre tourne autour du centre de masse du système Soleil-Terre
Mais oui bien sûr… C’est Jupiter qui influence principalement la position du barycentre du système solaire, la Terre subit tout ça.[/quote]
Sinon, concernant les histoires de référentiel, la force du modèle héliocentrique réside surtout dans le fait que l’on peut décrire et prédire le mouvement de toutes les planètes de manière super simple. Si on se place dans le référentiel de Pluton, la résolution des équations va juste devenir cauchemardesques! En tout cas, le côté prédictif n’était certainement pas au gout des épicycles…
[quote=« Bubu, id: 1626884, post:157, topic:143690 »]Ca n’empêche pas que les rédacteurs du rapport du GIEC (dont c’est le boulot et qui mettent des années à pondre ces rapports) n’ont pas vu une erreur de raisonnement aussi élémentaire et compréhensible par n’importe qui !
Dans ces conditions, comment avoir confiance dans les étapes qui nécessitent d’être expert en climato pour déceler une erreur ?[/quote]
A priori, il faut remonter dans la publi scientifique initiale avant de conclure… C’est assez fastidieux mais il faut partir du principe que ce blog est un blog militant. Il est assez courant que l’on vire des données qui sont extrêmes car fort improbables et donc biaisant les résultats. Il existe des estimateurs qui te permettent de faire de manière propre (un truc super super simple est de prendre la médiane de tes data au lieu de la moyenne et tu vas virer les données extrêmes mais tu peux aussi imaginer prendre une moyenne tronquée). Honnêtement, la publication dans un journal scientifique de haut niveau est un travail de longue haleine et si cela était une erreur grossière, elle conduirait immédiatement à un rejet de la publi.
C’est ce qui a amené à la théorie de la gravitation quantique ?
Non, plutôt la théorie de la relativité générale.
Je pense que le débat sur le climat souligne bien qu’il y a un amalgame fait entre « c’est trop compliqué pour qu’on sache exactement comment ça se passe » et « c’est trop compliqué pour qu’on sache faire des prédictions ».
Il y a des choses pour lesquelles il est difficile voire impossible de proposer une solution exacte. Mais on sait quand même prédire comment les choses vont se passer avec une certitude raisonnable. Par exemple, il est absolument impossible de décrire exactement les tourbillons et traînées derrière l’aile d’un avion… Il y a bien trop de variables. Tout au plus sait-on résoudre le problème dans des cas idéaux très simplifiés. Mais on sait quelles vont être leurs effets, et on sait comment modifier la forme de l’aile pour limiter ces effets négatifs (c’est-à-dire qu’on fait des prédictions, vérifiées par la suite, sur l’effet d’une modification de la forme sur un phénomène qu’on ne sait pas modéliser intégralement).
Existe-il dans notre histoire récente des cas comparables de conspiration de la communauté scientifique sur des dizaines d’années? Je sais qu’il y a des cas de conspiration industrielles contre la recherche scientifique (ozone, nocivité de l’essence au plomb, nocivité du tabac), et que des grandes avancées scientifiques du début du siècle ont été considérées comme des bouffoneries initialement, mais la communauté a changé d’avis assez vite à chaque fois. Quelqu’un a un exemple?
Alors quoi, cette théorie est fausse ou est-elle juste approximative ? Dites-le moi, j’ai un CATEX à calculer pour le vendre moi. Je suis terrorisé à l’idée d’avoir vendu puis mis en place des pièces calculées avec une théorie fausse ! M’aurait-on menti durant toutes mes études ?
[quote=« Plop, id: 1626819, post:154, topic:143690 »]
[quote]/viewtopic.php?id=255976/viewtopic.php?pid=1957347]Alexis a écrit :[/url]
Des siècles durant des modèles géocentriques ont donné de très bon résultats sur la prévision de la position des étoiles, des éclipses et tout et tout. Mais aujourd’hui on sait que la terre tourne autour du soleil, non ?[/quote]
non le choix est purement arbitraire le Soleil tourne autant autour de la Terre que la Terre tourne autour du Soleil. Le seul choix qui pourrait dominer les autres est que le Soleil et la Terre tourne autour du centre de masse du système Soleil-Terre[/quote]
Il y a un cas qui est franchement plus simple pour prédire les mouvements des autres planètes cependant. Sauf si on cherche évidement une approximation tétratrichotome.