Quelles prérogatives pour ouvrir des couennes en TA...?

[quote=« Bruno, id: 1501664, post:80, topic:132349 »]

a part dans les régions peuplées de bisousnours c’est plutôt l’inverse qui se passe … tu peux bien faire n’importe quoi les critiques tomberont: :lol:[/quote]

C’est quand même mieux de positiver, Non ?? j’aime bien le bisounors, en tout cas sont plus sympas que certains que nous lisons ici… :cool: :cool:

[quote=« Bruno, id: 1501548, post:73, topic:132349 »]

on est en plein délire … ouverture de voies … en moulinette !!! Si Cassin avait eu une state de 1200m nul doute qu’il aurait fait de même à la walker pour limiter les risques :lol:[/quote]

Qu’importe le flacon pourvu qu’on est l’ivresse , n’en déplaise à certain stakanoviste de la discipline , quand à R. Cassin je ne vois pas le rapport avec le sujet.
Quel est le probleme avec une ouverture de voie en auto assurance, beaucoups de voies en falaise sont ouvertes ainsi et d’apres ce que je sais le nombre de jaunisse ou d’hysterie aupres de la population de grimpeur n’a pas augumenter pour autant !

On appelle alors ça un équipement et non une ouverture.
Il est communément admis qu’une ouverture se fait du bas sans repérage autre que ce qui est visible depuis le bas et les sommets et voies alentour.
Pour l’escalade d’une nouvelle voie sur coinceurs avec assurance depuis le haut (donc surement une descente en rappel pour installer correctement la corde), on peut parler de première ascension, mais pas d’ouverture.
Et oui, une voie n’a pas forcément été ouverte ! Pour de nombreuses grandes voies sportives, équipées du haut, on évoque souvent le premier enchainement de chaque longueur (surtout si la voie été équipée sur plusieurs années), puis le premier enchainement de toute la voie. Mais on ne parle pas d’ouverture.

Posté en tant qu’invité par consommateur:

D’ailleurs, Michel Piola précise troujours "ouverture du bas) pour ses nombreuses réalisations.

Personnellement, je n’y accorde peu d’ importance, sauf dans les vieilles classiques ou j’imagine les Bonatti, Paragot, Livanos, Guillot qui s’engagaient grâve dans leurs ouvertures, avec du matériel d’époque.

Je suis plus conciliant avec les ouvreurs du bas par rapport à l’engagement. Mais pas quand les points sont placés d’une manières illogiques, ou permettant l’emplacement de bons coinceurs. Mais je suis très critique avec les équipeurs du haut qui placent leurs points n’importent comment. Mais actuellement, c’est rare que je râle. Il y a beaucoup de professionnalisme chez ces nouveaux équipeurs.

Je préfère répéter une voie équipée depuis le haut, bien nettoyée. Je n’aime plus m’envoyer au dessus des vires avec des risques de me briser les deux jambes en cas de chutes. Autrefois, les ouvreurs étaient dans cet état d’esprit, habités par une folie de héros. Faire les premières répétitions étaient craignos. Piola n’échappait pas à cette tendance! Heureusement, il s’est bien amélioré!

Mais il y a des aberrations. Au Mexique, A El Gigante, une voie de 970 m a été équipé du haut. Bien que pour le répétiteur, cela ne change pas grand chose, au contraire, c’est certainement mieux nettoyé et plus sécur, quoique l’éthique en prend un coup! Si j’avais encore le niveau, je serais prêt à aller la répéter. La beauté et la grandeur de la falaise, de la ligne et du site étant plus importants que les égos des ouvreurs!

Pour moi ouvrir une voie c’est juste être le premier à l’imaginer, la découvrir, la parcourir, l’équiper ou pas, la proposer aux autres en faisant un topo.

Mater aux jumelles, mater des photos, partir du bas, arriver par un autre voie plus facile pour accèder à une portion paraissant complexe, faire un rappel pour virer des blocs visiblement menaçants ou des buissons infranchissables…milles manières dans l’historique de l’ouverture qui n’enlève pas moins le fait que c’est une ouverture.
Je vois pas l’intérêt de passer coûte que coûte du bas en se mettant réellement en danger si ce n’est pour dire aux suivants : mauvaises conditions, rocher pourri, blocs dangereux, on a failli mourir, n’y allez pas !!!
Ben oui personne n’ira. C’est sûr !
Arriver du haut, mettre des spits, virer des pierres…c’est du boulot. C’est aussi une ouverture. Sinon qui a ouvert alors ?

