Ben si ! Alors à égalité avec le Weisshorn, dans un genre différent…
Quelle est pour vous la plus belle montagne, ou paroi?
ah ouais épatant! elles m’avaient semblées beaucoup plus petites, peut-être parce du point de vue, elles nous ecrasent un peu (manque de recul ou de hauteur du point d’observation)
Tiens, ça pourrait faire une autre sujet amusant ça :
« Quelle est pour vous la plus moche montagne, ou paroi ? »
[quote=« Olivier-C., id: 975960, post:199, topic:95150 »]
D’ailleurs réputé pour être crevassé et glissant suivant les conditions[/quote]
Le boutre du sultan remontait le confluent de la Garonne (contrepèterie)
Posté en tant qu’invité par Carduelis carduelis:
[quote=« J.Marc, id: 976032, post:203, topic:95150 »]
Tiens, ça pourrait faire une autre sujet amusant ça :
« Quelle est pour vous la plus moche montagne, ou paroi ? »[/quote]
Bah ça doit être un truc avec un téléphérique au sommet et des hélicos qui bourdonnent autour.
L’aiguille du Midi, par ex., c’est très moche.
Ou alors un sommet de la haute-tarentaise.
elle est glissante celle-là.
bonjour à tous,
Pour moi la plus belle montagne reste l’aiguille de l’M par le face N/N-E, je l’ai parcourue cet été lors de mon premier stage UCPA. En effet j’ai 17ans et je viens de me mettre l’alpinisme après quelques années d’escalades (alors désolée de ma faible expérience ).Ce fut ma première course en montagne et sans doute la plus belle que j’ai eu fait pendent ce stage et je remercie le guide de nous avoir enmener dans cette face qui reste pour moi mon plus beau souvenirs en montagne.
Nous sommes partis ce beau matin d’aout du refuge du plans de l’aiguille, où nous étions montée la veille. Sur le chemin on pouvais aperçevoir par endroits la vallée de Chamonix encore endormie. Petit à petit le chemin devenait plus raide en même temps que le jour se levait. Nous marchions lentement au milieu de ces gros cailloux jusqu’a arriver au pied de la voie, là nous somme accueillis par une coulée de pierre, juste le temps de se plaquer contre la paroie !Passer cette petite peur nous nous préparons, je suis très exiter à l’idée de grimper cette face en cordée autonome avec mon compagnon ! Le guide nous refait quelques recomendations sur la pose des protections Même si c’est lui qui passera devant et posera les principales. Une fois au relais il me dit de commencer, très vite je le rejoins la longueur n’est pas très dure, mais que de plaisir à toucher ce granit, ce qui est magnifique dans ce sport c’est que dés que l’on grimpe on oublie tout et l’on ne pense qu’a sa voie au prochain pas a passer. Les autres longueur s’enchainent sans trop de soucis je m’offre même le luxe de poser quelques coinceurs et sangle. La vue et de plus en plus belle et étant donné l’orientation de la face nous n’avons pas trop chaud. Nous arrivons au pied d’une longeur ou il faut passer une fissure et je déteste les fissures !!! heureusement mon compagnons de cordée se propose de passer devant il passe la longueur sans trop de difficultées je la passe à mon tour aussi je ne suis pas très a l’aise mais ça passe quand même ensuite on enchaine sur une longeur physique et pas très joli à mon gout, puis après quelques longeurs c’est le sommet, nous somme heureux !!! quelques minutes pour apprécié le paysage toujours aussi beau en montagne, puis nous entamons les rapels de la descente…Très vite nous sommes au cole de la buche une descente longue et scabreuse nous mène jusqu’au glacier, plus d’une nous avons faillis chutés…que se retour fût long… sur le chemin je repensais à cette voie en me disant que ça avait été l’un de mes plus bau moment passées en moment passé en montagne !!! le soleil commençait déjà à décliner lorque nous somme arrivés sur le chemin, un coup d’œil bref sur les montres pour nous rendre compte que nous n’avion plus que ¾ d’heure pour rejoindre le téléphérique et prendre la dernière benne. Le pas s’accèlère, mais je suis très fatigué, e, plus nous n’avons plus d’eau, ce retour fût interminable. Je ressent une profonde fatigue come jamais je n’en aie ressentie jusque là. Enfin nous arrivons au téléphérique, juste a temps pour le dernière benne !!! La redescente me fais très mal aux oreilles a cause de l’altitude !!! Mais une grande joie peu se lire sur nos visages, nous sommes fiers. Au café tout le monde nous regarde lorsque nous débarquons ac nos sac et nos piolets, quel plaisir de boire un bon sirop de menthe.
