C’est vrai que je ne suis pas toujours mon point 1) si c’est pour aller sur un itinéraire considéré comme débonnaire. ma toute première sortie à peau je l’ai faite seul en montant au Gros Châtillon. On m’a décrit cet itinéraire comme assez safe et j’étais de toute façon seul… avec les 30 autres randonneurs ce jour là.
Randonnez vous seul l'hiver?
Je sors souvent seule en ski (quoique de moins en moins souvent, je me socialise).
Pas toujours dans des endroits que je connais déjà.
pas toujours dans des endroits fréquentés.
Donc ça m’arrive de ne croiser personne de la journée. J’adore l’intense sentiment de liberté que cela procure et la sensation de devoir faire les choix seule, sans dépendre de personne pour prendre les bonnes décisions au bon moment (y aller ou pas, rebrousser chemin, passer là plutôt qu’ailleurs…)
Mais ça m’est arrivé une fois de croiser un Aimery en vrac dans la neige !
J’ai fait quelques couloirs en alpi, aussi, seule (dans le AD max), c’est sûr que ça provoque pas les mêmes sensations que lors d’une collective du CAF.
A chaque fois, j’ai DVA, pelle et sonde (pour aider quelqu’un si besoin) et aussi, grosse doudoune, moufles, chaussettes… (au cas où, blessée, je doive me creuser un abri et attendre du secours). C’est peut-être idiot, mais c’est ma façon de faire et j’ai horreur des donneurs de leçons. Ma vie ne regarde que moi, je n’ai de compte à rendre à personne.
Je sors la plupart du temps seul car quand on est passionné et que l’on habite à 2- 3 h des montagnes, il n’est pas évident de trouver un partenaire motivé pour randonner régulierement pour 1 journée ou 1 WE (contingences familliales, financiéres…).
Pour les avalanches…on croise les doigts (mais DVA, pelle et sonde quand meme pour un tiers)
Pour les accidents…j’ai une balise Sarsat.
[quote=« Gnaffron, id: 1445383, post:114, topic:127861 »]Pour faire avancer la discussion hors du gros trollage à poil (l)haineux, quels sont les précautions supplémentaires que vous prenez quand vous partez seul ?
Pour ma part je m’impose les règles suivantes :
- Je ne vais jamais seul sur un itinéraire que je ne connais pas
- Je ne vais jamais seul par risque 3 (même si pour la région donnée le risque 3 commence à partir de 2500m et ma rando culmine à 1800m par exemple)
- En cas de doute/mauvais feeling je ne vais que sur des itinéraires sur-fréquentés (exemple : Pic Chaussy).[/quote]
Bon à mon tour de répondre même si actuellement je sors rarement seule (mais je ne suis sortie que seule pendant mes quatre premières saisons de ski de rando)
Pour le point 1, de toute façon, que ce soit seule, à deux ou en groupe je ne suis jamais allée sur un itinéraire que je connaissais déjà (à part 2 ou 3 montées en refuge, et encore, je ne suis même pas sûre d’avoir emprunté le même itinéraire!). C’est ça l’avantage d’habiter loin des montagnes: on peut varier sans problème les lieux, c’est toujours aussi loin .
Et même à mes débuts, lorsque j’habitais plus près des montagnes, j’avais plusieurs massifs plus ou moins loin de chez moi où je suis allée dont certains qui étaient très peu ou pas du tout fréquentés. J’avais des cartes plus ou moins précises et je me faisais mes itinéraires moi-même.
Pour le point 2, là oui. Et à mes débuts, je ne pratiquais d’ailleurs que le ski de printemps, d’autant plus que je ne connaissais pas le pack APS (je ne sais d’ailleurs pas si les ARVA existaient à l’époque). Maintenant, même quand je randonne seule (ce qui ne m’arrive plus que très occasionnellement), je le prends par habitude.
Quant au point 3, en cas de doute ou de mauvais feeling, je ne vais nulle part et/ou je rebrousse chemin et pas seulement quand je suis seule d’ailleurs.
