Quand la passion deviens business

Posté en tant qu’invité par Bruno F (pseudo secret):

bien répondu…
« j’en ai marre du dictat des grimpeurs des années 80 incapables de comprendre leur activité autrement que dans le contexte où ils l’ont connue, … »
La nostalgie est toujours une connerie!

sinon sur le sujet je réponds NON
Si une passion devient mercantile elle devient un travail … (trop long de discuter sur un forum du contenant de ce mot qui a une charge de « déplaisir » assez marquée :-))
Certes on peut étalonner, et dans l’exemple du métier de guide par exemple décider que les voies normales enchaînées durant juillet /août sont « le boulot »… et les grandes courses (ou les expés) faîtes hors saison avec les collègues « la passion ».
Dans le métier de guide (ou BE) la satisfaction vient de pas mal de paramètres:
plaisir de transmettre la connaissance … c’est un plus mais au départ ça n’a rien à voir avec la passion de l’alpinisme ou de l’escalade du départ
Satisfaction de gagner sa vie dans une activité certes dangereuse (guide) mais qui nous parait plus interessante que la cuisine (par ex…et le cuistot pensera l’inverse).
Satisfaction de pouvoir gagner sa vie avec des plages de temps libre importantes hors saison (sorry pour ceux qui sont obligés d’aller faire des travaux accros en automne … là c’est la loose totale :-))
Dans mon cas quand la question d’aller à l’ENSA s’est posée … je me suis répondu que je préférai gagner ma vie dans un boulot de bureau me pesant un peu… ce qui me pousse justement à passer (même à 4 ans de la retraite) mon temps libre dans ma passion :-)) J’étais persuadé que si j’allais vers le métier de guide il ma faudrait trouver une autre passion … et je n’avais vraiment pas d’idées!
PS: (hors sujet… mais cela ferait un excellent autre sujet)… j’étais (et je suis toujours 30 ans après) absolument opposé 100% à ceux qui passent des diplômes de guides ou BE pour bosser pendant leurs congés ou pour certains pour orner le CV… je vais me faire encore des amis chez les « cumulards » … voire en perdre (car j’en connais pas mal) … :-))

Posté en tant qu’invité par Francois:

Excusez-moi, Meussieux-Dames (quoique je n’ai pas vu beaucoup de dames ) si j’interviens dans votre discussion de spécialiste, parce que je ne viens quasiment jamais sur ce forum.

Mais le sujet que vous causez, ben j’ai pas d’avis sur la question.

C’est vrai, quoi, c’est marqué où, qu’il faudrait avoir un avis sur tout et n’importe quoi?

Cela dit, il y en a quand même quelques uns qui m’agacent prodigieusement. Rouzo, par exemple, avec ses #@&% .

Bon, je vous laisse entre vous.

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

J’aime bien ta prose sur le forum alpinisme, Francois.
Mais ce genre de remarques, vois-tu, me met de très mauvaise humeur.
Tu as gâché ma journée et je vais mal digérer mon café.
Je tenais à ce que tu le saches - autant que tu tenais à nous faire part de ton absence d’avis.

Posté en tant qu’invité par Tof:

« j’en ai marre du dictat des grimpeurs des années 80 incapables de comprendre leur activité autrement que dans le contexte où ils l’ont connue, … »
La nostalgie est toujours une connerie>>>

Entierement d’accord, mais il faudra donc arrété de nous parler du gore-tex à la Walker ou de la necessité de mettre des goujons pour faire du 6b. C’était top en 1980 mais cela parait bien hasbeen en 2006. :slight_smile:

Je suis également d’accord avec ton argumentation sur les pros. A la nuance qu’un pro exercant une autre activités professionel classique pourra nettement plus facilement se faire plaisir dans son métier de pro qu’un pro ayant besoin de gagner sa croute. L’essentiel est d’avoir le choix et de ne faire que ce qui t’interesse.

