Réchauffement climatique: «La thèse officielle? Une foutaise!» pour Werner Munter

Pourquoi, il y a beaucoup de climato-alarmiste ici qui ont changé leur mode de vie ? Et puis m^me si en France tous les gens se mettaient au vélo c’est le monde entier qui doit changer de mode de vie et arrêter le pétrole et toutes les causes de l’anthropisme. Autant dire que c’est pas demain la veille.
Et pour écouter les collègues qui croient qu’on va tous périr noyé sous des tonnes d’eau, c’est plus un certain fatalisme que je ressent qu’une volonté de se changer.

Je le pense et c’est sans doute aussi pour ça que les débats sur le sujet sont si épidermiques : ça peut foutre les boules quand tu te mets des contraintes fortes sur ton mode de vie et que tu vois que rien ne bouge à coté ou que n’importe quel guignol veut s’improviser scientifique pour contrecarrer des positions dérangeantes…

Il suffit de prendre des exemples tels que le covoiturage, les bâtiments basse consommation, etc. pour montrer que oui, les comportements évoluent au fil des années. Lentement, mais ça évolue.

Ça c’est l’argument bidon par excellence, pour se dédouaner de ne rien faire à l’échelle individuelle. C’est sûr que si toi, Zorg de Mars, tu adoptes un mode de vie « zéro carbone », ou au contraire tu te mets à consommer 10 fois plus qu’un américain, ça changera rien. Mais on ne raisonne absolument pas à l’échelle individuelle, et ce sont les comportements de tous qui aboutiront à un résultat, dans un sens ou dans un autre.
Sans compter qu’il y a également une notion d’exemplarité à avoir, pour les pays riches et développés, vis-à-vis des pays en développement. Tu ne peux pas à la fois leur faire la morale, comme quoi ils deviennent les plus gros « pollueurs », et ne rien faire chez toi.

je ne comprends pas ce que tu veux dire.
Effectivement un avion vole grâce à l’aile et la dépression générée, c’est la portance qui est un phénomène démontré et aux nombreuses applications.

Pas du tout mais les recherches peuvent porter principalement sur l’origine anthropique du réchauffement (origine sûrement avérée mais dans quel % ?) en négligeant les autres causes possibles, par manque de moyens ou pourquoi pas de convictions.
Et puis ce qui entretient également le doute, c’est l’impression d’un barrage systématique à d’autres thèses développées par des scientifiques qui n’auraient pas les compétences requises et/ou qu’on accuse d’être à la solde de lobbies, ce qui n’est pas irréaliste non plus.

De toute façon, même si la cause anthropique est prépondérante, il n’y a pas de volonté politique à l’échelle mondiale pour la diminuer, on ira jusqu’au bout et on disparaîtra comme d’autres espèces avant nous.
Et si on ne meurt pas grillé, on mourra de faim et à poil, les ressources terrestres ne sont pas infinies.

C’est le problème des sciences molles: on ne peut pas avoir de certitudes ! Déjà qu’avec les sciences dures c’est compliqué…

[quote=« Olivier-C., id: 1626211, post:125, topic:143690 »]

je ne comprends pas ce que tu veux dire.
Effectivement un avion vole grâce à l’aile et la dépression générée, c’est la portance qui est un phénomène démontré et aux nombreuses applications.[/quote]

Ouais, c’était peut-être un peu foireux… Ce que je voulais dire c’est qu’on comprends le phénomène de portance dans un cas idéal. Dans ce cas idéal, on arrive à donner des solutions analytiques qui nous permettent de vraiment comprendre ce qui se passe. Après, le truc, c’est qu’un avion, c’est pas qu’une paire d’ailes et donc il n’est pas forcément gagné que ta théorie simplifiée de la portance fonctionne dans ce cas précis.

C’était juste pour souligner que ce n’est pas parce que l’on ne peut pas résoudre un problème exactement qu’on ne peut rien dire. Les modèles numériques intégrant de nombreux paramètres ne sont pas dénués de sens non plus…

PS: pour info, la division, c’est sciences « dures » et « sciences sociales »… La climato est une science dure mais qui débouche sur des recommandations avec forts impacts sociétaux…

Tu sais très bien que même si ça évolue, ce n’est même pas une goutte d’eau.
Pendant ce temps, l’Allemagne se remet au charbon, la Chine, l’Inde ou le Brésil rejettent des quantités énormes et croissantes de CO2, tu penses vraiment que covoiturer va nous sauver ?
Par contre ça peut améliorer notre santé dans les villes polluées et même ailleurs, car la qualité de l’air est un problème de santé majeur bien plus immédiat que le réchauffement et qui pourrait bien nous empêcher de le subir !