Une femme diras « ils ont du faire une course difficile ! » et son mari lui répond : «tu parles de nos jours tout le monde à du matos pour la frime ! » et l’a notre guide lui répond « ils ont quand même fait l’aiguille de l’M, pour des jeunes de 16ans c’est pas si mal non ? » et le maris n’a su que répondre.
Pour certains cela peu paraître très banal comme course, et surtout très facile. Mais pour quelqu’un comme moi, débutant en alpinisme, c’est jusqu’à maintenant ma plus belle course en montagne, enfin j’ai pu découvrir une partie sensations de l’alpinisme. Et je remercie notre guide de nous avoir accompagné jusque la haut !
Léo
[quote=« leo perreand, id: 976341, post:207, topic:95150 »]bonjour à tous,
Pour moi la plus belle montagne reste l’aiguille de l’M par le face N/N-E, je l’ai parcourue cet été lors de mon premier stage UCPA. En effet j’ai 17ans et je viens de me mettre l’alpinisme après quelques années d’escalades (alors désolée de ma faible expérience ).Ce fut ma première course en montagne et sans doute la plus belle que j’ai eu fait pendent ce stage et je remercie le guide de nous avoir enmener dans cette face qui reste pour moi mon plus beau souvenirs en montagne.
Nous sommes partis ce beau matin d’aout du refuge du plans de l’aiguille, où nous étions montée la veille. Sur le chemin on pouvais aperçevoir par endroits la vallée de Chamonix encore endormie. Petit à petit le chemin devenait plus raide en même temps que le jour se levait. Nous marchions lentement au milieu de ces gros cailloux jusqu’a arriver au pied de la voie, là nous somme accueillis par une coulée de pierre, juste le temps de se plaquer contre la paroie !Passer cette petite peur nous nous préparons, je suis très exiter à l’idée de grimper cette face en cordée autonome avec mon compagnon ! Le guide nous refait quelques recomendations sur la pose des protections Même si c’est lui qui passera devant et posera les principales. Une fois au relais il me dit de commencer, très vite je le rejoins la longueur n’est pas très dure, mais que de plaisir à toucher ce granit, ce qui est magnifique dans ce sport c’est que dés que l’on grimpe on oublie tout et l’on ne pense qu’a sa voie au prochain pas a passer. Les autres longueur s’enchainent sans trop de soucis je m’offre même le luxe de poser quelques coinceurs et sangle. La vue et de plus en plus belle et étant donné l’orientation de la face nous n’avons pas trop chaud. Nous arrivons au pied d’une longeur ou il faut passer une fissure et je déteste les fissures !!! heureusement mon compagnons de cordée se propose de passer devant il passe la longueur sans trop de difficultées je la passe à mon tour aussi je ne suis pas très a l’aise mais ça passe quand même ensuite on enchaine sur une longeur physique et pas très joli à mon gout, puis après quelques longeurs c’est le sommet, nous somme heureux !!! quelques minutes pour apprécié le paysage toujours aussi beau en montagne, puis nous entamons les rapels de la descente…Très vite nous sommes au cole de la buche une descente longue et scabreuse nous mène jusqu’au glacier, plus d’une nous avons faillis chutés…que se retour fût long… sur le chemin je repensais à cette voie en me disant que ça avait été l’un de mes plus bau moment passées en moment passé en montagne !!! le soleil commençait déjà à décliner lorque nous somme arrivés sur le chemin, un coup d’œil bref sur les montres pour nous rendre compte que nous n’avion plus que ¾ d’heure pour rejoindre le téléphérique et prendre la dernière benne. Le pas s’accèlère, mais je suis très fatigué, e, plus nous n’avons plus d’eau, ce retour fût interminable. Je ressent une profonde fatigue come jamais je n’en aie ressentie jusque là. Enfin nous arrivons au téléphérique, juste a temps pour le dernière benne !!! La redescente me fais très mal aux oreilles a cause de l’altitude !!! Mais une grande joie peu se lire sur nos visages, nous sommes fiers. Au café tout le monde nous regarde lorsque nous débarquons ac nos sac et nos piolets, quel plaisir de boire un bon sirop de menthe.