Donc finalement, il n’y a pas une grande différence entre mes sorties seule ou en groupe (exceptés les itinéraires glaciaires bien sûr, ou je n’irais jamais seule), d’autant plus que je pratique un ski de rando tranquille et peu engagé .
[quote=« petit glaçon, id: 1445627, post:122, topic:127861 »]Je sors souvent seule en ski (quoique de moins en moins souvent, je me socialise).
Pas toujours dans des endroits que je connais déjà.
pas toujours dans des endroits fréquentés.
Donc ça m’arrive de ne croiser personne de la journée. J’adore l’intense sentiment de liberté que cela procure et la sensation de devoir faire les choix seule, sans dépendre de personne pour prendre les bonnes décisions au bon moment (y aller ou pas, rebrousser chemin, passer là plutôt qu’ailleurs…)
Mais ça m’est arrivé une fois de croiser un Aimery en vrac dans la neige !
J’ai fait quelques couloirs en alpi, aussi, seule (dans le AD max), c’est sûr que ça provoque pas les mêmes sensations que lors d’une collective du CAF.
A chaque fois, j’ai DVA, pelle et sonde (pour aider quelqu’un si besoin) et aussi, grosse doudoune, moufles, chaussettes… (au cas où, blessée, je doive me creuser un abri et attendre du secours). C’est peut-être idiot, mais c’est ma façon de faire et j’ai horreur des donneurs de leçons. Ma vie ne regarde que moi, je n’ai de compte à rendre à personne.[/quote]
T’aurais pu me prêter ta doudoune quand même, puisque j’avais de la neige plein la veste !!!
Comme quoi, on n’est jamais vraiment seul (mais c’était quand même un itinéraire plus fréquenté que la moyenne)
Pour l’instant, il y a 11 jamais sortis seul au compteur.
Cela m’(nous) intérrèsserai (peut-être) de connaitre leurs motivations, choix … sans pour autant traiter les autres de psychopathes ou d’ours mal léchés !
Posté en tant qu’invité par ours bien léché:
c’est pas la faute des ours s’ils sont mal léchés, bien léchés c’est le pied !
Les jamais solitaires, c’est sans doute qu’ils ne sortent qu’en club, ne se jugeant pas assez autonomes. Tous les clubs se traînent de ces « débutants » non autonomes après dix ans de pratique … Mais ça fait le bonheur des encadrants, enfin de certains …
ou qu’ils ont encore des amis avec qui ils aiment partager d’intenses moment d’engagement et de bonheur sur des skis. Par contre, C’est vrai que, dans un moment critique, prendre une décision entre copains de niveau similaire peut être difficile. C’est un peu la même problématique de savoir si, en alpi, tu restes encordé en pente raide.
[quote=« petit glaçon, id: 1445627, post:122, topic:127861 »]Je sors souvent seule en ski (quoique de moins en moins souvent, je me socialise).
Pas toujours dans des endroits que je connais déjà.
pas toujours dans des endroits fréquentés.[/quote]
Bonjour,
Et quelles sont vos réalisations, seule, en rando à ski ?
C’est quoi une blessure, pour vous ? Un ongle cassé, le rimel qui coule par la faute de cette satanée neige mouillée ou un chouchou égaré dans la poudreuse ?
Enfin un peu quand même, en quelques lignes sur ce forum…en même temps, je comprends mieux la difficulté que vous éprouvez à trouver des compagnons (h et f) pour vous accompagner dans vos sorties qui sont avant tout des moments de partage et de franche rigolade sublimés par l’effort et le cadre de la montagne…
Au plaisir de vous lire.
Tu es charmant… Une idée des sorties de ton interlocutrice : /outings/list/users/194925/orderby/date/order/desc
Posté en tant qu’invité par perseverare diabolicum:
Belle ironie pour qualifier des propos dont la muflerie le dispute au machisme…
+1
Pour chaque sortie, on peut désigner un leader qui organise, les autres font la trace.
