Posté en tant qu’invité par consommateur:
D’ailleurs, Michel Piola précise troujours "ouverture du bas) pour ses nombreuses réalisations.
Personnellement, je n’y accorde peu d’ importance, sauf dans les vieilles classiques ou j’imagine les Bonatti, Paragot, Livanos, Guillot qui s’engagaient grâve dans leurs ouvertures, avec du matériel d’époque.
Je suis plus conciliant avec les ouvreurs du bas par rapport à l’engagement. Mais pas quand les points sont placés d’une manières illogiques, ou permettant l’emplacement de bons coinceurs. Mais je suis très critique avec les équipeurs du haut qui placent leurs points n’importent comment. Mais actuellement, c’est rare que je râle. Il y a beaucoup de professionnalisme chez ces nouveaux équipeurs.
Je préfère répéter une voie équipée depuis le haut, bien nettoyée. Je n’aime plus m’envoyer au dessus des vires avec des risques de me briser les deux jambes en cas de chutes. Autrefois, les ouvreurs étaient dans cet état d’esprit, habités par une folie de héros. Faire les premières répétitions étaient craignos. Piola n’échappait pas à cette tendance! Heureusement, il s’est bien amélioré!
Mais il y a des aberrations. Au Mexique, A El Gigante, une voie de 970 m a été équipé du haut. Bien que pour le répétiteur, cela ne change pas grand chose, au contraire, c’est certainement mieux nettoyé et plus sécur, quoique l’éthique en prend un coup! Si j’avais encore le niveau, je serais prêt à aller la répéter. La beauté et la grandeur de la falaise, de la ligne et du site étant plus importants que les égos des ouvreurs!