Une femme diras « ils ont du faire une course difficile ! » et son mari lui répond : «tu parles de nos jours tout le monde à du matos pour la frime ! » et l’a notre guide lui répond « ils ont quand même fait l’aiguille de l’M, pour des jeunes de 16ans c’est pas si mal non ? » et le maris n’a su que répondre.
Pour certains cela peu paraître très banal comme course, et surtout très facile. Mais pour quelqu’un comme moi, débutant en alpinisme, c’est jusqu’à maintenant ma plus belle course en montagne, enfin j’ai pu découvrir une partie sensations de l’alpinisme. Et je remercie notre guide de nous avoir accompagné jusque la haut !
Léo[/quote]
merci leo, c’est un très beau témoignage. Il n’y a pas de course banale, je crois. En tout cas à travers ton récit je prends un coup de jeune, je me revois à ton âge et j’imagine ce que tu peux ressentir après ta première course en tête (au fait, bravo !). Les moments forts de l’adolescence restent à jamais gravés dans nos mémoires, et encore plus dans nos coeurs. Et parmi les plus beaux il y a les moments passés en montagne, où se rejoignent les rêves glorieux de l’enfance et les désirs ardents des jeunes corps pleins de vigueur, chaque course est alors une aventure, chaque projet une expédition, pour quelques heures on se prend pour rebuffat, demaison ou edlinger, et la nuit on rêve des grandes jorasses, du grand capucin, du grand pic de la Meije, enfin on rêve en grand. Merci encore leo
Pour quelques-uns d’entre nous, l’M a fait partie des premiers sommets avec cette belle vitrine sur les aiguilles de Cham. 
Inévitablement, ça te conduira rapidement au Grand Charmoz et à Blaitière 
La plus belle montagne … en citer une seule c’est dur mais disons par exemple :
- l’aiguille Dibona : montagne très esthétique, éfilée,
- l’aiguille Verte,
- l’eiger : la face nord est un mythe,
- le cervin,
- …
En fait on les aime toutes …
Posté en tant qu’invité par PAPY 13:
J’hésite toujours entre La Meije et la Dibona
Ah!, avoir 2 amours en même temps, c’est dur !
Ca, ça a de la gueule aussi!!
Oui, le Mont Dol !
Fameux spot de grimpe breton.
Il y a 2 grandes voies dans les Dolomites, 800m, 26 longueurs autour de la fine coulée noire centrale et sortie au sommet …
C’est la face ouest du Piz Pordoï (ou Sass Prodoï), dans le groupe de Sella
Pas dures, IV+ maxi, mais verticales presque tout du long.
Une ambiance …
Un jour …
[quote=« Michmuch38, id: 976769, post:214, topic:95150 »]
Oui, le Mont Dol !
Fameux spot de grimpe breton.
Il y a 2 grandes voies dans les Dolomites, 800m, 26 longueurs autour de la fine coulée noire centrale et sortie au sommet …
C’est la face ouest du Piz Pordoï (ou Sass Prodoï), dans le groupe de Sella
Pas dures, IV+ maxi, mais verticales presque tout du long.