Posté en tant qu’invité par Do Not Feed Thé Troll:
[quote=« perseverare diabolicum, id: 1445935, post:131, topic:127861 »]
Belle ironie pour qualifier des propos dont la muflerie le dispute au machisme…[/quote]
Voir mon pseudo.
[quote=« lavaredo, id: 1445929, post:129, topic:127861 »]Ceux qui prônent la pratique de la montagne hivernale en solitaire sont à l’évidence des asociaux qui pratiquent la montagne sans mesurer les conséquences de leurs actes.
Leur catéchisme d’ours mal léché ne tient pas la route, face au bon sens et à la clairvoyance, marques de la pratique intensive et de la maturité.
C’est quoi une blessure, pour vous ? Un ongle cassé, le rimel qui coule par la faute de cette satanée neige mouillée ou un chouchou égaré dans la poudreuse ?[/quote]
Cher Lavaredo,
Je pense que dans l’ensemble nous avons bien cerné votre point de vue.
Inutile de poursuivre plus longtemps - sous couvert de cet anonymat courageux - ce déballage d’inepties et de grossièretés. Il vous est apparemment impossible de tolérer une pratique différente de la vôtre. Les personnes concernées en prennent acte.
Merci donc de stopper cette surenchère stérile…
C’est l’hôpital qui se fout de la charité !!!
Posté en tant qu’invité par Veloppsi:
[quote=« lavaredo, id: 1445955, post:135, topic:127861 »]
C’est l’hôpital qui se fout de la charité !!![/quote]
Ce gars est énorme !
Le plus étonnant dans cette histoire, c’est qu’apparemment il trouve toujours des gens qui veulent bien l’accompagner en montagne !
C’est sur qu’une fois qu’on a croisé un groupe de lavaredi, on est plus enclin à aller randonner seul dans un endroit perdu…
Perso ça m’est arrivé des petites sorties seul, n’habitant pas à la montagne et connaissant peu de gens portés sur la chose, quand il y a une occasion et qu’on est seul motivé, bin c’est ça ou rien… Prudence maximale de rigueur, évidemment.
Bon, On attends d’autres propos … en attendant, Lavaredo nous fait part de ses fantasmes sur le ski en groupe. EXCELLENTISSIME :lol: :lol:
Pas forcément, je bien plus à l’aise à raquettes qu’à skis pourtant je ne sors jamais seul à raquettes alors que ça m’arrive à ski (peut être que je préfère être seul quand je suis ridicule)
Bon, hors de la provoc de ce navrant personnage (edit: Lavaredo, pas Olivier ) c’est pas si faux ce qu’il raconte sur le leader (c’est bien le seul truc vaguement intelligent que je lis de sa part. Ça doit être un accident.). Ça me rappelle ce que raconte Werner Munter dans son bouquin 3x3 Avalanches au sujet de la conduite de groupe, où il décrit les risques liés à l’émulation de groupe.
En l’absence de leader clairement désigné la responsabilité est perdue au sein du groupe. C’est toujours à « l’autre » de prendre la décision. Et comme personne ne veut être celui qui fait avorter la course un groupe peut finir par s’engager dans un truc pas possible et risquer l’accident. D’où l’utilité d’avoir un leader défini.
Comme le leader est celui qui doit évaluer de multiples paramètres (choisir l’itinéraire, veiller à la forme des membres du groupe, surtout si il y a un horaire strict à tenir), c’est pas l’idéal que ce soit systématiquement lui qui trace. Surtout si la trace est pénible.
En gros c’est: « Bon alors aujourd’hui, c’est moi le Leader et vous me suivez, compris … » :lol:
Je suis pas sur qu’en toute occasion, le Leader d’un groupe nombreux arrive à un consensus (A part un ancien capitaine, et encore).
Surtout si c’est une bande de copains qui se connaissent bien (Je ne parle pas des sorties Club).
Sinon, à propos de ça c’est pas l’idéal que ce soit systématiquement lui qui trace. Surtout si la trace est pénible. :rolleyes:
J’appelle ça un « Leader Price » avec son slogan « Le choix malin pour vivre bien ».