J’ai répondu à Zorg qui disait que les comportements ne changeaient pas, même dans les rangs des « climato-alarmistes ». J’ai donné des exemples de comportements ou d’action qui tendent vers une réduction des émissions de GES, et qui n’existaient pas il y a encore 10 ou 20 ans.

N’utilise pas mes propos hors de leur contexte…

[quote=« Olivier-C., id: 1626216, post:128, topic:143690 »]Tu sais très bien que même si ça évolue, ce n’est même pas une goutte d’eau.
Pendant ce temps, l’Allemagne se remet au charbon, la Chine, l’Inde ou le Brésil rejettent des quantités énormes et croissantes de CO2, tu penses vraiment que covoiturer va nous sauver ?
Par contre ça peut améliorer notre santé dans les villes polluées et même ailleurs, car la qualité de l’air est un problème de santé majeur bien plus immédiat que le réchauffement et qui pourrait bien nous empêcher de le subir ![/quote]
C’est tout à fait cela. Se mettre massivement au/aux/à/à la: vélo, covoiturage, conduite souple et rationnelle (mutualiser les objectifs lors d’un déplacement …) , maisons plus isolées, chauffage plutôt à 19 qu’à 22°, moins d’emballages, plus de recyclages (qualitatif comme quantitatif) etc, non seulement ça va dans le sens de moins de GES, mais également, on réduit nos importations d’hydrocarbures, on réduit donc notre déficit commercial, on a une vie plus saine dans une ville et moins polluée, on réduit nos dépenses personnelles, on réduit nos gaspillages … Entre autres, économisons le pétrole: C’est une ressource précieuse et finie qu’il est bête de trop brûler dans nos poêles et nos moteurs.
Et puis être un modèle pour les autres, ce qui n’est pas mal, y compris sur le plan de l’attractivité.

Pour prendre un exemple extrême mais massif, la Chine crève de sa pollution de l’air et des eaux: Ça va leur coûter des centaines de milliards en décontamination des sols, des eaux, en problèmes de santé … Les autorités ont d’ailleurs bien conscience de l’immensité de la tâche.

Même si Paris a ses PM2.5 ou 10, dues au diesel spécialement, je vous assure que faire du vélo actuellement par rapport à il y 20 ans, c’est un pur plaisir. Pur plaisir parce qu’il y a pas mal d’infrastructures, parce que le comportement des automobilistes a évolué positivement, parce velib, parce que moins de voitures et globalement moins de pollutions.

Faire du vélo à Bogota, Quito, Mexico ou autres, oui, là, c’est compliqué, entre le risque de se faire écraser et les bus scolaires ou publics crachant un sépia « plus noir que la nuit » à chaque démarrage … J’en ai les yeux constamment rouges :confused: Je continue quand même mes trajets en faisant gaffe et en évitant le plus possible les grands axes mais quand je prends un vélo à Paris, pour ce qui est de rouler dans une capitale, c’est le pieeeeeeeeeeeeed.

Bref, ces changements de comportements sont très positifs et pas que pour la réduction des GES.

Tu ne dois pas être loin de l’orgasme, quand tu fais du vélo en pleine nature « non polluée ». :wink:

[quote=« OlivierC, id: 1626235, post:131, topic:143690 »][/quote]
Oui. C’est fou mais quand je passe de Bogota à Paris, j’ai l’impression d’être à la campagne.
A la campagne, d’être à la montagne, à la montagne, d’être au paradis. :wink:

