Quel est le niveau ideal?

Posté en tant qu’invité par Pat:

A part de repondre le plus haut c’est le mieux, n’y a-t-il pas un niveau ou on peut se laisser tenter a faire une pause tellement c’est bon et tellement de projets s’ouvrent?

J’ai eu cette sensation avec 5+, maintenant pour mes projets de TA, je pense que c’est 6c (meme un petit 6c…) qui me rendrait heureux…
Pour la couenne, c’est certain que pour trouver des voies sans patine, il faut peut-etre un peu plus… mais si c’est pour y trouver des traits partout…

Si en plus vous pouviez donner vos arguments!

Posté en tant qu’invité par Pedro:

Ce niveau existe : c’est celui où on se fait plaisir !

Posté en tant qu’invité par sac à dos:

Pour moi pas de niveau idéal!
Chacun sa devise et sa motivation

.Un peu comme le marathon , le premier vise le pactol (attention, je ne lui retire pas ses capacités, )le dernier à tout autant de mérite à ses propres yeux il est fier de lui

Posté en tant qu’invité par liliM:

sac à dos a écrit:

.Un peu comme le marathon , ()le dernier à tout autant de mérite à ses propres yeux il est fier de lui

euh quand il en fait un deuxième c’est quoi son objectif ???

comme d’ hab faire mieux !!!

donc l’escalade n’échappe pas à la nature humaine qui est de toujours chercher à se dépasser dans le sport

quand on passe au niveau au dessus la gestuelle évolue le physique aussi et le mental suit le reste et souvent les voies sont plus esthétiques et moins patinées

le plaisir dans le wagon avec le reste

aprés chacun voit à sa manière il n’y a pas de règle !!! … dans ce sport !!!

Posté en tant qu’invité par sec!!:

Perso je trouve que plus qu’un niveau donné, ce qu’il faut c’est ne pas progresser trop vite.

Sinon tu rates plein de voies superbes et où tu ne vas plus (ou rarement) car tu as un niveau supérieur.

mais c’est bien de progesser de temps en temps, ça t’ouvre des nouvelles portes

Posté en tant qu’invité par Pat:

Ok, mais dans tous les sports que j’ai fait j’ai toujours trouve un niveau ou le plaisir qu’on se fait s’explique… quelques exemples:

  • ski alpin: si t’arrive pas a un certain niveau, tu parts dans les ornieres alors que c’est sympa jusqu’a un dossard 30/35.
  • marathon: si tu le cours en 6h, c’est peut-etre bien a tes yeux, mais les ravitaillements vides, les arrivees quand il fait nuit ca gache un peu… moins de 5h c’est une autre ambiance!
  • planche: naviguer c’est toujours du plaisir, mais se planter a un jibe sur 2 c’est galere alors qu’en passer 3 sur 4 ca change vraiment tout…(surtout s’ils ne sont pas tous loupes du meme cote!)
  • etc…

Posté en tant qu’invité par sac à dos:

non , pas d’accord , tu peux finir un marathon avec toute la fierté d’avoir réussi, sans te dire j’aurais pu faire mieux!

Posté en tant qu’invité par sac à dos:

Je grimpe, et suis toujours contente de ce que j’ai fait! allez de la’avant viendra tout seul ,si mon corps me le permet, et je n’ai pas envie d’obliger mon cerveau à ce qu’il n’a pas envie de faire, mais bon , j’accepte la façon d’autres personnes de voir totalement différemment de moi.

Posté en tant qu’invité par Pat:

Justement, je propose de prendre le probleme un peu a l’envers… C’est sur que l’on cherche toujours a progresser (surtout tant qu’on pense que c’est possible). Par contre cela n’empeche pas de voir des avantages a des niveaux et pas a d’autres…
Perso, j’ai trouve que l’etape « 6a » est une des pires qui soit… tout nous tombe sut le coin de la figure en meme temps: les premieres chiures, les premiers placements critiques, la torture mentale de la dalle sans rien, etc… A depasser le plus vite possible, c’est certain, non? A 6a+ on s’y est un peu habitue, mais les problemes n’ont pas ete resolus.
Apres… pour l’instant je suis en manque d’exemples… mais j’ai l’impression que 6c, on va partout, meme dans un 7b en s’offrant un peu de A0…
Avec un niveau 5/5+ je n’ai jamais faire un 6b en A0 par exemple…

Posté en tant qu’invité par sac à dos:

franchement , à part une voie que je voulais vraiment faire pour une raison perso, je ne m’occupe pas du niveau! je pense que je pourait me régaler tout autant avec 3( 5a )de 35 m qu’ne 6a !!! ce n’est pas la cotation qui fit que je fais telle ou telle voie , plutot la roche, et les partenaires avec qui j’évolue, je ne sui_s jamais déçue d’une journée de grimpe, mais je crois que j’aiun esprit un peu particulier

Posté en tant qu’invité par Pat:

J’ai commis l’erreur de faire reference a un niveau… je me suis egare… ca fausse les reponses. Je reprends donc ma reponse et la voici remodeleee:

Justement, je propose de prendre le probleme un peu a l’envers… C’est sur que l’on cherche toujours a progresser (surtout tant qu’on pense que c’est possible). Par contre cela n’empeche pas de voir des avantages a des niveaux et pas a d’autres…
Perso, j’ai trouve qu’une etape etait une des pires qui soit… tout nous tombe sur le coin de la figure en meme temps: les premieres chiures, les premiers placements critiques, la torture mentale de la dalle sans rien, etc… A depasser le plus vite possible, c’est certain, non? Dans le niveau suivant on s’y est un peu habitue, mais les problemes n’ont pas ete resolus.
Apres… pour l’instant je suis en manque d’exemples… mais j’ai l’impression que 6c, on va partout, meme dans 2 niveaux de plus en s’offrant un peu de A0… Dans les niveaux plus faibles, le A0 n’aide pas autant…

Posté en tant qu’invité par Gafi Le Fantôme:

Etre pleinement dans le 7a (75% de réussite sur tous supports naturels) ouvre de nombreuses portes. En grimpe c’est ma finalité. Polyvalent en 7a.

