De toute façon, quel est l’intéret de cette manip ? Il est précisé sur le dessin que le frein est un tube. A moins que ce ne soit un cyclope, il y a possibilité de faire un rappel classique sans aucun des inconvénients de l’automoulinette. C’est vouloir se compliquer la vie sans raison. Mais bon …
Question sur technique de rappel en solo
oui, vous avez bien sur tous raison, j’ai écrit bien trop vite (comme souvent, non ?).
Le relais ne prend bien que 1F, en rappel comme en automoulinette.
je comprend pas non plus, sauf si ton descendeur n’accepte qu’un seul brin.
Posté en tant qu’invité par beu…:
non non.
au delà une seule question : « mais pour quoi faire ? »
et une observation : « mais ça sert à rien ce truc ! »
voilà.
Posté en tant qu’invité par beu…:
[quote=« ptetbenquoui, id: 1046007, post:22, topic:101578 »]
oui, vous avez bien sur tous raison, j’ai écrit bien trop vite (comme souvent, non ?).
Le refais ne prend bien que 1F, en rappel comme en automoulinette.
je comprend pas non plus, sauf si ton descendeur n’accepte qu’un seul brin.[/quote]
ben s’il n’accepte qu’un brin tu fais un Dufour et du coup tu as moins de frottements et non plus.
Les manips standards n’ont jamais l’air de suffir ici.
Bizarre.
[quote=« beu…, id: 1046020, post:23, topic:101578 »]
non non.
au delà une seule question : « mais pour quoi faire ? »
et une observation : « mais ça sert à rien ce truc ! »
voilà.[/quote]
L’automoulinette peut être utile pour redescendre un blessé. Celui-ci sera encordé et relié au sauveteur qui descend sur l’autre brin avec le tube (et un autobloquant !).
Bonjour,
quelques précisions sur ma question (qui peut étonner)…
J’ai fait un peu d’escalade en MJC il y a une quinzaine d’années. Comme me l’a rappelé hier un ami, à cette époque on descendait tout simplement avec un huit, sur les deux brins (de même longueurs) de la corde, elle-même passée dans l’anneau (ou le mousqueton ;)) du relais. D’ailleurs nous n’utilisions pas d’autobloquant pour sécuriser la descente, ce que je ne ferais plus.
Quinze ans plus tard, je me demande comment faire un rappel en solo. Et j’ai écarté la methode décrite ci-dessus car le fait que la corde ne soit pas fixée sur le relais (elle peut coulisser si on tire plus sur un brin qu’un autre) me gènait. J’avais l’impression « que quelque-chose clochait ».
Par exemple :
Imaginons que je doive faire un rappel pour redescendre un col (au hasard, le col du Sélé :)) avec peu de visibilité sur ma descente. Je place le relais. Je commence la descente et au bout d’un moment, je change d’avis (je découvre plus bas une difficulté qui me fait faire demi-tour) et je décide de remonter. Il faut faire une remontée sur corde et je ne pourrais pas utiliser mon autobloquant mécanique (Duck, même principe avec un ropeman ou une mini-traxion…) car je devrai utiliser les deux brins de la corde.
Il n’y a pas de problème majeur dans la mesure ou il suffit de faire des noeuds autobloquants. Le cas est présenté pour la discussion.
Je comprends bien dans vos remarques que le schéma que je vous ai soumis au départ ne présente pas d’utilité. Dans ma recherche d’informations sur les techniques d’escalade et alpinisme je voulais simplement prendre le temps d’y réflechir avec d’autres cerveaux que le mien. Bien m’en a pris car mon attention a été attirée sur plusieurs points :
- les frottements (sur les pierres et les éléments d’assurage)
- les différences de sollicitation des ancrages selon la configuration (1F, 2F,…)
- la prise en compte de l’usure du matériel public (j’ai des attaches rapides au cas ou mais c’était plus pour le cas ou il n’y en aurait pas, je n’avais pas forcement pensé à mon impact sur les relais équipés)
Voilou, ma question était donc « gratuite », elle n’apporte probablement rien à la pratique de l’escalade.
J’imagine que personne n’avait eu besoin de moi pour ré-inventer la moulinette
J’espère ne pas avoir entretenu la confusion.
Merci à tous ceux qui prennent (ont pris) le temps de répondre (sans assener, mépriser, agresser,…)
a+
Non il n’y a qu’une fois le poids du grimpeur qui s’exerce sur le relais, exactement comme en rappel. Il ne faut pas confondre cette situation avec celle de l’assurage du bas en moulinette pour laquelle la force est doublée : d’un côté le grimpeur et de l’autre l’assureur qui exerce une force contraire.
