Randonnez vous seul l'hiver?

[quote=« J2LH, id: 1445209, post:99, topic:127861 »]

Ca ne veut pas dire que ces personnes ne sortent pas également seules.[/quote]

Oui mais dans ce cas je pourrais aussi les voir, de temps en temps. Et bien il y en a assez peu, là où je vais en tout cas.

[quote=« J2LH, id: 1445210, post:100, topic:127861 »]

Argument génial : la pelle est inutile parce qu’on ne peut pas l’utiliser avec un poignet cassé :rolleyes:[/quote]

Pour porter secours aux autres oui, mais quand on est soit même choqué et blessé ?

Ceux qui partent seuls sont des inconscients caractériels et psychopathes qui mettent en péril la vie des secouristes et qui ne pensent pas à ce qu’il adviendrait de leurs proches en cas d’accident.

Lavaredo !!! Sort du corps de francois !

Partir seul, soit.
Mais a-t-on le droit de revenir à deux, voire à trois (sait-on jamais ce qu’il peut arriver quand on est seul, sans personne pour nous surveiller… euh… je veux dire, pour nous accompagner ?)

ah ouais quand même …

En fait c’est surtout le mot « psychopathes » qui m’interpelle le plus.
Même sur les commentaires Paris Match, ils n’auraient pas osé l’employer !

Quelque chose me dit que Francois non plus n’aime pas les smileys.
Fascinant, disais-je.

Eh non, je n’aime pas les smileys ! Pour différentes raisons que j’ai déjà exposées il y a quelque temps (je ne vais pas recommencer) et qui doivent être à peu de choses près les mêmes que les tiennes.

Je respecte ton point de vue mais ne le partage pas.
Si tu es dessous et vivant alors il te reste à prier avec un DVA, et à pleurer sans. Mais OK pour ton analyse.
Si tu es dessus et que tu as vu quelqu’un emporté, dessous avec DVA, tu pourras te maudire le restant de ton existence.

Je n’ai pas dit que je ne prenais jamais l’ARVA ! Mais que si je l’oublie 1 ou 2 fois par an, je ne change pas mes plans à cause de ça.
De combien ça augmente le risque de ne pas prendre l’ARVA 1 fois sur 30 ?

[quote=« Bubu, id: 1445273, post:111, topic:127861 »]

Je n’ai pas dit que je ne prenais jamais l’ARVA ! Mais que si je l’oublie 1 ou 2 fois par an, je ne change pas mes plans à cause de ça.
De combien ça augmente le risque de ne pas prendre l’ARVA 1 fois sur 30 ?[/quote]
C’est juste que si ça m’arrive, car ça m’arrive malheureusement, je croise les doigts pour que ce ne soit pas le jour où il aurait fallu s’en servir pour sauver une victime. Donc ça ne me fait pas ni chaud ni froid.

le francois, quand même, y’a pas à dire, il tente des trucs.

Pour faire avancer la discussion hors du gros trollage à poil (l)haineux, quels sont les précautions supplémentaires que vous prenez quand vous partez seul ?

Pour ma part je m’impose les règles suivantes :

  • Je ne vais jamais seul sur un itinéraire que je ne connais pas
  • Je ne vais jamais seul par risque 3 (même si pour la région donnée le risque 3 commence à partir de 2500m et ma rando culmine à 1800m par exemple)
  • En cas de doute/mauvais feeling je ne vais que sur des itinéraires sur-fréquentés (exemple : Pic Chaussy).

moi j’vous l’dis,
il vivra pas vieux ce gars là…

Un peu surpris par le nb de réponses « souvent ». Je pense que ces réponses traduisent majoritairement une pratique de type entrainement sur des parcours de style « Pic Chaussy ». C’est vrai que l’on rencontre de plus en pus de skieurs solo. le dernier rencontré en ski alpi, c’était en remontant la combe maudite en hiver; ça m’avait paru hallucinant de voir ce type seul là.

je sors la plupart du temps seul, beaucoup par convenance, un peu par goût aussi. je ne fais pas vraiment de « parcours entrainement » . Difficile d’exprimer le plaisir de tracer seul, d’être au sommet du dernier col à la nuit tombante seul, tout simplement d’exprimer le plaisir de ne pouvoir compter que sur soi pour rentrer, que ce soit physiquement ou techniquement. Surement que ca flatte l’ego…

quelques points :

  • partir seul n’augmente pas le risque de déclenchement (ce serait plutôt l’inverse)
  • partir seul n’augmente pas le risque d’etre pris par une coulée (c’est carrément l’inverse)
  • partir seul augmente par contre le risque de mourir une fois pris dans la coulée. Cependant, pour un petit groupe ce sera plus ou moins pareil (souvent les 2 ou 3 sont ensevelis ensemble)

Bref partir seul c’est un peu plus risqué qu’à 2, mais pas énormément plus. Je crois qu’etre 2 est une fausse sécurité à skis.

trop tard il est mort

[quote=« Gnaffron, id: 1445383, post:114, topic:127861 »]Pour ma part je m’impose les règles suivantes :

  • Je ne vais jamais seul sur un itinéraire que je ne connais pas
  • Je ne vais jamais seul par risque 3 (même si pour la région donnée le risque 3 commence à partir de 2500m et ma rando culmine à 1800m par exemple)
  • En cas de doute/mauvais feeling je ne vais que sur des itinéraires sur-fréquentés (exemple : Pic Chaussy).[/quote]

pour ma part, je n’applique pas le point 1
comme je fais 80% de mes sorties en solitaire, je serais vite limité
mais j’étudie soigneusement la carte et les conditions du jour avant de partir
et qqfois, je connais le secteur en été

je pars rarement par risque 3, seul ou pas
là aussi, c’est l’étude précise des conditions du jour qui emportera la décision

et j’applique le point 3

[quote=« Gnaffron, id: 1445383, post:114, topic:127861 »]Pour faire avancer la discussion hors du gros trollage à poil (l)haineux, quels sont les précautions supplémentaires que vous prenez quand vous partez seul ?

Pour ma part je m’impose les règles suivantes :

  • Je ne vais jamais seul sur un itinéraire que je ne connais pas
  • Je ne vais jamais seul par risque 3 (même si pour la région donnée le risque 3 commence à partir de 2500m et ma rando culmine à 1800m par exemple)
  • En cas de doute/mauvais feeling je ne vais que sur des itinéraires sur-fréquentés (exemple : Pic Chaussy).[/quote]

Je n’applique aucune de ces règles, ou alors juste une dérivée de la 3ème : en cas de doute, je me borne aux itinéraires les plus débonaires (mais ce n’est pas une garantie infaillible, bien sûr…).

Je ne pousse pas mon niveau au max pour éviter les chutes, je ne skie pas les couloirs raides, les zones verglacées, je limite l’engagement (pas de zones exposées surplombant des barres, par exemple).

Et dans tous les cas, dès que je perçois des signes d’instabilité (petits départs spontanés à distance, déclenchés sous mes skis, fracturation du manteau, bruits inquiétants…), je ne skie plus, autant que possible, sur les contre-pentes ou les ruptures de pente, ou au fond des combes.

Si c’est à la montée, je rebrousse chemin.

Si c’est à la descente, j’ai tendance à faire des traversées assez rapides en ciblant des arrêts à des endroits qui me paraissent plus sûrs, et je regarde à l’arrêt derrière moi pour observer d’éventuelles instabilités.