Posté en tant qu’invité par Dom:

Un certain P.B , malheureusement trop tot disparu, lorqu’on le questionnait sur la cotation d’une voie, répondait toujours par « c’est beau ou c’est dur ou c’est magnifique ou ça envoie du gros… » jamais il n’avait su mettre des chiffres sur les difficultes comme le rappel si bien Christophe Moulin dans son livre « solos »…le plaisir se mesure t-il…?

Posté en tant qu’invité par axxel:

ça dépend de tes objectifs: ici en Suisse, je vois qu’avec un niveau 6c on peut se faire toutes les voies du Topo Schweiz plaisir… en se faisant plaisir. Avec ce niveau, il y a aussi pas mal de choses qui peuvent se faire dans les Calanques. Maintenant pour le Verdon, il semble que le ticket d’entrée est plutot autour de 7a.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Pat a écrit:

A part de repondre le plus haut c’est le mieux, n’y a-t-il pas
un niveau ou on peut se laisser tenter a faire une pause
tellement c’est bon et tellement de projets s’ouvrent?

Dans les Aravis (ailleurs c’est peut-être différent), avec un niveau de 5c tu n’auras pas assez de grandes voies pour t’occuper une saison. Dans le 6b tu auras toujours le choix. Pour ce qui est du plaisir ça ne dépend pas du niveau.

Posté en tant qu’invité par françois:

je pense un peu comme toi qu’il y a des palliers ou reste un moment
par contre , je pense que ça dépend des gens (de leur condition, de leur morphologie)
certains vont stagner (ou faire une pause comme tu dis) dans le 6a , d’autres dans le 6b (ou autres cotations peu importe…)
c’est pas négatif , c’est juste des moments ou tu as besoin intuitivement de reprendre des acquis, d’explorer d’autres types de grimpe, de visiter d’autres falaises, de grimper avec d’autres gens. pour mieux progresser ensuite
mais c’est sur que sur quand tu bloques un an dans le 6a, tu risques de trouver un paquet de vois patinées!!

Posté en tant qu’invité par tetof:

Celui ou je me fais plaisir.

Il m’est arrivé de me faire plus plaisir dans certaines voies en 4+/5 (Snake Dike dans la Valley par exemple) que dans bien des voies en 7a-7b.
Chercher un niveau qui permetrait de tout faire, me fait bien rire.
Je peux me tromper mais avec du 6c tu vas être très juste dans les voies de 7 de Mussato, Rolando Larcher et d’autres.
Arrête de regarder les cotations max des longueurs et regarde les cotations obliagatoires.

maintenant pour mes projets de TA, je pense que c’est 6c (meme un petit 6c…) qui me rendrait heureux

Tout dépend du terrain et de ta capacité à tranférer ta grimpe. Mais 6c en voies sportives signifie uniquement un niveau 6c en voie sportive. Tu peux parfaitement te mettre terreur dans du 5+ un peu délicat.

Posté en tant qu’invité par M@t:

Le niveau d’escalade ne se mesure pas qu’avec les cotations. Entre un mec qui torche à vue un 7a en grimpant propre, zen et vite, et un mec qui tremble de partout et pose ses pieds n’importe comment dans un 7c, qui est le meilleur ? C’est difficile à dire.

Pour moi, si tu veux progresser, il faut oublier les cotations, et essayer de mieux grimper. Plus propre, plus vite, plus relax. Le jour où tu réussis enfin une voie dure, si tu n’as pas grimpé propre, il faut y retourner jusqu’à ce que ça te semble facile.

Posté en tant qu’invité par goethe:

C’est un peut comme les riches qui disent que l’argent n’a pas d’importance…

Moi, j’ai un petit niveau 5+/6a depuis un moment… je me fais plaisir dans ce niveau, mais pour partir en grande voie ça restreint pas mal les choix… bien rare qu’il n’y ait pas une longeur de 6b ou plus.
En plus c’est souvent dans les petits niveaux que les voies sont les fréquentées.

Après, je suis entièrement d’accord pour dire que l’on peut se faire plaisir dans tous les niveaux… mais c’est plus simple quand on a un bon niveau…
Moi mon niveau idéal c’est 8c+, comme ça je peux aller n’importe ou sans me poser de question ni acheter de topo !!! :-))

Posté en tant qu’invité par françois:

goethe a écrit:

Moi mon niveau idéal c’est 8c+, comme ça je peux aller
n’importe ou sans me poser de question ni acheter de topo !!!
voudrais pas dire, mais tu risque d’être un peu limite par endroits:
http://www.9b.sup.fr/