[quote=« Olivier-C., id: 1626211, post:125, topic:143690 »]Pas du tout mais les recherches peuvent porter principalement sur l’origine anthropique du réchauffement (origine sûrement avérée mais dans quel % ?) en négligeant les autres causes possibles, par manque de moyens ou pourquoi pas de convictions.
Et puis ce qui entretient également le doute, c’est l’impression d’un barrage systématique à d’autres thèses développées par des scientifiques qui n’auraient pas les compétences requises[/quote]
Mais tu penses vraiment que les climatologues ne sont pas capables de se rendre compte de ça eux-mêmes? Qu’ils ont des « convictions » arbitraires et non justifiées ni argumentées, auxquels tous comme un seul homme ils se rangent aveuglément? En vérité, toutes les autres causes possibles du réchauffement ont été examinées, évaluées, etc. Les climatologues travaillent avec les spécialistes d’autres domaines quand c’est nécessaire, comme toujours dans la recherche scientifique. D’où vient ton impression de « barrage systématique à d’autres thèses possibles »? As-tu lu les referees des articles concernant les thèses en question? Tu tires juste ton sentiment des propos de gens qui se présentent sur les plateaux télé ou sur internet comme des victimes de la science dominante, mais qui n’ont jamais envoyé un article à une revue de climatologie. S’ils le faisaient, leurs thèses seraient sérieusement examinées et rejetées non pas au nom de « convictions », mais d’arguments scientifiques. C’est comme ça que fonctionne la recherche et toute tentative de la contourner est illusoire.

Personnellement, je ne suis pas opposé à l’idée d’un suicide collectif de l’homme en tant qu’espèce. Pourquoi pas? Il y aura d’autres espèces après nous… Le problème, c’est qu’avant d’être le représentant d’une espèce animale, je suis un individu humain pris dans des rapports avec les autres humains. Et de ce point de vue ce n’est pas un suicide, mais un meurtre, et même un meurtre des plus faibles et des moins responsables. Car il est bien évident que ceux qui vont souffrir le plus du réchauffement, ce sont les pays pauvres du tiers monde, où les gens n’ont pas de voiture et ne polluent pas beaucoup, mais où ils ne pourront pas se protéger comme nous du réchauffement, etoù celui-ci induira, bien avant notre disparition à nous, des famines, des mouvements de population, des guerres et des millions de morts.
Comment accepter cela? Ne devons-nous pas faire des efforts pour l’éviter? Inciter les gouvernements à prendre des décisions radicales en acceptant que celles-ci diminuent notre niveau de vie.

Oui, en quantité, le tiers monde pollue peu. Par contre, les dégâts en matière de déforestation et érosion de sols est énorme. Mais les gens pauvres ont l’excuse de ne pas être instruits et essayer de survivre (Les sociétés exploitant ceci ou cela ou les pouvoirs publics laissant faire voient leur responsabilité engagée, par contre).

Donc, comment leur jeter la pierre? Toutefois c’est un crève-coeur de voir Mada dévasté par les brûlis, l’anéantissement des forêts, des Makis, et autres merveilles.
Et à divers degrés, c’est la même chose dans toutes les zones tropicales et équatoriales.

Posté en tant qu’invité par Plopp:

Une remarque:

Ces débats entre non initiés sur le réchauffement climatique sont extrêmement délétère pour l’avenir de l’homme : lors de ces discutions deux sujets se mélangent, 2 sujets liés l’un et l’autre mais ayant 2 conséquences bien distincte : le climat et l’énergie.

Le problème sont que ces débats clives la population en 2 sur les 2 tableau climats et energie : les climato-sceptique et ceux qui même si c’est vrai s’en foute et veulent continuer a conduire leur 4x4 parce que c’est pas des bien penseur qui vont leur dicté leur mode de vie et les autres qui y croit et qui veulent que ça change.

Et on observe au final un lien entre la croyance en le réchauffement et la volonté de faire baisser la pollution et de limité la consommation alors qu’en réalité bien que corrélé ces sujets devraient être traité de manière séparé !

Et ce pour la simple et bonne que raison que quelque soit les conséquences des GES, quelque soit les conséquences sur le climat de notre mode de vie, les énergies fossiles vont s’épuiser ( c’est une certitude, il n’y a pas de question la dessus a partir du moment ou on les extrait du sol plus vite qu’elle ne se forment). Et un monde sans énergie fossile c’est un monde totalement différent quelque soit le climat (plus chaud plus froid plus tiède …)!

Donc transformer la société pour quel soit préparé à une transition énergétique est vitale de manière totalement indépendante du climat ! Ne pas vouloir changer son mode de vie c’est refuser la transition, ce qui n’est pas possible, celle si arrivera nécessairement a cause des contrainte de l’environnement.