Faut arrêter avec les avis un peu trop arrêtés .

Traditionnellement, on part du bas parce que c’est tout simplement plus facile ! Et que c’est plus plaisant : certains grimpeurs préfèrent ouvrir en grimpant durant un jour que de purger une falaise pendant une semaine avant de grimper…
Beaucoup de voies ont été ouverte en 1 jour sur pitons (en n’en laissant que qq uns) : ça n’aurait pas été possible en descendant en rappel dans la (future) voie avant de remonter… Ca nécessite au moins de laisser tous les pitons des relais de rappel, sans garantie de pouvoir les récupérer si on n’arrive pas à remonter : ça fait cher le but ! D’autant plus que beaucoup de voies (même modernes) ne sont pas rectilignes et se descendent difficilement en rappel.
Et surtout, en terrain inconnu et « vierge », une descente en rappel est parfois (souvent ?) plus dangereuse qu’une ascension.

j’ai une liste conséquente de nouvelles lignes dans mon carnet de course! La différence entre « OUVERTE » et « EQUIPEE » me parait assez simple à faire! Ce n’est pas du tout la même démarche d’ailleurs tant éthique que dans le plaisir et le vécu
Visiblement certains ont oubliés les fondements de l’alpinisme … sauf à penser que le forum n’est pas le vrai reflet de la pensée actuelle des jeunes grimpeurs et alpinistes … on aurait vite tendance à être navré :lol:

à Bruno : Donc tu considères que tes voies équipées du haut n’ont pas été ouvertes par toi ?
à Bubu : ben la gravité attire les pierres vers le bas. donc en rappel avec corde dans le sac, si tu fais gaffe ça se passe bien. Par contre du bas , tout ce que tu vas faire partir tombera sur toi ou sur ton assureur…

[quote=« Cosmogol 999, id: 1502041, post:85, topic:132349 »]Je vois pas l’intérêt de passer coûte que coûte du bas en se mettant réellement en danger si ce n’est pour dire aux suivants : mauvaises conditions, rocher pourri, blocs dangereux, on a failli mourir, n’y allez pas !!!
Ben oui personne n’ira. C’est sûr !
Arriver du haut, mettre des spits, virer des pierres…c’est du boulot. C’est aussi une ouverture. Sinon qui a ouvert alors ?

Faut arrêter avec les avis un peu trop arrêtés .[/quote]

bizarre ta question… tu sembles oublier que la totalité des grimpeurs jusqu’aux années 70 -80 n’ouvraient pas une voie pour les autres, mais pour eux, par goût de l’aventure !! et dans cette vision, tu comprendras que partir du haut ou du bas, ce n’est pas la même chose…

Par contre si tu te places d’un point vue « je cree pour les consommateurs » c’est clair qu’on s’en fiche que ce soit ouvert du haut ou du bas… (quoi que, en général, ouvertes du haut les voies sont moins logiques, moins belles, les points moins bien placés…)

Posté en tant qu’invité par consommateur:

J’ai déja fait plus d’une centaine de voies au Verdon, toutes les voies équipées depuis le haut étaient parfaitement équipées, par contre c’est souvent le massacre avec celles ouvertes du bas. Heureusement que les ouvreurs reviennent dans leurs voies pour rééquiper!

Si une voie est dangereuse à ce point, ben il ne faut pas y aller, ou buter avant de déclencher un éboulement…
Dans du bon rocher, on peut le plus souvent éviter les rares zones de rocher pourri, ou les passer précautionneusement en tête et les faire purger en partie par le second. Et pour les pierres pas trop lourde, il suffit de les lancer loin de la falaise pour qu’elles évitent l’assureur.
Pour certains, ça semble être « une folie de héros » d’agir ainsi, mais tout grimpeur a intérêt à savoir faire cela car une voie purgée ne le reste pas forcément ! Des blocs qui ne bougeaient pas lors de l’équipement peuvent bouger 30 ans plus tard, et des vires bien nettoyées peuvent se regarnir de pierres et blocs amenés par la neige. Le plus souvent, soit il y a un surplomb qui libère des pierres qui tombent directement sur la vire, soit la neige ou des bêtes pousse des pierres depuis un éboulis suspendu, qui tombent sur la vire enneigée, et sont amortis par la neige : après la fonte, les blocs qui ne sont pas tombés de la vire, sont posés sur la vire, parfois au bord dans une position précaire, et on se demande qui a bien pu le poser ici dans cet équilibre instable (il n’aurait pas pu être posé ainsi par une simple chute)…

Ensuite, si on souhaite absolument équiper une voie dans du mauvais rocher, c’est surement plus facile de passer qq jours à purger depuis le haut, en équipant les relais au passage, puis d’équiper depuis le haut ou le bas. Mais faut aimer le BTP…

je connais mal le Verdon ; mais souvent en grimpant, tu es mal pour clipper, parce que les spits sont pas en cohérence avec les prises : et quand tu regardes la voie, c’est équipée du haut"

Exemple : Piri à presles (bruno si tu es là tu peux me confirmer ? ) les longueurs de fin sont vraiment équipée sans lien avec les prises, ca gache le plaisir, je suis quasi certain que ca a été fait du haut (mais je peux me tromper)

à Bubu :
je parle pas des voies sportives équipées du haut (parfois mal et de façon peu logique comme dit La Baltringue et parfois super bien comme dit Consommateur) mais de TA (sujet du post).
Tu peux très bien trouver une ligne qui, vu du bas et sans être grand devin, sera dangereuse ou impossible sur quelques sections courtes mais ok sur le reste (en la voyant de loin ou sur des photos).
Libre à toi de la laisser vierge ou d’y aller avec ton éthique en accord avec ta vision de ce que tu pratiques.
On n’a pas tous besoin de se sentir des « héros » en partant à tout prix du bas.
On peut aussi trouver du plaisir en ouvrant un truc avec le souci de le proposer aux autres en purgeant un minimum.
Je parle pas de quelques pierres que tu jettes au passage, chose qui reste valable même dans des classiques répétées souvent, mais de gros blocs empilés ou de ronces infranchissables sur de courtes sections.

Ben justement, la grande majorité des voies TA ont été ouvertes du bas !
Bien sûr qu’on peut purger une future voie TA avant de l’ « ouvrir » du bas, mais tes posts laissent entendre que ce serait une pratique normale !
Par contre c’est bien possible que dnas une région la plupart des voies facilement ouvrable du bas l’ont été, et qu’il ne reste que des bouses demandant 3 jours de purges et nettoyage avant d’y grimper (ce qui sous entend aussi de l’entretien, la végétation reprend vite ses droits si la voie est peu fréquentée).

Ok , on est d’accord.

[quote=« Bubu, id: 1502020, post:83, topic:132349 »]

On appelle alors ça un équipement et non une ouverture.
Il est communément admis qu’une ouverture se fait du bas sans repérage autre que ce qui est visible depuis le bas et les sommets et voies alentour.
Pour l’escalade d’une nouvelle voie sur coinceurs avec assurance depuis le haut (donc surement une descente en rappel pour installer correctement la corde), on peut parler de première ascension, mais pas d’ouverture.
Et oui, une voie n’a pas forcément été ouverte ! Pour de nombreuses grandes voies sportives, équipées du haut, on évoque souvent le premier enchainement de chaque longueur (surtout si la voie été équipée sur plusieurs années), puis le premier enchainement de toute la voie. Mais on ne parle pas d’ouverture.[/quote]

Va pour premiere ascension ou premier nettoyage au choix ! mais pas équipement car il n’y en a pas, les arbustes sont suffisants pour le rappel.

elles n’ont été que équipées par moi (et toujours répétées) … mais pas ouvertes au sens du mot!

C’est la première voie équipée du haut à Presles … mais elle a été rééquipée par la FFME38 donc je sais pas où ils ont posé les points par rapport aux miens!