Exactement.
Un autobloquant n’est absolument nécessaire que pour le premier normalement. Pour les suivants, il suffit que quelqu’un tienne la corde en bas (et tire dessus en cas de problème). Ca permet de gagner un peu de temps.
Tout faux. D’abord parce que d’en bas tu n’es absolument pas sûr de pouvoir bloquer ton coéquipier, attention aux problèmes de communication entre les grimpeurs.
De plus mettre et retirer un autobloquant fait en réalité gagner du temps plus qu’il n’en fait perdre :
- Le second à descendre installe son autobloquant pendant la descente du premier, donc aucune perte de temps
- L’autobloquant facilite l’installation du frein en retenant la corde, donc gain de temps
- Pendant que le second descend le premier peut s’occuper de faire passer la corde dans le relais suivant et défaire les nouilles, il n’a pas à s’occuper du second, donc gain de temps
- Le second doit retirer l’autobloquant en arrivant au relais mais si il y a perte de temps elle me semble bien modeste (5s ?). D’ailleurs comment faites-vous pour un relais « suspendu » sans autobloquant ? Le second arrive au niveau du relais, le contre-assurage me semble alors très délicat et c’est pourtant la seule sécurité tant que le second n’est pas vaché.
- Si on n’a pas utilisé d’autobloquant la corde n’a pas été préparée pour la longueur suivante puisque le premier était occupé à contre-assurer : perte de temps.
[quote=« gle, id: 1046218, post:28, topic:101578 »]
Un autobloquant n’est absolument nécessaire que pour le premier normalement. Pour les suivants, il suffit que quelqu’un tienne la corde en bas (et tire dessus en cas de problème). Ca permet de gagner un peu de temps.[/quote]
Je ne suis pas sur que l’on gagne du temps. Dans cette dernière méthode, il faut un minimum de communication entre les personnes, or dans une série de rappels enchainés qui font près de 50m et s’il y a un peu de vent la communication devient quasiment impossible. Alors que l’autobloquant peut être mis sur corde en tension et donc pendant la descente du précédent, pour moi le gain de temps est là.
[quote=« J2LH, id: 1046241, post:29, topic:101578 »]
Tout faux. D’abord parce que d’en bas tu n’es absolument pas sûr de pouvoir bloquer ton coéquipier, attention aux problèmes de communication entre les grimpeurs.
De plus mettre et retirer un autobloquant fait en réalité gagner du temps plus qu’il n’en fait perdre :
- Le second à descendre installe son autobloquant pendant la descente du premier, donc aucune perte de temps
- L’autobloquant facilite l’installation du frein en retenant la corde, donc gain de temps
- Pendant que le second descend le premier peut s’occuper de faire passer la corde dans le relais suivant et défaire les nouilles, il n’a pas à s’occuper du second, donc gain de temps
- Le second doit retirer l’autobloquant en arrivant au relais mais si il y a perte de temps elle me semble bien modeste (5s ?). D’ailleurs comment faites-vous pour un relais « suspendu » sans autobloquant ? Le second arrive au niveau du relais, le contre-assurage me semble alors très délicat et c’est pourtant la seule sécurité tant que le second n’est pas vaché.
- Si on n’a pas utilisé d’autobloquant la corde n’a pas été préparée pour la longueur suivante puisque le premier était occupé à contre-assurer : perte de temps.[/quote]
Bravo J2, tu rédiges plus vite que moi
[quote=« J2LH, id: 1046241, post:29, topic:101578 »]
Tout faux. D’abord parce que d’en bas tu n’es absolument pas sûr de pouvoir bloquer ton coéquipier, attention aux problèmes de communication entre les grimpeurs.
De plus mettre et retirer un autobloquant fait en réalité gagner du temps plus qu’il n’en fait perdre :
- Le second à descendre installe son autobloquant pendant la descente du premier, donc aucune perte de temps
- L’autobloquant facilite l’installation du frein en retenant la corde, donc gain de temps
- Le second doit retirer l’autobloquant en arrivant au relais mais si il y a perte de temps elle me semble bien modeste (5s ?). D’ailleurs comment faites-vous pour un relais « suspendu » sans autobloquant ? Le second arrive au niveau du relais, le contre-assurage me semble alors très délicat et c’est pourtant la seule sécurité tant que le second n’est pas vaché.