Une ambiance …
Un jour …
http://i30.servimg.com/u/f30/11/24/61/70/sella_13.jpg[/quote]
Ouaouh: mais elle a l’ai super cette voie, longue mais pas difficile c’est ce qu’il me faut ! Je me la programme pour cet été.
est-ce que quelqu’un connait la qualité de l’équipement, si au moins les relais sont équipés, et si on peut mettre des friends?
Pas encore taté le caillou de cette zone, mais l’itineraire est rentré dans le topoguide :
http://www.camptocamp.org/routes/54530/fr/sass-pordoi-pordoispitze-voie-fedele
Des avis interessants :
http://forum.camptocamp.org/viewtopic.php?pid=889811
http://forum.camptocamp.org/viewtopic.php?pid=891103
Ouais et moi je veux bien donner quelques coups de burrins dans « extreme onction » histoire de rendre la voie plus accesible…
[quote=« mangeurdeknack, id: 976849, post:217, topic:95150 »]
Ouais et moi je veux bien donner quelques coups de burrins dans « extreme onction » histoire de rendre la voie plus accesible…[/quote]
Oui et moi je vais mettre des panneaux indicateur au Falk si jamais on voulait s’y rendre.
[quote=« Michmuch38, id: 976787, post:216, topic:95150 »]Pas encore taté le caillou de cette zone, mais l’itineraire est rentré dans le topoguide :
http://www.camptocamp.org/routes/54530/fr/sass-pordoi-pordoispitze-voie-fedele
Des avis interessants :
http://forum.camptocamp.org/viewtopic.php?pid=889811
http://forum.camptocamp.org/viewtopic.php?pid=891103[/quote]
Ok, merci, ça fait vraiment envie!
[quote=« antoineb2, id: 976888, post:219, topic:95150 »]
[quote=« Michmuch38, id: 976787, post:216, topic:95150 »]Pas encore taté le caillou de cette zone, mais l’itineraire est rentré dans le topoguide :
http://www.camptocamp.org/routes/54530/fr/sass-pordoi-pordoispitze-voie-fedele
Des avis interessants :
http://forum.camptocamp.org/viewtopic.php?pid=889811
http://forum.camptocamp.org/viewtopic.php?pid=891103[/quote]
Ok, merci, ça fait vraiment envie![/quote]
J’ai parcouru la combinaison Fedele - Dibona il y a une quinzaine d’années, donc mes souvenirs valent ce qu’ils valent…les relais étaient équipés (à l’ancienne, mais pas le souvenir d’avoir eu peur, en général c’est de bonnes terrasses), qques pitons dans les passages « durs » (IV+, priseux mais souvent vertical). Attention aux conditions : face W donc froid, souvent humide en début de saison (résurgences des névés sommitaux). De loin, on voyait juste de petits pipis par endroits, en se disant que dans le IV+ priseux des Dolos ça passerait bien comme ça on y est allés…mais l’échelle est trompeuse, la paroi est gigantesque, et de près il a fallu faire une longueur dans une véritable cascade d’eau glacée. Un de mes pires souvenirs de montagnard (et j’étais en second !), mon guide avait préféré grimper torse nu plutot que de tremper toutes ses fringues, on est sortis de là bleus tous les deux, heureusement qu’on a pu sécher au soleil sur la vire intermédaire avant la sortie Dibona…
L’itinéraire louvoie un peu et il faut avoir l’oeil, et un peu l’habitude des Dolos, mais on ne s’était jamais perdus. L’escalade est très belle sur un rocher priseux et solide si on reste dans la voie, avec une très grande ambiance. Certains apparemment se paument sévèrement, l’été suivant en regrimpant dans le coin on avait appris que des randonneurs venaient de découvrir deux cadavres encordés au pied de la paroi…« Mannschaftsflug isch scho bös » avait prononcé laconiquement mon guide Georg…