Posté en tant qu’invité par Bruno F (pseudo secret):

petite réponse uniquement concernant les pros qui exercent dans leur passion en supplémént d’un boulot principal …

  1. leur moteur c’est quand même: le fric… le fric … et encore le fric :-))
  2. ils se présentent sur un marché du travail « limité » avec aucune anxiété (se sont souvent des pédagos qui durant juillet et août percoivent aussi un salaire), c’est tout bonus pour eux… pas de risques (pas de remords non plus de prendre une part du marché à ceux qui n’ont que ça pour vivre).
    Pour moi le mec qui se tape double salaire en bossant juillet août comme guide ou BE … c’est un rat … point barre :-))
    Si il veut travailler comme guide ou BE il donne da démission et s’engage pleinement dans le métier avec les risques de mauvaises saisons (étés pouraves) qui en découlent!

Posté en tant qu’invité par jibiji:

Ah, Bruno, encore une pointe d’ironie dans ton message.
Réponse un peu facile. Sur le principe, effectivement, la concurrence de ce type de guides peut porter préjudice aux autres. Mais dans la réalité, les profs de l’ENSA eux-mêmes sont les premiers à vivement encourager une seconde profession sédentaire, pour assurer un petit revenu stable, ce qui permet au guide de ne pas accepter n’importe quelle course, en allant au delà du raisonnable, par rapport notamment à sa condition physique et psychologique, celle du client, et les conditions météo.
Quand le temps est plutôt limite, que tu te dis que tu ferais mieux de rester couché, mais que ton compte est dans le rouge et que tu sais même pas si tu vas pouvoir payer ton loyer à la fin du mois, tu pars quand même, et là tu joues gros. 20% de morts par promo, en comptant ceux qui exercent peu ou jamais, et une carrière de seulement 15ans en moyenne pour les autres, ça n’est pas un peu beaucoup ??

Je pourrais en rajouter mais je m’arrête là, j’espère avoir été suffisamment clair !

Posté en tant qu’invité par Bruno F (pseudo secret):

il n’y avait aucune ironie ni provoc dans mon message… c’est vraiment le fond de ma pensée.
Si j’avais passé le guide dans les années 70 j’aurai démissionné de l’administration! Sinon je voyais pas l’interet …
Et toutes les formes de justifications qui en découlaient ma paraissaient à rejeter … que ce soit petit boulot sup pour financer la baraque!!! ou ligne sup dans le CV (c’est encore le moins pire… :-))
Ton argumentation me fait penser aux circonstances atténuantes… certes il a découpé la victime en morceau sans raisons !!! mais en fines tranches très propres :-))

Posté en tant qu’invité par marchand de reve:

mais non bruno t’est pas hs du tout !

Dans mon cas quand la question d’aller à l’ENSA s’est posée … je me suis répondu que je préférai gagner ma vie dans un boulot de bureau me pesant un peu… ce qui me pousse justement à passer (même à 4 ans de la retraite) mon temps libre dans ma passion :-)) J’étais persuadé que si j’allais vers le métier de guide il ma faudrait trouver une autre passion … et je n’avais vraiment pas d’idées!
PS: (hors sujet… mais cela ferait un excellent autre sujet)… j’étais (et je suis toujours 30 ans après) absolument opposé 100% à ceux qui passent des diplômes de guides ou BE pour bosser pendant leurs congés ou pour certains pour orner le CV… je vais me faire encore des amis chez les « cumulards » … voire en perdre (car j’en connais pas mal

si tout le monde se posé au moins une fois la question…

au final ayant ecouté les differents avis je resterai sur ce point de vue:

une passion peut etre mercantille, mais, sans obligations de resultats !

Posté en tant qu’invité par jibiji:

Les guides sont une profession libérale. Rien n’interdit les médecins de bosser jusqu’à 21h ou plus pour « gagner plus d’argent ». On ne les traite pas de rats pour autant : au contraire, ça arrange bien les patients qui peuvent être vus plus rapidement.
Ou alors tu penses que ceux qui ont deux mois de vacances l’été sont trop bien payés ? Ca peut se discuter, mais on s’écarte du sujet.
Ton discours sur l’éthique du guide et la concurrence déloyale m’étonne de toi. Sur le sujet, que penses-tu alors de la concurrence des structures d’escalade financées par l’argent public, par rapport aux structures privées ?

Posté en tant qu’invité par pierre yves:

excusez moi mais n’est on pas en train de tomber dans le mercantilisme ?

Posté en tant qu’invité par Patrick:

C’est quoi les perversions pour toi quand il s’agit de types qui vivent de leur passion ?