- Si on n’a pas utilisé d’autobloquant la corde n’a pas été préparée pour la longueur suivante puisque le premier était occupé à contre-assurer : perte de temps.[/quote]
Et en plus tu as été beaucoup plus complet
TB : ce qui indique implicitement que l’autobloquant est sous le descendeur, bien sûr.
Là encore TB : et rien à rajouter.
Comme il se doit. L’autobloquant c’est un peu une troisième main et on sait qu’une main sera plus efficace sous le frein qu’au dessus ce qui en terme d’autobloquant se traduit par une force moins importante sur l’autobloquant quand il se bloque et donc une plus grande facilité à le débloquer, ça diminue aussi grandement les risques de brûlure de l’autobloquant.
[quote=« J2LH, id: 1046259, post:33, topic:101578 »][/quote]
Et aussi, c’est la seule façon qui permet de gérer sa descente avec une seule main.
Rien a dire
Je suis obligé d’être de l’avis de J2 :rolleyes:
Mais ça me coute , croyez moi :lol:
Posté en tant qu’invité par ghisino1:
[quote=« weenie, id: 1046130, post:26, topic:101578 »]Bonjour,
…
a+[/quote]
un retour en plus sur la technique montrée.
selon ma petite expérience, elle t’apporte quelque chose principalement si tu utilises un grigri ou cinch, et tu envisage de t’arreter et remonter pour des petit traits…ce qui est alors bien plus rapide et facile à faire que avec tube+autobloquant sur 2 brins…
si non je le trouve pratique à la fin d’une séance d’autoassurage en moulinette : si ta corde est fixée avec un noeud sur chaque point du relais, t’a juste à défaire le noeud plus proche du brin libre, passer le brin dans l’anneau, t’encorder, placer le grigri/cinch sur l’autre brin, defaire le 2eme noeud.
Moins compliqué et surtout moins de risque de laisser tomber la corde
au contraire la technique « avec brin de rappel » (comme dans les instructions du grigri) m’est semblé très intéressante pour un rappel occasionnel avec un partenaire peu expérimenté : tu le moulines en bas avec ton cinch ou grigri, une fois au sol il peut se desencorder, alors que toi t’a juste à faire un noeud, placer un mosqueton et te devacher…
Ah, voilà l’argument qui fait que tous vos arguments tombent à l’eau. Je suis (pour l’instant) dans le camp opposé du troll.
Mais je me soigne et j’envisage de changer mon fusil d’épaule d’ici peu.
Mais sinon j’ai jamais dit que c’était interdit de mettre un autobloquant quand on en ressentait le besoin, même en second. J’ai juste dit que descendre sans auto-bloquant, c’est possible dans certaines conditions et que donc il ne fallait pas s’étonner de l’avoir fait pendant une sortie encadrée.
Et pour en revenir au sujet d’origine, ça me semble plus compliqué, plus fatigant pour le matériel, et peut-être plus dangereux, alors je ne vois pas pourquoi ne pas se contenter de la méthode normale en dehors de cas bien particuliers.
La manip fonctionne-t-elle au delà d’une longueur de plus d’une quinzaine de mètres ? Il semble que non. Le temps pour l’assureur situé trente mètre plus bas de prendre conscience qu’il faut tendre la corde, et celui qui est en train de descendre a déjà pris trop de vitesse pour pouvoir être arrêté…
Les autobloquants classiques semblent plus sûrs.
peut-être dans la vitesse que tu peux prendre et que tu doit absorber quand tu t’arrêtes, cas typique de celui qui descend en faisant des à-coups, pas si rare et pas négligeable quand tu est proche de l’amarrage.
Si moi !
L’automoulinette:
Le grimpeur pese P.
il met P/2 sur son noeud de 8 et P/2 sur son frein.
On a P/2 sur chaque brin de corde.
Au relai/point de descente on p/2 + P/2 = P.
Le rappel:
Le grimpeur pese P.
il met P/2 sur chaque brin de corde.
Au relai/point de descente on p/2 + P/2 = P.
La moulinette:
Le grimpeur pese P.
L’assureur pese P.
On a P sur chaque brin de corde.
Au relai/point de descente on P + P = 2P.
Damien, bac plus beaucoup en physique; mais bac moins dix suffit pour comprendre ça.
Quant aux à-coups, à mon avis c’est pas négligeable, qui a déjà utilisé une chaine à dé-pitonner le sait (un piton qui retiendrait un camion se sort en 4-5 à-coups si ils sont assez sec).