Et a ce sujet il n’y a pas de raison qu’il y ait un clivage, plus qu’il y a beaucoup moins d’incertitude que sur le climat. La seul incertitude c’est « quand » . Qui est une fausse question, elle sous entend qu’il y a une limite franche, ce qui est faux, le tous est progressif la production d’énergie fossile ne passe pas à zero d’un coup sans prévenir. Les marqueurs les plus importants sont des marqueurs social. Des tensions sur les énergies se répercutent directement sur l’économique et donc le climat social. Finalement il est préférable de gérer le problème maintenant pour effectuer une transition la plus agréable possible, plutôt que laisser les contrainte naturel d’approvisionnement venir contraindre l’économie et donc le climat social et risquer des événements pas vraiment sympathique.

Quand au quantité de pétrole qu’il reste : pour le pétrole usuel le pic de production de pétrole conventionnelle st passé depuis 10ans (c’était en 2005 environs) grâce aux restes c’est à dire pétrole non-conventionnel (extra lourd, liquide de gaz offshore profond etc) on attend le pic de production total en environs 2020, ensuite une décroissance de la production. Si on regarde ça avec une vision offre/demande on peut prédire une hausse des prix, inutile de dire que les pays les plus dépendent du pétrole (cad nous) vont être les plus atteins …

Ces aussi ces arguments qui me font penser que si le combat contre les gaz de schiste est noble il est illusoire de penser que ceux ci ne seront pas exploité, plus la contrainte sur l’approvisionnement va être élevée plus la probabilité de l’exploitation des gazs de schiste va augmenter, et celui ci sera in fine exploité, c’est certain. Tous les ressources possibles seront exploité dans les décennies a venir, il n’y a pas l’ombre d’un doute.

[quote=« Plopp, id: 1626259, post:135, topic:143690 »][/quote]
C’est logique. Quand le baril sera à 200 ou 300 $, on se jettera sur tous les hydrocarbures restants, pour l’heure trop chers ou contraignants, comme des morts de faim. Il faut donc accentuer la rationalisation de notre conso, à tous niveaux, public comme individuel.
Nous devons nous préparer sérieusement à avoir un mode de vie moins énergivore et moins hydrocarburivore.

On peut déjà commencer « petit » à l’échelle européenne ?
Nouvelle Donne : 1000 milliards pour sauver le climat et financer la transition énergétique (Attention, c’est soutenu par des méchants climatologues comme Valérie Masson-Delmotte, Jean Jouzel, Dominique Raynaud…).

[video]http://www.youtube.com/watch?v=v3SvC5ayCWQ

Ben si, mais dans les résumés qui en sont fait, ce n’est pas ça qui est rapporté, les résultats qui ne vont pas dans le « bon » sens sont écartés. Le climategate a été éloquent à ce sujet.

[quote=« Bubu, id: 1626467, post:138, topic:143690 »]

Ben si, mais dans les résumés qui en sont fait, ce n’est pas ça qui est rapporté, les résultats qui ne vont pas dans le « bon » sens sont écartés. Le climategate a été éloquent à ce sujet.[/quote]

Le « climategate », c’etait 100% de la manipulation et de la mécompréhension du processus scientifique, pour essayer de couler la conférence de Copenhague. Ça ne vaut pas mieux que les républicains américains qui essaient de monter l’attaque sur Benghazi en épingle.

Posté en tant qu’invité par Hugues705:

[quote=« oli974, id: 1626234, post:130, topic:143690 »]Même si Paris a ses PM2.5 ou 10, dues au diesel spécialement, je vous assure que faire du vélo actuellement par rapport à il y 20 ans, c’est un pur plaisir…
…quand je prends un vélo à Paris, pour ce qui est de rouler dans une capitale, c’est le pieeeeeeeeeeeeed.[/quote]
Je le note ! Et je transmet à Anne Hidalgo et ses sbires écolos pour qu’ils arrêtent de bourrer le mou aux parisiens avec ces histoires d’air pollué.

VMD climatologue ? Après avoir lu cet article (http://www.lejdd.fr/Societe/Valerie-Masson-Delmotte-La-conference-de-Paris-derniere-chance-pour-le-climat-646033), j’avais cru comprendre qu’elle faisait plutôt dans la politique. Mais c’est vrai que climatologie et politique, c’est un peu synonyme.

:slight_smile:

arrete la provoc Hughes, on sait deja que tu aimes bien ca :wink: