En montagne c’est bien plus facile de s’orienter qu’en forêt plate (je parle pas du Parc de la Tête d’Or, toujours dans la nuance je vois…)
Quelle montre-altimètre pour la haute montagne ?
C’est intéressant de voir les différentes stratégies que l’on peut avoir entre Montre/Alti/GPS/cardio/Smartphone/photo,…
La mienne :
- Alti+ heure : montre suntoo vector pour accéder notamment à à l’altitude et vitesse de montée facilement consultable.
- GPS : à l’aide du smartphone connecté avec carto Oruxmaps pour la carto offline + l’appli strava quand je veux aussi comparer/m’entrainer
- Cardio : Polar Capteur Fréquence Cardiaque OH1 synchonisé avec mon smartphone
- smartphone : Xcover4s avec batterie interchangeable (je fais la manip en 10s et je joue avec 4 batteries selon mon périple de la journée à plusieurs jours).
- appareil photo compact indépendant (olympus TG6)
Ma montre est vieille et le « verre » était rayé et elle a pris l’eau suite à une mauvaise manip au changement de pile), j’ai pu réparer et j’ai polishé le verre qui est redevenu tout beau. J’avais failli changer mais rien ne me convenait car je ne voulais pas avoir un truc cher au poignet (rayures/choc quand je grimpe, signe extérieur de richesse, dans certaines contrées) et je ne voulais pas à avoir à recharger constamment.
Du coup avec montre+compact photo dispo, je ne sors le smartphone que pour la carto GPS quand j’en ai besoin (assez rare finalement), voire consultation topo, même si souvent je photographie la page topo sur le compact pour avoir accès sans risque de perdre le téléphone
Ma stratégie pour le ski de rando et la rando pédestre :
-
smartphone avec Oruxmaps et cartes offline, en général en mode avion / trace activée / éco d’énergie
Je tiens deux à trois grosses journées en utilisant beaucoup la carto (je ne vais jamais deux fois au même endroit et je fais souvent un peu de recherche d’itinéraire et de changement de plans) + photos.
Si besoin je complète avec une petite powerbank qui me rallonge d’une journée. -
en secours j’ai en général dans le fond du sac un deuxième smartphone avec la carte offline chargée et batterie à bloc. Ca parait peut-être extrême mais ça résous tous les cas de problèmes sur le smartphone principal : panne, batterie HS, casse ou perte.
Et du coup je considère pouvoir me passer de la carte papier même si ça n’est pas orthodoxe : quand on vadrouille beaucoup, avec des changements de plans de dernière minute avoir systématiquement la carte papier est possible mais parfois très contraignant. J’ai longtemps imprimé des extraits de carte, pour finalement jamais ne les sortir du sac = beaucoup de papier perdu, beaucoup de temps perdu en préparation… (et en plus pour lire la carte papier dans le détail, il me faut maintenant des lunettes… ce qui est particulièrement peu pratique)
Et évidemment si je peux compter sur plusieurs smartphones avec carto chargée dans le groupe et que la sortie n’est pas compliquée, je me passe du smartphone de secours.
- montre alti D4 basique (MW900) pour voir la progression en montée et surveiller le timing.
Les commentaires sur le site Decathlon sont catastrophiques mais de mon coté j’ai tourné une saison avec sans le moindre souci.
Pour le vélo de montagne c’est GPS dédié (Garmin Edge avec carto OpenTopoMap) sur le vélo et smartphone avec carto IGN dans une poche accessible. Je tiens en principe 3 journées sans recharge.
Oui très intéressant de discuter de nos stratégies pour s’orienter ^^ J’utilise la même stratégie pour mes sorties alpi, randos à pied, ski de rando, VTT et trails.
- Perso, j’ai la carte et le topo imprimée le tout dans la poche.
- Montre au poignet Suunto Inscint pour l’heure, l’altitude, pour garder l’horaire et la pression atmos en bivouac (météo), trace GPS et suivi cardio.
- Téléphone Huawei dans la poche pour les photos, pour le positionnement GPS en cas de brouillard/nuit (Swisstopo, Oruxmaps et MapsMe en vélo de route) et appel secours.
- Radio PMR et VHF pour communiquer avec les copains en ski de rando et appeler les secours via le Canal E ou K.
J’envoie mes traces GPS sur https://www.statshunters.com via strava. J’adore voir ma heatmap s’agrandir et je me force à aller dans des coins que je ne connais pas, juste pour tracer la carte
Je n’ai pas de stratégie type. C’est vraiment au cas par cas, et surtout en fonction de l’activité.
En CAP en montagne, je privilégie le poids et la rapidité pour m’orienter. C’est donc la montre GPS qui fait le gros du boulot, avec le smartphone au chaud servant essentiellement pour les photos. J’ai tjrs un bout de carte imprimé avec moi. Ayant une boussole sur la montre et le téléphone, je ne prends généralement plus de boussole en dur.
En randonnée pédestre, c’est souvent la même chose même si je prends souvent une boussole pour les enfants.
En alpinisme technique, c’est le minimum. Montre (parfois dans le sac s’il s’agit de grimper), smartphone en backup et 1 A4 pour la carte.
En ski de randonné raid ou même en traversé, je vais rajouter un « vrai » GPS (Etrex) qui permet de s’orienter de nuit dans la tempête par -20°C.
Pour moi, la montre GPS est un plus, car elle permet de doubler les systèmes, sans trop alourdir, avec le téléphone restant en backup au chaud. Avec l’électronique, c’est essentiel de doubler, voir tripler les systèmes.
J’apprécie également la montre connectée car les informations sont basculés automatiquement sur Strava, Garmin Connect, Nolio … avec donc un suivi très facile. C’est impossible de faire plus simple, en appuyant sur 5 boutons d’une montre que j’ai de toutes façons au poignet. Ca le fait même à la maison même pour une séance d’étirements. Si cela avait existé il y a 20 ans, c2c n’aurait pas pu se lancer.
ah ? L’intérêt de C2C pour toi c’est de poster des sorties (pour se la péter auprès des potes) ?
J’aurais appris un truc…
Sinon, une fois de plus, le sujet du topic est "quelle montre alti pour la haute-montagne (et à priori "à pas cher"), pas "est-ce qu’une montre connectée c’est utile ? ".
Pour la montagne l’intérêt des montres GPS+alti baro, c’est la très grande précision de l’alti baro quand il est recalé automatiquement.
Pour le reste, c’est un gadget marrant, sauf si tu es un pro qui à besoin de suivre son entraînement avec une grande précision.
Et cher…
pas besoin d’être pro pour avoir besoin de suivre son entraînement avec grande précision. Tous les utilisateurs de Strava te diront que c’est absolument vital…
bof, 200 balles tous les 5 ans comparé au reste des dépenses montagne ça me parait pas si cher
Ca fait effectivement partie des motivations de certains pour renseigner des sorties. Je n’ai pas dit que c’était la seule. Rien de bien nouveau, ça fait 20 ans qu’on le sait.
Mon propos est surtout que l’hyper facilité pour rentrer ses activités sur Strava avec une montre, ou avec le téléphone, met d’autant plus en exergue la complexité d’autres systèmes. En 2022, la personne ayant une montre connectée renseignant ses activités sur Strava, grosso-modo automatiquement sans rien faire, et découvrant c2c, ne les rentrera pas sur c2c : beaucoup trop compliqué (à fortiori dans les activités sportives de Strava).
Je n’ai jamais eu besoin d’une grande précision d’altimètre pour mes activités en montagne, un simple alti barométrique avec recalage manuel me suffit largement, surtout qu’en général j’ai le smartphone sous la main avec l’alti GPS et le niveau de précision, ainsi que la position sur la carte et donc l’altitude carto.
C’est plus en mode sportif (VTT et occasionnellement trail) que j’y suis plus attentif : pour avoir un dénivelé fiable.
Pour la montre GPS c’est moins le prix qui me rebute que le fait d’avoir un appareil en plus à charger (et à vérifier avant de partir) ainsi que la durabilité réduite de la batterie qui rend tous ces appareils « jetables » au bout de 5 ans.
D’ailleurs certains ont-ils déjà eu l’occasion de changer la batterie de leur montre Garmin ou Suunto ? Quel retour d’expérience et quel coût ?
La durabilité est effectivement le point problématique. La batterie n’est peut être pas le plus chiant. Je pense surtout à une obsolescence comme pour les téléphones qui ne peuvent pas être upgradé indéfiniment. Il y a un moment où la marque a besoin de faire table rase pour avancer. Là pour ta montre, et surtout dans son écosystème, ça peut être compliqué, comme pour les téléphones.
J’avais changé la batterie sur ma Garmin Forerunner y’a longtemps. Ça avait fonctionné. Prix pas très cher pour la batterie (genre 15 euros).
Sur une Fenix ça semble possible, similaire à un changement de batterie sur smartphone.
+1 (dixit un porteur de fenix 5).
je crois que les fabriquants le font. mais ça coûte un rein.
Et c’est rein de le dire.
En fait je découvre.
Oui pour nos montres sunto altimax, on le fait faire chez Espace Montagne à St Martin d’Hères. Je n’ai pas le souvenir d’un prix exorbitant, ça peut-être augmenté depuis…
Oui mais là, faut juste desserer quatre vis, changer un joint torique, et mettre une CR2430 (de mémoire) neuve. C’est à la portée du premier venu. Faut juste avoir un tournevis fin.
Les montres connectées, c’est une autre paire de manche. Presque aussi galère que changer une batterie sur un ail phone…
Ne pas oublier de :
- Ne pas toucher la pile avec tes doigts tout gras (sinon oxidation) -> gants ou bruxelles
- Bien remonter le tout si on veut que l’étanchéité continue de fonctionner.
Le premier point peut sembler ridicule, mais il augmentera la durée de vie de la toute petite pile.
Pas grand chose à voir effectivement.
Pile standard se changeant comme toutes les piles de montres, versus batterie intégrée spécifique dont le changement dépendra de la montre.
Néanmoins pour les personnes peu aguerries avec leurs mains, ça peut valoir le coup de le faire faire. Au Vieux, il facture « juste » la pile.
J’aurais appris un truc.
Et le joint et le couvercle non ? Suunto les vends (une fortune pour un bout de caoutchouc et un bout de plastique).
Non, ils ne changent que le nécessaire.
Je n’irais pas au Vieux pour cela. Mais si j’ai autre chose a y voir, j’en profite pour leurs faire changer la pile.
Je le fait également moi même. Mais ça ne coûte quasi rien de le faire au Vieux. Autant le faire faire par un pro qui en fait des dizaines/centaines tous les ans.